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Change is good ‹ (ft. Yerim)

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MessageSujet: Change is good ‹ (ft. Yerim) Change is good ‹ (ft. Yerim) EmptyVen 3 Nov 2017 - 22:08


Yeah, The friends who stuck together
We wrote our names in blood
But I guess you can't accept that the change is good
It's not a war, no, it's not a rapture
I'm just a person, but you can't take it
I'm not the same kid from your memory
Well, now I can fend for myself



Malgré ses deux années de service chez les Yinren, il n’avait pas encore obtenu entièrement leur confiance Azriel. Non pas qu’il la désirait mais être chassé de la sorte dès que bon leur semblait commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. C’était ce genre de détails qui le faisait se sentir comme un moins que rien, comme un objet dont on pouvait disposer quand le besoin s’en faisait ressentir. Or, il était trop fier pour rester cloitré dans le palais une journée de plus et attendre sagement qu’on vienne le quérir pour reprendre sa fonction d’ombre d’un claquement de doigts. Depuis que Kalei avait pris ses fonctions d’héritier, il avait l’impression de ne plus pouvoir respirer, presque autant accablé par les responsabilités que son maître. Il avait besoin de voir du monde Azriel, de se mêler à la foule, de se rappeler qu’il n’avait que vingt foutues années au compteur. Voilà pourquoi il se trouvait dans une taverne à broyer du noir et noyait sa mauvaise humeur dans une chope de bière tiède. Parce que rien ne pouvait rester frai longtemps dans cette foutue fournaise infernale qu’était Dragondale.

Les jours comme aujourd’hui lui faisaient regretter le bon vieux temps à l’académie, rappelant à son bon souvenir qu’il fut un temps où il n’avait pas à se sentir aussi seul. Personne avec qui partager son verre, pas une âme avec laquelle se plaindre du quotidien ou simplement médire. Il lâcha un soupir sonore Azriel, observant les quelques clients qui partageaient l’établissement et son humeur morose. Aucun d’entre eux n’avait l’air digne d’intérêt, pas un seul candidat potable pour le distraire en cette fin d’après-midi, tant pis. Résigné, il termina sa chope d’une traite, payant la tenancière avant de reprendre les rues de la capitale de Flamaerin, les mains dans les poches. Il l’aurait presque manqué s’il ne l’avait pas vu enlever sa capuche pour essuyer la sueur qui perlait sur son front. Il aurait pu ne pas le reconnaître s’il n’avait pas entrevu la lueur dorée à son poignet. Estomaqué, il s’arrêta net, obligeant les passants mécontents à le contourner. Son cœur le suppliait de courir se jeter dans ses bras mais sa raison lui dictait d’agir avec prudence. Combien d’années avaient passé depuis qu’il ne l’avait pas recroisé ? Il avait perdu le compte Azriel, incapable de se souvenir alors que l’angoisse lui nouait les entrailles.

Parce qu’il avait honte le jeune Vestrit. Il avait peur de ne pas trouver les mots justes pour justifier la place qu’il occupait aujourd’hui. Et en toute honnêteté, comment convaincre quelqu’un alors qu’on doutait encore soi-même ? Autant lui cracher directement au visage, s’agenouiller et accepter les mots qui seraient plus tranchants que n’importe quelle épée. Des insultes qu’il savait méritées et qu’il souhaitait presque entendre pour succomber enfin à la punition qu’il avait si longtemps évitée. Mais cette foutue fierté, cet égo mal placé, il pouvait presque les sentir bouillonner d’anticipation, le défiant d’oser se rabaisser à accepter ce qui lui serait renvoyé. Il était foutu Azriel, il le savait d’avance. Alors pourquoi filait-il celui qui avait été un jour comme son frère en espérant que rien de ce qu’il s’était imaginé à l’instant ne viendrait à se réaliser ? Parce qu’il était stupide, naïf et trop exalté à l’idée de le retrouver, en vérité. Il avait envie de croire que, pour une fois dans sa foutue vie, tout se passerait bien. Il en avait même besoin, bordel. De revoir quelqu’un pour qui il savait avoir compté, un être cher à qui il avait peut-être même manqué.

