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dear partner (feyre)

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dear partner (feyre) Vide
MessageSujet: dear partner (feyre) dear partner (feyre) EmptyMer 13 Déc 2017 - 21:56

Ce matin, la petite Alya, sept ans, fille de Gajeel, est venue dans sa caverne aux merveilles pour tenter de faire ce que cette sale gosse adore faire : foutre le bordel. Gail gueule un bon coup, la fout dehors un coup de pied au cul et oublie que la marmotte lui a littéralement craché au visage. Elle a sorti sa putain de langue, l’a faite vibrer sous son nez et les postillons ont fusé. La panthère a vu rouge. Alya est ensuite allée emmerder Ignar, aussi con que son nom l’indique, et a reproduit à-peu-près la même scène. Puis elle a estimé qu’il était temps d’aller geindre auprès de son père que les deux innocentes personnes citées plus haut l’ont maltraitée. Gajeel va d’abord voir Ignar, qui s’en prend plein la tronche et qui ne comprend rien à l’histoire. Puis il va voir Gail, qui l’envoie chier : il a déjà bien de la chance que sa fille soit tolérée. Son caractère est une foutue calamité, sa voix est à peine supportable et elle est moche comme un pou. Rien pour elle. La revendeuse n’a pas à supporter qu’elle vienne en plus foutre le bordel chez elle. Si Alya ne comprend pas la leçon, Gail sera toujours là pour la lui donner. Gajeel est tout penaud mais reste fier. Il garde son doigt pointé vers la panthère et n’émet qu’un simple « Humpf » avant de tourner les talons. Il décide quand même d’aller faire un tour. Il n’a pas envie de rentrer chez lui encore. Un verre avec Pernil et ce sera bon. C’est vrai qu’elle lui cause des problèmes, cette gamine. Elle a tout pris à sa mère – forcément, ce n’est pas de sa faute à lui. Alya est le véritable chaos : il n’a jamais vu pire. Gajeel tousse. Il retrouve Pernil toujours à la même table de leur taverne favorite. Un brin lugubre, juste ce qu’il faut pour lui donner son charme (tout cela est très subjectif). Fidèle au poste, ce vieux Pernil. Toujours. L’homme s’assoit à côté de son ami, ils entament la conversation et il commande une bière. Puis une autre. Et encore une. L’heure est largement dépassée. Il faut qu’il rentre. Sa femme et Alya doivent l’attendre et il n’a pas envie de réveiller la bête. Il quitte enfin Pernil et prend la route du bercail. Une fois la porte passée, il ne se retrouve pas comme toujours avec la gamine dans les pattes. C’est suffisamment inhabituel pour le surprendre ; c’est suffisamment agréable pour savoir apprécier le moment. Et puis il entend la toux. Non pas de sa fille, mais de sa femme. Ses sourcils se haussent : ce roc, malade ? Il se dirige droit vers la chambre, et il trouve Alya sagement assise aux côtés de sa mère, apparemment épuisée, racontant sa journée, et notamment qu’elle a craché sur Gail et Ignar.

