| | [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real | |
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Auteur | Message |
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Astrée Mather ‹ MESSAGES : 523 ‹ AVATAR : Sophie Turner ‹ CRÉDITS : avatar : Bonnie | Signature : alaska | Gif : What about angels? ‹ COMPTES : #AD #SG
‹ AGE : Du haut de ses vingt quatre ans, elle se sent toute petite, perchée à la tête d'une famille, elle crève de trouille à l'idée de tomber. ‹ STATUT : Le myocarde arraché, veuve, son grand amour a été emporté par delà les eaux, rejoignant le firmament. Elle flirte avec le manque, embrasse son absence, refusant d'oublier celui qu'elle a tant aimé. ‹ SANG : Éclat de bronze dans le carmin, elle n'en ressent nulle honte, la chasseuse sert la ma^trise élémentaire sans reconnaître les têtes couronnées à la tête des différentes nations. ‹ POUVOIR : L'enfant des cieux se joue des vents, s'infiltre dans des courants d'air, épouse la courbe gracieuse des brises légères qu'elle maîtrise. ‹ METIER : A la tête de sa propre famille, Chasseresse et prêtresse, entièrement dévouée au culte élémentaire. Elle et les siens sont les mains armés des éléments, protecteurs d'un passé révolu. ‹ ALLEGEANCE : La douce vengeresse offre son arc et ses étoiles aux cultes des éléments, en souvenir de l'oracle ultime et des créatures mystiques. ‹ ADIUTOR : La vlgaire créature a été retenue dans une geôle jusqu'à ce que la chasseuse élémentaire ne puisse le supprimé sans en subir elle-même les conséquences.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Mer 8 Nov 2017 - 22:30 | |
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Lui. Elle le retrouve, pleinement, entièrement, son visage n'est pas suffisamment trompeur pour dissimuler tout ce qu'il est, ce qu'il représente aux yeux de la sublime. Le temps se tord curieusement, danse effrénée et pourtant si lente, un morceau de vie suspendu hors du temps. Ses doigt contre les siens, ses doigts contre l'écrin. Elle n'arrive pas à abaisser le regard vers l'écrin, hypnotisée par ses yeux dans lequel elle s'engouffre encore un peu plus, si tant est que ce soit possible. Galvanisée par ce corps qui se presse contre le sien. Tu n'oses respirer, de peur que d'un essouffle seulement, cet instant s'envole et te glisse entre les doigts. Et déjà, trop tôt, l'adoré essaye de se détacher de toi, mais cette séparation n'est pas supportable, pas plus qu'elle n'est acceptable. Si ta main emprisonne toujours l'écrin, l'autre est tout à fit disposé à le cueillir, un mouvement fluide, précis et rapide, tu l'obliges à tourner les talons. Dans un même temps tu t'avances, dévorant cette foutue distance pour que ce soit ton corps qui viennent accueillir le sien, alors que tes lèvres viennent s'emparer des siennes, les récupérer, lui, le posséder, complètement. Ta main relâche la prise sur son poignet alors qu'elle vient glisser ses doigts contre sa peau, s'en délectant, jusqu'à ses cheveux, qu'elle accroche, qu'elle enferme. Elle cède à cette passion dévorante, sans se soucier le moins du monde de la chute qu'elle pourrait endurer lorsqu'il la quitterait encore. C'est ici, c'est maintenant, c'est tout ce qui compte. Ton existence ne trouve un sens que lorsqu'elle se perd dans ses ténèbres à lui. J'ai su à l'instant où tu m'as touché. Murmure qu'elle arriver à lui susurrer, avant de reprendre à nouveaux ses lèvres, insatiable, elle s’enivre, bien trop effrayée à l'idée de devoir à nouveau s'en passer. robe ~ bijou ~ cheveux ~ maquillage ~ couronne |
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| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Mer 8 Nov 2017 - 22:59 | |
| C'était un sentiment étrange que de se retrouver ici, participer à un événement organisé par l'empereur sans arrière-pensée, sans autre but que celui de se montrer et de s'intégrer à la foule. La dernière fois qu'elle l'avait fait, son esprit était rivé sur l'objectif de la résistance. Ouvrir des portes, laisser la mort exploser contre des dizaines de personnes, prendre la fuite sans être reconnue, survivre. Mais Nurie n'avait plus besoin de survivre, à présent. Elle faisait l'une de ses premières apparitions officielles en tant que Nurie Kemble, héritière de la famille de l'eau injustement massacrée par son allié Osanos, nouvellement anoblie et alliée à la reine d'Aguarini. Elle avait encore du mal à prendre la pleine mesure de ce que son changement d'allégeance signifiait. Plus encore, elle peinait à comprendre les intrications de ce choix, ce qu'elle obtenait mais surtout ce qu'elle laissait derrière elle. Le poids de l'absence de Maverick, par choix cette fois, lui pesait toujours autant sur le cœur malgré l'habitude prise de ne rien montrer. Si @Circe Thorsten la voyait, il aurait été fier d'apprendre qu'au moins une de ses recommandations avait été prise en compte : ne te laisse jamais déborder par l'émotion. Pourtant, perdue dans une immense salle, vêtue d'une somptueuse robe bleue en hommage à sa nation, qu'elle aurait en temps normal cousue plutôt que portée, Nurie se sentait de trop, pas à sa place. Elle n'avait pas grandi dans ce monde-là, et son opulence la perturbait plus que jamais. Surtout, elle n'oubliait pas que quelques semaines plus tôt, elle était encore de l'autre côté, celui des opposants, des résistants, luttant pour l'abolissement d'un Empire qu'elle soutenait à présent ouvertement. Johann Osanos avait échoué avec elle, songea-t-elle non sans amertume. Il avait échoué à la faire tuer lorsqu'elle avait un an, il avait échoué à la transformer en machine de guerre, et il échouait maintenant à en faire le symbole dont il aurait pourtant eu grand besoin pour vendre sa cause. Mais @Merle Osanos, elle, avait su voir l'intérêt, peut-être même avant l'amitié. Elle n'était pas la seule. Elle aperçut au loin @Cal Oshun, l'Empereur auquel elle avait prêté allégeance au moment où elle avait accepté une alliance avec Merle, élégant, sûr de lui, régnant en maître sur une assemblée dont elle faisait désormais partie en toute légitimité. Lui aussi avait compris qu'elle avait un rôle à jouer. Son regard embrassa l'immense salle, à la recherche d'un visage familier. Elle s'arrêta quelques secondes sur @Circe Thorsten qui s'éloignait de @Feyre Mormont, mais ne lui accorda aucune salutation. Il n'était pas l'ennemi, Circe ne répondant à aucune alliance politique autre que celle lui permettant de provoquer et d'encourager le chaos, mais il n'était plus l'allié. Au lieu de cela, elle s'approcha lentement de @Feyre Mormont, nouvelle présence dans l'univers résolument étrange dans lequel elle vivait désormais. « Thorsten et toi, hein ? Combinaison surprenante, mais plutôt logique lorsqu'on y réfléchit » fit-elle d'un ton neutre. « Je crains que tu n'aies échangé un résistant viril pour une noble qui continue de ne se sentir absolument pas à sa place dans un tel monde. » Ce qui ne l'empêcha pas de dérober une coupe qu'elle avala aussi aisément que s'il s'était agi d'eau pour une assoiffée. + robe |
