pseudo et prénom ‹ wolves (pauline) âge ‹ vingt trois ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ bazzart et puis je connais des gens ici qui vendent très bien le forum    pays ‹ france fréquence de connexion ‹ ça dépend de beaucoup de choses    votre avis sur le forum ‹ beau beau beau    parrain ? ‹ chloé aka askip la femme de ma vie, mon rayon de soleil lors des jours difficiles (meuf sort les mouchoirs stp) bref elle se reconnaîtra Mais elle joue Hissa et Medea.  smiley préféré‹    gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Le soleil réchauffe la plaine si verdoyante qui s’étend devant toi. Enfant innocent, tu t’avances en rigolant dans ce champ immense. Ta mère t’observe de son regard bienveillant, ne ratant aucun de tes mouvements, aucune de tes réactions. Elle semble apaisée par ta naïveté, rigole devant ton émerveillement pour la moindre petite chose. Tu cours vers elle, te jetant dans ses bras. Elle te rapproche d’elle, te berçant dans son étreinte réconfortante. Les battements de son coeur t’apaisent, vous restez ainsi quelques secondes profitant de ces moments de calme. Des voix familières viennent briser ce moment d’intimité et tu relèves la tête vivement. Le bonheur peut se lire sur ton visage et tu quittes brusquement les bras de ta mère pour rejoindre ton plus fervent acolyte. Au vu de son sourire, il semble tout aussi heureux de te voir. Rapidement vos interactions se font plus vives, vos idées sont de plus en plus loufoques et les avertissements de vos parents respectifs semblent plus réguliers. Mais vous n’avez que faire de ce qu’ils vous disent, vous êtes simplement heureux de vous voir. Il est difficile pour vous d’organiser ses rendez-vous. Ton père est toujours suspicieux de vous voir partir ainsi quelques jours dans la nation de l’air. Mais ton cœur est toujours apaisé ici auprès des gens que tu apprécies. Cette famille est devenue la tienne inconsciemment et tes rares moments de bonheur, c’est à eux que tu leur dois. Vous ne cessez de courir jusqu’à ce que vos souffles se coupent. Vous tombez tous les deux en arrières, vous étalant dans l’herbe fraîche. Vos cages thoraciques se soulèvent à l’unisson et vos sourires béats réchauffent vos cœurs d’enfants. L’innocence est quelque chose de rare dans ce monde où la loi du plus fort est reine. Aujourd’hui, vous profitez de votre liberté, demain vous serez entraîné pour devenir des soldats chacun prêtant allégeance à des personnes différentes. Vos chemins se diviseront, mais vos cœurs battront toujours à l’unisson.


Les bruits de couloir se font plus intenses, les regards à ton égard se font plus pesant et tu te sens submergé par cette attention soudaine. Tu te forces à ne pas entendre ce que l’on dit. Tu n’as que faire de ce qui circule au sein de l’académie. Mais plus les jours passent, plus il est difficile pour toi de mettre de côté tout ce qui se dit. Il semble attendre ta version des faits comme la parole du Messie. Malheureusement, tu ne sais rien. Tu n’as pas en ta possession la vérité, tu souhaiterais détenir la clé de ses mystères, mais tu es au même stade que tous les autres. Alors, tu patientes, tu te dis qu’un jour où l’autre, on viendra à toi pour te dire ce qui c’est passé. Mais les informations t’ardent à venir et lorsque les explications viennent enfin, la dureté des mots employés te laissent sans vie. Alors, toutes ces choses que tu entendais dans les couloirs, ces murmures sur ton chemin n’étaient que la vérité. La mort les a emportés, l’un puis l’autre dans un laps de temps court. Cette vengeance qui animait ton ami n’a eu aucun aboutissement concret et ses questions sont restées sans réponse. Seul, dans ta chambre, la tristesse t’envie et les larmes ne peuvent s’empêcher de couler. Tes sanglots se font étouffants et tu peines à respirer normalement. Cet ami que tu considérais comme ton frère, tu ne le reverras jamais. Tes derniers mots à son égard n’ont été que de simple banalités. Rien ne t’a préparé à cette triste réalité. Ton cœur meurtri ne cherchera plus qu’une chose pour combler ce vide, la vengeance que ton camarade n’a jamais pu trouver. Tu souhaites apaiser son âme sûrement torturée par cette quête inachevée.


