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| Sujet: [M/LIBRE] WILL HIGGINSON - amants damnés Dim 31 Déc 2017 - 15:02 | |
| Caïn Asaël Azad Don't blame me, love made me crazy prénom, nom ‹ Caïn patronyme teinté de vermeille, presque une malédiction qui le suit depuis son premier souffle. Asaël, prénom d’un père qu’il ne verra jamais, prénom d’un père mort pour avoir fauté. Azad nom de sa mère, pour effacer la honte, pour masquer l’infamie. âge ‹ Vingt-sept années teintées de rage, où sa haine n’a fait que s’aiguiser. date et lieu de naissance ‹ Le quinzième jour de décembre, dans la fraîcheur hivernale, son coeur devenant glace à Azurite. statut matrimonial ‹ Coeur prisonnier d’une démone, coeur qu’on lui a dérobé. Officiellement célibataire, officieusement épris jusqu’à la mort. sang ‹ Mêlé, carmin des maudits, carmin des damnés. Foutu bracelet jaune qu’il traîne à son poignet. métier ‹ Espion pour la noble résistance, il ne s’épanouit que dans le carmin de ses ennemis, il ne s’épanouit que dans la violence,celle qui est pure, celle est qui est sacrée. adiutor ou Maître ‹ Adiutor, foutu serviteur qui a refusé de courber l’échine, foutu gamin ne rêve que de briser ses chaînes. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ Éclairs qui prennent forme entre ses mains, qui s’épanouissent contre son derme. Roi de la foudre. allégeance ‹ Il n’a d’estime que pour la résistance. Il ne courbe l’échine que face au trône de violence. compétences ‹ Au choix. localisation actuelle ‹ Dans le palais maudit. groupe ‹ AQUA VITAE. avatar et crédits ‹ Will Higginson + ultraviolences | | | | CARACTERE ϟ Caractériel + Courageux + Intelligent + Loyal + Arrogant + Jaloux + Sarcastique + Violent + Paranoïaque + Passionné + Suffisant +
SHAME IN THE BLOOD ϟ Père inconnu, père absent. Parce qu’il était noble le fuyard, parce qu’il ne voulait que l’on sache que le fruit de ses amours interdits était mêlé. Péché qu’il avait créé, enfant d’un noble et d’une mêlée. Erreur maudite qu’il a effacé de sa vie comme s’il n’avait jamais existé. Elle était inconsolable sa mère, celle qui se noyait dans sa peine, celle qui ne l’a pas vraiment élevé, celle qui l’a abandonné, celle qui n’avait pas vraiment le droit de s’occuper de son erreur. Il a jamais vraiment eu de famille, électron libre qui ne rend que peu de visites à celle lui ayant offert ce souffle de vie. Elle vit plus vraiment sa mère, elle survit. On l’a dit perturbé, ceux n’ayant pas peur des mots la qualifie de folle. Parce que c’est ce qu’elle est devenue, cinglée d’avoir trop aimé. Haine qu’il a vu grandir, celle de son père, celle des nobles.
FIRE OF MY LIFEϟ Gamin qui a ouvert ses opalescences dans le monde de l’air, dans l’univers de sa mère. Mais bien vite ils se sont éloignés de cette terre de péchés, cette terre où ils n’étaient qu’infamie,l’amante délaissée et son bâtard. C’est dans le feu qu’il s’est construit, c’est à Dragondale qu’il s’est épanoui.
BAD AT LOVEϟ Il a aimé Caïn, passionnément,violemment, profondément. Unique et premier amour. Amour secret, amour impossible, amour proscrit. A l’image de la relation de ses parents l’idylle devait prendre fin. Il a tenté de l’oublier, tenté d’en aimer une autre, tenté de dompter son propre coeur. Alors il a rencontré une autre demoiselle,cruellement il lui a menti, cruellement il lui a fait penser qu’il l’aimait, qu’il ne voyait qu’elle, qu’il n’y avait qu’elle. Pour oublier Roxana,pour avancer, pour lui prouver qu’il était capable de se plonger dans l’infernale sans elle. Elle était douce celle qu’il a demandé en mariage, elle était calme, attentive, presque angélique. Mais elle n’était pas Roxana. Elle n’était pas elle. Saleté de gamin qui l’a trompé, une fois, une unique fois, il s’est laissé aller dans les bras de son ancienne amante, juste un soir, le dernier. Mais il n’en pouvait plus des mensonges, il en pouvait plus de cette mascarade, alors il a mis fin à ce foutu mensonge devant l’autel, il a fuit comme un lâche.
