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(idhora) you should've known better.

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(idhora)  you should've known better. Vide
MessageSujet: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyJeu 16 Nov 2017 - 22:58


You should've known better
I'm gonna love you Until you hate me And I'm gonna show you What's really crazy. You should've known better Than to mess with me, honey.

Tu quittes l’assemblée sans prendre le temps de regarder en arrière. Pas cette fois. Parce que les mots échangés t’ont profondément blessée. Parce que tu ne supporteras pas le regard de ta sœur, ni le réconfort d’Echo. Encore moins l’étreinte qu’Aaron s’apprêtait à t’offrir. Tu ne supporteras pas la pitié et la compassion des cœurs qui te sont offerts, et encore moins la colère et l’interrogation de ceux qui n’ont plus confiance. De ceux qui doutent que tes intentions sont belles et biens dirigées pour eux. Alors tu fuis la petite foule et descends les marches de pierre sans attendre. Oh tu sais parfaitement où tu vas Khornelia. Tu sais qui tu vas rejoindre. Tu sais ce dont tu as besoin. Et ce n’est certainement pas d’une leçon ou d’une aide. Non. Tu as besoin d’un défouloir. D’un moment pour être toi sans aucune concession. Alors tu dévales la roche pour arriver devant une porte close. Fermée à clé et gardé par un orange, tu demandes à ce qu’on vous laisse seuls. Une profonde inspiration et tu t’engouffres dans la prison de fortune lorsque le mêlé quitte son poste.

Tu refermes la porte sans un mot, sans même un regard pour le lambda enfermé dans cette cellule depuis probablement trop longtemps. Tu sens la colère de la trahison t’envahir et les souvenirs s’enchainent. Se déchainent. Du plus récent avec les mots de haine de l’enfant blonde que tu souhaitais protéger. Au plus ancien et ces disputes incessantes avec l’homme qui hante cette pièce. Tu ne dis rien. Tu fermes les yeux. Mais la frustration monte, s’insinue dans tes veines comme un poison et tu exploses. Les bras écartés, les doigts écarquillés, tu laisses échapper ton pouvoir qui vient faire valser tous les objets à portée. T’entends un verre de métal venir frapper le plafond et tu lâches tout. Dehors, une arme s’effondre au sol dans un fracas métallique, mais tu t’en moques. Tu rouvres les yeux, les pose enfin sur lui. Ido Aderal. L’ancien amant. L’ancien amour. Ton visage se crispe en découvrant ses yeux trop clairs. Mais tu n’es pas non plus venue le rejoindre pour ne rien dire. Tu inspires, longuement, lentement, puis expire pour faire redescendre la pression. Tu restes debout, parce que tu n’as pas envie de t’abaisser devant lui, devant ce traitre. Ton regard est rempli du mépris qui court dans tes pensées.

Tu ouvres la bouche, parce que tu voudrais lui dire tout ce que tu as sur le cœur. Tu voudrais lui demander pourquoi. Tu voudrais qu’il t’explique comment il a pu combattre pour un homme comme Pollux. Pourquoi il a accepté de tuer tant d’innocents. Comment il a pu laisser détruire Azi Freinu. Leur maison. Qui était aussi la sienne il n’y a pas si longtemps. Mais ton cœur s’emballe. Tu peines à réfléchir. A savoir par où commencer. Comment dire sans cracher. Alors tu restes là, bêtement, en espérant qu’il prendra la parole en premier. Parce que tu serais bien incapable de faire autre chose que venir pleurer au creux de ses bras comme tu avais pour habitude de le faire.
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Ido Aderal
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‹ MESSAGES : 1329
‹ AVATAR : travis fimmel.
‹ CRÉDITS : (av) babine, (gif) unknown/tumblr
‹ COMPTES : marlys, eron.
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‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
‹ SANG : rouge, un simple rouge sang.
‹ METIER : tout et rien à la fois, il prend l'argent où il passe selon les besoins du moment.
‹ ALLEGEANCE : anders pollux, plus ou moins.