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| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 9 Nov 2017 - 12:23 | |
| @Harald Swanson, en plus de son titre, possédait indéniablement une certaine présence. La marée de monstres se décimait d’elle-même pour ne pas entacher sa progression. Il avançait, imbu et conquérant, ses prunelles ancrées dans l’immensité des océans haineux. Elle ne l’aurait jamais imaginé si audacieux, si suicidaire. — Eurus O- Une comète de doigt fusa instinctivement, primairement, en direction de l’arrête nasale du Swanson dans une trajectoire parfaite. Juste avant de s’échouer in extremis dans le creux d’une paume aussi rugueuse que la sienne. Elle avait été réceptionnée. Bien sûr qu’elle serait réceptionnée. L’alchimie qu’ils possédaient était différente en tout point de celle qu’elle partageait avec Weiss, mais il en existait une. Ils avaient combattu et bien que cet échange remonte à l’époque des pustules pubères, il n’en fallait pas plus à l’Osoryd pour se remémorer la façon dont ils s’anticipaient. Toujours plongés dans courte suite de secondes, ses genoux suivirent mécaniquement le premier assaut en allant s’ancrer dans le torse de l’impudent pour effectuer une ascension sauvage vers la nuque pâle qu’elle désirait de tordre. Du moins, c’est ce qui aurait dû être avant qu’elle ne croise le regard effaré de la femme qui accompagnait le membre des Sept. Laurel. Cal. Braam. STEP. BACK.La pensée fige la frénésie. Dégage. Cracha la femme en une forte intonation, la jambe placée à quelques centimètres de sa cible reprend une position normale. Son bras se retire, mais elle ne recule pas. L’action avait été si rapide et concise qu’elle passa inaperçue parmi les jupes volantes et les chorégraphies tapageuses. Le retour de sa vulgarité était révélateur, l’impulsivité et la rancœur reprenaient leurs droits. Provocateur. Il avait osé l’aborder de cette ridicule grimace, puante de lâcheté et de contradiction. Bien qu’elle ne s’y était jamais essayée, l’Osoryd était incapable d’échapper à ses tendances primitives. C’était la bestiale, l’enfant des rues, qui possédait désormais la masse de muscles et de rancœur. De son feu, perpétuellement indifférent aux intempéries du temps, elle dardait le rouquin de sa taille minuscule. Il n’y avait aucune once de ridicule. C’était la puissance de son caractère, de sa force, qui avalaient les centimètres de différence. – Ni le public, ni ton nouveau rang péteux, ne m’empêcheront de trouer ta sale tronche de raclure. Aboyer sans mordre ne dérivait d’aucun des traits de sa personnalité. Souhaitant rester dans les bonnes grâces de Cal pour l’instant, ses miettes de consciences survivantes lui criaient qu’elle ne pouvait se permettre de nuire à sa cause devant @Laurel Grimsrud. Elle le récupérerait, dans quelques minutes. Dehors. Ou dans l’arène. Ce qu’elle l’avait apprécié, ce Swanson là, celui qui dominait les rues. En un battement de cils, elle se revoyait beaucoup plus jeune, beaucoup plus inexpérimentée. Lorsqu’ils n’étaient que deux visages princiers perdus dans les confins de jhiu n'guri. Les rires de la bande perchée sur des assemblages de boites en bois lui revenaient à l’oreille, tout comme les taquineries de Valrael faisant planer sur elle la menace d’une amnésie de manière factice. Et elle se sentait trahie. Si les affres du temps avaient affaibli leur relation, elle considérait le chantage déshonorant qu’avait subi son frère comme le bouquet final. Toujours aussi douée dans l’art de la dissimulation. Comme ton frère, d’ailleurs. Dans ses veines, l’incapacité de sauvegarder les apparences, de laisser passer une provocation, et il le sait bien, le fourbe. Les mots furent envoyés du tac au tac, crus, durs, précis. – Dissimuler, fausser, opérer dans l’ombre… tu n’as pas à t’en faire même avec nos efforts rassemblés jamais nous ne pourrions t’ôter ta couronne de lâche. Ce n’était pas juste. De toute sa longue existence, Raeghar n’avait jamais commis une seule erreur. Lobotomisé par Keith dès le plus jeune âge, son attachement à l’empire était d’une profondeur handicapante pour Eurus. Il avait été le modèle de droiture qu’elle-même ne l’aurait été. Sa condition était injuste et elle ressentait la colère de son sang en elle, comme si elle l’avait engendrée. Ses iris considèrent pour la première fois de la soirée son interlocuteur dans son entièreté. Comment peux-tu supporter d’être aussi faux ? souffle la guerrière. L’hypocrisie s’amenuise et le temps se consolide lorsqu’il lui annonce sans détour ses véritables intentions. Si je le trouve, je le tue. Les lippes Osorydiennes vinrent orner le faciès poupon d’une grimace carnassière, l’aura s’alourdissant significativement. L’ombre du diable dansait dans les prunelles de l’homme lorsqu’il prononçait ses mots. Elle ne savait guère l’ampleur des efficients assassinats qu’il avait commis, des rivières pourpres qui enlaidissaient son passé, mais le contraire n’aurait pas changé grand-chose à l’assurance avec laquelle elle lui répondit. Et ensuite tu me montreras ces énormes couilles ou cette paire de biscottos qui te donnent la prétention de pouvoir atteindre non seulement un, mais deux Osoryd ? Personne ne possède assez de rage, de fureur, de passion pour accomplir cela. D’un mouvement furtif, raccourcissant toujours plus la distance qui les sépare, elle lui vole sa main et la porte à son ventre. Ou peut-être, quelque chose dans ce style-là. Elle n’a aucune notion de retenue, c’est un esprit libre. C’est une décharge électrique qui rétablit la distance pour la première fois, qui la rappelle à l’ordre. Avertissement conséquent, la brûlure de ses électrons ne pouvait qu’appartenir à la déesse de ses nuits. Elle effectue deux pas en arrière, juste avant que la boisson pétillante ne redécore la tenue du Swanson. oh, quelle maladroite je fais. s'étonne @Jaehaerys Norhalis dans un excellent jeu d'acteur. La tension s’amenuise, s’effrite, face à la beauté du sourire calculé... Ou pas. Ses pétales bleus naviguèrent entre sa sauveuse et les deux figures insignifiantes. Son palpitant réagit progressivement aux tendres échos envoyés par celui de sa complice. J’espère que vous ne teniez pas trop à votre costume ? vous êtes sans doute beaucoup plus sexy sans, de toute façon. Charisme de bœuf, oui. pensa t’elle puérilement motivée par la mauvaise foi. Désolée Swanson, nous nous entretuerons plus tard. Elle retrouve son confort entre les dextres de sa brune avant de s’éloigner. Puis de se retourner, soudaine. C’est lui qui te trouvera en premier. Prends garde. Nous verrons enfin ce que vaux ton honneur si défendu contre la rage et l’humiliation d’une vie bafouée. - Spoiler:
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| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 9 Nov 2017 - 15:26 | |