Parce que le revoir, comme ça, par hasard, lui tordait les entrailles et faisait presque perler ses yeux de foutues larmes de bonheur. Parce que ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de retrouver quelqu’un qui était si cher à son cœur. Il avait envie de crier son nom à travers Dragondale, Azriel. Alors il courrait, enfin, il s’animait, prenant son courage à deux mains, mettant de côté tous les sentiments contradictoires qui lui dictaient de ne pas bouger pour se protéger. « Yerim… ? » Demande-t-il presque dans un chuchotement alors qu’il pose une main sur son épaule. Lorsque son ainé se retourne enfin, c’est plus fort que lui, il lâche un rire de soulagement, faisant éclater sa joie comme l’enfant qu’il avait un jour été. « Je… J’en reviens pas. C’est bien toi bordel. » Il en a presque mal aux joues Azriel, à force de faire travailler de la sorte ses zygomatiques. Il se passe une main dans les cheveux, ne sachant plus vraiment quoi faire de son corps avant d’envoyer au diable les convenances pour étreindre Yerim. Il le sert de toutes ses forces le jeune Vestrit, pour le sentir, s’assurer que son esprit ne lui joue pas un tour, que c’est bien la réalité, qu’ils se sont enfin retrouvés.


Dernière édition par Azriel Vestrit le Mar 12 Déc 2017 - 22:25, édité 1 fois
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Yerim Osyris
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‹ MESSAGES : 743
‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
Change is good ‹ (ft. Yerim) Tumblr_p8xhgccM281sq368vo9_r1_400
‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
‹ POINTS : 555

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MessageSujet: Re: Change is good ‹ (ft. Yerim) Change is good ‹ (ft. Yerim) EmptyMer 6 Déc 2017 - 0:09

YEAH, THE FRIENDS WHO STUCK TOGETHER WE WROTE OUR NAMES IN BLOOD, BUT I GUESS YOU CAN'T ACCEPT THAT THE CHANGE IS GOOD. IT'S NOT A WAR, NO, IT'S NOT A RAPTURE I'M JUST A PERSON, BUT YOU CAN'T TAKE IT, I'M NOT THE SAME KID FROM YOUR MEMORY. WELL, NOW I CAN FEND FOR MYSELF