Ce soir, Gail rencontre Feyre. Les deux têtes vont célébrer une association fructueuse suite à l’acquisition de biens précieux et d’informations utiles. Pour sûr, c’est une bonne chose, tout comme il est bon de se retrouver du même côté que la redoutable télépathe. Gail n’apprécie pas particulièrement l'inverse, bien que le challenge soit attrayant. La rouge a remporté son lot de victoires, et l’orange au moins tout autant. Une association est presque la certitude d’une victoire éclatante, mais la rivalité acharnée y ajoute une dose appréciable de piment. La panthère se racle la gorge. Elle y a comme une petite gêne mais ne s’en inquiète guère. Elle a le cerveau orienté droit sur les affaires et le contenu de son verre. Quand elle est arrivée, elle a tout de suite reconnu Pernil – le type ne bouge pas d’un pouce de sa place et personne n’oserait la lui prendre quand il se lève pour aller pisser. Elle a aussi croisé Ignar, apparemment malade comme un chien, et a tenu à maintenir une distance respectable. Il parait que la maladie court et qu’entre autre, la femme de Gajeel est atteinte. Sans doute pour ça que la gamine s’est déchainée dans les rues toute la journée. Toujours est-il que Gail n’y pense pas plus. « Tu sauras bien mieux utiliser les informations que moi, et je saurai bien mieux vendre ces biens que toi. Je pense qu’on est d’accord. » La vérité c’est qu’avec Feyre, on ne sait jamais. Mais avec Gail, on se doit de savoir. La télépathe a ses entrées dans les hautes sphères et son principal commerce n’est pas le même que celui de la rouge. Elle fera meilleur usage des informations quand Gail fera meilleur usage des biens. Une affaire comme celle-ci : elles ne pouvaient que s’allier. Ne serait-ce que pour le plaisir de boire un verre ensemble. La rouge tousse. Rah, rien à faire. Cette gêne ne veut pas partir. A dire vrai, Feyre a toussé aussi. Avant ou après, on ne sait plus trop. Mais la revendeuse n’a pas capté, toute absorbée qu’elle est par le business et le plaisir de boire un verre en agréable compagnie. D’ailleurs, le sien est vide. « J’en reprends un. Je t’invite ? »
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Feyre Mormont
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
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‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
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MessageSujet: Re: dear partner (feyre) dear partner (feyre) EmptyMar 19 Déc 2017 - 22:34

THE DEVIL DOESN'T COME DRESSED IN A RED CAPE AND POINTY HORNES. HE COMES AS EVERYTHING YOU'VE WISHED FOR. ft. @gail sanwald

« Dégagez-moi ces miséreux nauséeux ! Je ne veux pas en voir un seul à moins de 500 mètres. Non mais vous m’imaginez, moi, malade ? » Grimace de dégoût sur son beau visage de poupée, ses yeux sombres plissés, ses lèvres trop rouge pincées. Un mal inconnu sévissait désormais dans l’Empire tout entier, touchant aussi bien les maîtres que les mêlés, les riches que les pauvres. Plusieurs grands seigneurs étaient touchés et la terrible Mormont ne comptait certainement pas être la suivante. Se retrouver agenouillée devant un récipient pour recracher l’intégralité ne ses entrailles ne l’attrayait que guère. Feyre voulait continuer à mener la grande vie, à profiter de ce train outrageusement indécent qu’était son existence. « Je dois rejoindre Gail dans ce trou qu’elle affectionne tant. » Soupir. « Je veux que tout soit absolument parfait, à mon retour. Comme moi, en somme. » Et la démone se mit à rire, irrépressiblement alors qu’elle se dirigeait vers les bas-fonds de la capitale. Perchée sur des talons vertigineux qui la faisaient vaciller, elle arpentait les rues comme un reine. Le menton haut, la démarche chaloupée. Sûre d’elle, ne doutant de rien. Parce qu’elle s’était couronnée personnellement, des années auparavant et qu’elle avait pris la détestable habitude d’agir comme si le monde entier lui appartenait. Sa volonté aussi aiguisée qu’une pointe de flèche lui ouvrait toutes les portes, lui permettait de se comporter comme une véritable princesse. Ce qu’elle voulait, elle finissait toujours par l’habitude. De gré ou de