| Il s’agit d’un mensonge, et elle l’ignore. Il n’est pas parti à la recherche de Raeghar Osoryd après sa fuite. Il a envoyé un mercenaire à ses trousses, un homme habitué à filer les cibles de la famille Swanson, en lui recommandant de ne pas le tuer. Le blesser, pourquoi pas, lui faire peur, oui – lui montrer qu’il est surveillé et qu’il n’aura plus jamais une seconde en paix tant qu’il ne sera pas venu le trouver, lui, Harald Swanson. Raeghar a désormais une dette envers lui, car l’aîné n’a pas parlé de son secret. L’épée d’un Osoryd lui serait beaucoup plus utile que de le voir emprisonné – un Swanson ne crache jamais sur un bon combattant. Il observe @Eurus Osoryd, sa violence puérile, ses instincts rendus hystériques par la douleur de voir son frère en fuite, comme un étranger regarderait sa patrie changée après des années d’absence. Il avait vu la colère de l’enfant qu’elle avait été, dirigée contre le monde entier tentant de l’entraver. Face à lui, qu’elle admirait auparavant, il n’y avait jamais eu que de la bouderie. Une bouderie qui, lorsqu’elle s’appelait Eurus, aurait semblé à d’autres une haine corrosive – mais pas à lui, homme du feu capable de bien saisir les flammes qui habitaient la jeune femme. Plus maintenant. Eurus, la femme et plus l’enfant, lui paraissent ô combien démesurée. Elle semble tout oublier : le lieu dans lequel ils se trouvent, la présence de la noblesse, la reddition de sa propre famille, au déshonneur par la faute de son frère, mais aussi sa petite taille, moins d’un mètre soixante, absurde à côté de la sienne. Il ne la blessera jamais que par les mots. L’insulte proférée par Eurus est d’une violence si exagérée comparée à la faute dont se targue Harald (il n’est pas responsable de l’erreur commise par Raeghar, se trahissant publiquement pendant les attentats en hurlant un nom prohibé) – il la met sur le compte de l’immaturité d’Eurus. Sa seconde diatribe, cependant, lui hausse le sourcil, et c’est un amusement ironique qui lui vient en premier. — Ah, le fameux courage « façon Osoryd », répond-il dans un demi sourire peiné. — Il mène à deux terres promises, la Mort ou l’Exil. C’est ensuite une colère sourde, outrée qui prend la place du cynisme, tandis qu’un feu révélateur vient entamer une danse brutale dans ses pupilles sombres. — Tu me traites de lâche, toi dont le frère n’a pas été capable d’assumer l’alliance qui lui a été confiée ? Toi dont le frère prend la fuite comme un adolescent enfiévré ? Où est-ce que tu te crois, Eurus ? Tu n’en finis jamais de tenter de nier en vain les différences qui séparent les rues des palais, quand apprendras-tu enfin ? Jamais. Trop âgée désormais pour avoir une chance de redevenir l’élève. Son adiutor aurait pu lui apporter une dose nécessaire de sagesse et de maturité, mais c’était sans compter sur celle d’Eurus, visiblement aussi dépourvue que sa maitresse de bon sens et de connaissance des codes. Le regard que lui jette soudain l’océanide est si puissant, que la question qui l’accompagne le perturbe. Comment pouvait-il supporter d’être aussi faux ? Il cille. A cet instant, dans l’exercice de son devoir d’héritier, il est dans le vrai le plus limpide qui soit. Mais autrefois, lorsqu’il avait gardé un silence circonspect devant les douleurs endurées par une Eurus qu’on bridait, taisant en lui-même sa propre nature, aussi rebelle et avide de libertés qu’elle, il avait foiré. Il le savait. Le savait-elle, et le murmurait-elle dans cette ultime question qu’accompagnait un regard profond, ou s’agissait-il uniquement d’un effet de son imagination ? Eurus reprend vite ses habitudes écrasantes de naïveté. Il lève les yeux au ciel à l’entente du poème, l’ode aux invincibles Osoryd – dont l’un des membres doit actuellement sa survie à une qualité bien précise et avec laquelle le courage n’a pas grand chose à voir : savoir se cacher. — Pour accomplir cela, comme tu le dis, je crois me souvenir qu’il faut surtout une bonne épée. Ses yeux sont rieurs, bien éloignés du drame qui habite Eurus aussi sûrement que si son frère avait été crucifié sur la place publique. Il la laisse attraper sa main pour la déposer sur son ventre, prudent tout de même face aux extravagances qu’il lui connaît bien. Ses yeux oscillent du ventre d’Eurus à son visage, mais l’intervention de l’adiutor de l’Osoryd le coupe soudainement de sa contemplation curieuse. Elle a renversé le contenu de sa fine coupe de champagne sur le devant de sa veste, en trempant un bon quart. Il n’y a, dans le regard de l’héritier, plus aucune trace d'amitié – qu’il avait pourtant réservée à Eurus quasi tout au long de son entrevue. Il pose sur elle un œil froid et la détaille. Sait-elle, l’idiote, que si Ernest, ou même Yoric, aperçoivent une mêlée se permettre un tel outrage envers un Swanson, sa tête sera mise à prix ? Ignore-t-elle donc tout de ce dont est capable cette maison, de l’art du crime qui a su la faire reconnaître et apprécier de la famille impériale elle-même ? La stupidité de cette adiutor semble connaître peu d’égales au sein du royaume – une chance pour Eurus. C’est comme si l’Osoryd s’était rendue à une kermesse en compagnie de sa petite sœur de douze ans. La mêlée se repait de son mauvais tour, sourire incompréhensible aux lèvres et remarque à son encontre dont le caractère ironique sonne à ses oreilles comme une alarme suicidaire. Cette seule provocation d’un Swanson à l’égard d’une Osoryd était-elle un motif suffisant pour que la mêlée mette en jeu sa propre existence ? Ses yeux bleus se posent brièvement sur son bracelet. Une jaune, en plus de ça. La tête aussi creuse qu’une allumette qu’on craque. — Ne sois pas stupide, lui dit-il dans un murmure grave tandis que ses iris croisent les siens. Elle est dans la plus totale des provocations, lui dans un retour à la sagesse. — Si tu ne tiens pas à ta vie, tiens au moins à celle de ta maitresse. Il se retient de lui signaler que l’état de disgrâce actuel dont souffre la famille Osoryd ne lui permet pas de telles exubérances : les Oshun seraient capables de pardonner à un Swanson le meurtre de la sœur d’un traitre. Théâtrale au sommet de sa gloire, Eurus lui tourne le dos, se retourne une dernière fois pour faire jaillir d'entre ses lèvres une ultime tirade, dont la fin le laisse perplexe. Son regard se pose (enfin) sur @Laurel Grimsrud, histoire de détailler le résultat de cette séance de diplomatie sur son joli visage. Il esquisse un sourire devant sa circonspection. — Je sais ce que tu te dis. Tu n’as absolument rien compris à son discours, mais tu crois qu’il s’agit d’un truc « entre nous » et que je saisis parfaitement de quoi elle parle. Eh bien sache que non, je n’ai absolument rien compris non plus. Sachant bien que cette explication n’aidera sans doute pas du tout sa promise à y voir plus clair, il retire sa veste mouillée, la suspend au dos d'une chaise et, en chemise et au sec, lui tend son bras en vue d’une danse. — Tu as raison d’avoir peur, ajoute-t-il pour la plaisanterie, sachant bien qu’il vient d’annoncer la mort d’un homme sous ses yeux après à peine cinq minutes en sa compagnie. Il suffirait à Laurel de plonger dans le regard bleu de son fiancé pour comprendre sans avoir besoin de l’élucider qu’il ne possède pas l’indifférente cruauté dont il porte le masque. - Spoiler:
ok donc moi je suis la meuf qui se croit dans un rp alors qu'elle est dans une intrigue. pardon. pardon pardon pardon.
