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liabilities (leoni)

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air mutant
Rayna Belikov
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MessageSujet: liabilities (leoni) liabilities (leoni) EmptyLun 18 Déc 2017 - 21:11

liabilities

Says he made the big mistake of dancing in my storm
Says it was poison
So I guess I'll go home
Into the arms of the girl that I love
The only love I haven't screwed up
She's so hard to please
But she's a forest fire


Juste un vent léger pour faire claquer les portes, son plaisir quotidien dans la maison vide, entendre juste par son souffle la maison s’éveiller, se fermer derrière son passage. Les dernières traces de son pouvoir, maîtrise toujours plus maigre de jour en jour, comme si le souffle lui manquait, comme si même l’air disparaissait de ses poumons, et qu’elle ne serait plus que l’enveloppe vide, l’impotente jusqu’au bout, même au plus profond d’elle-même, cette chose qui lui avait toujours été si instinctive, arrachée elle aussi, avec la violence de la lenteur, suffisamment lentement pour qu’elle puisse constater l’amuïssement de ses forces. Elle ne faisait plus claquer les portes depuis quelque temps, elles se fermaient doucement sous la force molle du vent chaud qui les poussait gentiment. Et elle regardait le mouvement aphasique des choses autour d’elle, son pas prenait le pli, plus pesant, plus rigide. Fille de l’air, toujours guidée par une légèreté rare, il n’en était plus rien. Ne subsistait plus rien des charmantes pirouettes qui font voltiger les robes légères. Elle était sur le point d’arrêter de respirer, étouffer pour de bon, la nuit sûrement, quand ses yeux arriveraient enfin à se fermer. Alors là tout combat sera perdu, mais elle aura vaincu sur tout. Mais ce n’est pas comme ça que les choses ont tourné. Une grande douleur, dans tout le corps. Elle a cru que c’était la potion, elle a même cru qu’elle était enceinte, elle a cru que c’état ça la fin. Elle s’est retrouvée enfermée dans une chambre, à part, comme une pestiférée, son corps vide. Si vide. Elle se tenait le ventre, le regard rivé sur la fenêtre, mais elle ne voyait pas l’extérieur. Elle n’a compris qu’ensuite. Elle a eu si peur. Elle peut bien se l’avouer à elle, dans l’intimité de ses pensées. Elle a eu si peur de vraiment se perdre. Quand la douleur a disparu, quand elle a pu se lever de son lit, marcher jusqu’à la porte et l’ouvrir toute seule, elle a couru dans le jardin d’une énergie qu’elle n’avait plus depuis si longtemps. Juste pour sentir le vent battre ses joues. Violemment. Pendant des heures. Il l’a trouvé là, il n’a pas compris, mais il ne comprend rien. Elle est restée là alors qu’il est rentré à l’abri. Et alors que son corps voulait répondre au tourbillon qui enlaçait ses vêtements autour d’elle, c’est là que ça se produisit. Elle n’a pas tout de suite compris. Elle qui n’avait plus l’habitude de sentir son élément s’épanouir autour d’elle. Une toute nouvelle sensation. Un vent qui gronde, fort. Qui n’en finit pas de gronder encore et encore. Qui s’engouffre dans ses cheveux, sous ses jupons. Qui arrache les feuilles aux arbres. Qui finit par soulever la terre. Et qui tourne et qui tourne. Elle dans l’oeil de l’ouragan. Ca s’est terminé très vite. Mais elle tourbillonnait encore. Et les gros nuages noirs au-dessus de sa tête. Elle n’a pas tout de suite compris. Il lui a fallu plusieurs jours, plusieurs vents terribles autour d’elle, dans le jardin. Et elle a compris. Et ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas ressenti cette puissance. Elle aurait peut-être du être triste de ce changement, mais cela faisait longtemps qu’elle n’était plus la même de toute façon, que l’air ne répondait plus à ses désirs. Et cette force brute terrible et aveuglante. Ca la faisait rire toute seule au milieu de sa propre catastrophe de brouillards. Ca lui donnait des sourires qui dévoilent toutes les dents. Des sourires carnassiers. Comme si elle allait tout briser. Juste parce qu’elle en avait le pouvoir. L’exaltation du plus fort. Et puis petit à petit, son esprit s’est