force. Son don malfaisant la rendait invulnérable parce qu’intrompable. On ne résistait pas au plus grand prédateur d’Aksana. Et même si l’on s’y essayait, la victoire revenait toujours à l’oiseau de malheur. Le mensonge n’avait aucune emprise, sur elle, puisque ses griffes invisibles étaient perpétuellement enfoncées dans les esprits de tous ceux qu’elle croisait. Jamais en paix, jamais en silence. Ce brouhaha incessant remplissait sa carcasse désespérément vide d’humanité. Parce qu’elle était un monstre, une infâme créature, un véritable démon mais certainement pas une femme, du moins, pas comme les gens l’entendaient d’ordinaire. Tirée de la plus basse des extractions, la pauvre mêlée avait réussi à se faire une place dans ce monde impie, à coup d’atrocités sans nom et de mercenariat fructueux. La vicieuse offrait ses diaboliques services aux plus offrants, n’éprouvant de l’attrait que pour l’or et les étreintes charnelles. Encore et toujours. Des vices dont jamais elle ne pourrait se départir puisqu’elle en était l’incarnation même. Envie, luxure, avidité. Elle était tout à la fois. Et bien plus encore, lorsque les démons qui habitaient en elle se déchaînaient. Son arrivée au Corbeau Brumeux fût saluée d’un silence spectaculaire dont elle jubila plus que de raison. La crainte qu’elle lisait dans les esprits des clients la rendait ivre de joie, son cerveau s’embrumait sous l’orgasme psychique qu’elle ressentait alors. « Reprenez vos activités, votre Reine vous l’ordonne. » Et elle gloussa. Irrépressiblement. Feyre s’imaginait parfaitement avec une énorme couronne scintillante sur ses boucles noires, assise aux côtés de son précieux Cal Oshun. Parce qu’elle finirait par la posséder, cette couronne qui l’obsédait tellement. Elle finissait toujours par parvenir à ses fins. La démone se dirigea vers celle qui l’attendait déjà. Arriver en retard était une manie qu’elle avait fait passer au rang d’art véritable. « Tu sauras bien mieux utiliser les informations que moi et je saurai mieux vendre ces biens que toi. Je pense qu’on est d’accord. » L’inhumaine haussa les épaules. Persuadée qu’elle était meilleure que le monde entier et ce, dans tous les domaines, elle n’allait certainement pas donner raison à cette associée qu’elle ne tolérait que pour ses intérêts personnels. Gail avait un réseau important, une intelligence redoutable et une langue capable de vendre n’importe quoi à n’importe qui. Mais la Mormont ne pouvait l’admettre. Cela ne cadrait guère avec l’idée supérieure qu’elle se faisait de sa personne. « J’en reprends un. Je t’invite ? » « Champagne ! » La première quinte de toux déchira la gorge de l’orange durant presque cinq minutes entières. « S’ils m’ont rendu malade, je jure de les tuer. Très, très, lentement. » Feyre avait bien des choses à faire avant la fin de la semaine et un petit virus n’allait certainement pas la clouer au lit. Rendre visite à Cal, à Andrei, à Merle et à toutes ces autres magnifiques personnes avec lesquelles elle partageait ses draps. « Merci de ne pas envoyer tes vilains microbes dans ma direction. Je suis trop belle pour tomber malade. Restée coincée au fond de mon lit, si ce n’est pas pour m’envoyer en l’air, ça n’a aucun intérêt. Et le nez qui coule, c’est mauvais pour les affaires. »
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MessageSujet: Re: dear partner (feyre) dear partner (feyre) EmptySam 30 Déc 2017 - 20:22

Il est vrai que croiser Feyre Mormont au Corbeau Brumeux est chose rare, voire exceptionnelle. Mais ici au moins, on ne leur prêtera finalement pas plus d’attention qu’à ce bon vieux Pernil qui, lui, est une légende ici. Bien sûr, on connait son nom autant que celui de Feyre. Personne ne viendra les déranger pour autant. On sait qu’elles font parfois affaires ensemble ; qu’à d’autres moments, elles se retrouvent l’une contre l’autre. Personne n’a envie d’être autour d’elles dans les deux cas et c’est tant mieux. Assise au bar, le coude tranquillement posé sur le comptoir, Gail attire sans peine l’attention du propriétaire quand son invitée demande du champagne. Elle n’a pas une grande confiance dans la qualité de la boisson qu’on