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| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 9 Nov 2017 - 20:00 | |
| Jaehaerys savait que la relation entre Eurus et Harald avait empiré depuis le grandiloquent fiasco de Raeghar – la récente consécration des Swanson n'arrangeait rien, ces chiens de l'empire se gorgeant d'une influence plus grande encore depuis la disgrâce de leurs confrères guerriers. La militaire n'était pas en position de force, sa valeur ternie par l'acte imbécile de son tout aussi imbécile de frère – qu'elle persistait pourtant à protéger, l'incendiaire, à défendre en crachant sa haine à la gueule de l'inflexible noble. Malgré l'évidente prudence dont elle aurait dû faire preuve à l'égard du rébarbatif Swanson, la mêlée était téméraire, incapable de reconnaître l'autorité de son patronyme comme de celle des Osoryd, se refusant à courber l'échine sous ces souverainetés fragiles qu'elle menaçait d'une insolence provocante. « votre sérieux est à mourir d'ennui, Swanson » soupira t-elle, lassée. Il la menaçait, mais la mêlée restait imperturbable ; combien de maîtres s'étaient proclamés supérieurs à elle, avant de succomber sous ses foudres meurtrières la terreur au bord des yeux, l'impuissance au creux des poings ? Ils se reposaient sur leur nom de leur famille, le prestige d'une réputation qui n'était plus à faire parce que c'était bien la seule chose qui ralentissait la marche létale de ceux qu'ils firent un jour l'erreur de sous-estimer. Mais le sang argent coulait déjà à flots, et tandis que le Swanson menaçait sa vie, elle avait déjà brisé celles de ses congénères par dizaines. L'ironie de la situation la fit doucement rire et, soutenant le regard grave du guerrier, l'assassin osa un sourire parfaitement hypocrite. « vous nous menacez alors que le temps est à la fête, beaucoup diraient que vous manquez cruellement de manières. Peut-être votre fiancée aurait-elle des leçons d'élégance à vous donner, si seulement vous lui accordiez autant d'attention qu'à ma maîtresse. » siffla t-elle, railleuse, accordant un clin d’œil à la Grimsrud avant de tourner les talons aux côtés de sa maîtresse, qu'elle darda d'un regard malicieusement boudeur. « il t'a fallu à peine une minute pour me remplacer par ça ? j'en suis profondément blessée. » minauda t-elle, accrochée à son bras comme pour marquer sa possession. Il lui semblait entendre la colère de l'Osoryd gronder sous sa peau, et le sentiment était déplaisant ; son impulsivité grignotait un contrôle qui, depuis la fuite de Raeghar, se faisait de plus en plus irrégulier. Ses doigts entrelacés à ceux de la petite brune, la Norhalis oblitéra l'incident pour se concentrer sur sa cavalière encore tendue, qu'elle moqua d'un rire léger. « la prochaine fois, pense à m'offrir une danse avant d'essayer de te faire interdire à tout jamais l'entrée de ces royales soirées »
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| | | Feyre Mormont orange‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 9 Nov 2017 - 20:55 | |
| Autant alter-ego, qu'ami ou animal fétiche, @Circe Thorsten était cet autre qu'elle connaissait sur le bout des ongles. Un maître des esprits, comme elle. Un roi parmi tous, comme elle. Un manipulateur hors-pair, comme elle. La Mormont était persuadée qu'ils étaient faits pour être ensemble, même si le brun ne semblait pas en être convaincu. Chien et chat, alliés pour le pire et surtout, le chaos. Ces deux-là avaient développé un petit jeu malsain, au fil des années. S'ancrer dans l'esprit de l'autre, mêler vérité et chimère, rêve et cauchemar. Une discipline dans laquelle les deux terribles étaient passés maîtres. L'inhumaine pouffait encore de l'hésitation mentale du résistant lorsqu'il la rattrapa. Elle aimait diablement l'âme du Thorsten, brillant mélange de ténèbres et de couleurs pures, de destruction et d'émotions. Et elle ne perdait jamais une occasion pour s'y introduire, comme dans une demeure où elle se sentait chez elle. « Un univers où tu danses, ça c'est de la grande folie. » Elle se mit à danser autour de lui, parade nuptiale aussi perverse que les noires pensées qui agitaient sa carcasse vide. « Ce n'est qu'un juste retour de ce mauvais tour que tu m'as joué l'autre jour, mon amour. M'envoyer toutes ces images de moi, agenouillée devant toi, pour une envolée vers les cieux, pour finalement me rejeter... Ça a brisé mon petit coeur. » Sourire carnassier. Ils savaient parfaitement qu'elle n'avait pas de coeur, pas d'âme. Rien que ce terrible pouvoir qui animait son enveloppe angélique. Et puis, une douce créature s'approcha de l'orange. Les yeux de la cruelle dévorèrent les courbes joliment scrutées, avant qu'elle ne se décide à lui répondre : « Serais-tu jalouse ? Je pourrais peut-être t'arranger une rencontre avec mon Circe. Mais seulement si je peux me joindre à vous. » Feyre se mit alors à ricaner, attirant l'attention sur l'Eriendar et elle-même. Après tout, la terrible ne se sentait jamais autant à sa place qu'en pleine lumière. « Oh chérie, je suis certaine que je peux arranger ça. Dis-moi ce que tu veux et je t'y aiderais. Toi aussi tu as ta place, voyons. » Elle laissa ses doigts courir dans les boucles de la sublime, songeant à quel point @Nurie Eriendar ferait une divine poupée. |
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| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 9 Nov 2017 - 22:41 | |
| Il était entré, dès qu’il avait franchi les portes du palais les souvenirs l’avaient envahi, bouleversant ses pensées et noircissant son âme. S’il est ici c’est pour une bonne raison, jamais il n’aurait osé se rendre au palais lui reconnut comme ennemi de la couronne si ce n’était pas pour Diana Osanos. Il a pour mission avec un groupe mené par @Adonis Griffith de libérer une prisonnière. Jamais il n’aurait cru retourner dans ces lieux, ses traits sont tirés et son visage est fermé, derrière son masque il observe, il écoute et il apprend. Le jeune soldat préfère de loin se tenir à l’écart de la foule. Il n’a pas toujours été comme ça Mave , d’un naturel plutôt intrépide il n’aurait eu aucun mal à se mêler à la foule, les temps sont différents et après avoir frôlé la mort il a plutôt remis en perspective ses objectifs de vie. Il y’a des têtes qu’il connait bien, des visages si familiers, il ne reconnait pas tout le monde bien sûr mais ce bal est pour lui l’occasion d’observer ce qu’il se prépare. Certains se pavanent tel de nouveau noble prêt à tout pour conquérir une réputation, d’autres sont plus discrets mais n’en reste pas moins redoutables. C’est sûr elle que son regard se pose @Nurie Eriendar , son cœur manque un battement. L’élégance et la grâce d’une souveraine. Il ne l’avait jamais vu comme ça aussi.. Noble. Elle ne semble plus la même, comme dans son univers entre les masques et les faux semblant. Jeunes, ils n’ont jamais été riches, ils n’ont jamais connu l’opulence. Après tout cela est devenu son monde. Il se force à détourner les yeux pour ne pas qu’elle sente le poids de son regard, il ne veut pas qu’elle le voit, il n’aura pas la force d’affronter sa présence. Il suffirait que Merle le sache pour que l’opération deviennent impossible. Aucun risque ne doit être prit. Il prend un peu de recul, comme perdu dans l’immensité de cette prison il regrette amèrement d’être venu, bien qu’il n’est plus qu’un objectif en tête. Libérer @Hissa Griffith |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Ven 10 Nov 2017 - 10:04 | |
| C’est l’oeil alerte que le K’han pénètre dans la salle de bal. Son costume est simple, il n’est pas vraiment costumé en réalité. Contrairement à beaucoup de convives ce soir, le mêlé a décidé de ne pas porté de masque. Ses cheveux sont en désordre, il prend l’apparence d’un mêlé d’autrefois, ce soir. Des vêtements simples, trop simples peut être. Il ne le fait aps exprès mais c’est une provocation à son propre gouvernement. Attention, souffle sa tenue, attention à ne pas provoquer les puissants, parce que selon Gareth, les mêlés sont puissants. Pourtant il se place du côté de ce gouvernement, pour le bien de la paix. Cette paix détruite par l’homme qu’il hait depuis des années. Thomas Griffith, ce faux roi, cet usurpateur qui lui a volé Juliette, sa maîtresse et son amour de jeunesse. Le K’han est probablement le seul de sa famille - non pas probablement, sûrement - à pouvoir descendre dans cette salle le visage à découvert. Il ignore si ses cousins sont ici, ou ses oncles et ses tantes. Normalement, non. Normalement, ils auront été discrets. Dans la salle, son regard est happé par l’empereur et sa femme. Si sa relation avec Saeko est pure, celle avec l’empereur l’est beaucoup moins. Son regard glisse sur les habits d’apparat du couple impérial, avant de tomber sur le reste de la foule. Il entend les éclats de voix de nobles incapables de se retenir, mais il n’intervient pas. Ce n’est pas son rôle. Gareth laisse encore son regard glisser sur les convives. Sans y penser, il cherche une chevelure d’ivoire que, pourtant, il doit éviter à tout prix. |
| | | Marlys Swanson fire nation‹ MESSAGES : 867 ‹ AVATAR : haley bennett. ‹ CRÉDITS : av (MITTWOCH), gif (idriss/cha<3) ‹ COMPTES : ido, hilde, eron.