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyJeu 23 Nov 2017 - 0:25

C'est étrange cette sensation, désagréable même, de retrouver cette humidité vaseuse et cette odeur de terre qui finit par devenir votre seule compagnie, entêtant l'esprit et tâchant la peau, comme par le passé, comme lorsqu'il était encore un fugitif et que sa survie, encore maladroite, l'avait amené à écumer quelques cellules pour le moins repoussantes. Étrange également, de se réveiller, nauséeux, assailli par une fièvre harassante et sonné par des maux de têtes sinueux, la chair plantée et douloureuse, si douloureuse que le premier tressaillement fut une torture. Les jours ont filés mais Ido n'a pas vraiment pu en tenir le compte, les premiers ayant été passés dans une semi-conscience bientôt embrumée par la fièvre, les frissons et la douleur. Des jours où les souvenirs se mélangeaient dans sa tête, se déformaient, aussi, le laissant en prise avec des cauchemars parfois bien trop réels pour n'être que le fruit de son imagination. Elle. Clysée. Là-bas. Puis le noir. L'explosion. Khora. Dans ce sens puis dans l'autre, sans qu'aucune logique n'arrive à différencier le vrai du faux, ou à jauger à quel niveau d'emmerdes il se situait. Pourtant, il était toujours en vie, et soigné, ce qui en soi était la seule bonne nouvelle qui s'offrait actuellement à lui, bien meilleure par exemple que les liens qui entravaient ses pieds et ses mains, constat qui lui avait tiré un sourire cynique lors de sa découverte, vu le peu de risque d'évasion de cette cellule caverneuse dû à sa condition physique déplorable. Ido a vite compris qu'il n'était plus à Flamaerin, seule certitude cependant face à cet environnement particulier alors qu'il croupie là, depuis des semaines, n'ayant eu pour seul contact humain les yeux vitreux de cet orange qui lui colle aux basques comme une sangsue et les mains d'une gamine restée muette semblant seulement s'intéresser à ses chairs ensanglantées. Fuir lui était impossible, il l'avait vite compris, tout comme sa vie semblait signifier quelque chose pour ceux qui l'avaient ramené ici, loin des tumultes de la vie et des horreurs de la guerre, idée qui avait fini par germer dans sa tête et à ne devenir plus qu'une évidence : la Ligue. Il n'y avait qu'eux, au fond, pour ne pas tuer un ennemi et préférer en faire un prisonnier, tout en prenant soin de lui. Il n'y avait qu'eux pour le récupérer lui, mais le considérer néanmoins comme un paria. Il n'y avait qu'elle. Khora. Son visage lui était aperçu, dans un rêve, ou bien dans la réalité, Ido n'aurait su le dire mais à ce jour, seul ce souvenir lointain le rapprochait d'elle alors que le silence, pesant, remplissait chaque jour un peu plus son cachot. Un silence qui n'effrayait cependant pas Ido, habitué à faire de la solitude son alliée et peut-être même sa force, un silence qui valait peut-être mieux que les reproches et les jugements qu'il allait devoir essuyer, conséquences de ses choix, de ses actes, qu'il assumait tous autant les uns que les autres, si ce n'est à l'exception d'un seul événement. Alors lorsqu'enfin la porte s'ouvre et que la voix de Khora se fait entendre, Ido sait. Il sait que son heure est venue et qu'il ne peut plus faire machine arrière. Il sait qu'il est démasqué et qu'il n'y a plus de Ligue pour lui, qu'il n'est plus qu'un soldat de Pollux, à visage découvert. Il le sait d'autant plus qu'il connaît Khora par cœur, ou presque, vestige d'une relation damnée par son entêtement et sa rage, trop présente, encore, au fond de son être, celle d'un peuple tout entier qu'il ne cesse de protéger, de défendre, malgré lui, et peut-être parfois pour les mauvaises raisons. Il la connaît si bien que lorsque ses paupières se plissent et que son visage se déforme face à sa fureur, Ido a conscience qu'elle va le déchaîner, son pouvoir, ce que lui n'a pas et ce qu'elle s'évertue à cacher pour devenir ce qu'elle n'est pas et ne sera jamais. Les objets volent, s'entrechoquent et Ido essaie tant bien que mal de se protéger, sans le moindre succès, avant d'être percuté par son seul et unique bien personnel dans cette masure, une timbale métallique. Le choc lui extirpe un grognement agacé alors que ses iris s'accrochent au regard noir de Khora et qu'il se prépare à la déferlante en la dévisageant avec une certaine condescendance. Mais rien. Le silence, encore, ce qui ne manque pas d'alerter Ido, prenant conscience que la situation doit être bien pire que ce qu'il pensait et qu’au-delà, les choses doivent être bien différentes de la réalité qu'il croit connaître. Pour autant, ici, ses projections sont limitées et il doit commencer par retrouver les morceaux de sa mémoire perdue. - J'imagine que je dois te remercier, pour m'avoir sauvé la vie, si on fait les comptes, on en est rendu où ? La question n'attend pas de réponse, si ce n'est provoquer son ancien amour. - Mais je te remercie moins pour ça... dit-il en levant ses mains et ses pieds, mettant plus en évidence ses chaînes. - D'autant plus que ça me semble un peu exagéré, les chaînes, le foutu orange... Comme si j'étais vraiment en état de m'enfuir... Mais je prends ça comme un compliment, soit je suis vraiment très dangereux, soit tu ne me veux pas loin de toi... Il exagère, s'amuse, mais sans aucun sourire, reprenant ces vieilles habitudes, celles de la rendre folle, bien qu'aujourd'hui, et il le sait, rien d'agréable ne sortira de tout ça.