Selon où l’on commence l’histoire, ça a toujours été à propos de la fuite. Partir, s’enfuir, ne jamais regarder par-dessus son épaule pour le regret. Parce que le remord n’est qu’une vilaine chimère qui vient brouiller les esprits. Aussi loin où l’histoire remonte, c’est à propos de Yerim, Yerim et ses brusqueries, Yerim et ses doutes, Yerim et son humanité, Yerim qui pèse le pour et le contre, et qui ne trouve malheureusement jamais de compromis. Si on remonte dans le temps, si l’on se consume dans le passé, on y voit la figure d’un gamin qui n’a jamais été que perdu, on voit un gosse qui a toujours aspiré à plus, mais qui tel un soufflet n’est jamais arrivé à rien. Yerim il court vers un but précis tout comme imprécis. Parce que la destruction ne peut être un objectif valeureux, parce que le sang et la mort ne peuvent être un but attirant. Et pourtant dans sa tête à lui ça fait sens, parce que dans sa violence, dans ces pulsions sanguinaires, il s’oublie, il oublie ce qui l’entoure, ce qui n’a jamais été. Alix, Sol, maman et le reste, ces entités qui l’ont manipulé, qui l’ont complètement troublé mais surtout cassées. Yerim il réfléchit plus depuis quelques jours, il ne fait qu’une chose, lever sa main et foudroyer de ses éclairs.
Aussi loin où on remonte l’histoire, ça n’a jamais été qu’à propos de la mort, une mort lente, terrible ; cruelle.
Il a évité des visages ces derniers jours, peut-être pour éviter leur colère ou leur incompréhension. Le mariage a eu lieu, le mariage où il a répandu son venin. Le mariage où il a forcé la mort. Il a repris une place d’intérêt au sein de l’armée, il a tué, mais aussi torturé. Un innocent, une innocente, et la moitié qui n’aurait jamais dû être. Il s’est délecté d’un pouvoir dont il ne se pensait pas capable et si dans ses cauchemars la conscience lui revient, il crache sur la commodité de sa culpabilité, il crache sur la terrible vérité qu’est sa vie.
Alors il bouge d’ancre en ancre pour ramener des gens à sa cause, pour leur rappeler qui vaincra, qui se battra, qui saura se défendre et consumer. Il a envie de voir les gens bouger dans sa cause, il a envie de se libérer de ses chaînes, de fuir les regrets pour s’investir pleinement dans ses idéologies, celles qu’il a toujours tenu. Encouragé par les siens, il ne manque qu’à cette armée, des soldats prêts à tout, des soldats prêts à se sacrifier si on le leur demandait. Recruteur, menton haut, Yerim sait comment manipuler, sait comment courtiser en sa faveur. Mais les Mêlés et les humains ont peur, les temps sont difficiles, glacials, le climat politique n’est en faveur de personne, alors le monde tourne, mais le peuple reste immobile dans l’attente d’une éclipse, d’une brèche. Mais du temps ils n’en ont jamais eu.
Il se balade dans les rues de cette satané ville sans réellement savoir pourquoi, ni comment. Son destin le ramène toujours à son point de départ ; Dragondale, les Yinren, leur bâtisse s’élevant dans les airs. C’est grand, trop grand, trop flamboyant, juste trop. Et ça le fait rager, parce que l’enfoiré qui y vit, c’est son foutu père, cette enflure qui a abandonné maman, qui l’a fait sombrer trop profondément. Ca le rend malade de voir le père vivant, ça le rend malade de ne pouvoir rien faire. Alors il attend et retourne à sa tour d’ancrage.
Un capuchon enfoncé sur sa caboche, le gosse poursuit sa route, après une énième taverne à scruter le peuple, il ne voit qu’en ces Mêlés et humains, des lâches pas encore prêts à se vouer à une tâche qui les dépasse. L’armée est grande et prend de l’ampleur, c’est indéniable, mais plus n’importe qui peut y faire son entrée. Yerim doit voir la rage, la haine, le besoin de destruction dans les yeux de son interlocuteur avant même de recruter. Il a besoin de voir l’étincelle qu’il voit dans son reflet chaque matin. La chaleur s’éprend enfin de son visage, alors qu’il repousse sa couverture, pour s’essuyer le front. Marchant d’un pas actif vers la lisière de la capitale, il voit pourtant une silhouette au loin qu’il ne reconnaît que trop bien. Ses pas se font plus lents, plus mesurés, alors que ses yeux s’ajustent au faciès d’Azriel. Ses yeux doivent trahir l’étonnement, c’est inattendu, mais pour une fois, une surprise de bon augure. – Yerim…. ? – Il s’approche plus hésitant, il ne pose pas même une main sur son scimitar, un sourire, rare ces derniers jours, se muant sur ses lèvres. – Je… J’en reviens pas. C’est bien toi bordel. – Il voit le gamin piétiner des pieds avant de l’enlacer. Un frère, un élève, il lui a appris à se défendre, à se servir de son pouvoir et de sa force de manière à écraser son ennemi. Yerim ne pensait pas le revoir, pas maintenant, ni jamais, ayant découvert il y a quelques semaines que son ancien pupille était devenu l’adiutor du fils aîné Yinren. Il avait craché au sol, la mine terrible. Mais Yerim passe outre cette nouvelle grisante et lui rend l’étreinte, tout en lui tapant affectueusement le dos. – Effectivement, je ne m’attendais pas non plus à te voir Az. – Il rit avant de lui ébouriffer les cheveux. – Qu’est-ce que tu fais ici ? Ne devrais-tu pas être au palais Yinren à protéger le prince de pacotille qui leur sert de fils ? – L’art et la manière d’entrer dans le vif du sujet. Yerim ne laisse pourtant pas le nom Yinren éjecter le sourire sur son visage. – Je suis content de te voir, en un morceau et vivant. – C’est sincère, c’est une réminiscence d’un passé qu’il aurait presque oublié.
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MessageSujet: Re: Change is good ‹ (ft. Yerim) Change is good ‹ (ft. Yerim) EmptyMar 12 Déc 2017 - 23:56


