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what are you doing here (clido)

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humans
Ido Aderal
Ido Aderal
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‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
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‹ METIER : tout et rien à la fois, il prend l'argent où il passe selon les besoins du moment.
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MessageSujet: what are you doing here (clido) what are you doing here (clido) EmptyDim 7 Jan 2018 - 1:41






WHAT ARE YOU DOING HERE
clysée & ido


Il avait cherché partout, Ido, retournant ce foutu bordel de fond en comble, inspectant toutes les chambres, renversant toutes les tables, arrachant les tentures et les rideaux de ce lieu qu'il exécrait au plus haut point, ivre de rage et d'inquiétude pour celle qui s'était évaporée dans la nature et qui obsédait ses pensées dans un crâne sans cesse endolori et torturé. Clysée s'était enfuie, dés que l'emprise s'était évanouie, elle avait quitté sa prison dorée, enfin, et si cette liberté retrouvée n'avait toujours été que le seul souhait du lambda, la savoir dehors, seule et sans défense le rongeait de l'intérieur. Personne ne savait où elle était, personne ne se souciait même du sort d'une humaine dans cette capitale nauséabonde et toxique alors qu'Ido, désabusé, continuait d'écumer les rues et les pourtours de Launondie comme un chien errant ayant perdu son maître. Jusqu'à ce qu'on annonce la quarantaine, jusqu'à ce qu'il s'éloigne de ces murs sous peine d'y rester enfermé et qu'il croise sur sa route des membres de son clan, ou de ce qu'il en restait, porteurs d'un message lui étant destiné, sommé de ramener sa carcasse à Stratos, sifflé au pied de son maître comme le sale cabot qu'il était. Il aurait pu désobéir, il aurait pu repartir et ignorer Anders, visiter les villages environnants, espérant l'y retrouver, saine et sauve. Pourtant, le chien galeux en avait décidé autrement, intrigué par cet ordre étrange.  « J'ai quelque chose pour toi. », des mots qui résonnaient dans sa tête malade à mesure que les kilomètres le rapprochaient de cette île peu avenante qu'il devait pourtant regagner pour enfin apaiser cette impatience démesurée. Ido avait alors tout envisagé, de son exclusion du clan, jusqu'à des retrouvailles amicales avec son compagnon d’infortune, tout mais pas assez, incapable d'imaginer ce qui allait se dévoiler sous ses yeux, incapable de croire qu'elle puisse se retrouver à l'exact endroit où il ne souhaitait pas qu'elle soit à présent.

Puis tout s'est effondré. « Il y a quelqu'un qui te cherchait, une certaine... Clysée ? » Les mots avaient résonné en lui comme une sentence, lourde et mesquine, inévitable. Elle, ici, et le cauchemar reprenait vie, de son côté à présent. Depuis combien de temps était-elle là ? Qui avait-elle vu ? Qui avait-elle entendu ? Ou pire, qui avait-elle cru ? Ido n'était certes pas un ange, mais il n'avait plus beaucoup d'amis ici et Anders, tout comme Jaehaerys, semblaient se délecter de cette trouvaille