Ton poing s'abat sur la porte massif, deux fois, et une voix bien trop familière t'incite à entrer. « Père. Vous avez demandé à me voir. » Ce dernier relève la tête, laissant de côté la lettre qu’il était en train de parcourir du regard. Son expression est dure comme à son habitude. La gentillesse n’est pas un trait de personnalité vraiment présent chez ton géniteur, ni tout ceux que l’on qualifierait de qualités. Il n’a jamais été et ne sera jamais élu le père de l’année. Il a perdu la confiance de l’un de ses fils qui n’a pas hésité à fuir le cocon familial pour vivre sa propre vie. Il lui reste toi. Sûrement une tare à ses yeux, mais le seul espoir qu’il lui reste aussi. En toi, il voit son avenir se dépeindre .. Lui qui ne voyait que par ton frère ainé. Tu t’avances d’un pas, joignant tes mains derrière ton dos comme un enfant apeuré. Tu sais que les rendez-vous dans son bureau ne sont jamais une partie de plaisir et tu t’attends à tout-venant de sa part. Il se racle la gorge avant de replacer sa veste d’un geste vif. Son regard se pose sur toi, il te dévisage, te jauge comme à son habitude. « Avec Akio Yinren, nous avons eu une longue discussion. » Dit-il en venant poser les coudes sur son bureau. Tu observes le moindre de ses mouvements, la moindre faiblesse respiratoire, mais ton père comme à son habitude ne laisse rien paraître. Cet homme contrôle ses émotions depuis tant d’années, qu’il est devenu difficile de détecter le moindre moment d’hésitation ou de faiblesse. Tu sais que lorsque ton géniteur se permet d’avoir des discussions avec les autres familles ce n’est jamais sans arrière pensé. Tout est calculé, rien n’est fait à la légère et toutes ses actions aboutissent à des choses qui lui seront bénéfiques dans l’instant T ou dans un futur proche. « Une discussion fort enrichissante qui a abouti à un accord que ni lui, ni moi n’avons pu refuser. » De nouveau, il laisse sa phrase en suspend laissant les secondes devenir des minutes interminables. Mais tu ne sourcilles pas, il est constamment en train de tester tes aptitudes. Ta patience, ton self-control, ta capacité à prendre des décisions dans des moments critiques, toutes ces rencontres avec ton père sont élaborés pour te tester et voir si tu as les épaules solides. T’aimerais taper du poing et lui dire d’en finir une bonne fois pour toute avec cette discussion, t’aimerais partir comme l’a fait Ace sans te retourner .. Mais se serait abandonner et rayer d’un coup toutes ses années difficiles, abandonner ta mère qui ne souhaite qu’une chose le bonheur de ses fils, abandonner des infos qui ne pourront que servir plus tard. Alors derrière ton dos, tu sers tes poings, laissant toutes ses émotions négatives pulsaient ton sang. « Une union entre sa fille cadette Thae Yinren, dont la beauté n’est plus à prouver, et toi Ansgar. » Ses mots s’échappent de ses lèvres et tu peux voir se sourire victorieux s’étirer sur ses dernières subtilement. Ton corps rate un battement et tu le sens tambouriner dans ta cage thoracique prêt à imploser. Un mariage avec une femme dont le visage t’est inconnu. Une femme dont même le nom te semble sans importance. Une femme qui deviendra tienne sans qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit. L’aimer et être aimé en retour. Des choses bien impossibles à tes yeux. L’amour est éphémère voir même inexistant chez certains. « Bien. » Lâches-tu involontairement. Tu ne sais quoi dire d’autres. Un non n’aurait pas été accepté et aurait seulement provoqué la colère de ton père. Des questions n’auraient fait qu’accroître tes incertitudes. Alors un simple mot, ni positif, ni négatif, juste un mot-là pour accepter une fatalité. « Ils viendront nous rendre visite bientôt, alors ne me déçois pas. » Explique-t-il alors qu’il reporte toute son attention sur la lettre qu’il avait mise de côté pour t’annoncer cette nouvelle. « Tu peux disposer. » Tu tournes les talons sans un dernier regard, sans un dernier mot et tu t’échappes de cet enfer qui est le tien. Tes pas trouvent rapidement le chemin jusqu’à ta chambre et la colère qui ne cessait de grandir en toi peu enfin être extériorisé. Le premier objet qui se trouve sur ton chemin rencontre rapidement le mur le plus proche, alertant sûrement le personnel de la maison. Mais rien n’y fait, tu n’acceptes pas une telle décision. Il t’enchaîne à une femme seulement pour servir son propre intérêt. Tu vas devoir t’unir, prêter serment pour des choses que tu ne feras jamais. Le mariage n’est rien d’autre qu’une union politique pour les familles de haut rangs servant seulement la cause des parents qui ne cherchent qu’un soutien de plus au sein de cette guerre. Les enfants ne sont que les marionnettes désarticulés de marionnettistes sans cœur, ni âme.