éveillé. Il est devenu à nouveau féroce. Il s’est nourri des nuages sombres. Il a transformé l’avenir. Elle sait quoi faire. Elle va la voir. Petite oiseau, ne crains pas l’orage. Elle va voir la jolie colombe. La seule avec qui elle veut partager son orage intérieur. Parce que les choses bougent et qu’elles doivent s’envoler avant qu’on les oublie pour de bon. La jolie Leoni est au palais, ses jolis cheveux blonds savamment enlacés autour de son visage. Elle prend le temps de la regarder de loin avant de venir perturber leur ligne de vie, celle qu’elles se sont tracées à deux, qu’on leur a tracé pour elles, la même. Elle fait couler sa main sur le tissu fin qui couvre le bras de la blonde. « Jolie Leoni. » Elle ne veut pas lui dire tout de suite, elle a peur de lui faire peur. Elle a peur de lui proposer la folie de trop, de l’emmener trop loin encore. Elles n’ont plus l’âge de se faire gronder, et ce qu’elle va lui proposer dépasse tous les méfaits qu’elles ont pu orchestrer dans leur jeunesse. Elle pourrait dire non. Elle serait intelligente de refuser. Mais Leoni ne dira pas non. Elle lui donne son sourire, celui qui vient sans effort. Mais il s’assombrit comme le ciel quand elle fait jouer le vent terrible au bout de ses doigts. « Il faut que je te parle. » Elle tourne la tête, à gauche, à droite. Il y a toujours des oreilles dans le palais. Elle lui prend le bras et l’emmène sur un balcon. Elle ne lâche pas sa main, elle y voit une bague. Et lui revient comme un coup dans les côtes les réalités qui leur incombent, encore. Elle prend sa main, l’approche de son visage. « Au moins elle est jolie. » Elle la regarde dans les yeux. « Mais j’ai peut-être le moyen, Leoni, notre porte de sortie, celle qu’on attendait, toutes les deux. » Sa voix se fait fébrile. Elle n’en a encore parlé à personne.
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Arman Penwyn
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MessageSujet: Re: liabilities (leoni) liabilities (leoni) EmptyLun 25 Déc 2017 - 4:04

Depuis quelques temps, la douce et belle Leoni avait perdu de son éclat. La perte de sa meilleure amie lui pesait, tout comme cette rupture avec Samael, beaucoup trop brusque, trop soudaine. Il n’était pas seulement un amant, c’était également un ami cher, une personne qu’elle connaissait depuis sa plus tendre enfance et sur qui elle pensait pouvoir compter. Le Nefrid faisait partie de son quotidien, de son tout, et ce n’était plus le cas à ce jour. Cet équilibre instauré au fil des années ne semblait plus exister, réduit en cendres tout comme le château de la Ligue. Un long et interminable mois allongée dans un lit lui avait donné l’occasion de repenser à cette situation si délicate. Le moindre mouvement accentuait ce mal qui grandissait en elle et permettait au virus de se répandre un peu plus dans son organisme. Elle qui s’imaginait pourtant si forte avait fini par flancher. Et cette vérité s’avérait plus pénible que n’importe quelle maladie. Les pensées et tourments qui l’assaillaient finirent par se transformer en véritables douleurs physiques. Elle sentait son corps se vider de toute énergie, mais aussi de son pouvoir. Les entraînements auprès de leur Reine, Elizaveta, avaient été bénéfiques mais elle vit ses nombreux efforts se réduire à néant, maintenant qu’elle ne contrôlait presque plus rien. Et cet état d’esprit, si différent de celui qu’elle avait habituellement, la rendait d’autant plus vulnérable. Pendant un temps, elle crut même ne plus jamais être en capacité de manier son élément, jusqu’à ce que tout ne revienne progressivement à la normale. A une exception près. Petite, Leoni rêvait de voler, s’élever dans les airs et être plus légère que n’importe quelle autre personne. Fascinée par la manière dont leur élément interagissait avec leur corps, elle avait tenté plus d’une fois de maîtriser cet art mais en vain. Aujourd’hui, tout ça paraissait plus facile, étrangement. C’était encore maladroit, mais ça avait suffi à lui donner l’envie de se reprendre, de se lever ce lit et omettre les derniers faits pour se concentrer ce qui était à venir. Avancer enfin.