FURY IN MY THOUGHTSϟ Le gamin a rallié la résistance dans le plus grand secret. Espion pour la couronne d’écume. Un moyen de rester au palais, près d’elle, près de Roxana. Pendant près de quatre ans il a servi fidèlement dans le royaume de l’air, mais les nobles ont migré dans la terre du feu. Fidèle à son camp, fidèle à ceux qu’il a rallié. Le gamin rêve de briser ses chaînes.
Caïn Azad et Roxana Grimsrud Puisque tu marches dans mes rêves regrettés ‹ Huit printemps maudits se sont écoulés depuis qu’ils se sont rencontrés. Arrogante gamine qu’il ne supportait pas, audacieux gamin qu’elle exécrait. Coup de foudre à l’envers, c’est la haine qui les touche avant l’amour. Parce qu’ils refusaient de céder à ce qu’ils ressentaient les deux fous, parce qu’ils préféraient se détester, c’était plus simple, moins dangereux, plus comme eux. Mais il y avait cette attraction folle, celle qui persistait, celle qui ne cessait de les rapprocher. C’était trop fort ou ils étaient trop faibles, ils ont jamais vraiment su ou ils n’ont jamais voulu savoir. Ils ont commencés à jouer, le genre de jeu à leur image, malsain, dangereux, addictif. Des défis qu’ils se lançaient, des défis dingues, des défis presque mortels. Ils poussaient l’autre dans ses limites, ils poussaient l’autre à faire ce que jamais il n’aurait du faire. Puis ils ont cédés, c’était dingue, encore plus dingue que ce qu’ils avaient imaginés. Électrique. Courant magnétique qui passaient entre leurs êtres chaque fois qu’ils se touchaient. Passionnels dans leur amour, passionnel dans leur haine. C’était ça ce qu’il partageaient en vérité, un amour constellé de rage. Ils se déchiraient pour mieux se retrouver parce qu’ils ne pouvaient pas vivre sans l’autre. Véritables âmes sœurs, voleurs de cœurs. Ils étaient pareil dans le fond, les mêmes, deux entités presque identique. Mais son sang était bronze et lui était mêlé. C’était là leur malédiction, c’était là leur pénitence. Amants maudits. Relation qu’ils gardaient secrète, pour repousser la réalité, pour que personne ne vienne percer leur bulle de cristal, pour continuer de nier que ça perdurerait. Elle était promise à un autre la gamine, elle était promise à un avenir argenté. Alors il est parti, il l’a laissé, il l’a abandonné. Elle lui a jamais pardonné la gamine, elle a jamais pardonné qu’il lui brise le cœur, qu’il le piétine sous ses yeux. Vide qui s’est installé dans leurs cœurs. Ils ne battaient plus leurs palpitants, figés depuis qu’ils s’étaient dis adieux, figés parce qu’ils s’étaient dis que c’était terminé, figés parce que l’autre n’était plus là pour l’animer. Mais il est venu à son mariage, comme pour tirer un trait sur elle, comme pour définitivement l’oublier. Il a détesté la voir si belle, il a détesté la voir avec lui, il a détesté l’entendre murmurer des paroles qu’elle ne devait souffler qu’à lui. Masochiste qui a dansé avec elle,masochiste qui leur a accordé une dernière valse. Parce que dans le fonds ils ne sont que des aimants qui ne peuvent lutter contre l’attraction, des entités faites l’une pour l’autre. Dernier jeu, dernier défi et la gamine passe sa première nuit de femme mariée dans ses bras, la gamine s’oublie une dernière fois dans ses draps. Après cette soirée damnée il est parti, il s’est éloigné, tentant vaguement de l’oublier. Pure connerie. Comme si c’était possible. Elle est ancrée dans sa peau la démone, elle est ancrée dans son carmin salvateur la poupée. Quatre années à lutter loin d’elle, quatre années à l’imaginer avec l’autre. Il est de retour le fou, il est de nouveau dans la capitale. Cloîtré dans sa haine, tentant vainement d’effacer ces fragments d’amour qui jamais ne partiront. Dans le fond il la hait vraiment, cruellement, parce qu’elle lui impose cette amour maladif, cette douleur constante. Malade qui ne trouvera sa guérison que dans ses bras. - Spoiler:
« T’as peur Rox ? » Sourire qui fracasse le faciès du bellâtre alors qu’il se recule. Sourire qui tord ses lippes de tant d’arrogance. Jeu malsain qui s’est instauré entre eux, jeu malsain qui finira par les conduire à leur perte. Adolescents qui planent au dessus du monde, qui se rêvent maître d’un univers qu’ils ne contrôleront jamais. Dos au vide il continue de reculer le damné, opalescences qui vrillent les opales de sa belle alors qu’il retire son haut, alors que le tissus vient se fracasser contre la pierre. « Jamais. » Lippes qui se fendent alors qu’elle le suit dans sa folie,alors qu’elle marche dans les pas du téméraire. Étendue d’azur qui les attend, étendue d’azur dont les vagues semblent hurler pour qu’ils s’y plongent. Fille du feu qui observe l’écume, fille du feu qui toisent l’élément du danger, celui qui la révulse, celui qu’elle devrait éviter, celui qu’elle devrait fuir. « T’es certaine ? » Sans répondre elle saute, elle laisse sa silhouette dégringoler dans le vide, dans la damnation, dans sa propre folie. Elle pourrait perdre son souffle salvateur, elle pourrait s’écharper,elle pourrait vivre ses dernières secondes, elle pourrait tout voir s’envoler pour un simple jeux pernicieux. Carcasse qui se fond dans les eaux tortueuses, carcasse qui s’immerge loin de la surface. Sirène qui s’évanouit dans les eaux sombres, flammes qui s’éteignent dans ses veines alors que la panique vient doucement s’emparer de son être. Beauté devenue statue de marbre, incapable de regagner le monde des vivants, condamnés à couler. Princesse des ténèbres que le roi solaire vient sauver, qu’il tire loin des dangers, qu’il ramène à la vie. Souffle devenu fou alors qu’elle s’agrippe à lui, alors qu’elle s’agrippe à lui comme si le reste de sa destinée en dépendait. Parce que ses opalescences ont vu son existence s’étioler, parce que le destin a failli fendre le fil de sa vie. « Tu fais ressortir ce qu’il y a de pire en moi. » Léger souffle de la gamine, simple constatation alors que son front trempé se colle au sien, alors que leurs regards se plongent l’un dans l’autre, rétines qui se fracassent. Amants maudits destinés à se démolir. « Avec moi tu es simplement toi, sans carcan, sans faux semblant. » Cruelle vérité. La poupée n’est que ténèbres,la poupée n’est que folie,la poupée est comme lui. Lippes qui se scellent dans un ultime baiser damné, au rythme de leur respiration haché,comme pour sceller leur pacte avec le diable. Démons terrestres. ***
« Cap. » Voix éraillée par la colère alors qu’il jette à ses pieds l’objet de leur jeu dévastateur. Course contre la mort qui vient de les tuer, course contre la mort qui aurait pu définitivement les perdre. Regards empli d’amertume qui s’entrechoquent, qui se fracassent. Années qui se sont écoulées et qui ont grandir sans limites ces sentiments bien trop dangereux qui fourmillent dans leur palpitant. Cet amour furieux, tumultueux. Cet amour secret, détesté. Elle se hait de l’aimer, elle se hait de ressentir cette satanée passion qui s’insinue dans son derme, dans ses pensées, dans son cœur, dans son carmin. Sentiment qui la noie de sa férocité, sentiment qui la tue chaque jour un peu plus. « C’était la dernière fois. » Rire sans joie qui s’échappe des lippes de la gamine avant que le liquide alcoolisé ne vienne dévorer sa trachée. Prunelles qui se durcissent, prunelles qui se teinte de la dure couleur charbonneuse. « Tu dis toujours ça. » Deux silhouettes qui se font face, deux silhouettes éreintés par un jeu qui les a assassinés. Gamin étiolé par leur propre folie, derme constellé de son propre vermeille, violence d’une dernière