qu'il avait pourtant toujours voulu cacher, par sécurité, par peur qu'elle ne devienne leur instrument de pouvoir. Sachant pertinemment qu'il s'était grillé avec Milo, Ido était conscient qu'à présent, tous, ou presque, ici connaissait la valeur de Clysée à ses yeux, une valeur que pourtant lui-même semblait ignorer avec application. Il savait qu'elle allait être utilisée, contre lui, au pire moment, alors qu'il n'était plus rien aux yeux de tous et c'est pour cette raison exacte qu'Ido décida de ne surtout pas leur donner ce qu'ils voulaient, évitant soigneusement de croiser la jeune femme au sein du campement, et ce pendant plusieurs jours, sans jamais y faire référence par ailleurs. Mais le temps passant et les nuits blanches avec, l'esprit terrassé par des migraines toujours plus violentes insufflant en lui une rage inédite, Ido finit par craquer quand finalement elle se dressa devant lui, méconnaissable dans cet accoutrement de guerre et de sang. Restant à l'écart, alors qu'elle était accompagnée de plusieurs polluxiens, Ido l'observa, de loin, le regard noir et le sang bouillonnant. Anders avait déjà commencé son œuvre, il le sentait, l'embrigadant dans un combat qui n'était pas le sien et auquel elle risquait de succomber dés les premières secondes, pensée si néfaste aux yeux d'Ido qui l'a chassa en grommelant. Les minutes passèrent, puis les heures, jusqu'à ce qu'enfin le groupe se scinde quand au dehors la nuit commençait déjà à tomber. Peut-être aurait-il mieux valu qu'il s'éloigne également, qu'il regagne sa caverne et s'y blottisse tel l'ours qu'il était mais la voir là, seule, alors que rodaient au sein de ce lieu les pires crevards de ce monde, fut au dessus de ses forces. Il s'avança alors, d'un pas déterminé, le visage fermé et sans aucune sommation, il attrapa son bras autour duquel ses doigts se refermèrent avec assez peu de douceur, l'obligeant à le suivre sans même croiser son regard. La course fut rapide et ils finirent pas s'engouffrer dans l'abri servant de refuge au lambda, sans n'avoir croisé personne, au grand soulagement d'Ido qui n'aurait pas supporter, ce soir, une provocation supplémentaire. Enfin seuls, complètement seuls, Ido plongea son regard dans celui de Clysée, s'étant placé à une distance plutôt conséquente de cette dernière, comme pour creuser le fossé entre eux et ne laisser aucune place aux familiarités. - Qu'est ce que tu fous là ? Il s'agace, grimaçant alors que les douleurs dans sa tête s'intensifient à chaque mot. - Tu le sais que je t'ai cherché ? Que j'ai presque tué Feyre, ta Feyre ? Qu'est-ce que tu fous là Clysée bordel? De tous les endroits sur ce continent, qu'est ce que tu fous là ?
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Isis Lennsher
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‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès.
‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
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MessageSujet: Re: what are you doing here (clido) what are you doing here (clido) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 18:29