Dès qu’elle le pouvait, Leoni se rendait auprès de Dalia, son adiutor. Celle-ci se remettait difficilement des changements provoqués par le virus et la disparition du lien avec son maître. Elle constatait pourtant de l’amélioration à chaque nouvelle visite, comme si le regain d’énergie de Leoni favorisait la guérison de son amie. D’une certaine manière, elles restaient toujours liées et appréciaient toutes les deux cette idée. Peut-être pas physiquement, mais mentalement. Arrêtée dans son élan, voir ce visage amical venait de rendre sa journée plus supportable. « Jolie Leoni. » Elle sourit en retour. Rayna était probablement l’une des seules personnes avec qui elle pouvait se permettre d’être elle-même. Elle n’avait besoin d’aucun filtre, appréciait cette sensation de liberté que lui procurait le fait de se tenir à ses côtés. « Ma chère Rayna. » Tout dans son comportement lui indiquait qu’il ne s’agissait pas d’une visite banale, ce qui l’intriguait encore plus. « Il faut que je te parle. »  Elle la suivit sans effort, ravie de se laisser entraîner par la Belikov comme dans son enfance. Dans leur élan, un petit objet lourd de sens autour du doigt de Leoni finit par les arrêter. « Au moins elle est jolie. » Elle haussa les épaules. Bien-sûr qu’elle l’était, connaissant ceux à l’origine de sa fabrication. « Elle vient de la Maison Nefrid. » précisa-t-elle inutilement, puisque le jeune homme avec qui elle était nouvellement engagée s’avérait être le petit frère de Rayna. Elle était certainement au courant de ce genre de choses. « Mais elle aurait pu l’être bien plus. » Loin d’elle l’envie d’avoir une bague plus jolie, plus grosse ou plus précieuse. Leoni appréciait la simplicité. Mais elle aurait pu être d’autant plus belle si c’était Sam à ses côtés, le fils de l'artisan, et non pas le Belikov. Leur nouveau statut imposait de nouvelles responsabilités, comme celui de faire de bons mariages. Personne ne savait où était Silke, alors il ne restait plus que Leoni et sa jumelle pour espérer un bon parti. Un sourire s’était affiché sur les lèvres, de tristesse. Leoni s’imaginait déjà vieillir auprès de Samael et maîtriser ses émotions lorsqu’il s’agissait de lui semblait encore difficile. C'était trop frais dans esprit et il lui était difficile d’apprécier la nouvelle dans cette situation. Heureusement, elle se sentait en sécurité avec Rayna, qui était au courant de sa récente rupture et de la manière dont ça s’était passé. « Mais j’ai peut-être le moyen, Leoni, notre porte de sortie, celle qu’on attendait, toutes les deux. » Silencieuse quelques secondes, elle retenait les nombreuses questions qui lui vinrent à l’esprit. « Comment ça ? » Et dans son regard, la lueur d’espoir s’était ravivée. « Explique-moi. Dis-moi tout, maintenant. » Elle attrapa l’autre main de son amie pour ensuite reconcentrer son attention sur les yeux de cette dernière. La mélancolie de son visage laissa place à une excitation certaine. Avant même d’en savoir plus sur ses idées, Leoni se sentait revigorée, d’un coup. Une porte de sortie pour échapper à toute cette mascarade, elle n’attendait que ça. Tout comme Rayna.