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C’est fou comme la notion du temps qui s’écoule n’est qu’une question de perspective. C’est dingue comme un visage, un sourire, une voix peuvent arrêter son cours d’un claquement de doigts, vous ramener des années en arrière et réveiller des émotions que vous n’aviez plus éprouvées depuis longtemps. Il se sentait à nouveau comme un gamin Azriel, comme un adolescent en quête de reconnaissance, prêt à tout pour tisser des liens dont on l’avait privé toute son enfance. Yerim c’était les rires, les blessures, le travail acharné, la camaraderie, mais surtout cette volonté de se dépasser pour voir une lueur de fierté briller au fond de ses yeux aussi sombres que les siens. Aujourd’hui plus que jamais, il se rendait compte à quel point son opinion et sa reconnaissance avaient été importants, le mêlé. Et il ne savait pas vraiment s’il devait rire ou pleurer, de se sentir aussi dépendant de quelqu’un et de réaliser que ça comptait toujours autant de chercher son approbation après tant d’années. Parce que, bon sang, cette tape dans le dos, ce geste si anodin, c’était comme une foutue médaille. « Effectivement, je ne m’attendais pas non plus à te voir Az. » Et bordel, c’était con comme ce foutu rire un peu rauque lui avait terriblement manqué. C’était presque comme écouter une chanson qu’on connaissait par cœur mais avait fini par oublier au fil du temps. Alors il se joint à lui Azriel, l’espace d’un instant il oublie qu’il est à Dragondale, se croyant de retour à l’Académie. Il le laisse ébouriffer ses cheveux et essaie d’ignorer son cœur qui se sert face à ce contact pourtant si simple mais qu’il n’avait plus connu depuis son arrivée au service des Yinren.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Ne devrais-tu pas être au palais Yinren à protéger le prince de pacotille qui leur sert de fils ? » Il avait toujours été habitué à sa franchise qui s’embarrassait rarement d’apparats mais pour une fois, la pilule est un peu difficile à avaler sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Ils avaient toujours critiqué les Yinren ensemble les deux mêlés, l’un pour suivre son modèle, l’autre pour cracher une haine méritée. Alors il aurait dû en rire Azriel, lui rendre un sourire sincère et non feint mais il n’y arrive tout simplement pas. Parce que depuis qu’il avait été lié à Kalei, c’était comme s’il était devenu le seul en droit de le critiquer, pour se complaire dans ses habitudes, pour ignorer que son opinion avait, au fil du temps, commencé à changer. Mais il prend sur lui le jeune Vestrit, il s’empêche de froncer les sourcils face à l’insulte qu’il aurait tout aussi bien pu prononcer. Pour ne pas gâcher ce moment, pour ne pas briser la nostalgie dans laquelle il se complait en sa compagnie. « Je suis content de te voir, en un morceau et vivant. » Et en un instant, c’est presque oublié, parce que le sentiment est partagé, les peurs envolées. « Moi aussi Yerim, moi aussi. Soulagé c’est un piètre mot pour décrire ce que je ressens. » Il ris maladroitement, passant à nouveau une main dans ses cheveux pour ne pas trahir ses émotions. Parce qu’il est heureux d’avoir entendu sa confession mais également nerveux de réaliser que Yerim avait pleinement conscience du chemin qu’il avait décidé d’emprunter une fois la cérémonie passée.

« Depuis que Saeko est partie à la capitale pour épouser Oshun, Monsieur a hérité de nouvelles responsabilités. Et il s’avère que si je suis bon pour le protéger, je le suis pas assez pour assister aux réunions et autres conneries auxquelles il a le droit avec l’autre enfoiré. » Sans s’en rendre compte, il se fait prendre au piège par sa tirade le mêlé. Car sans le vouloir il livre sur un plateau d’argent l’amitié qu’il s’est tissée au fil du temps avec la nouvelle impératrice en usant son prénom. Pourtant, il y a toujours une certaine loyauté qui transparait, en occultant celui de l’empereur et en insultant ce père dont Yerim se serait bien passé. Parce qu’il est tiraillé dans le fond Azriel, entre les idéaux que son mentor lui avait inculqués, ainsi que cette haine qu’il avait fini par adopter puis développer au contact du patriarche Yinren… Enfin, il y avait l’autre côté de la balance, la tendresse qu’il ressentait pour son maître et ses sœurs, refoulée pour Kalei, assumée pour Saeko et Somi. Mais il ne réalise pas sa bêtise le jeune Vestrit, il continue sur sa lancée, répondant simplement à la question qui lui avait été posée. « Quand j’étouffe, quand j’en ai marre d’attendre devant cette foutue porte, ça m’arrive de prendre les voiles en quête de distractions. Kalei me dit rarement quoi que ce soit de toute façon. » Il hausse les épaules avec un sourire un peu triste, trahissant son quotidien tout sauf palpitant avant de s’aventurer à lui retourner son interrogation. « Et toi ? Qu’est-ce qui t’amène dans cette fournaise ? J’ai toujours pensé que ce serait le dernier endroit où je finirais par te croiser… » Il lui adresse un clin d’œil ainsi qu’un sourire moqueur avant de s’adosser à un mur, l’air de rien, presque à nu sans ses boucliers. Parce qu’il se sent trop en confiance avec Yerim pour se souvenir de peser ses mots, de se protéger, complètement aveugle face aux conséquences que ses confessions insouciantes pouvaient engendrer.
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MessageSujet: Re: Change is good ‹ (ft. Yerim) Change is good ‹ (ft. Yerim) EmptyDim 28 Jan 2018 - 17:41

