(g a s o l i n e) elle est la troisième née d'une fratrie de sept enfants, tous enfants de raden arudj, tous ayant des pères différents, sauf les jumeaux. on l'a élevé pour qu'elle soit une arme entièrement dévouée aux khodja, avec suffisamment d'amour pour qu'elle soit dépendante d'elles, suffisamment de crainte pour qu'elle n'ose jamais déserter son rôle. elle est l'enfant prodige parce que son don d'orange la propulse au statut de privilégiée au sein du clan, mais elle est aussi celle qu'on évite, qu'on tient à l'écart parce que sa personnalité est difficile à cerner et à contenir malgré une façade calme qui contredit tout ce qui bout à l'intérieur d'elle. elle est sans cesse déchirée entre qui elle doit être et qui elle pense être et qui elle est réellement, elle se perd dans les émotions des autres qui envahissent son esprit sans cesse et qu'elle n'arrive pas à tenir à l'écart, elle vit ses obsessions à mille à l'heure, ne se met pas de freins du tout ou au contraire, s'en met trop. c'est un paradoxe, une fille impulsive et contradictoire, qui tantôt sait ce qu'elle veut et fait tout pour l'avoir, tantôt ne sait rien et remet en question toutes ses actions et toutes ses pensées. elle a du mal à faire la part des choses, elle aime autant qu'elle ne déteste, c'est une spirale infernale sans début ni fin, elle souffle le chaud et le froid, la colère et l'indifférence. elle est tout et rien en même temps. (m o t h e r) raden arudj est une femme imposante, qui a toujours su garder une certaine distance émotionnelle avec ses enfants, mais ça ne les a pas empêché de l'aimer autant qu'ils n'ont pu l'aimer, de la détester autant qu'ils n'ont pu la détester. dihya n'est pas l'exception, elle aime sa mère, a énormément d'admiration pour elle, lui en veut aussi beaucoup. raden arudj est une grande femme malgré tous ses défauts, une mêlée qui s'est élevée au-delà de ce que le monde avait prévu pour elle pour devenir le bras droit des khodja, des reines de launondie. ce n'est pas rien, pas quand on est une femme, encore moins quand on est une mêlée dans une nation comme flamaerin. parce qu'elle est orange, dihya comprend sa mère un peu mieux que les autres membres de leur famille. elle ressent l'intensité qui découle d'un demi-siècle de coups bas et de corps et de sacrifice qu'elle porte en elle, ressent tout ce qu'elle a dû subir pour s'affranchir de ses chaines, pour décider de son propre destin. elle comprend, mais elle n'accepte pas toujours. elle excuse souvent ses comportements, mais ne peut pas s'empêcher de faire taire la rancune qu'elle a envers elle. elle reste le parfait petit soldat que raden l'a formé pour être, mais ne peut pas s'empêcher de penser "et si elle n'était plus là ? serais-je enfin libre d'être moi-même ? pourrais-je être plus que je ne suis ?". mais ce ne sont que des pensées, des pensées qu'elle s'en veut d'avoir souvent parce qu'elle ne veut pas perdre sa mère, ne veut pas perdre son seul parent, un point cardinal sans lequel elle ne saurait s'orienter.
caractère en gros: terriblement envahissante, n'en fait qu'à sa tête, impulsive, difficile à contrôler, colérique, surprotège ceux qu'elle aime, loyale d'une manière qui ne peut apporter que des ennuis, discrète quand elle veut l'être, peut se montrer d'une froideur implacable.