‹ AGE : vingt-cinq ans. ‹ STATUT : mariée à tarehk khodja, qu'elle exècre avec passion. son cœur, lui, bat cependant pour un autre, pour son sang, secret bien gardé. ‹ SANG : argent, rutilant, supérieur. ‹ POUVOIR : son élément est resté pur, inaltéré ce qui fait d'elle une maître du feu indiscutable (et rare). ‹ METIER : main de fer dans un gant de velours pour le compte de sa famille (et de l'empire), espionne multi-camps. ‹ ALLEGEANCE : en public, les oshun. en privé, son clan, sa caste, sa famille, toujours. ‹ ADIUTOR : insignifiant, disparu, oublié.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Dim 12 Nov 2017 - 0:10 | |
| Marlys n'attendait rien de cette soirée. Pour elle, si le palais n'explosait pas, elle pourrait considérer ce bal comme une réussite, mais elle était bien loin de savoir que @Maven Oshun irait jusqu'à se confier à elle, son ancienne amante certes, mais toujours bel et bien une Swanson sur l'état de sa relation presque maritale. Il n'en fallait pas moins pour attirer l'attention de la rousse, bien qu'au départ appâtée par les allusions de l'Ohsun sur la nouvelle fiancée de son cousin, mais elle reviendrait à ce sujet, pour sûre. - Tu m'en vois désolée pour toi Maven... J'espère néanmoins que ce n'est rien de trop fâcheux, ce serait dommage d'en arriver au pire... A savoir qu'ils rompent leurs fiançailles, ce qui ne faisait ni chaud, ni froid à Marlys, mais qui devait cependant tenir sa langue et ses réelles opinions face à un membre de la famille impériale. Sirotant tranquillement son verre de vin, elle espérait donc que sa sympathie, doublée de l'humeur déplorable de Maven, l'aide à en savoir plus sur cette situation. Les informations de ce genre étaient toujours intéressantes à posséder, quoique l'on puisse en tirer. Pourtant, rapidement, son regard fut happé, contre son gré, par une petite scène plutôt électrique qui mettait en cause son cousin, qu'elle essayait pourtant d'oublier, et @Eurus Osoryd, ancienne future belle-sœur. Marlys était la mieux placée pour connaître les raisons de cette embrouille et ce même si elle ne pouvait pas entendre leur conversation, de là où elle était placée. Elle pouvait néanmoins contempler la veste trempée d' @Harald Swanson, le regard médusé de sa fiancée et les deux chiennes de garde complètement hors d'elles. Levant les yeux au ciel face à un tel spectacle, Marlys préféra reporter son attention sur Maven, tout en s'assurant, si possible, qu'il ne prenne pas connaissance de cette altercation. - Tu veux un autre verre Maven ? Je sens que la soirée va être longue... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Lun 13 Nov 2017 - 21:14 | |
| Il était temps d’entrer en scène. Tu sais qu’après ces longues minutes à attendre dans les toilettes du Palais, Hettie devait enfin être entrée. Un long soupire vient accompagner tes pas alors que tu ouvres la porte. Fière dans ton costume de sirène accordé à celui de ta jumelle, tu te moques bien de qui tu pourras croiser ce soir, ton but est uniquement de t’amuser, peu importe les conséquences. Après tout, c’est votre anniversaire non ? Vingt-six années à hanter le monde de vos conneries et ce n’est pas près de s’arrêter.
La tête haute, les yeux qui défilent sur les convives pour la plupart masqués, contrairement à toi, tu cherches une tenue que tu connais. En te faufilant entre les invités, tu la découvres, derrière son masque d’argent et de diamants. Son regard se pose sur un homme que tu ne reconnais pas, mais sa prestance, sa façon de se porter et se mouvoir. Tu la reconnais sans problème malgré les artifices. @Historia Oathbridge. Ton poing se serre, ta mâchoire avec, mais tu ne peux rien faire, rien dire, au risque de la compromettre. Que fait-elle ici ? Tu souffles avant de te tourner vers une autre silhouette reconnaissable. @Lula Osanos. Tu souris en la rejoignant alors que quelques blonds discutent. Tu n’écoutes pas, tu ne fais pas attention à eux et tu attrapes le bras de la fille de l’eau pour l’attirer à toi jusqu’à la piste de danse. « Désolée Lula, mais une aussi belle brune autour de blonds pareils ne te rendra pas plus belle encore. » Un clin d’œil pour la détendre si son intervention était trop abrupte et tu la fais valser au rythme de la musique, ne manquant pas de jeter des coups d’œil à la dame de la terre qui ne devrait pas être là. « Alors ? Heureuse de pouvoir danser ici en liberté ? » Que tu demandes à l’Osanos. « Dire que pour la première soirée officielle, on doit encore se masquer. » Finis-tu en souriant. Les deux anciennes résistantes, maintenant aux côtés de Merle Osanos, l’imposteur. Quelle douce ironie. . ~ * robe ~ bijou ~ collier ~ cheveux ~ maquillage ~ couronne * ~ . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Mer 15 Nov 2017 - 13:40 | |
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La poupée est brisée, désasrticulée, elle est abîmée, corps et âme s'enfoncent dans un torrent de tourment. Mais elle est forte, la poupée, elle sait plus que quiconque comment faire semblant, alors elle enfile son plus beau sourire, le plaque contre ses lèvres maquillées, pour que nul ne vienne soupçonné les ténèbres qui l'ensevelisse. Elle s'est glissée dans une robe d'argent et de diamant, clamant la splendeur des enfants des cieux et la richesses des mines de Volastar. l'argent sculpte son corps voluptueux, dessine les courbes de ses formes, souple, fluide et pourtant impénétrable, pareille à une armure. La robe traîne sous son sillage, scintillant à chacun des pas qu'elle fait, lumineuse et incandescente. Sa robe remonte dans sa nuque, dissimulant sa peau meurtrie par les coups de l'esprit vengeur, alors qu'un décolleté se dessine dans son dos, offrant une vue imprenable sur sa chute de rein. Un masque allant avec sa robe dissimule son visage, à moins que ce ne soit une nouvelle ruse pour masquer les affres douloureuses de son entrevue avec l'enfant terrible des eaux. Elle dissimule de toute part les traces violacées qui couvrent sa peau, dissimulant aux yeux de tous à quel point elle est facile à atteindre. La divine laisse son regard glacé glisser sur l'assemblée alors qu'elle s'empare d'une coupe de champagne. Son regard échoue sur le couple de danseurs formées par @Andrei Valaeris et @Elizaveta Valaeris. Ils sont d'une beauté cruelle, presque irréelle, et la cadette ne peut que les admirer tout autant qu'elle ne les envie. Un soupire fend ses lèvres alors qu'elle se détourne d'eux... pour tomber sur cette silhouette qui fait chavirer son cœur. Un battement de cil et son cœur s'enivre d'une sensation grisante, électrisante. @Gareth K'han. Lui seul lui fait cet effet. Elle s'approche alors qu'un sourire vient éclore contre ses lèvres. Elle glisse sa main dans le bas de son dos alors qu'elle le contourne pour venir plantant son regard dans le sien. Un nouveau battement de cil, un battement de cœur et son palpitant s'emballe et la douce s'en retrouve complètement désarmée. Puisque l'on peut être qui on désire le temps d'une soirée, laisse moi être la femme que tu désires. Un murmure, un souffle, elle approche la coupe de ses lèvres pour en boire une gorgée, mais ne quitte pas celui qui l'obsède du regard.
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| | | Lula Osanos administrator‹ MESSAGES : 2605 ‹ AVATAR : MARIE AVGEROPOULOS. ‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign) ‹ COMPTES : LO, IV, IS, JK.
‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège. ‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi. ‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu. ‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue. ‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue. ‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue. ‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Mer 15 Nov 2017 - 19:27 | |
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Toute cette agitation, tout ce monde lui donne mal à la tête. Elle n'a plus l'habitude de se retrouver dans une salle de bal bondée, Lula. Elle a l'impression d'étouffer, de suffoquer. Personne ne vient lui parler, mais beaucoup la regardent étrangement. Et ils ont raison, c'est étrange. Elle ne devrait pas être là ce soir, elle devrait être aux côtés de @Diana Osanos et elle y serait surement si elle n'avait pas écouté les belles paroles de @Merle Osanos. Le regard de l'Osanos vagabonde dans la salle, puis finit par tomber sur une tête connue. @Hedda Wolffhart, une amie de longue date. Un soupire de soulagement lui échappe, mais elle n'en reste pas moins crispée. Elle regarde Hedda s'approcher, lui adresse un sourire et hausse un sourcil en voyant la jeune femme l'attirer par le bras sur la piste de danse. Un petit rire lui échappe suite à la vanne de la jeune femme. « Je n'ai pas besoin d'être entourée de blonds pour être la plus belle. » Ironise-t-elle, plus pour se décrisper elle-même que pour faire rire Hedda. Elle est comme ça, elle est mal à l'aise dans une salle remplie de noble et qui plus est, des nobles qui lui adressent des regards déroutants. « Pour être honnête, ça fait bizarre de se retrouver ici. J'avais oublié à quel point c'était difficile de se déplacer avec des aussi grandes robes. » Elle se confie Lula, parce-qu'elle n'a pas beaucoup de gens à qui parler, mais aussi parce-qu'Hedda est une personne en qui elle a toute confiance. « Je ne m'en plains pas. Déjà que la plupart des personnes présentes m'adressent des regards en coin, comme si j'allais leur sauter dessus à la moindre occasion, je n'imagines pas si je ne portais pas de masque. » Un sourire malicieux vient rapidement masquer sa grimace maussade et ses yeux plongent dans ceux d'Hedda. « Visiblement, tu fais exception à la règle puisque tu n'en portes pas. C’est ta nouvelle façon de montrer ton côté rebelle ? »
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| | | Master of the game pnj‹ MESSAGES : 1745 ‹ AVATAR : no one. ‹ CRÉDITS : av/@ice and fire.