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Yerim a beau vouloir oublié, il y a des choses de son passé qui lui reviennent, et le hantent. Mais Azriel ne fait pas partie de ces choses-là, c’est l’innocence qu’il lui remémore, le combat et l’apprentissage. Les rires, comme la patience, une époque où la vie à l’académie n’était pas mauvaise, où la vie semblait terriblement plus délicieuse qu’à présent. Là où les colères et les rages n’étaient que minimes, n’étaient presque qu’invisibles. – Moi aussi Yerim, moi aussi. Soulagé c’est un piètre mot pour décrire ce que je ressens. – Un sourire se forme sur les lèvres de Yerim alors qu’il se rappelle de ces heures enfermées dans cette salle d’entraînement, où seule leur conscience leur disait de continuer. Alors qu’ils étaient mal en point, un peu révoltés, un peu trop jeunes pour comprendre, ils étaient vivants ; Yerim était vivant. Parce qu’à présent, il est plus grand-chose, une coquille vide, un truc un peu bancal, un peu fatal. Parce qu’il est loin de ce garçon d’autrefois, peut-être déjà instable à l’époque, Yerim est pourtant à présent un croisement entre la folie et l’oubli. Il s’est oublié, comme il a oublié son âme, la troquant contre du sang, contre le feu et l’explosion. Et s’il ne regrette rien, il a un peu honte, un peu honte de refléter cette image à son ami, son élève, celui à qui il a voulu inculquer la maîtrise de son pouvoir, le calme comme la rage. – Depuis que Saeko est partie à la capitale pour épouser Oshun, Monsieur a hérité de nouvelles responsabilités. Et il s’avère que si je suis bon pour le protéger, je le suis pas assez pour assister aux réunions et autres conneries auxquelles il a le droit avec l’autre enfoiré. – Yerim arque un sourcil. Il n’est pas étonné qu’Azriel ne soit pas convié à ce genre de réunion, aux yeux des Maîtres il, ou plutôt ils, n’étaient rien. Un amas de chair et de sueur qui les défende, qui leur rende la survie possible. Et finalement si Yerim était autrefois dans la même situation, à présent il en rit. Merle ne viendra jamais plus le hanter, parce qu’il s’en est séparé, parce qu’il a tiré un trait sur son influence, sur son importance, ses ambitions et ses lubies. Elle est loin, mais jamais assez loin de lui, parce qu’à ses yeux, elle mérite la mort, elle mérite qu’on l’enterre six pieds sous terre. Et le garçon sait qu’Azriel ne se sent pas comme ça, ne se sent pas enragé ou encore révolté. Et ça le grise, parce qu’il a l’impression d’avoir perdu un combat, alors que ce n’est pas sa guerre à défendre. Saeko, saeko l’impératrice, sa sœur. Ce terrible mensonge, cette terrible vérité. Et il a envie de cracher au sol, à la pensée de son prénom. Un gâchis d’oxygène, mais surtout de temps. Yerim s’est promis, il s’est promis de tous les détruire, les éradiquer de cette planète, de cette terre toute entière. Parce qu’il ne les supporte pas, parce qu’ils ont grandi avec cette chose qui leur sert de père ; ils ne peuvent qu’être cruels, s’ils ont été éduqués par ce monstre. Et Yerim se demande parfois s’il a hérité ce cœur rageux de papa, s’il est son portrait craché, s’il vit hypocritement. – Quand j’étouffe, quand j’en ai marre d’attendre devant cette foutue porte, ça m’arrive de prendre les voiles en quête de distractions. Kalei me dit rarement quoi que ce soit de toute façon. – Kalei. L’autre, l’héritier. Ce Yinren qu’il ne pourra tuer sans assassiner Azriel. Il se dit que c’est un peu injuste, que c’est ironique, qu’il ne pourra jamais effacer la trace de cette famille de ce royaume. Alors qu’il en rêve encore parfois. C’est futile, inutile, mais il croit, il croit qu’un jour l’armée sera assez forte pour se relever et tuer. Se venger, se venger de cette oppression, de l’emprise qu’ont les Maîtres sur leurs âmes et leurs actes. Muselés par un décret, les Mêlés n’ont plus qu’à se lever, lever haut les poings et crier. – Et toi ? Qu’est-ce qui t’amène dans cette fournaise ? J’ai toujours pensé que ce serait le dernier endroit où je finirais par te croiser.. – Un rictus se forme sur les lèvres du garçon, alors qu’il contemple la lune, ses reflets sur les bâtiments, sur les dunes, sur le sable. – Saeko ? Je vois que tu es proche de ma très tendre sœur. Est-il vrai qu’elle est enceinte ? J’espère qu’elle est protégée ; un accident est si vite arrivé. – Oh et il est plus que sérieux. Parce qu’elle porte en son sein le fruit du mal, le fruit d’un empereur qui ne mérite en rien sa place. De cette satanée couronne qui amplifie sa force par la violence et le mensonge. Il ne comprend rien à la politique, il ne comprend que l’effervescence de ses poings, de la violence qu’on lui a si vaillamment appris à utiliser. – Tu ne devrais pas te laisser oppresser de cette manière Az’, ils ne t’en croient pas capables, car tu n’es pas l’un des leurs, mais tu es plus, bien plus. Qu’ils ne te disent jamais le contraire. – Qu’il ne croît pas à ces conneries, ces bêtises qu’on tente de leur nourrir depuis leur plus tendre enfance. Que leur seul rôle est de sauver cet autre peuple qui les a esclavagisé, c’est absurde, c’est méprisable. Et Yerim, ô tendre Yerim, ne sait cacher son dédain ni sa rage. – En ce qui me concerne, je ne pensais pas non plus me retrouver ici. Mais je dois dire que depuis les attentats, ce lieu m’inspire.. il m’inspire l’espoir vois-tu. Je suis venue pour recruter. As-tu déjà entendu parler de l’armée ? – Et un rictus se forme sur les lèvres du démon, alors que le gosse compte le recruter, l’attirer dans ses filets.
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MessageSujet: Re: Change is good ‹ (ft. Yerim) Change is good ‹ (ft. Yerim) EmptyMar 13 Fév 2018 - 21:29


