A la faveur de la nuit, la princesse des cieux presse le pas dans les ruelles obscures de la capitale. Elle s'éreinte les méninges, se heurtant à des complications à chaque solution qu'elle pense trouvé pour briser le lien entre maître et mêlé. Elle est fatiguée la douce, les cernes violacée soulignent ses yeux azurés, tranchant avec la pâleur de son épiderme. Elle glisse ses doigts dans ses cheveux, les abritant derrière ses oreilles, alors que son regard, lui, se perd dans le pavé de la rue. Elle avance, inconsciente du danger qui s'approche, ombre vengeresse d'un fantôme qui pourtant ne cesse de la hanter depuis le jour où elle lui a arraché la vie. Elle ne met pas longtemps à rejoindre sa maison. Une battisse luxueuse qu'elle s'est offerte, un coin de paradis qui n'appartient qu'à elle, où aucun souvenir obscur n'imprègne les murs, oppressant son cœur. Elle allait referme la porte, mais une force invisible lui oppose une résistance. Elle retente sa chance, mais une main se glisse contre la porte, l'ouvrant davantage pour permettre à la silhouette imposante de pénétré dans les lieux. Son palpitant s'accélère alors qu'elle recule de quelques pas, alors que son regard se heurte à celui de l'intrus. Elle est frappé par la ressemblance troublante entre l'indésirable et ce fantôme qui ne la jamais réellement quitté. Le jeune homme porte les traits des Kimora. La douce est boulversée par la simple présence de cet homme. Elle ne le connaît que parce qu'il est le frère de celui qu'elle a arraché à la vie... pour sauver la sienne. Son coeur chavire et se brise, elle a beaucoup de difficulté à retrouver un peu de sa superbe, masque d'apparence et de froideur. Elle redresse les épaules, fière et inébranlable, espérant que les mesures seront suffisantes pour lui faire miroiter l'illusion qu'elle n'a rien à se reprocher. Son protecteur n'est pas là pour la sauver de ce mauvais pas, il est probablement en train de s’encanailler dans ce trou où les mêlés se combattent... Il est probablement en train de goûter à cette liberté que tu lui avais volé par ta simple faiblesse. Je peux vous aider? Elle se berce d'illusion, la douce, si elle pense pouvoir lui échapper aussi facilement. l'heure du jugement est arrivée et la Valaeris est sur le point de payer pour les fautes qu'elle a commise. Peu importe à quel point le destin s'est montré cruel avec elle, il y a toujours une meilleure solution que d'enlever la vie à quelqu'un.

Nevenka Valaeris, c’est bien ça ? La meurtrière, l’égoïste petite reine de l’air ? L'apparat de la princesse des cieux se fissure alors qu'elle laisse éclater u rire, qui n'a rien de savoureux ou de sarcastiques, non, c'est un rire rongé par la nervosité que lui inspire cette rencontre fortuite. Elle ouvre la bouche et la referme aussitôt, gardant pour elle ces mots qui pourraient anéantir son existence. Elle continue à se bercer de mensonges, persuadée qu'elle peut continuer à se planquer derrière des illusions, traînant derrière toi l'ombre de son fantôme et le poids de la culpabilité. La blonde sulfureuse recule légèrement, imposant une distance entre elle et cet homme qui lui ressemble trop. Lorsque son regard colérique croise ses prunelles azurées,il lui rappelle celui de ce frère qui l'avait traqué, l'avait poussé dans ses retranchements, au-delà de ce qu'elle se croyait capable de faire. Elle est bouleversée, chamboulée, ça lui retourne le cœur,  ça lui arrache des frissons détestable, marquant chaque parcelle de son épiderme. Je suis désolée, vous devez confondre, je ne suis pas reine... La sublime s'écorche, elle se planque derrière les mots qu'il prononce. Son palpitant s'emballe, alimente l'agonie qu'elle s'inflige, cloîtrée dans ce silence solitaire depuis trop longtemps pour ne pas être dévorée par des sentiments contradictoires. Elle avait extrait la vie ses poumons, elle avait exfiltré la vie de son corps et durant de courtes secondes, elle s'était sentie soulagée, libérée d'un poids qui la clouait au sol... Mais ce sentiment avait vite été remplacé par la détresse et la culpabilité face à cette masse cadavérique, alors que le regard du cadavre se perdait dans les méandres d'un infini. L'air s'engouffre dans les lieux, irrésistiblement attiré par la maîtresse indomptable, la brise l'enveloppe délicieusement telle une aura protectrice et pourtant... Les vents qui te composent l’effraie atrocement. sa main vient se glisser contre un meuble, se referme furieusement contre le bois, exhortant sa rage, alors qu'elle impose à sa respiration un rythme régulier, tranchant avec les battements furibonds de son palpitant qui ne parvient pas à s'apaiser. De quel meurtre m'accusez vous au juste? Mon père a déjà payé pour les crimes perpétrés contre les Griffith. Elle se réfugie derrière les frasques paternelles, essayant d'échapper à ce frère qui vient chercher sa vengeance.