‹ AGE : as old as the world. ‹ SANG : gold and shiny. ‹ METIER : god of aksana. ‹ ALLEGEANCE : me, myself and i.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Mer 15 Nov 2017 - 21:13 | |
| bal d'halloween saison deux ; épisode un La fête bat son plein. Les ennemis de l'Empire se sont infiltrés sans difficultés, et attendent désormais le bon moment pour s'éclipser sans être repérés. En attendant, l'empereur termine sa danse avec son épouse avant de l’emmener vers les deux imposants trônes présents au fond de la pièce, sur l’estrade. Quand la foule voit le couple impérial monter sur l'estrade, elle se tait en même temps que la musique s'arrête. Le couple resplendit, jeune et plein de vie malgré la guerre. Ce n'est pas la première fois que l'empereur prend la parole en public, il est né pour ça de toute manière et sa prestance naturelle force le respect. « Merci à tous d'être venus, » commence l'Oshun. « Vous avez tous été conviés ici afin de vous permettre d'oublier, le temps d'une soirée, les tensions qui règnent aux frontières. Mais pas seulement. Mon épouse et moi avons une annonce à vous faire. Une annonce de la plus haute importance et qui méritera des célébrations dans tout le pays. » Parce qu'ils sont un couple unis malgré tout, leurs doigts s'emmêlent. Ça fera parler les petites gens, ça travaillera en faveur de leur image. « L'impératrice est enceinte de notre premier enfant. L'Empire aura bientôt un nouvel héritier. » C’est Ernest Swanson le premier à lever son verre, comme il en avait été convenu. « A la dynastie Oshun! » proclame le noble, et la foule reprend la formule en levant les verres et en faisant couler le vin dans les gosiers.
explications - Le groupe d'Eartanariens et de résistants profite de l'annonce pour déjà sortir de la salle du brasier et se diriger vers les cachots. Attendez la seconde intervention (d'ici ce weekend) pour arriver aux cachots. - Les autres portent un toast au futur héritier, et continuent de profiter de la soirée. - Gardez vos postes courts (400 mots max) et n’oubliez pas que le drama, c’est la vie.
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 16 Nov 2017 - 3:31 | |
| Elle se contentera donc de champagne, ce soir, à défaut d’autres choses. Son cavalier ne tarde d’ailleurs pas à les entrainer auprès d’un serveur afin de récupérer ledit breuvage pétillant, lui tendant la coupe qui lui est destinée. Il sourit, tout comme elle. Dans ce monde, difficile de distinguer le vrai du faux, la façade et la part d’ombre de la personne qui nous fait face. Ses lèvres s’étirent dans un geste automate, elle calque sans trop réfléchir l’altitude de l’aîné Swanson, parce qu’il est préférable d’agir ainsi. De feindre une bonne humeur qui n’est point égale à celle requise dans ce type de soirée. @Harald Swanson trinque son verre en leur honneur, et le malaise est d’autant plus palpable. Cette situation, ni l’un, ni l’autre ne la désirée, mais ils n’auront d’autres choix que de s’y faire. De s’apprivoiser, lentement, doucement. « À nous, évidemment. » Elle l’accompagne en faisant tinter sa coupe contre la sienne, avant de prendre une longue gorgée du liquide ombré, qu’elle laisse couler le long de sa gorge, en savourant le goût exquis et voluptueux. Laurel profite peu de ce moment éphémère, alors qu’Harald l’entraine dans son sillage, les conduisant tout deux auprès d’une femme, et son fiancé met peu de temps à lui confirmer l’identifier de cette dernière : Osoryd. Ce nom n’est pas étranger à Laurel. Personne à Flamaerin, voir même à Aksana n’ignore les histoires qui circulent au sujet de cette famille, dont l’hériter est accusé de trahison, et l’autre, en fuite. Le sort du premier n’est pas encore jeté, inutile toutefois de croire aux miracles : son heure sonnera tôt ou tard, et sa condamnation ne surprendra personne. La Grimsrud ne rate rien des propos échangés entre les deux nobles, silencieusement tapit dans l’ombre de son futur époux. Ces verbosités peu cordiales suscitent une importante quantité d’interrogations dans la tête châtaine de la jeune femme, la persuadant qu’il lui manquait quelques chapitres pour comprendre le fin mot de toute cette histoire. Les propos insidieux qu'ils se relançaient ne servaient qu’à ajouter de l’huile sur un brasier déjà ardant, risquant à tout moment de déflagrer, causant des dommages dont l’ampleur demeurait encore inconcevable. La maladresse de la mêlée eut pourtant l’effet d’une douche froide, à bien des égards. Les confrontations cessèrent brusquement, et les deux femmes s’éloignèrent, non sans une dernière déclaration qui laissa l’ombre d’un air déconcerté sur le visage de son fiancé. Les sourcils froncés, le regard soucieux et les lèvres pincées, Laurel soutient le regard bleuté de l’homme sans sourciller alors qu'il se tourne vers elle, admettant ne pas avoir saisi dans son intégralité les propos de l’Osoryd. Lors d'une occasion autre, elle se serait probablement hasardée à élucider ce mystère, mais le bras tendu de son promis parvint à la convaincre de ne point s’y attarder pour ce soir. Se délestant de sa coupe en la déposant dans le cabaret d’un serveur qui passait, elle le suivit sur le plancher de danse. Son approche surprend la belle. « Je n’ai pas peur. » se contenta-t-elle de lui répondre en plongeant son regard dans l’azur de ces yeux, un air narquois sur son visage. « Ai-je de véritables raisons de l'être? » chercha-t-elle ensuite à s'enquérir, un léger ton de défi tressaillant dans le creux de sa voix. Il semblait tous vouloir la traiter comme une poupée fragile et sans défense, mais c’était bien mal la connaître. Elle en avait vu d'autres. Leur valse fut interrompue et la musique cessa de distraire les convives lorsque l’empereur et son épouse rejoignirent l’estrade. La grande nouvelle de l’arrivée imminente d’un héritier fit naître l’ombre d’un sourire sur le visage de Laurel, rare confidente de ce précieux secret. Une ombre flottait toutefois au-dessus de ce bonheur apparent, et la jeune femme regretta les évènements passé qui les menèrent à celui-ci. Cal, Adonis et tout ce que ça impliquait. Elle ne laissa pourtant pas paraitre, lorsqu’elle joignit la voix à celle de la foule qui s’exclamait de contentement. « A la dynastie Oshun! » répéta-t-elle, même si le cœur n’y était pas.