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

Sa nouvelle liberté lui était si précieuse, si enivrante, qu’elle avait du mal à se rappeler son ancienne vie, ou peut-être était-ce parce que Feyre n’était plus dans sa tête, constamment présente, à lui dicter ses moindres faits et gestes et ses moindres pensées. L’humaine riait aux éclats et découvrait des nouveaux plaisirs qui lui étaient auparavant inconnus, là voilà que la poupée fragile se retrouvait à apprécier l’art du combat, parce qu’elle était capable de défouler toute sa haine, toute sa rage qu’elle avait accumulée avec les années. Elle avait tué, Clysée, elle avait détruit cette barrière qui le rendait entièrement humaine. La première fois avait été difficile, douloureuse, et elle dû s’extirper du camp pendant quelques temps pour réussir à faire face à ses remords, mais ça avait été nécessaire, après tout, elle n’avait pas vraiment eu le choix. Maintenant toute trace de remord quelconques s’était effacée de son palpitant, comme purgée de cette émotion qui la rendait complètement humaine, modelée dans un moule qui jamais ne lui aurait convenu quelques années de cela mais qui désormais, lui allait parfaitement. Elle se surprenait, parfois, à penser à Feyre, à se demander ce qu’elle était devenue, comme une victime toujours attachée à son bourreau mais au fond, peut-être était-ce ce qu’elle était ? Toujours attachée à cette entité qui avait su occuper ses moindres de ses pensées pendant longtemps, assez longtemps pour qu’elle y soit complètement accrochée. Mais elle repensait aussi à Ido, seul homme ayant eu la volonté de ne pas s’attaquer à elle dans sa condition si faible, seul homme respectable qui s’occupa d’elle tandis que personne ne su jamais le faire. Un rictus immédiat se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle devint capable de voir de nouveau son visage, d’entendre de nouveau sa voix, ils constituaient sûrement ses souvenirs les plus précieux, ceux qu’elle ne désirait jamais oublier ; elle ne se le pardonnerait pas, elle lui devait tout. La brune jeta un coup d’oeil aux personnes qui l’entourait et un rictus timide vint étirer ses lippes, sa main ne caressait ni la lame de son épée ni son manche, ils ne faisaient que chercher des ressources, ils ne faisait que du repérage, seul moment de répit depuis bien longtemps. La cadence était parfois dure, il fallait suivre sans se plaindre, accepter, endurer, mais ce n’était rien, comparé aux années de prostitution et d’esclavage, ce n’était absolument rien.
Lorsque la nuit commença à tomber, ce fut un signal leur indiquant qu’il était temps de retourner au camp, qu’ils recommenceraient probablement le matin suivant, et celui d’après, encore, jusqu’à ce que Pollux soit satisfait. L’humaine ne les avait pas suivi, elle n’aurait su dire pourquoi cependant, c’était comme une intuition étrangère qui lui avait soufflée : reste, reste encore un peu, et elle l’avait suivit, prétendant fouiller dans un amas de feuilles abîmées. Puis une pression nouvelle s’empara de son bras et une douleur aiguë la fit grimacer, sa main chercha automatiquement le chemin de son arme mais lorsque ses prunelles se posèrent sur la silhouette de son accompagnateur, son palpitant rata un battement. C’était lui, Ido, il allait bien, et il était là. - Aïe, doucement tu me fais mal. Avait-elle dit, tentant vainement de le persuader de desserrer la pression qu’il pressait sur sa peau, mais en vain cependant, Clysée n’était même pas sûre qu’il était capable de l’entendre. Ils leur fallu quelques minutes avant de s’engouffrer dans une antre dissimulée, Clysée assuma directement qu’il s’agissait du repère d’Ido. Il était bien le seul à la mettre dans une telle confiance, sans même prononcer ne serait-ce qu’un mot, ce qui était audacieux de sa part, sachant comment elle avait drastiquement changée. Ou peu-être n’était-il simplement pas au courant, il devait bien s’en douter cependant. - Qu'est ce que tu fous là ? elle le dévisagea, surprise de le voir agir d’une telle manière, elle qui pensait heureux de la voir saine, sauve mais surtout en sécurité, et surtout libre. - Je t’ai cherché Ido, pendant longtemps et c’est ici que ça m’a menée. Je pensais pouvoir te retrouver ici. Avait-elle avoué sans le lâcher du regard, elle n’avait pas bougé cependant, assumant que le fossé qu’il avait croisé entre eux était volontaire, bien qu’elle n’en comprenait pas la provenance. - Tu le sais que je t'ai cherché ? Que j'ai presque tué Feyre, ta Feyre ? Qu'est-ce que tu fous là Clysée bordel? De tous les endroits sur ce continent, qu'est ce que tu fous là ? Et son coeur, une fois encore, manqua un battement avant de battre de plus belle dans sa poitrine, jusqu’à venir douloureusement cogner contre sa cage thoracique. Ça lui faisait bizarre, d’entendre le nom de Feyre. Elle l’entendait souvent de sa part, dans sa tête, quand elle se risquait à y penser mais l’entendre de la voix d’un autre, sur le ton d’un autre, c’était beaucoup trop étrange. Elle supposa donc qu’elle était encore en vie, une partie d’elle était effrayée tandis qu’une autre, encore, bien dissimulée, était étrangement soulagée. - J’ai fuis dès que j’ai pu je t’ai cherché et… c’est ici que j’ai atterrit. Ses sourcils arqués  indiquaient clairement son incompréhension, le voir agir ainsi, elle aurait tant pensé qu’il serait heureux pour elle de la voir ainsi. - Mais je suis libre maintenant, enfin. Je pensais que tu serais heureux pour moi. Elle aurait tant aimé voir ses lippes s’étirer et apprécier ce moment avec elle.
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MessageSujet: Re: what are you doing here (clido) what are you doing here (clido) EmptySam 24 Fév 2018 - 17:26