L'enfant terrible des eaux la pousse contre le mur, cédant à une violence qui n'est pas sans rappeler celle de son cadet. La tête de la divine heurte le mur dans un bruit sourd, lui arrachant un cri douloureux alors qu'une grimace vient s'emaprer de ses traits de poupée. La rage dévastatrice déforme les traits de l'homme, le feu dévastateur anime son regard de démon, éveillant des ressemblances morbides qui le lie à son défunt cadet. Rhysand disparaît, envelopper par les ténèbres déployée par l'aura fantomatique de ce frère disparu. L'ombre de Cassian a toujours suivi la blonde Valaeris, poursuivant son délire obsessionnel bien après sa mort. Il la brisée de son désire incandescent et il continue de la souiller dans ses songes. Tu sais de quel meurtre je parle, je le vois dans tes yeux. Evidemment, qu'elel savait. Elle avait toujours su que ce jour viendrait où la famille de Cassian viendrait à ses trousses, malgré toutes les tentatives de son entourages pour dissimuler son crime Ozias, Liza, Elvira, autant de personne qui avait tenté de laver toute trace de son existence dans la vie de Cassian. En vain. Le destin s'était jouée d'elle, amenant le terrible frère jusqu’à sa porte. D'une certaine manière, elle considérait qu'elle méritait cette punition. Peu importe ce que le maître terrible lui avait fait, elle avait toujours porté le poids de la culpabilité, regrettant de ne pas s'être contrôlée suffisamment pour l'arrêter sans pour autant le tuer. Non, je te parle de ce grand brun aux yeux bleus. Celui que tu as tué de sang-froid. Cassian Kimora, ça te dit quelque chose ? Son nom à lui seule lui arrachait un frisson, effrayée par ce qu'il avait été, ce qu'il lui avait fait. Les larmes envahissait les orbes translucide de cette princesse des cieux. Les vents s'élèvent, toujours plus violent autour d'elle, il balaye des bibelots déposées sur les étagères. Elle inspire et expire, essaye de les apaiser sans pour autant y parvenir. Elle parvient à lever sa main pour écarter abruptement l'instrument que le Kimora use contre elle. Comment pourrais-je l'oublier? Son spectre est là chaque fois que j'ose fermer les yeux. Et vous, vous ne lui avez jamais autant ressembler qu'à cet instant... Et à cet instant, l'homme qui lui fait face la terrifie.