désolé pour la longueur, j'avais un peu de retard à rattraper. |
| | | Sièm Grimsrud fire nation‹ MESSAGES : 593 ‹ AVATAR : Britt Robertson ‹ CRÉDITS : avatar : Kane | Signature : astra | Citation : ‹ COMPTES : #AD #HW #MN #NS #NK
‹ AGE : La trentaine effleuré du bout des doigts, ele n'a pas vu les années filées, entre deux âges, la sublime des flammes ne sait plus trop où elle en est. ‹ STATUT : Une bague encercle à nouveau son doigt, promesse d'une union à venir qui lui arrache un sourire dépourvu de saveur. Elle a trop souvent vu ses promesses de mariage réduite au néant que pour y croire à nouveau. Le maudit Idriss Swanson, amant et veuf de l'impératrice déchue, elle s'attend presque à le voir fuir loin d'elle, comme les autres avant lui ‹ SANG : L'argent colore le sang qui sillonne tes veines, une illusion, une prétention, une récompense pour une allégeance dédiée à la dynastie Oshun.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 16 Nov 2017 - 9:24 | |
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La main assurée ton époux flamboyant vient délicieusement se calqué contre ton dos, attirant à nouveau son regard vers lui dans un sourire doux. Laisse moi t'inviter à danser, comme nous aurions dû le faire à notre mariage. Leur mariage avait été réduit en cendre par leurs ennemis, mais il les avait aussi propulser dans un destin tout autre, où il serait apte à changer les choses. Elle se laisse glissée, impériale et gracieuse, elle se mouve selon l’impulsion de la main de l'oshun ancrée dans le bas de son dos. Elle se glisse dans ses bras, retrouvant la place qui est la sienne au milieu de l'assemblée. Tu es magnifique ce soir. Un sourire vient sublimer ses lèvres maquillées alors qu'elle redresse lentement son regard vers les yeux de son mari. Les doigts de la sublime glisse contre sa nuque, jouant avec l'aube de sa chevelure blondine... Mais elle n'a pas le temps de lui reprend : Je pense ne pas être le seul à le penser. Et comme pour donner vie à ses propos, le regard de l'empereur se détourne brièvement vers le garçon à la chevelure de feu. La brune suit le regard de son époux pour mieux revenir se perdre dans les yeux du prince de feu, dans un soupire. Oh. Je n'en serais pas si sûre... Il doit même en être très loin. Elle sourit, la douce, un sourire emprunt de douleur, parce qu'elle ne se souvient que trop bien des mots qui ont été prononcé lors de leur dernière entrevue. Elle secoue la tête. Peu importe, ce soir est pour notre enfant... Un murmure qu'elle vient souffler à son oreille, dans un sourire on ne peut plus sincère. Il a beau ne pas être l'homme que son cœur a choisi, il est le père de cet enfant qu'elle porte, ce précieux cadeau qui l'emplit d'une joie incommensurable. Elle goûte à une autre forme d'amour, qui éclipse toute les autres. Elle sent Cal lui échapper, lorsque son regard se eprd dans le vide, se voile, l'espace d'un instant, un instant seulement, mais elle a appris à le connaître son époux, à remarquer ce genre de changement, imperceptible pour ceux qui ne le connaîtraient pas. Elle fronce les sourcils, inquiète, sans pour autant avoir l'opportunité de lui poser la question car déjà, il s'écarte d'elle pour prendre la parole. Elle le toise, admirative, certaine qu'il sera l’empereur qu'elle a toujours vu en lui. Elle lui fais confiance, à cet homme, elle sait qu'elle peut placer son avenir entre ses mains... Main qu'il vient lié à la sienne, dans un geste presque naturel. Son autre main vient se poser contre son ventre qui commence à peine à s'arrondir, forme presque imperceptible aux yeux de ceux qui n'y feraient pas attention. Elle sourit, vient déposer un baiser contre les lèvres du père de son futur enfant. A notre enfant. Qu'elle lui chuchote, pour lui seul. Elle est lumineuse, étincelante, elle brille d'un bonheur que nul ne pourrait lui arracher.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Jeu 16 Nov 2017 - 11:41 | |
| L’ondulation de ta chevelure virevolte dans la trajectoire de la danse que tu entames avec @Adonis Griffith, telle une couronne asservie à sa Reine. La courbure de ton dos accueille la main délicate de ce Prince à l’air renfrogné qui, tu sais, n’a accepté ton invitation que par simple désir de discrétion. Tu en as profité, égoïstement, afin d’être certaine d’avoir l’occasion de lui réitérer les mots que vous vous êtes dits quelques jours auparavant, dans la plus grande confidentialité au cœur du temple des Wheatdrop. — Cesse de me traiter comme une paria, Adonis. Tu sais très bien que ce n’était pas mon choix … Tu reprends ta respiration, cachant ainsi ton profond soupir. — Je serai toujours de ton côté, et ton refus est aussi le miens, ne l’oublie pas, lui chuchote-tu à l’oreille avant de déposer un baiser sur la joue de cet ami qui ne semble pas prêt à t’épargner sa colère dirigée envers vos pères. Tu recules doucement avant de le fixer de ton regard ambre alors que tu laisses ta silhouette valser du bout de tes petits pieds. Tu es comme une danseuse étoile, tes pieds effleurent à peine le sol, tu te laisses porter comme si tu glisses sur l’eau. Un sourire amusé étire tes lèvres face au questionnement du jeune homme, où as-tu appris à danser, petite Historia ? — Petite paysanne rêvait de devenir une princesse, alors elle s’exerçait tous les soirs en rentrant des champs. Tes mots soulèvent une nostalgie qui réchauffe ton corps, toi qui a été nouvellement anoblie. — Tu te débrouilles pas trop mal aussi, dommage que tu fasses ton boudin. Une petite taquinerie pour détendre un peu l’atmosphère, ton regard observe les convives quand soudainement tu l’aperçois. Cette silhouette qui ondule telle une sirène, cette sorcière des mers qui provoque des tsunamis à chaque passage dans ta vie. @Hedda Wolffhart ou cette femme qui embrase le feu ardent dans ton bas ventre, cette femme pour laquelle ton palpitant s’emballe. Involontairement, tes ongles se plantent dans les épaules de ton ami alors que ta mâchoire se crispe, les membres de ton corps se contractent sous la colère. Son exubérance, sa volonté malsaine de te faire sortir de tes gons en se frottant impunément à une brune aux yeux bleus ( @Lula Osanos) te laisse sans voix. Quelle garce ! Tu le sais, elle le sait. Vous vous êtes reconnues, et tu maudis ton cœur d’être éprise d’une femme aussi vile que cruelle. Tu peines à cacher ta colère, tu trembles, tu détournes le regard et tu demeures silencieuse, toi qui vient de perdre de ta chaleur. |
| | | Adonis Griffith earth mutant‹ MESSAGES : 7608 ‹ AVATAR : dylan o'brien ‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr ‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot. ‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres. ‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain. ‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante. ‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant. ‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora. ‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Ven 17 Nov 2017 - 10:08 | |
| C’est plus fort que lui, même si @Historia Oathbridge est une bonne amie, même si, un an auparavant, il aurait aimé pouvoir l’épouser elle, désormais le jeu a changé et il n’a plus le loisir de choisir d’épouser une fille parce qu’il l’apprécie et parce qu’elle est une Eartanarienne. Il doit trouver les meilleures alliances possibles, et sa meilleure chance est enfermée quelque part dans ce palais, sous le joug de son frère. Historia pose un baiser sur sa joue, alors qu’ils bougent toujours au rythme de cette musique qui envahit la salle du brasier. Adonis la serre un peu plus contre lui, comme pour lui faire savoir qu’il sait, et qu’au fond, ça ne change rien à leur amitié. « Excuse moi. » fait-il doucement, toujours renfrogné mais un peu moins maussade. Toute cette situation lui a fait perdre son éclat, et se retrouver dans cette pièce à devoir jouer à l’inconnu le tend plus que de raison. Mais le sujet dévie, quand elle répond à sa question. Il sourit doucement. « Tu aurais pu être princesse. » Si je ne t’avais pas répudié, avait-il envie d’ajouter. Mais le brun se tait, et puis, avec cette loi imposée par Camilla Oshun, elle ne serait pas devenue princesse. Il serait devenu un Oathbridge. Perdre son nom était impensable pour lui, il trouverait une parade. En devenant roi, et en épousant une reine, il