partie devenue conclusion d’une histoire maudite. « Cette fois c’est vrai. » Timbre froid, bien loin de la douceur des premiers temps, bien loin de la candeur de leur amour bien loin d’être innocent. Elle se rapproche de son amant la gamine, elle glisse sur sa silhouette ses mains brûlantes. Corps qu’elle connaît bien mieux que le sien,corps que ses doigts ont parcourus des centaines de fois. « T’as pas le droit. On avait dit que c’était pour toujours. » Voix qui se brise alors que leur lèvres s’effleurent, soufflent qui s’entremêlent, regards qui se perdent l’un dans l’autre. Pièce qui se noie dans les sentiments inconstants, amour fatigué, amour résigné, amour blessé, amour déchiré. « On s’est fait trop de mal. Je peux plus. C’est terminé. » Coeur qui se fend alors que la chaleur de son corps s’éloigne, coeur qui s’émiette alors qu’il disparaît loin, bien trop loin. Princesse déchue qui s’effondre sur le sol, douleur qui incendie son être, elle se murmure qu’il finira par revenir, mais elle se ment à elle même. Parce que cette fois c’est définitivement terminé, le chevalier noir plus jamais ne l’enlèvera. ***
« Puisse les dieux protéger votre union sacrée. » Émeraudes qui transpercent le regard de celui ayant passé l’anneau sacré autour de son doigt. Pas celui qu’elle voulait, pas celui qu’elle désirait, pas celui qu’elle aime. Celui qu’elle hait, celui qu’elle maudit. Parce qu’il n’est pas lui, parce qu’elle est condamnée à vivre à côtés jusqu’à son dernier souffle. Union contrainte et forcée, parce que la gamine ne peut se lier qu’à quelqu’un de son rang, parce que la gamine ne doit qu’obéissance à son paternel. Sourire fané qui s’imprime sur ses traits, nostalgie et amertume qui noient ses opales. Mari et femme qui ouvre le bals, inconnus qui valsent sous les regards curieux. On les voudrait unis, on les voudrait heureux, on les voudrait amoureux. Mais leurs alliances sont faites de la glace de leurs regrets, pas d’amour, que du ressentiment qui deviendra rage, qui deviendra haine. Partenaires qui changent, danses qui se multiplient et se qui furent amants maudits se retrouvent dans une ultime valse. « Tu l’as épousé. » Douleur qui plane dans son timbre, elle est vive la tristesse qui tressaute dans la moindre de ses syllabes. Parce que l’objet de son désir n’est plus à lui,parce qu’aujourd’hui un autre a passé à son doigts la bague maudite, parce plus jamais il ne pourra l’aimer. « Tu m’as laissé. » Ton acre pour masquer le chagrin qui fait rage en elle. Prisonnière d’un homme qu’elle n’aimera jamais, prisonnière d’une vie qu’elle n’a pas choisis. Pour son père. Pour sa famille, toujours pour sa famille. « Je vais me marier. » Contrôle de la poupée qui vacille, elle pourrait incendié la salle de bal de sa simple colère, elle pourrait les brûler, lui, sa future épouse, leurs projets. « Si tu savais comme je te hais…. » Perle salée qui s’échappe de son opale, éclat de diamant qu’il efface de son pouce. Hochements de têtes désespérés alors qu’il murmure à son oreille. « Tu m’aimes et tu m’aimeras toujours, on le sait tous les deux. » Ultime valse qu’il partage, ils voudraient que les violons ne cessent jamais leur symphonie, il voudrait que les accords ne s’immerge jamais dans le mutisme.« Reste avec moi cette nuit. Toute la nuit. » Nuit de noces qu’elle partagera avec l’officieux, nuit de noces qu’elle lui offre en présent. Parce que ça devrait être lui, parce que ça sera toujours lui. « Un défi ? » Danse qui prend fin alors que la jeune mariée s’échappe déjà, alors que la pécheresse scelle un dernier jeu.« Le dernier. »
PINNED UNDER THE WEIGHT (2017)
Dernière édition par Roxana Grimsrud le Sam 13 Jan 2018 - 15:45, édité 2 fois |
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