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Well, now I can fend for myself



Il s’était confié Az, sans filtres et sans arrières pensées. Il avait livré un bout de son quotidien, parlant de sa place, de ses relations et tâches l’air de rien. Parce qu’il lui était impossible de voir Yerim comme un ennemi potentiel, de croire un seul instant qu’il pourrait seulement lui nuire. Alors il lui avait paru normal d’éclairer quelque peu celui qu’il était devenu, tout en sachant que ce serait surement décevant aux yeux de son aîné. Il n’espérait rien Azriel, parce qu’il savait pertinemment qu’il serait jugé et mal compris. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il se fustigeait lui-même ? Avec Yerim ça avait toujours été blanc ou noir, alors même que le mêlé n’était qu’un dégradé de gris. Clair à l’Académie… mais qu’en était-il aujourd’hui ? « Saeko ? Je vois que tu es proche de ma très tendre sœur. Est-il vrai qu’elle est enceinte ? J’espère qu’elle est protégée ; un accident est si vite arrivé. » Le rictus qui accompagne ses mots lui arrache un frisson à mesure que le malaise s’installe. Il comprend parfaitement bien les menaces à peine déguisées dans cette tirade pleine d’ironie. Alors il se redresse le jeune Vestrit, adopte une posture défensive plus par reflexe que par envie. L’électricité pulse dans ses veines mais il la fait taire, exactement comme Yerim le lui avait appris, comble de l’ironie. Il en était donc arrivé à ces extrêmes, chose qu’Azriel avait redouté et qui répondait à sa question… L’Osyris avait délaissé les teintes lumineuses de son gris pour celles qui caractérisaient l’obscurité. Un foutu gâchis. Alors Azriel se murait dans son silence, mordant nerveusement sa lèvre inférieure tandis que la déception délestait ses orbes sombres de leur pétillement.