Tu as l’air tellement prise de remords, dans ta si jolie robe, avec tes bijoux hors-de-prix et ton maquillage criard. La figure même de la femme hantée. Son cœur se déchire. il n'était pas le premier à la juger sur des apparences, à se fier à ce qu'elle laissait entrevoir d'elle, à se leurrer sans connaître les défaillances de ce palpitant. L'enfant des cieux n'y avait pas perdu une seule partie de son âme ; elle était fragmentée, par cette monstrueuse culpabilité, le fantôme de cet homme à qui elle avait arraché la vie, mais aussi par l'absence de cet homme que tu avais aimé et que tu t'étais toi même arrachée. Deux douleurs qui se mêlent et s'entremêlent, douloureusement, rendant chaque battement de cœur plus douloureux encore. Tu as déjà pensé que ta mort pourrait avoir un aussi visage que moi. Il rit, le dément, lui-même hanté par ses propres spectres. Il s'approche furieusement, vient coller son corps contre le tient, séducteur des enfers, il n'est pas là pour la faire céder, il est là pour la faire sombrer. Ce contact la brûle, intolérable proximité qu'elle ne parvient pas à supporter. Il enserre sa gorge, marquant son épiderme de ses mains monstrueuses, empêchant l'air de parvenir correctement à ses poumons. Elle suffoque. Elle panique. Elle pleure, incapable de retenir les sanglots qui secouent son corps... Et la bourrasque gronde, toujours plus puissante, toujours plus terrifiante, trahissant l’émoi qui s'éveille en elle. La divine accroche ses mains contre le poignet de son tortionnaire, essayant de le faire lâcher prises, tes ongles entament désespérément sa chaire. Je l'ai toujours su, que tu viendrais pour moi... Les larmes roulent sur ses joues pour venir crever sur tes lèvres, sa voix est faible à peine audible, les mots se coincent entre un souffle saccadée, bouleversée par son incapacité à respirer correctement. Tu ne sais rien de moi et de ce que ton taré de frère m'a fait. Elle est vénéneuse, sa langue claque, assassine, malgré la position désastreuse dans laquelle elle se trouve. Elle se débat, elle essaye de dégager ce corps qui se presse contre le sien, sans parvenir à repousser ce cette musculature bestiale. Elle garde son regard ancré dans celui du kimora, accroché à son regard qui ne lui rappelle que trop bien celui de cet autre. Arrête avant que ... Et sa voix se crève dans les vents incontrôlable qui gronde, plus fort encore, les cieux s'abbatent sur eux sans qu'elle en parvienne à les contrôler. Elle a peur de lui, mais plus elle a encore plus peur d'elle-même, de son incapacité à maîtriser son propre élément.

Tu te débarrasseras pas de moi aussi facilement, Valaeris. L'Ironie funeste. La princesse des cieux se battaient contre ses propres démons, dévastée à l'idée que ses vents dévastateurs ne viennent à nouveau faire des ravages. La divine se froissait entre ses mains assassines, elle ne savait pas comment le repousser sans encourir le risque de le briser lui aussi, comme elle avait brisé la vile créature qu'il avait eut pour frère. Je me fous pas mal de savoir qui tu es. La seule chose qui compte, c’est ce que tu as fait. Le démon frappe, dévoré par une rage incandescente qui le consume depuis bien trop longtemps. Il est forgé de cette folie dévastatrice qu'elle avait déjà vue naître dans le profondeur des orbes sombres de ce maudit Cassian. L'écarte perle sur sa peau translucide alors que le cris s'extirpe de ses lèvres rosées, déchirant, emprunt d'une douleur assourdissante. La souffrance dégouline de son être, étreint son corps furieusement alors que le supplice se repend sournoisement dans ses veines. Elle se tord, vulgaire carcasse mortelle qui s’effondre sous le calvaire qu'il lui inflige. Elle n'a pas le temps de penser, la poupée, qu'il vient à nouveau assouvir ses sombres pulsions, faisant craquer ses phalanges sur se corps endoloris par la douleur. Des gémissement plaintifs viennent s'extirper de ses lèvres alors qu'elle glisse contre le mur, ses jambes incapables de supporter le poids de son corps meurtri et dévoré par les coups qu'il lui inflige. Tu vas crever mon bel ange. Ses mains le libèrent de l'étreinte de chaire qu'elle impose à ses poignets, venant le saisir à la gorge. Elle plante ses orbes céruléennes baignée de larmes dans le regard du monstrueux, elle se perd dans les ténèbres qui emportent l'enfant des eaux. Ses doigts se serrent, mais ils ne représentent aucun danger à côté de l'air qui s'exfiltre de son être, qui abandonne ses poumons, elle le dépossède de son essence de vie, emportée par le souvenirs d'une violence insupportable. Elle se laisse consumer, toute entière, par la vengeance qui ravage son assaillant. Les cris s'élèvent, tout autour d'elle, son prénom, hurlé dans la détresse de voix familières. Des main s'accrochent contre les épaules de l'ombre vengeresse, essayant de la libéré de sa fureur, de la faire lâcher prise. Ce n'est que lorsque ses doigts le relâchent, que lorsque l'air s'achemine à nouveau vers ses poumons que tu t’effondres dans les bras de quelques serviteurs. Ils sont trop occupés à veillé sur leur précieuse enfant des cieux que pour se soucier du terrible enfant des océans qui prend la fuite. Elle s'accroche à ses bras qui l’encercle, comme on s'accrocherait à une bouée de sauvetage. Elle était terrassée par un démon qu'elle croyait pourtant avoir déjà enterré.