trouverait une parade. Adonis posa son regard d’ambre dans celui, presque identique, de l’eartanarienne. Il allait répondre, mais la musique s’arrêta et Adonis regarda autour de lui. Il s’arrêta de danser avec Historia, mais ne la lâcha pas. Sa main toujours dans la sienne, il ne libéra que son dos et posa son regard doré sur le couple impérial. Le brun tenta de ne pas chercher les yeux de @Cal Oshun, et, à la place, il laissa ses iris voguer quelque part sur son torse, ou brillaient les motifs dessinés par les délicats fils d’or. Il ne pu s’empêcher de l’écouter attentivement, sa voix caressant ses tympans avec délice et horreur en même temps. Sa main, autour de celle d’Historia, se crispa tout du long mais plus encore quand il annonça la venue de son héritier. Adonis sentit son cœur battre la chamade, si fort qu’il avait l’impression qu’il allait le recracher devant tout le monde. Le tambourinement de l’organe contre sa cage thoracique était si violent qu’il dérangeait sa respiration, et bloquait l’air dans sa gorge. Il lâcha la main d’historia, presque brutalement, pour l’empêcher de ressentir le tremblement de ses doigts. Adonis n’aurait pu être plus reconnaissant envers le thème de la soirée : son masque cachait au moins ses émotions. Le Griffith laissa une dernière fois son regard trainer du côté de Cal, et quand ses iris effleurèrent celles, sombres, de celui qui hantait ses nuits, il sut qu’il devait fuir. Le brun récupéra la main de sa cavalière, un peu trop brusquement mais peu importe. « Maintenant. » fit-il dans un souffle, un souffle rendu court par ses émotions contraires. Il ne remarque même pas que la jeune femme est elle aussi envahie par des sentiments forts et dévastateurs, et même si il l’avait remarqué ça n’aurait rien changé. L’homme a une mission, et il doit oublier Cal, oublier l’enfant qu’il a fait à sa femme pendant que lui pourrissait dans les geôles de son empire. Adonis tente de ne pas avoir l’air de fuir. Il se déplace lentement avec la blonde, attrape un verre pour la forme mais le vide d’une traite pour calmer ses nerfs. Le prince repère son frère et les autres résistants dans la mêlée. Ils savent ce qu’ils doivent faire, il espère que @Circe Thorsten pourra lire dans ses pensées qu’il est temps de bouger, mais le brun ne peut pas se risquer à y penser trop clairement, alors que d’autres oranges sont présents. Arrivés au fond de la salle, il remarque que les gardes sont occupés à surveiller la foule, mais pas les portes. Adonis se faufile avec Historia. « Il y a des chances qu’on soit séparés, ne me suit pas si ça arrive. » Si il a raison, Cal l’a reconnu. Et si Cal l’a reconnu, il a compromis leur mission. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ saison 2 ; épisode 1 ] monsters are real Ven 17 Nov 2017 - 23:42 | |
| Le loup était de sortie, ce soir. Enfermé dans un accoutrement qui n’était pas tien, c’est vêtu de blanc que tu franchis les portes du palais afin de fêter une célébration dans laquelle tu n’étais convié. Tradition qui se voit renouvelée chaque année par la famille des oppresseurs, celle-ci n’avait pour but que de faire oublier momentanément la famine dans laquelle les différentes nations ont été plongées ces derniers temps. Des éclats de rire, des verres qui s’entrechoquent, des accolades à tout bout de champ. Vulgaire façade, qui ne trompe pas tes beaux yeux bleus. Pendant que l’enthousiasme envahit peu à peu la salle du brasier, le peuple crie famine à l’autre bout du royaume. Appétit qui déchire leurs entrailles, et qui leur rappelle le goût amer d’une guerre nouvellement déclarée. Une expression de dégoût se forme derrière ton masque de couleur ébène. Frustration qui gronde en toi, et qui te retourne instinctivement l’estomac. Tu t’engouffres dans la foule, comme une ombre qu’on ne remarque à peine. Dans ta lancée, tu captures une coupe de vin, avant de l’amener délicatement à tes lèvres, gardant ainsi un œil attentif à ce qu’il se passait aux alentours. Ce soir, tu n’étais définitivement pas venu pour t’égayer du malheur des autres, ou pour fermer les yeux sur cette guerre qui menace des milliers de vies innocentes. Ce soir, tu étais venu avec un but précis. Un but que tu partages avec un groupe restreint, formé d’Eartanariens et de résistants, qui vise à libérer la princesse Hissa Griffith des griffes des Oshun. Intrusion faite par l’intermédiaire d’un mêlé orange, qui a su se jouer des gardes, manipuler leurs pensées jusqu’à leur faire douter du vrai et du faux. C’est donc dans la peau d’un citoyen de Flamaerin que tu pénètres dans un lieu où tu n’es clairement pas la bienvenue. Un raclement de gorge trahit ta nervosité. Aux aguets, tes yeux se baladent dans tous les coins de la salle, en quête d’un moindre mouvement suspect, d’un moindre élément qui pourrait faire vriller toute la mission. Puis vint le moment où tu te crispes à la seconde même où tes pupilles se posent sur des courbes que tu ne connais que trop bien. Pour les avoir tracés du bout du doigt, un nombre incalculable de fois, plus aucun doute n’était possible. Ton cœur ne fait qu’un bond et se percute violemment contre la paroi qui te fait office de cage thoracique. Ton rythme cardiaque s’accélère dangereusement, ton souffle devient incontrôlâble, plus rien ne semblait vouloir s’échapper de tes lèvres. Ton esprit est accaparé par une présence qui te désoriente plus que tu ne l’aurais cru. @Blue Caroll. Vestige d’une vie antérieure, qui est capable de remettre en question tous les plans que tu avais pour la soirée. Un amour de jeunesse enterré dans le passé, que tu as, aujourd’hui, peur de déterrer. Tu n’es pas encore prêt à l’affronter, elle et ses boucles dorées. Parce que, la mêlée orange, elle était magnifique, ce soir. Bien plus qu’elle ne l’était dans tes souvenirs. Alors, il fallait que tu t’éloignes. Le plus loin et le plus vite possible. Avant que vos regards ne se croisent. Et que tout ne devienne chaos autour de vous.D’un pas précipité, tu tentes tant bien que mal de t’éloigner discrètement de la masse, en essayant de heurter aucune épaule, mais une voix forte s’interpose entre toi et ton désir de fuite. « Merci à tous d'être venus. Vous avez tous été conviés ici afin de vous permettre d'oublier, le temps d'une soirée, les tensions qui règnent aux frontières. » fit le Oshun. Des paroles bues par les invités, qui ne semblent être qu’une simple formalité aux premiers abords. « Mon épouse et moi avons une annonce à vous faire. Une annonce de la plus haute importance et qui méritera des célébrations dans tout le pays. » La curiosité est à son comble, lourde et pesante. Tu ne savais pas à quoi t’attendre, à quelle annonce, tu devras affronter ce soir. « L'impératrice est enceinte de notre premier enfant. L'Empire aura bientôt un nouvel héritier. » Impératrice. Enceinte. Empire. Héritier. Des mots qui nécessitent un moment pour parvenir à ton cerveau. Ton regard divague dans le vide pendant un instant, avant que tu ne te ressaisisses. Une nouvelle qui aura sans doute son ampleur dans les années à venir. Au milieu des acclamations et des levers de verres, tu aperçois @Adonis Griffith rebrousser chemin, suivi de près par une ombre que tu arrives à peine à distinguer. Ton sang ne fait qu’un tour : la deuxième étape du plan venait d’être entamée. Discrètement, afin de n’attirer aucun regard sur toi, tu te frayes un chemin parmi le peuple enthousiaste de cette nouvelle qui leur a donné espoir quant à un futur plus paisible, plus sûr. L’attention des gardes étant dirigés vers la foule plus agitée que jamais, tes pas s’approchent de plus en plus de tes deux alliés. « Il y a des chances qu’on soit séparés, ne me suit pas si ça arrive. » dit l’enfant de la terre à une femme dont les traits te reviennent, désormais. ( @Historia Oathbridge) Une chevelure brune, pour des yeux qui te rappellent le lever du soleil. Ancienne paysanne, anoblie lors de la même cérémonie que la tienne, dont l’appellation t’est inconnu. « Je resterai avec elle, s’il le faut. » t’exclames-tu. - résumé:
- meryl entre dans le palais avec le petit groupe d'eartanariens et de résistants - se mêle à la foule, puis croise blue - cherche à s'éloigner d'elle, avant que cal prenne la parole - suite à l'annonce, il part rejoindre adonis et historia, et propose de rester avec cette dernière
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