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MessageSujet: Re: liabilities (leoni) liabilities (leoni) EmptyMer 17 Jan 2018 - 22:02

Rayna a déjà oublié les futures épousailles de son amie et la bague qui orne son doigt. Elle a déjà oublié l’homme qui l’attend dans son lit tous les soirs et qui est le premier visage qu’elle voit le matin. Elle a oublié le regard dur de son père et le sourire éthéré de sa mère. Parce qu’entre ses mains reposent la seule force qui pourra l’emmener plus loin. La sienne. Ce tourbillon qui vient de ses entrailles et qui pourrait tout dévaster pour qu’elle puisse tout reconstruire à son image. A l’image du vent léger, de la brise du matin, des vents chauds de l’été. Et dans cette tempête, elle emmènera son amie à sa suite pour qu’elle puisse profiter elle aussi du souffle d’une nouvelle vie. Et quand elle lui prend les deux, quand elle les sert fort dans les siennes, elle sent leurs deux chaleurs se nourrir entre elles pour donner le foyer le plus réconfortant qui existe. Elle sera le souffle de leur entreprise audacieuse. Celle de deux femmes qui ont envie de mordre un peu plus fort la vie. Qui ne s’arrêteront certainement pas à ce qu’on veut bien leur laisser. Elle lui donnerait Sam si elle le pouvait. Mais pour l’instant elle ne peut que lui donner un peu d’espoir. Lui partager ce qu’elle a découvert, ce secret qu’elle a en elle. « Tu dois me promettre que tu ne diras rien à personne, pour l’instant, pas même à Erwin. » Elle a vaguement honte de cacher quelque chose de cette ampleur à son petit frère, le pauvre enfant devrait être dans la confidence, il fait tout pour elles, tout ce qu’il peut. Mais elle sait à quel point tout ça lui a fait peur, elle l’a vu dans ses yeux quand il était alité, quand il est sorti de sa chambre, quand, pâle encore, il lui a souri en lui assurant qu’il allait bien, mieux. Et comme toujours, elle veut le préserver encore un peu, lui donner le temps d’être à nouveau lui-même avant de faire exploser la bombe. Elle a honte aussi de demander ça à son amie, à la jolie Leoni, parce qu’elle sait qu’elle peut avoir confiance en elle, qu’elle n’a pas à lui demander encore et encore des preuves de sa loyauté. Alors sans attendre, elle continue. Elle jette un coup d’oeil aux alentours pour être sûre que personne ne peut les entendre. Et sa bouche s’ouvre et le voile se lève enfin : « La maladie, cette chose étrange qui nous a tous abattus … » Elle commence mal, par le mauvais bout, l’excitation la prend aux tripes, les idées se brouillent dans sa tête, et c’est une cacophonie qui sort de sa bouche. « Depuis ce n’est plus pareil. Ce n’est plus pareil depuis longtemps, mais là … » Elle secoue la tête et se reprend encore une fois. « Il y a quelque chose qui a changé. Profondément changé. » Elle se mordille la lèvre, cherche ses mots pour lui faire comprendre. « Je n’ai pas encore tout à fait réussi à maîtriser tout ça, mais je sens que je le peux. Ca grouille en moi, une nouvelle … une nouvelle puissance. » Elle joue avec les doigts de son amie. Et comme à chaque fois, quand ses émotions grouillent en elle, ça voltige en dehors et autour d’elles c’est d’abord un vent léger tourbillonnant, mais qui se fait de plus en plus violent. Ses yeux s’écarquillent. « C’est ça ! C’est ça dont je veux te parler. Tu vois, non, tu vois … Regarde autour de nous. C’est moi, ça vient de moi. Je ne sais pas comment c’est possible, ça n’a jamais fait ça avant. Je n’arrivais même plus à vraiment … Et regarde maintenant. » Son discours perd tout sens. Il se dilue lui aussi, il devient souffle comme le reste. Il est emporté dans le tourbillon qui tourne et tourne autour d’elles, incontrôlable, un peu comme sa respiration qui se précipite, alors que dans l’alcôve où elles se sont cachées, la poussière forme un cercle presque opaque qui fait écran entre elles et le monde.