« Tu ne devrais pas te laisser oppresser de cette manière Az’, ils ne t’en croient pas capables, car tu n’es pas l’un des leurs, mais tu es plus, bien plus. Qu’ils ne te disent jamais le contraire. » Il y avait de la vérité dans ce discours passionné, le jaune ne pouvait le nier. Pourtant, il avait remarqué que cette oppression dont parlait Yerim n’était pas une constante commune à tous les maîtres. Certains paraissaient mal à l’aise face à ce système, n’en cautionnaient pas tous les aspects, l’ignoraient parfois. Certains mêlés étaient devenus des éléments indispensables aux yeux de leurs maîtres, des relations sincères et profondes s’étaient tissées entre quelques duos. Alors, même s’il ne s’estimait pas faire partie de ces chanceux là, Azriel était bien obligé de reconnaître qu’il aurait pu tomber sur un maître tel que les imagine Yerim. Mais ce n’était pas le cas, Kalei était juste malgré tout l’agacement qu’il pouvait lui inspirer. Il le traitait avec respect, se montrait même chaleureux et familier la plupart du temps. Alors il était incapable de le détester réellement, de nier indéfiniment l’attachement qui s’était développé au fil du temps. « En ce qui me concerne, je ne pensais pas non plus me retrouver ici. Mais je dois dire que depuis les attentats, ce lieu m’inspire.. il m’inspire l’espoir vois-tu. Je suis venue pour recruter. As-tu déjà entendu parler de l’armée ? » Il rive son regard dans le sien, répondant à son rictus par une grimace cynique. Le vent venait de tourner.

Ils sont loin les sourires admiratifs, perdues les œillades complices chargées de nostalgie. La dure réalité avait fini par rappeler le mêlé à l’ordre, lui prouvant une fois de plus que malgré toutes ses bonnes intentions, il n’avait aucun contrôle sur le chemin que choisissaient de prendre ses semblables. Alors il se contente de secouer doucement la tête Azriel, pour signifier leurs divergences d’opinion avant même d’ouvrir la bouche. « De Pollux ? » Il marque un temps d’arrêt pour essayer de calmer le sang qui bat dans ses tempes, espérant ainsi pouvoir s’assurer de mieux contrôler ce qu’il souhaite lui dire. Mais la bile est déjà remontée dans sa gorge, sa colère éveillée pour mieux chasser la tristesse qui tente de l’envahir. « J’en ai entendu parler bien sûr. J’ai même envisagé de la rejoindre quelques fois. Quand leur combat était encore juste, quand ils ne s’abaissaient pas au niveau de certains maîtres en se foutant des dommages collatéraux, en tuant des innocents. » S’il avait réussi à rester calme au début, il avait fini par cracher les derniers mots avec tout le dégoût qu’ils lui inspiraient. Car s’il avait admiré l’armée de Pollux pendant longtemps, il avait vite déchanté en apprenant qu’ils étaient prêts à tout pour mener à bien leur révolution. Aveuglés par leur haine, ils en avaient fini par perdre tout principe moral, du moins à ses yeux. « Je préfère encore défendre un oppresseur qui traite chacun comme son égal, que me battre pour une cause qui serait prête à assassiner un enfant, même pas né, pour se venger. » Il ferait mieux de se tempérer, de ne pas reprendre les propos de Yerim pour mieux les lui retourner mais c’est plus fort que lui. L’idée que son mentor puisse cautionner de tels actes le met hors de lui. Il l’avait toujours pris pour exemple et voilà et qu’aujourd’hui il en venait presque à le regretter. C’était un tel gâchis. « L’espoir Yerim… C’est pas de recruter des gens pour en faire des meurtriers mais plutôt d’essayer de ne pas reproduire les mêmes schémas destructeurs du passé. Ceux qui entrainent les rancoeurs et appellent à la vengeance, qui maintiennent la paix éloignée. On vaut mieux que ça si on est bien plus que ce qu’ils veulent nous faire croire. » Cette fois, c’est à son tour de peindre son visage d’un rictus qu’il veut condescendant pour s’éviter de lui montrer les dents.
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