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyJeu 14 Déc 2017 - 17:49


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Tu restes plantée devant lui sans parler, mais il te connait, peut-être trop. Alors persuadée qu’il parlera pour toi, tu attends. Tu attends aussi parce que tu n’as pas d’autre choix, parce qu’ouvrir la bouche avant lui serait craquer, te laisser sombrer alors que tu dois être forte. « J’imagine que je dois te remercier, pour m’avoir sauvé la vie, si on fait les comptes, on en est rendu où ? » Le son de sa voix, si longtemps perdu, te ramène à des souvenirs moins douloureux, alors que tu n’étais qu’une adolescente encore naïve et que se sauver l’un l’autre était l’option la plus évidente. Un sourire se dessine sur ton visage, léger, comme pour désamorcer une bombe prête à exploser. « Mais je te remercie moins pour ça… » Tu observes les chaînes, ses entraves que tu as jugé nécessaires. Tu sais le combattant qu’il est et les moyens qu’il a de se sortir des situations les plus délicates. « D’autant plus que ça me semble un peu exagéré, les chaînes, le foutu orange… Comme si j’étais vraiment en état de m’enfuir… Mais je prends ça comme un compliment, soit je suis vraiment très dangereux, soit tu ne me veux pas loin de toi… » Ta mâchoire se serre pour garder le sourire caché, mais tu ne résistes pas bien longtemps. Tu ne t’approches pas de lui, mais d’un simple hochement de tête tu détaches les liens qui enferment le lambda. « Ne te crois pas si important Ido. » que tu lâches finalement. « Mais tu sais bien qu’il ne faut pas sous estimer un ennemi. » Le mot est lancé. Ido est donc un ennemi à présent ? Même après tout ce qu’il s’est passé, cette pensée a bien du mal à se frayer un chemin dans ton esprit. Pourquoi cet homme est-il devenu celui qui est aujourd’hui enfermé sous tes ordres ? Tu soupires, lourdement. « Pourquoi Azi Freinu ? » Il est temps de passer aux choses sérieuses. Ton visage s’est assombri, ton regard porté sur lui n’annonce plus de compassion. « Comment t’as pu laisser faire ça ? » La question ne trouvera jamais la réponse que tu attends, parce qu’aucune justification ne pourra effacer ce qui a été fait. Les bras croisés, tu te colles le dos contre un mur pour encaisser les coups.
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyDim 17 Déc 2017 - 19:00

Elle est en colère Khora, cette colère sourde qui lui tord les boyaux et lui enserre le cœur, celle qu'on ne décèle pas toujours, au premier abord, mais qui est bien présente, au fond, sinueuse et inapaisable. Ido la connaît bien cette colère, lui qui n'aura jamais pu s'en détacher, depuis des années, depuis qu'il aura été vendu comme une vulgaire vache seulement bonne à se faire traire puis dépecer. Il la connaît si bien qu'il n'a pas besoin qu'elle fasse l'étalage de son pouvoir, qu'elle fasse valser le peu d'objets présent dans ce cachot pour comprendre qu'elle lui en veut, encore plus qu'avant, ce qui lui semblait difficilement envisageable pourtant et Ido a beau ne pas être très au courant des événements récents, il en sait assez pour connaître les raisons de cette haine et, en vérité, les comprendre. Elle ignorait tout, des années à lui cacher ce qu'elle détestait le plus au monde : la violence, le sang, les intrigues, et voilà que tout venait de lui exploser en pleine face, littéralement, alors que les ruines d'Azi Freinu ne devaient plus être qu'un tas de cendres fumantes et de corps calcinés. Ido était bien conscient, depuis le début, des conséquences de son adhésion aux idées de Pollux et de son double jeu peu honorable, mais après des années à lui rabâcher que son pacifisme ne mènerait à rien, que ses idées nobles seraient écrasées par les actes ignobles de ses ennemis sanglants, il avait jugé que ses mises en garde avaient été assez nombreuses, trop nombreuses peut-être d'ailleurs et qu'il avait alors tout fait pour l'avertir, d'une certaine façon, de ce qui sommeillait au creux même de son clan. Puis c'était elle, finalement, qui l'avait blessé en premier, blessé dans son ego, son tort n'étant finalement que de trahir un sang, pas le sien mais celui des opprimés, traîtrise à ce qu'il était et qu'il ne pouvait pardonner, s'affranchissant alors de ses propres démons et de la culpabilité de lui faire tort en secret. Ces retrouvailles donc, étaient comme il les avait imaginées, froides, tendues, explosives, les blessures et les chaînes en plus. Elle était en colère mais il ne lui en voulait pas, au fond il s'était tant imaginé ce moment que ses réactions n'avaient rien d'une surprise, jusqu'à sa réponse