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MessageSujet: Re: liabilities (leoni) liabilities (leoni) EmptyDim 11 Mar 2018 - 15:36

Alors que Leoni se laissait emporter par l’excitation du moment, beaucoup trop impatiente de savoir ce que Rayna avait en tête pour les aider à regagner doucement leur liberté, un éclair de lucidité avait tourné ses pensées vers ses parents. En revenant à Aerinstin après les attaques du mariage impérial et du château de la Ligue l’avait mise dans une situation assez inconfortable, l’incitant à accepter tout ce que les Vasara lui imposaient sans véritablement avoir son mot à dire. En se pliant à leurs désirs, elle espérait pouvoir se racheter, regagner la confiance de ces derniers mais tout lui parut soudainement si ridicule. Ce n’était pas à elle de s’excuser, mais plutôt à Nikolai et Natalia. Contrairement à eux, elle avait décidé de faire quelque chose, n’importe quoi pour essayer d’améliorer la situation, et non pas rester cachée dans la demeure familiale en sécurité à ignorer les horreurs qui secouaient le royaume. Elle se fichait complètement du regard déçu de sa sœur jumelle, Arwen, qui malgré ses airs de jeune femme parfaite n’était pas si différente du reste des Vasara. En agissant de la sorte, Leoni en avait assez de se cacher dans l’ombre de ses ainés, de taire ses propres envies, ses propres convictions au profit d’une famille qui était ni juste, ni honnête. Cette réputation qu’ils avaient gagné au fil des générations était un véritable honneur, mais le moment de faire ses preuves était arrivé et rien ne se passait. Le problème ne venait pas d’elle, qui restait fermement attachée à leurs traditions familiales, mais d’eux, qui les avaient tout simplement oubliés. « Tu dois me promettre que tu ne diras rien à personne, pour l’instant, pas même à Erwin. » Par moment, Leoni se disait que ce n’était pas trop mal, finalement. Qu’elle aurait pu tomber sur quelqu’un de mieux, quelqu’un qu’elle aimait vraiment, mais aussi que ça aurait pu être pire. Erwin n’était pas Sam. Les deux jeunes hommes étaient si différents qu’elle ne pouvait pas véritablement les comparer. Le Belikov, jeune frère de Rayna qu’elle appréciait tant, était un homme bien. Elle ne l’aimait peut-être pas, mais ressentait une certaine affection pour ce dernier. Et peut-être qu’avec le temps, ça serait différent. « Tu peux me faire confiance, je te le promets. » Jamais Leoni ne serait capable de mettre son amie dans une situation délicate. Dernièrement, elle se sentait plus proche d’elle que de sa famille. « La maladie, cette chose étrange qui nous a tous abattus … Depuis ce n’est plus pareil. Ce n’est plus pareil depuis longtemps, mais là … » Au fil de ses explications, un sourire se dessina sur les lèvres de la benjamine Vasara. « Depuis ce n’est plus pareil. Ce n’est plus pareil depuis longtemps, mais là … Il y a quelque chose qui a changé. Profondément changé. » Tout commençait à devenir progressivement plus clair. Ce virus avait ravagé toutes les nations et les avait affectés plus qu’ils ne l’auraient imaginé. Ce qui semblait être un grand malheur pourrait finalement être leur porte de sortie. « Je n’ai pas encore tout à fait réussi à maîtriser tout ça, mais je sens que je le peux. Ca grouille en moi, une nouvelle … une nouvelle puissance. » Une légère brise, un vent d’une puissance insoupçonnée s’empara de la pièce, quelque chose de nouveau. « C’est ça ! C’est ça dont je veux te parler. Tu vois, non, tu vois … Regarde autour de nous. C’est moi, ça vient de moi. Je ne sais pas comment c’est possible, ça n’a jamais fait ça avant. Je n’arrivais même plus à vraiment … Et regarde maintenant. » Les pouvoirs de Leoni avait également été altérés, mais pas autant que Rayna. C’était une force incontrôlable, dangereuse et au potentiel énorme une fois maîtrisé. Elle resta quelques secondes silencieuse, encore choquée, émerveillée par ce qui venait de se dérouler sous ses yeux et finit par trouver ses mots, un large sourire aux lèvres. « C’est… c’est merveilleux ! Crois-tu pouvoir maîtriser ce pouvoir ? Si c’est le cas, plus rien ne te retient ici… » Auprès de ton mari, manqua-t-elle d’ajouter. « Je crois que quelque chose de similaire m’est arrivé. Pas aussi puissant, mais… » La maîtrise de son pouvoir avait presque disparue, il ne lui restait que les fondamentaux, les bases apprises lorsqu’elle était encore à l’Académie. Elle ressentait elle-aussi quelque chose de différent, une énergie nouvelle fluctuer dans ses veines, alimenter son corps entier. « C’est comme si tout était plus léger autour de moi. Des objets du quotidien ou même mes pas. Plusieurs fois ma mère a failli avoir une attaque parce qu’elle ne m’entendait pas arriver dans la pièce. » Cette pensée la fit rire légèrement. Elle n’avait jamais vraiment fait le lien avec l’altération de son pouvoir, mais c’était peut-être une autre manifestation, certes moins forte, du virus. « Tu vas trouver ça ridicule, parce qu’on ne peut pas faire ça… Mais parfois j’ai la sensation de m’élever dans les airs, quelques secondes seulement, voler. Ça m’est arrivé en pleine nuit, quand j’étais encore malade, et je pensais que c’était un délire dû à la fièvre… » Tout comme Rayna, elle ne savait pas comment ça fonctionnait, ça arrivait quand elle s’y attendait le moins. « Ça serait dommage de ne pas exploiter ces dons, tu ne crois pas ? » La voix de Leoni était plus faible, légèrement tremblante. « Notre porte de sortie, c’est bien ça ? » Le regard planté dans le sien, un regain d’espoir l’avait envahie, une manière d’échapper à ces vies ennuyantes et inutiles auxquelles on les prédestinait. Personne ne pourrait les empêcher de regagner leur liberté, une fois la maîtrise de leur élément à nouveau optimale.