saura leur prodiguer – quand la rouge fait l’acquisition de bouteilles rares (il n’y a pas de marchandises qui ne soit pas passée entre ses mains), elle n’a pas vraiment pour habitude de les revendre au Corbeau Brumeux. Celui qu’elle a déjà goûté n’est pas mauvais pour autant, mais il ne sierra pas au palais de la reine Feyre. Gail ne fait pas grand cas de cela. Si c’est du champagne qu’elle veut, c’est du champagne qu’elle aura. « Deux coupes de champagne ! » lance-t-elle. Sa gorge la gêne toujours et le vague brouhaha de la taverne – ils ne sont pourtant pas nombreux ce soir – suffit à lui coller un début de migraine. C’est une vraie plaie. Depuis qu’elle est devenue femme (ou ce qu’on appelle plus communément ‘avoir ses premières règles’), Gail Sanwald est sujette à des migraines comme on n’aimerait pas en avoir. La plupart demeure principalement gênantes, mais son sale caractère fait surface et la revendeuse devient très irritable. Même si elle demeure consciente de ses intérêts. D’autres, plus rares mais régulières, peuvent la clouer au lit pendant un jour ou deux et rares sont ceux dont la présence est tolérée. Ses sourcils se haussent alors qu’elle voit Feyre en proie à une quinte de toux. Ils se froncent inévitablement tandis que Gail détourne la tête le temps que la télépathe se reprenne. S’il y a peu de monde ce soir dans les rues et les tavernes, c’est parce que la maladie les court. « Mh, » répond-elle, presque absente. Elle ne prend pas très au sérieux la menace de sa partenaire. Non pas qu’elle n’en serait pas capable, bien au contraire. Mais il est aussi sûr que la Sanwald ne la laisserait pas faire. Ce n’est pas très proportionné et de quoi elle aurait l’air, franchement, si elle laissait Feyre Mormont massacrer de pauvres hères dans ce trou poisseux mais apprécié qu’est le Corbeau Brumeux ? Elle tousse encore, et voilà que la démone la remercie de ne pas envoyer ses vilains microbes dans sa direction. Gail n’aurait pas mal au crâne qu’elle aurait sûrement ri. Ses sourcils se froncent alors que les deux coupes arrivent. « M’est avis que tu es déjà malade, mon ange. » Que ce soit vrai ou faux n’est pas vraiment important et à dire vrai, Gail s’en contrefout. Mais cette affirmation pourrait bel et bien être la vérité : la quinte de toux de Feyre pourrait bien être un indice et on dit que personne n’échappera au virus. La télépathe a les yeux un peu rouges – Gail ne se rend évidemment pas compte qu’il en est de même pour elle – et l’envie lui prend de le lui dire, ne serait-ce que pour s’amuser de la réaction de la Mormont. Mais elle a une sensation étrange, qu’elle retrouve après une longue absence. Il fait frais ici. C’est qu’autour d’elle, elle fait toujours monter ou baisser la température pour être bien, à l’aise. Là, elle a beau essayer, il ne fait plus si bon. Il y a une commande qui ne répond plus. Un bug. Ses sourcils se froncent. Elle frissonne. On est en décembre et Gail n’a pas l’habitude de beaucoup se couvrir. Une simple chemise, un pantalon et des bottes montantes suffisent généralement et elle n’a rien de plus ce soir. « On caille ici ! » La rouge est visiblement énervée. C’est qu’elle n’est pas sensée avoir froid. Ce n’est pas normal qu’elle ne soit pas capable de régler cette situation. Sa migraine commence à sérieusement lui cogner le crâne (elle a tout un orchestre de cymbales et de grosses caisses sous le cuir chevelu) et ça non plus, ce n’est pas normal. Et naturellement, il n’y a qu’une personne ici qui pourrait potentiellement en être responsable. Si c’est une blague, de deux choses l’une : elle n’est pas drôle, et on ne fait pas de sale coup à Gail Sanwald. « Feyre. Merci de bien vouloir arrêter ce que tu es en train de me faire, ou je vais m’énerver. » Elle boit encore tranquillement dans sa coupe une gorgée, mais elle n’a rien de bien tranquille en réalité. Elle n’apprécie visiblement pas le petit jeu auquel sa partenaire s’adonne et n’a pas franchement l’envie qu’il dure encore longtemps. « J’ai pas très envie de tomber malade non plus, figure-toi. » Le problème, Gail, c’est que tu l’es déjà.
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