à ses provocations, qui sembla officialiser leur nouvelle relation. Ennemi donc, le mot était lancé et bien qu'il s'agisse de la pure vérité, l'usage de ce terme affectait Ido plus que de raison, bien que le montrer était hors de question. - Ennemi donc... Je vois néanmoins que la Ligue ne faillit pas à ses principes, en général les ennemis on les laisse crever, plutôt que de les remettre sur pied... Peut-être ne devait-il pas se croire si important que ça, selon les propres mots de Khora, mais toujours était-il qu'elle l'avait récupéré, fait transporté sur des kilomètres, ramené ici puis soigné avec une minutie qui ne cessait de l'épater. Libéré de ses chaînes, Ido se masse lentement les poignets rougis par le métal et par des années de servitude, son regard froid s'accroche à celui de Khora alors qu'un frisson le parcoure lorsque le nom est lancé. Azi Freinu, au fond, c'était sa maison, un lieu où les souvenirs heureux surpassaient le malheur et la peine, un lieu qui maintenant n'était plus, à cause d'eux, à cause de lui. Alors Ido soupire, agacé, pas par elle, mais par lui, et par Anders. Les fragments de leur dispute lui reviennent alors en tête et la colère qui le consumait alors refait surface, couvrant son visage d'un dégoût non dissimulé. - C'est vrai qu'un homme seul peut tout à fait empêcher le plan d'une armée... Gardant volontairement le silence sur l'alliance avec Johann, le soldat marque une pause fugace. - Tu veux des explications mais je sais très bien qu'aucun de mes mots ne te satisfera Khora... Que veux tu que je te dise ? De quoi soulager ta colère sur moi ? Très franchement, je pense que cette version là te serait plus utile que la vérité... D'autant plus que la vérité, elle risque de ne pas la croire, et Ido n'a pas non plus envie de s'épancher sur cet échec lamentable dont les conséquences mortifères sont à présent connues de tous... Il ne lui dira pas non plus qu'il est désolé, sincèrement et que penser à ce carnage le dégoutte si profondément de lui-même et d'Anders qu'il en a la nausée. Ce n'est certainement pas le moment, et ça ne le sera d'ailleurs jamais.
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptySam 6 Jan 2018 - 23:02


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La Ligue agissait toujours de la même façon, et ce depuis des années, bien avant que tu ne deviennes le chef. Ce mot t’irrite toujours, mais il n’y pas d’autre mot, pas encore. Tu observes Ido, le prisonnier, l’ennemi, et tu l’écoutes avec attention, lui répondant quand tu sens le besoin. Oui, la Ligue ne faillit pas à ses principes, pas même pour ceux qui trahissent. Ton ventre se sert à la pensée que lui, parmi tant d’autres, est devenue ce qu’il est aujourd’hui. Tu laisses ton regard glisser sur son visage en détaillant chaque trait, te remémorant chaque souvenir à ses côtés. La douceur, la rage, l’amour, mais surtout la douleur … La douleur de le sentir glisser entre tes doigts alors qu’il représentait tant. Malgré les disputes, la colère, et tout ce qui vous animait, tu ne pensais pas qu’il serait celui à te planter un couteau dans le dos, ou peut-être que si, justement, et que tu espérais tellement te tromper cette fois-ci que l’acte est encore plus douloureux.
Ton visage se ferme, tes muscles se contractent et tu lances la première question. Azi Freinu. Le cimetière d’une autre vie, d’un passé encore trop présent. Tu restes droite, le dos contre le mur froid, à contempler le visage d’un ancien ami, d’une confiance perdue. « C’est vrai qu’un homme seul peut tout à fait empêcher le plan d’une armée… » Tu plantes ton regard dans le sien, espérant que tes pensées transparaissent sans avoir besoin de les exprimer. Je n’ai pas besoin de ton sarcasme Ido. Que tu penses. « Tu veux des explications mais je sais très bien qu’aucun de mes mots ne te satisfera Khora… » Soit. Mais tu as besoin de comprendre les motivations, de savoir son implication. De connaitre les raisons de la traitrise de centaines, de lui, mais aussi celle de Yerim. « Que veux tu que je te dise ? De quoi soulager ta colère sur moi ? Très franchement, je pense que cette version là te serait plus utile que la vérité… » Ta gorge se serre. Il a tord. Ce n’est pas d’une échappatoire dont tu as besoin, mais de réponses. Ce n’est pas d’une colère assouvie, car elle continuera de grandir tant que les inégalités continuent de croitre. Ce n’est pas non plus de le voir là, enchainé ou retenu contre son gré dont tu as envie… Tu soupires. « Tu as fini par m’oublier Ido. » Tu te redresses, un sourire en coin se dessine sur ton visage. « Je n’ai