then we fight, together -knives drawn, pistols blazing. because that's what we do. ‹ Devi est l'une des seules à avoir connu Al-Ghul quand elle n'était que Lamia : enfant crainte d'un monstre qui faisait encore terreur. Elle l'a pourtant vu pour ce qu'elle était réellemnt, une gamine effrayée qui ne voulait que survivre. Devi aurait pu aider cette petite fille de huit ans, l'emmener avec elle aux Khodja au lieu de la laisser seule face à la rue, mais cela aurait voulu dire la partager avec tous les autres et elle a toujours été égoïste donc elle la laissa là. Elles ont longtemps été la personnification du jardin secret de l'autre, déversant leurs pensées les plus inavouables pour se faire fuir, un concours de "jusqu'où-puis-je-aller-avant-que-tu-te-décides-enfin-à-te-sauver-?" mais aucune horreur n'a jamais réussi à briser le lien entre elles. Elles ont appris à se faire confiance dans un monde où le mot n'existait pas, ou du moins, autant que l'on puisse en faire à quelqu'un qui clame haut et fort être capable de trahir si ça veut dire arriver à ses fins. Al-Ghul a trouvé son chemin jusqu'aux Khodja seule, à une époque où Devi n'était pas là pour l'en empêcher parce que prisonnière d'une éducation obligatoire pour les mêlés à l'académie. Elle lui en voudra longtemps pour ça, mais elles ne se sont jamais fait aucune promesse alors Al-Ghul considère qu'elle ne lui doit rien. Elle a vu une opportunité et elle l'a saisit. Elles se sont ignorées pendant des années durant lesquelles Al-Ghul gagnera en importance au sein du gang avant de se faire adopter par les mères il y a six ans de cela. Elles ont été souvent séparées par la vie pour se retrouver ensuite. Elles ont une relation complexes, se jalousent, s'aiment, se détestent, leurs vies sont imbriquées l'une dans l'autre, encore plus depuis qu'elles bossent ensemble. Devi est la seule qui connaisse et ose appeler Al-Ghul par son vrai prénom : Lamia. Et encore, Al-Ghul ne l'autorise qu'à l'abris des regards, d'un côté parce qu'elle s'est lassée de se battre avec elle à ce sujet, d'un autre parce que l'entendre le prononcer la ramène à une époque où elle était encore elle, où elle n'avait besoin d'adosser aucun rôle, aucun masque. Elles seront amantes pendant un temps, avant de s'ignorer encore, pour redevenir amies, avant de s'ignorer encore. L'arrivée d'Enyo (cf. ma fiche/un scéna qui arrive wait for it) à Jhiu N'guri il y a quelques années chamboulera énormément de choses, dont la dynamique de leur relation. Al-Ghul ne laisse personne entrer dans sa vie et Devi a toujours été la seule personne à la connaître plus ou moins bien en comparaison avec tous les autres. Devi n'a jamais été possessive d'elle parce qu'elle n'a jamais eut aucune raison de l'être. Mais ça c'était avant Enyo, avant qu'Al-Ghul ne s'éloigne d'elle, avant l'obsession, les cris, la mort. Devi passera une quantité malsaine de temps dans l'esprit d'Enyo pour comprendre ce qu'Al-Ghul lui trouvait, ce qui la poussera à se rapprocher d'elle, ce qui la poussera à comprendre pourquoi était Enyo était arrivée  dans leurs vies, à comprendre pourquoi elle était là, ce qu'elle comptait faire (explications dans le lien avec Enyo en bas). Devi ne savait pas quoi faire, elle savait ce qui se tramait mais ne pouvait pas en parler à Al-Ghul parce qu'elle savait qu'elle ne la croirait pas, refuserait de la croire, lui en voudrait à mort et elle ne voulait pas la perdre à cause de ça. Enyo s'est douté avec le temps que Devi savait, elle en a joué énormément. Devi est tombé alors dans une folie à laquelle elle n'a pu mettre fin qu'en faisant taire cette voix qui la tourmentait. Cette voix qui s'est éteinte dans un chuchotement pendant le festival de dragondale cet été en 2164. Al-Ghul pense qu'Enyo est morte à cause des attentats ayant eu lieu la même journée parce que c'est ce que Devi lui fait croire (notamment en usant de ses pouvoirs d'orange).
nb. Devi n'a pas tué Enyo, elle a simplement effacé tous ses souvenirs et l'a envoyé vivre aussi loin de Launondie que possible. Du coup, Enyo n'existe plus, elle n'est qu'une coquille vide qui marche, qui parle, mais qui n'a plus rien de la personne qu'elle était. Pas de nom, pas d'histoire, aucune identité, rien.

quote ‹ merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre.

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