Tout lui filait entre les doigts. Sa vie passée, sa vie future, ses amis, ses ennemis... Ido n'avait plus aucun contrôle de son existence, se perdant lui-même dans les méandres de ce monde mais aussi de sa tête, forcé d'assister à l'effondrement de tout ce qu'il avait pu obtenir dans la douleur et l'abnégation avec une impuissance désarmante. Il n'était plus l'homme d'avant, il le sentait, pourtant incapable d'y revenir, comme si l'autre, le nouveau, avait verrouillé toutes les portes de son esprit pour enfermer cette humanité vulnérable dans une cage faite de ses propres os. Il errait l'âme lacérée et les idées noires, le goût du sang sur les lèvres et la rage accrochée à son cœur, comme un fantôme jeté dans les limbes dont seuls les souvenirs lui tenaient compagnie. Des souvenirs pourtant vivaces, parfois trop, des regrets, des remords, celui de ne pas l'avoir trouvée, de ne pas avoir su l'aider mais pire, de l'avoir menée tout droit dans la gueule de loup, sous les crocs d'un homme qui aurait pu, quelques années auparavant, la protéger avec bienveillance mais qui aujourd'hui s'en servait comme une monnaie d'échange. Il se fichait bien de lui faire mal, après tout, c'est aussi ce qu'elle avait fait quand elle lui avait craché ce non à la figure, ce non qui résonnait encore au creux de ses tympans abîmés par un refus auquel il ne s'attendait pas. Elle lui avait fait mal, constat inquiétant pour un homme de sa carrure mais surtout dangereux, pour elle, pour lui, pour eux, quand tous se délectaient à présent de cette relation inédite prêt à en jouer comme le prédateur avec sa proie fébrile. Une blessure bien réelle mais qui pourtant restait encore secrète, moquée par le nouvel homme qu'il était et tue par l'ancien, comme pour se protéger d'un mal qui lui était plus insupportable encore que tous ceux qu'il avait déjà connus. Malgré tout, la plaie parlait pour lui, envenimait la colère et la furie grondant en son être depuis des jours, depuis qu'il avait posé les yeux sur elle et sa présence si différente de celle qu'il avait jamais connu, si tant qu'on puisse assurer qu'il la connaissait vraiment, Clysée. A présent seuls, protégés des regards euphoriques et malsains, Ido explosait, incapable de retenir cette pression venimeuse ayant pris possession de sa cage thoracique depuis son retour. Elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas ses mots acerbes et son dédain, mais de ça, il ne s'en rendait pas compte Ido, pendu au bon vouloir de ses propres pulsions destructrices. - Et bien félicitations ! Tu m'as trouvé, c'est merveilleux ! Et j'ai l'impression qu'en mon absence tu en as trouvé d'autres, non ? Parce qu'elle n'était plus la Clysée qu'il avait connu, parce qu'elle portait à présent une armure qui ne lui allait pas mais surtout qui faisait d'elle une combattante qu'elle n'était pas. Sa vie n'était rien face à des hommes comme lui, sa vie n'était qu'une de plus prise sans état d'âme, sans regret ni remord, sans effort même. Une éventualité qui le paralysait, qui le glaçait jusqu'aux os et qui le révulsait tout autant alors qu'elle se tenait face à lui, naïve et innocente, seule constante qu'il pouvait déceler dans cette situation inédite. Elle pourrait encore parler, elle pourrait lui répéter pendant des heures que c'est lui qu'elle avait cherché, que c'est lui qu'elle avait voulu retrouver, de tous ceux qu'elle avait pu croiser dans sa vie cauchemardesque mais si une partie de lui, celle enfermée au fin fond de sa carcasse se voyait réchauffé par ces mots, le Ido torturé, lui, n'y voyait qu'une grossière erreur qu'il ne pouvait ni comprendre, ni pardonner, le regard ancré dans celui de la nouvelle recrue de Pollux jusqu'à ce qu'un rire désabusé ne se libère de ses lippes. - Tu es libre ? Tu es libre Clysée ? A présent agacé, pas par elle pourtant mais par toute cette mascarade et plus précisément par Anders, Ido enserre son visage dans ses mains rugueuses, finissant par masser vigoureusement son front comme pour se délester d'une seconde peau qui le torture avant de s'affaler sur la paillasse qui lui sert de lit en soupirant. - Tu n'es pas libre Clysée, tu ne l'es plus depuis que tu as posé un pied sur cette île, depuis qu'Anders a posé son regard sur toi... Parce que j'imagine qu'il a été le premier à t’accueillir comme il se doit, non ? Qu'il t'a pris sous son aile avec bienveillance et gentillesse, c'est ça ? Rien qu'à imaginer ce spectacle, Ido en a la nausée mais pire que ça, il n'ose même pas penser à ce qu'il a pu lui dire, lui demander, lui extirper comme il sait si bien le faire, ce sourire charmeur pendu aux lèvres, celui de l'homme bien sous tout rapport qu'Anders n'est plus depuis bien longtemps. - Alors oui Clysée, je serais heureux pour toi quand tu seras libre, mais tu ne l'es pas, crois-moi... Tu n'es absolument pas libre Clysée. Tout comme moi. Et cette idée le dégoutte, affreusement, d'être devenu le pantin d'un homme tenant à présent la seule chose qui lui est précieuse entre ses mains.
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