pas besoin que tu m’apprennes les plans, et tu le sais. Je me fiche bien de savoir comment Pollux a réussi à corrompre autant d’âmes, parce que je le sais déjà. » Tu t’avances jusqu’à lui avant de t’accroupir. Ta main vient se loger dans la sienne, que tu serres entre tes doigts. « Pourquoi toi tu as accepté ça ? » Ton regard est insistant, tu veux qu’il te dise ce qu’il y avait dans son cœur pour se laisser emporter à ce point. Pour comprendre ce qui a éloigné Yerim. « Tu n’as pas pu participer, mais si tu avais pu … Tu l’aurais fait ? » Tes yeux parcourent son visage pour tenter de décerner une réponse, mais avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche, tu te relèves. Dos à lui, tu fais face à la porte, tu lèves un doigt pour lui indiquer de ne pas répondre de suite, de ne pas parler. Tu tentes d’écouter ce qu’il se passe à l’extérieur, mais il n’y a que les battements de ton cœur qui viennent troubler le silence de la cellule. « Des enfants sont morts par votre faute. » Tu te tournes à nouveau vers Ido. « Je croyais que c’était quelque chose que tu désirais…  Avoir des enfants. » Ton regard est froid, glacial. « Je pensais que toi, plus que quiconque, ferait en sorte qu’une erreur pareille n’arrive pas. » Tu marques une pause, pas assez longue pour lui laisser le temps de parole. « A moins que tu ne voulais jouer les chevaliers et les sauver. Mais je doute que ce soit le cas vu tes tentatives d’attaque lors du mariage. » Le ton dans ta voix indique un mépris profond, mais ton expression reflète un opposé qui ne se détache pas de ton cœur à chaque fois que tu poses les yeux sur lui. Jamais tu ne pourras lui en vouloir d’agir, d’avoir cette envie de changer le monde. Mais c’est justement ce que tu ne comprends pas dans cette équation. « Pourquoi toi, Ido, tu n’as rien fait, rien dit ? Pourquoi est-ce que tu as suivi le mouvement alors que c’est contre tout ce que tu as toujours défendu ? » Cette fois tu attends une réponse. Et pas quelque chose d’évasif. Tu veux du concret. Tu veux entendre le Ido Aderal que tu as toujours connu. Pour qu’il te donne une raison à la confiance qui grouille toujours en toi.
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Ido Aderal
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyDim 7 Jan 2018 - 0:19

Oh il ne sait que trop bien qu'il a merdé, sur toute la ligne, en essayant de sauver les pots cassés, en essayant d'agir sans vraiment remuer l’indicible, faisant ainsi de lui un paria au sein de l'armée et maintenant un ennemi au sein de la Ligue. Et s'il assume cette position, s'il ne se cache pas face aux conséquences dévastatrices de ces tentatives infructueuses, il ne peut supporter les regrets mais aussi les remords le rongeant, une torture, une douleur qu'il juge illégitime et qu'il n'a pas envie de lâcher à Khora dont la souffrance outrepasse largement la sienne. Il n'a pas envie d'être ce monstre qui cherche à se faire pardonner, mais découvre en même temps que même les pires âmes de ce monde peuvent se retrouver pourchassée par leur humanité. Le sarcasme est donc sa meilleure arme, sa meilleure fuite et si il sait pertinemment que ce choix enrage Khora, elle ignore certainement qu'il essaie tout juste de la protéger un peu plus de ce qu'il a pu faire. Parce que non, il ne l'a pas oubliée, il n'a pas oublié la jeune femme déterminée et énergique qui lui aura fourni un foyer après tant d'années d'errance et de douleur, il n'a pas oublié les années avec elle, presque légères et vaporeuses, parenthèse de paix et de douceur. Tout comme il n'a pas oublié les cachotteries et les mensonges, la trahison à son sang et à tout ce dont pourquoi il se bat : le reconnaissance et le respect. Peut-être avait-il réagi avec trop de rage, peut-être et alors tout aurait été différent, lui, elle, Pollux, la Ligue, l'armée. Tout aurait été différent, et si son ego l'empêchait d'y penser, sa tête, elle, se torturait parfois à imaginer une autre vie. Ses lèvres restant scellées, Ido suit Khora du regard à mesure que ses déplacements la ramène jusqu'à lui et que ses questions se font plus directives. Il encaisse, en silence, il encaisse les mots et les représailles, celles qu'il a cherché, et qu'il mérite aussi, en un sens, sachant également que c'est certainement ce dont Khora a besoin en ce moment. Pourtant, il est des mots qu'il lui est impossible de supporter, d'accepter, encore plus venant d'elle. Elle qui sait presque tout de lui, son passé, ses blessures enfouies, ses souhaits les plus purs, elle sait tout mais voilà qu'elle les utilise contre lui, lacérant au passage