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MessageSujet: Re: liabilities (leoni) liabilities (leoni) EmptyDim 8 Avr 2018 - 23:03

Elle voit dans le regard de son alter ego le pieux espoir des rêves brisés qui se reconstruisent dans un dernier effort salvateur. Un nouveau souffle, c’est ça qu’elle peut leur apporter à toutes les deux. Une nouvelle raison d’y croire plus fort. Après les pleurs, après la maladie, il y a tout l’avenir des vents chauds et des tempêtes d’épuration. Elle voit sur le visage de son alter ego le sourire lumineux qui y manquait ces derniers temps, la douce chaleur qui monte jusque dans ses yeux pour y loger le feu purificateur qui battira des empires, si elle parvient, elle, à toujours l’alimenter, ce feu de son amie. Elle leur donnera des montures du plus puissant courant d’air, des chevaux faits de poussière et d’air, aussi légers que leur coeur. Aussi légers que ses membres déliés quand sa main vient se poser sur sa joue, pleine de tendresse. Et la belle amie exulte de joie. « Je ne sais pas si je peux le maîtriser, pas encore, pas tout à fait, c’est si nouveau. Mais je pense, avec un peu d’entraînement, je pourrais en faire quelque chose. Et plus rien, non plus rien, tu as raison, ne nous retiendra ici. » Des mots qu’elle n’avait plus prononcé, où on sent le joli vent des nouvelles espérances, le climat doux du printemps qui amène avec son parfum de fleurs. Et l’excitation qu’elle montrait avant, c’est maintenant son alter ego qui l’exprime, dans la parfaite symbiose qui décrit leur amitié. Ce joli miroir de deux jeunes femmes qui recouvrent l’équilibre après une chute vertigineuse qui semblait sans fin. Elle l’écoute et dévore ses mots comme autant de particules d’énergie alimentant sa foi. Parce que cela ne s’arrête pas à son pouvoir inattendu. Non, la douce amie a elle aussi ses surprises. Elle rit quand elle rit, elle ne peut s’arrêter de sourire. Cette légèreté retrouvée. Physiquement. C’est comme un rêve, se dit-elle. Et se passe quelque chose d’exceptionnel dans la vie de Rayna : elle veut y croire. Elle a décidé que ce n’était pas un délire dû à la fièvre, non, c’est sûrement encore un cadeau du ciel. Ce sont leurs désirs, leurs si forts désirs, qui prennent corps, qui les transforment pour les pousser à toujours agir pour eux. « Leoni, c’est … c’est incroyable. Voler ? Te rends-tu compte ? » Elle éclate d’un grand rire, comme une jeune fille qu’elle n’était plus. Un grand rire qui emplit tout le couloir. « C’est fou. » Elle hoche de la tête, rendue presque frénétique de joie. « Les exploiter, oui, bien sûr. Si nous arrivons à en faire quelque chose, Leoni, personne ne pourra nous arrêter. Personne. On pourra enfin reprendre le contrôle de nos vies. Obtenir au lieu de subir. Cela nous prendra du temps. Mais nous n’avons rien à perdre, pas vrai ? C’est plus que notre porte de sortie, c’est une seconde chance. Peut-être notre dernière chance. Mais une chance ! » Et peut-être auraient-elles dû s’arrêter deux secondes pour chercher les raisons, pour réfléchir aux conséquences, pour rationaliser, pour se ressaisir. Mais elles découvraient un bonheur qu’elles avaient perdu, et elles étaient aveuglées par lui. « Il faut qu’on apprenne à les maîtriser, puis il faut que nous réfléchissions à un plan. Je ne sais pas qui on peut mettre dans la confidence, mais d’évidence cela ne pourra pas rester secret très longtemps. »
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