Le ciel s’assombrit peu à peu, imposant son ambiance lugubre. Les pas se font plus vifs, les discussions ne s’éternisent pas et les marchands pour fermer au plus tôt. La journée a été longue pour tout le monde et tu sens le poids de la fatigue s’abattre sur tes épaules. Le chemin a été long, semé d’embûches et ton esprit ainsi que ton corps n’ont besoin que de quelques minutes de répit. Les terres de la nation du feu ne t’offrent que peu d’options pour passer une nuit tranquille. Ta fiancée serait sûrement encline à t’ouvrir les portes de sa demeure, mais tu ne te sens pas d’humeur à passer une soirée à ses côtés. Il est vrai pourtant que tu ne l’as pas vu depuis quelques jours et les rumeurs négatives sont à bannir de votre union, de peur de recevoir les représailles de vos géniteurs respectifs. Le ciel se met à gronder et les nuages ne tardent pas à laisser l’eau s’échapper. L’eau ton allié de toujours, élément qui berce ta vie depuis que tu es en capacité de la maîtriser. Tu laisses les gouttes atterrir sur ton corps comme bon leur semble sans essayer de t’en protéger. La population autour de toi accélère son rythme afin de s’isoler au plus vite. Les lieux populaires et toujours ouverts à cette heure se retrouvent rapidement surchargés. Mais tu continues ton ascension, sachant pertinemment où tu souhaites aller. Tu te demandes encore si c’est la meilleure de tes idées. Vos rencontres se font rares et vos échanges le sont encore plus. Tu ne sais si ta présence va le ravir, mais il est la seule option envisageable à l’instant T. L’ambiance ce fait plus lourde et les regards qui se posent sur toi pourrait te mettre mal à l’aise, mais tu ne les prends pas en compte continuant à marcher. Il est difficile pour toi de te souvenir du lieu exact du lieu de travail de ton frère. Ace et son besoin constant de se cacher aux yeux de tous. Plus il est terré dans sa tanière, mieux il se porte. À vos yeux, tout vous oppose, mais la réalité est que vous vous ressemblez sur beaucoup de choses. Mais il a décidé de partir, de tourner le dos à l’autorité de son père, te laissant seul face aux conséquences de ces actes. Tu n’as jamais parlé avec lui de tout ce qu’on son départ avait engendré par la suite. Tu te sens prisonnier de ces obligations qui sont tiennes maintenant. Tu aurais préféré continuer à vivre une vie insouciante. L’héritage n’était pas tien. Tu étais le deuxième à naître, tu devais vivre une vie bien plus simple, mais Ace en a décidé autrement. Tu fronces le nez en te remémorant cette époque difficile. Pourtant, le soulagement pour rapidement se lire sur tes traits lorsque tu aperçois le boudoir dans ton champ de vision. Tu rentres à l’intérieur, appréciant la chaleur qui vint réchauffer ton corps glacé par la pluie qui ne cessait de s’abattre. De ta main droite, tu viens ébouriffer tes cheveux humides, alors que ton regard par habitude vint analyser cet environnement qui t’entourait. Les hommes redevenaient des hommes qu’ils soient unis à quelqu’un ou nous. Ils laissaient ici parler leurs désirs les plus ignobles. Ton regard s’attarde sur quelques endroits, mais ton humeur terne constatait avec l’ambiance festive du boudoir. Une courtisane s’avança vers toi, sûrement sur de tes intentions, mais ton besoin était bien plus noble qu’elle ne le pensait. Tu la détaillas du regard, sans pour autant t’attarder sur ce corps qui s’offrait à toi. Tu la contournes, la laissant bouche bée par ton attitude si froide. Mais les mots n’arrivent plus à atteindre ta bouche et tes protestations se font de plus en plus rares. La fatigue fait de toi une marionnette sans vie, ni âme. À l’aide de tes souvenirs, tu te diriges vers le bureau d’Ace. Un lieu sûrement convoité de tous, mais que peu de personnes ont le privilège de voir. À tes yeux, ce bureau n’a rien de bien extraordinaire, il est à l’image de son propriétaire. La porte de ton point d’arrivée s’ouvre devant ses yeux. Une femme s’y échappe d’un pas assuré. Alors qu’elle passe à tes côtés, vos regards se croisent. Naturellement, tu l’observes et tu peux rapidement comprendre qu’elle fait de même. Ses cheveux de jais contrastent avec son teint de porcelaine. L’innocence de ses traits est en désaccord évident avec son âme torturé. Tu romps le contact sans un mot, et tu pénètres dans le bureau de ton frère ainé. Il te regarde désappointé par ta présence imprévue, mais les retrouvailles déchirantes ne se feront pas non plus aujourd’hui. « Je t’emprunte une chambre. » Dis-tu d’une voix rauque. Les mots qui viennent de s’échapper de tes lèvres sont les premiers depuis que tu es arrivé sur les terres de la Nation du feu. Tu te racles la gorge avant de tourner les talons. « C’est pas un hôtel ici. » Lâche-t-il soudainement. Dans un geste de la main, tu lui signales que tu disposes sans faire attention à ce qu’il t’avait dit. Tu as déjà élu domicile ici pour une nuit et tu connais parfaitement la chambre qui est souvent vide. Alors que tu pensais être seul finalement, cette demoiselle qui avait retenu ton attention se retrouve de nouveau dans ton champ de vision. Cette chambre que tu pensais sans propriétaire, se retrouvait pour la première fois occupée. Tu n’avais aucune envie d’échanger des banalités avec cette dernière et une fois habituée à sa présence, tu t’avanças vers le lit, retirant tes chaussures avant de t’allonger. Tes paupières sont lourdes et tu vins poser ton avant-bras sur tes yeux afin d’estomper la clarté de la pièce. Les paroles de l’inconnue ne furent qu’un murmure pour toi et tu sombras, laissant tes rêves et cauchemars rythmaient ta nuit.