son cœur qui n'aurait jamais pu se préparer à une telle attaque, encore moins venant de Khora. Alors quand elle lui parle d'enfants, son regard se vrille et une vague mêlant hargne, dégoût et culpabilité l'envahit, une vague si forte qu'il manquera presque de se noyer dans ce dédale de sentiments contradictoires, tiraillé entre l'envie de lui sauter à la gorge et de se taire. Ido choisira alors l'entre-deux, perdant le sarcasme qui lui servait d'armure et prêt à tout lui vomir, persuadé à présent qu'ils ne pourront pas tomber plus bas. - Je ne l'ai pas accepté. Je ne l'aurais pas fait. Et tu ne sais rien de ce qui s'est passé au mariage alors par pitié, épargne moi ton arrogance de petite fille bien sous tout rapport. Son ton est aussi froid que celui de Khora, à la différence qu'il transpire d'un certain écœurement, pour lui, pour elle, pour toute cette situation inextricable. - Tu crois tout savoir Khora, tu crois être le blanc quand il est le noir, tu crois sauver le monde quand on va le détruire mais tu ne changes rien Khora, rien du tout, et n'essaie même pas de t'en offusquer, ça fait des années que je te le dis. Je n'ai rien fait, rien dit ? Si tu savais... Il soupire, un sourire nerveux s'affichant sur ses lèvres, reprenant la parole directement. - Je n'ai pas fait assez oui, je te le concède très largement Khora, j'ai été voir Anders et je lui ai dit tout le fond de ma pensée sur cette attaque, dois-je te faire un résumé ou arriveras-tu à l'imaginer ? Je demande, on sait jamais... Et tu sais ce qui en a résulté ? Rien, à part des cris et des coups. Moi et Anders. Peut-être ai-je là encore fait l'erreur de me croire particulier à ses yeux et de pouvoir le raisonner mais il est force de constater que ce temps est révolu, s'il a jamais existé d'ailleurs. Ido commençait en effet à se remettre en question, avait-il ne serait-ce qu'un peu compté pour lui ou cette amitié n'avait-elle été que factice, juste bonne à embrigader un homme de plus pour faire de lui un soldat de la mort. Le fait d'avoir atterri à la Ligue le confortait encore plus dans cette opinion qui le rongeait de l'intérieur, si tant est qu'il reste de quoi ronger. Son regard se décrocha ensuite de celui de Khora, et il ferma les yeux un instant, n'ayant toujours pas encaisser son attaque répugnante. Ido n'aurait pas d'enfants, il ne le savait que trop bien à présent, pas dans ce monde, pas avec cette vie, pour autant, il souffrait de ce qu'elle avait pu sous-entendre, comme s'il avait changé au point de devenir ce monstre. - J'ai peut-être des gens à sauver Khora, mais je ne suis pas un chevalier, je ne l'ai jamais été et tu le sais très bien. Rajouta-t-il alors, d'une voix plus posée et moins agressive, comme pour lui rappeler qu'il restait, au fond, bien le même homme qu'elle avait pu connaître.
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptyDim 7 Jan 2018 - 0:59


You should've known better
I'm gonna love you Until you hate me And I'm gonna show you What's really crazy. You should've known better Than to mess with me, honey.

Tu attends sa réponse comme un cadeau, et bien que tu t’attendais à recevoir les foudres de l’homme, tu n’espérais pas tant. Tu l’écoutes avec le cœur qui se brise à chaque nouveau mot. A chaque trait qui se tire sur le visage de l’humain. Ton ventre se serre. Les phrases plus difficiles à encaisser les unes que les autres. Mais tu l’as cherché, tu le sais, parce que tu as frappé là où ça fait mal. « Tu crois tout savoir Khora, tu crois être le blanc quand il est le noir, tu crois sauver le monde quand on va le détruire mais tu ne changes rien Khora, rien du tout, et n’essaie même pas de t’en offusquer, ça fait des années que je te le dis. » Il te connaissait par cœur, deux êtres à lire en l’autre sans avoir besoin d’une parole, pas même d’un regard. Il était la paix, la première, l’espoir d’un jour faire quelque chose de bien. Le premier amour d’un monde en perdition, d’un avenir perdu depuis bien longtemps. S’il savait les songes et les démons qui te rongent depuis deux années. S’il savait la culpabilité de devoir ordonner, de devoir protéger et d’espérer changer les choses quand rien n’indique qu’on pourra faire tourner la roue. Tu serres le poing. La rage s’emparant de ton esprit, de ton cœur, mais pas contre lui. Contre le reste du monde. Contre ceux qui ont pris le pouvoir et qui ont fait en sorte que vos deux vies soient séparées de la sorte. Parce qu’on n’oublie jamais un premier amour n’est-ce pas ? Et tu comprends que jamais il ne s’effacera de ta vie. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il reste le premier homme, celui de qui tu es tombée amoureuse il y a des années et pour qui tu retomberais sans concession s’il te tendait la main, rien qu’une fois. Mais cette fois pas pour te blottir contre son cœur, non, mais pour l’accompagner, pour qu’il soit enfin en paix et qu’il n’est plus aucune raison de se battre si ce n’est celle de voir sa femme et ses enfants grandir. Ton cœur saigne, Khora, pour tous ceux que tu espères un jour sauver avec une cause perdue d’avance. A-t-il raison ? Tu ne changes rien ? Si ses mots te blessent autant, c’est bien parce que tu y as pensé à maintes reprises. Le poing levé, mais les bras baissés, tu te demandes chaque jour si tout ça vaut bien la peine. Tu t’imagines qu’ils seraient bien mieux sans toi, sans ton utopie illusoire. Mais une part de toi ne peut s’empêcher de vouloir continuer, encore et encore. Probablement parce que tu es le monstre qu’ils ont fabriqué, que tu coures exactement dans la direction qu’ils veulent te faire prendre. Tu reportes ton attention vers Ido, mais ton regard est éteint, ailleurs. « Peut-être ai-je là encore fait l’erreur de me croire particulier à ses yeux et de pouvoir le raisonner mais il est force de constater que ce temps est révolu, s’il a jamais existé d’ailleurs. » Les questions se bousculent dans ta tête. Et si tu l’avais écouté ? Si tu avais suivi ses conseils au lieu de suivre ceux d’un mort ? Tu observes le visage de l’ancien ami, de l’épaule sur laquelle tu aurais pu te reposer en cet instant au lieu de le regarder déballer sa colère et son mépris. « J’ai peut-être des gens à sauver Khora, mais je ne suis pas un chevalier, je ne l’ai jamais été et tu le sais très bien. » Tu le sais. Et bien que tu viennes d’obtenir exactement ce que tu recherchais, un gout amer te reste dans la bouche. Parce que tu ne comprends pas pourquoi vous vous déchirez encore et toujours alors que tout devrait vous faire avancer main dans la main. Tu souffles, passe ta langue sur tes lèvres sèches. Tu balayes la pièce du regard, cherchant une réponse qui ne se trouve qu’entre tes mains et celles d’Ido. Alors tu t’assoies sur la paillasse avant de reprendre la parole. « Tu n’as jamais été un chevalier et tu ne le seras probablement jamais, mais tu étais un soldat, le mien. Celui qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, au moins en partie. Parce que je ne suis pas ici par hasard et que les années passées à tes côtés m’ont forgé. » Tu soupires, une envie de retourner en arrière, pour retrouver les instants complices et les moments de joie. « Je t’envie tu sais ? D’avoir le courage de partir, de prendre ton destin en main pour toi et pour ceux que tu aimes. Mais mon destin il est entre les mains des personnes qui sont derrière ces murs. » Tu lèves la main vers la porte pour appuyer ton propos. « Je n’ai pas le choix. J’ai fais la promesse de protéger ces gens et je sais que tu n’as jamais été d’accord avec la façon de faire, mais nous avons sauvé des vies. Nous, toi compris. » Tu marques une pause, insiste sur lui avec ton regard, pour lui rappeler qu’il a fait partie de ce tout que tu essayes de construire. « Je n’oublie pas ce que tu as fait pour la Ligue, je n’oublie pas tes conseils et crois moi, je les garde en mémoire chaque jour. Mais la Ligue a toujours été dans l’ombre et la seule fois où elle a été dans la lumière a résulté en sa destruction. Comment est-ce que je peux demander à ces gens qui n’ont plus rien de prendre les armes ? Comment est-ce que je peux attendre d’eux de se battre quand ils ne font que ça depuis leur naissance ? Je n’attends pas à ce que tu comprennes ce pour quoi je me bats Ido, parce que tu ne l’as pas fait jusque là, mais j’espère que tu comprendras que protéger est la vocation de la Ligue. » Tu espères qu’il pensera aux personnes à qui il tient. Qu’il se souviendra qu’un jour la Ligue l’a protégé lui aussi. « Il faut des gens pour se battre, mais il en faut aussi pour réparer, pour aider, soigner. » Ton regard se fige sur son visage. « Je suis désolée Ido. » Tu lui demandes pardon, pour ces années loin de lui, pour ces années à ne pas avoir su trouver les mots et les gestes pour le protéger lui. Lui demande pardon pour la souffrance que tu as pu lui infliger à ne pas agir selon ses mots à lui. Ton cœur s’accroche à son souvenir en espérant trouver un terrain neutre où enfin vous pourrez comprendre les raisons qui vous poussent à agir comme vous le faite. « Aksana a besoin d’hommes comme toi. » Tu te lèves et ouvre la porte d’un mouvement des doigts. « Tu es libre de partir si tu le souhaites. »
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Ido Aderal
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MessageSujet: Re: (idhora) you should've known better. (idhora)  you should've known better. EmptySam 24 Fév 2018 - 17:24

Un beau gâchis, voila tout ce qu’il reste d’eux, de leur passé, de leur présent et très certainement de leur avenir. Un gâchis monumental, ternissant toujours un peu plus les souvenirs heureux d’une vie qui parait aujourd’hui si lointaine, trop lointaine aux yeux d’Ido, désabusé, commençant seulement, après des années, à regretter, peut-être, cette fierté aveuglante et cette rage bouillonnante qui torture encore aujourd’hui ses entrailles. Ils étaient alliés, avant, et même un peu plus. Ils étaient la tête et le bras, celle qui pense et celui qui frappe. Ils étaient un tout et ne sont plus que deux fragments blessés, cabossés par la vie, par les choix, ceux qu’ils ont fait, ceux qu’on leur aura imposés et par une distance installée depuis tant de temps qu’il semble à présent impossible de pouvoir la briser. Ido est déçu. De lui, d’elle, d’eux. De ce monde tout entier qui n’aura fait que les séparer et faire d’eux des ennemis quand ils valaient beaucoup plus. Il détruit, elle construit. Il détruit ce qu’elle a construit, et cette seule vérité le rend malade à lui en donner la nausée. Pollux n’aurait jamais du faire ça, il n’aurait jamais du s’attaquer à la Ligue, qui plus est sous couvert d’une résistance qui n’a de résistante que le nom. Ido n’avait pas signé pour ça, il ne l’avait pas suivi pour ensevelir les corps de gamins innocents sous des gravats autrefois bienveillants, sécuritaires et alors que la honte s’emparait de sa carcasse, il n’eut plus le choix que de baisser les yeux, observant avec distance ses poignets rougis par les fers l’entravant encore il y a quelques minutes. Le pire dans cette histoire, c’est qu’aucun des deux n’a tort, ni n’a raison. Non, rien n’est ni noir ni blanc ici, à Aksana, tout est gris sale et rouge sang, tout est un combat dans lequel on trouve sa place, tant bien que mal, espérant survivre assez pour obtenir au moins quelques bons souvenirs. Résigné, et peut-être un peu blessé aussi, au fond, Ido reste silencieux lorsque finalement la voix de Khora s’apaise et que ses mots semblent vouloir devenir le baume nécessaire à ses blessures immatérielles. Parce qu’il n’aura pas été inutile au fond, parce que malgré ses erreurs, un peu de bon en sera ressorti, un peu de vie même si ce n’était pas ce qu’il s’imaginait alors. Parce qu’il aura construit lui aussi, d’une certaine manière et que sa trace, aussi futile soit-elle sur cette terre, n’aura été ni vaine, ni invisible. Il se bat Ido, toujours. Contre lui, contre les autres, contre cette injustice qu’il n’a eu de cesse d’exécrer et qui aura fait de l’enfant innocent, un homme aigri et rongé par la haine et le mépris. Il se bat mais il n’a jamais eu envie d’être un soldat et n’en retire aucune gloire, aucune fierté, pas quand le sang est la seule constante d’une vie dont les années commencent à compter mais qui n’a finalement pas grand-chose à côté. Mais là où Khora a tort, c’est qu’il a compris Ido, il a toujours compris ce qu’était la Ligue, ce qu’elle représentait, pour lui, pour Khora, pour toutes les âmes perdues, recueillies aux quatre coins de cette terre désolée. Pour autant, protéger n’est pas synonyme d’inaction, d’attente et de faiblesse, ce que la Ligue avait fini par devenir, à ses yeux, des années auparavant, avant que l’armée ne déchire en son sein une unité déjà fragile. Aksana avait-il cependant réellement besoin d’hommes comme lui ? Ido n’en savait rien à vrai dire, l’idée lui tirant simplement un sourire presque amusé, sans que ses lèvres n’échappent le moindre mot à nouveau. A quoi bon de toute manière, à quoi continuer cette conversation qui ne les aura encore que blessés davantage, consciemment ou non. Ido ne relèvera alors le visage que lorsque sa liberté lui sera rendue, gratifiant Khora d’un regard incrédule, un long regard alourdi par le silence avant que la silhouette de la mêlée ne s’éloigne, le laissant seul face à cette porte grande ouverte, face à cette solitude éreintante. Il attendra encore quelques heures, le crâne embrumé, avant de se décider de quitter ce lieu lui étant presque inconnu et c’est à la nuit tombée que sa carcasse s’enfoncera dans les contrées d’Aeristin, perdue, affaiblie, à la recherche de ceux qu’il appelle les siens et qui le croiront très certainement revenu d’entre les morts.

rp terminé.
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