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too good at goodbyes, part one (diala)

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MessageSujet: too good at goodbyes, part one (diala) too good at goodbyes, part one (diala) EmptyMer 11 Oct 2017 - 20:09

baby we don't stand a chance, it's sad but it's true. i'm way too good at goodbyes. i know you're thinkin' i'm heartless, i know you're thinkin' i'am cold, i'm just protectin' my innocence, i'm just protectin' my soul.


(dix-septembre, quelques heures après l'attentat au mariage impérial.)
Le cœur lourd, elle pénètre dans l'enceinte des catacombes. Son regard se pose sur les pierres moites, vestiges d'un passé ancien. Elle en caresse les parois, rencontrant parfois des os plus vieux qu'elle encore, acheminés ci et là, dans un ensemble tordu permettant aux souterrains de rester en place. Elle se pose un instant, épaule contre le mur, et regarde les résistants autour d'elle. Ils n'étaient que des enfants. Des enfants qui se battaient pour une liberté idéalisée, une liberté chérie qu'ils peinaient à entrevoir. Ils étaient aveuglés par cet idéal, par cette utopie dans laquelle son père Johann, les avaient enfermés. Ils étaient comme elle, en vérité. Des requins prient dans une cage dorée, au milieu de l'océan. Nichés dans un océan de millions de possibilités, qu'ils ne pouvaient atteindre à cause de la muselière qu'on leur avait placé. Elle suffoque Diana, parce qu'elle ressent le prix des âmes qu'elle a envoyé au paradis des guerriers. Elle ressent enfin la peine et la douleur, les exclamations et les râles, comme s'ils traversaient son esprit à vive allure, scindant un passage dans son esprit pour venir s'y nicher tel une pléthore de requiem, sollicitation au repos qu'elle ne pouvait leur offrir. Nombreux étaient morts par sa faute aujourd'hui, et si elle n'en connaissait ni les noms, ni les visages, elle savait qu'elle était l'instigatrice de ce massacre. Elle n'était au final pas mieux que son père, impérieux Johann attendant son trône en feuilles d'or et d'acier. Il était celui qui avait commandité ce massacre, elle était celle qui avait donné les ordres. Tel père, telle fille. Voilà ce à quoi elle pensait, Déesse du Styx. Mais, le sentiment le plus poignant qu'elle avait, était cette douleur d'avoir échoué. D'avoir échoué à sauver sa tante, sa tante qui croupissait toujours dans les cachots. La mission avait cet ultime but là, et il n'avait pas été rempli. Encore une fois, sous son commandement. Comme si toutes les missions qu'elle avait effectué jusqu'à présent, étaient des échecs cuisants. Bien sûr, ils avaient réussi à ressortir quelques résistants des griffes du gouvernement, mais la plus importante de toute, était restée là-bas. Attendant avec véhémence, un salut divin. Diana se tourne vers Circe, et la rage qui lui vient est démentielle. Sa colère est immense, souffle ardent qui vient se propager dans son corps. Elle le frappe mentalement de toute sa force, espérant qu'il ressent sa colère, sa détresse et toutes les choses qu'elle reproche désormais. Toutes les choses qu'elle réalise enfin. Parce qu'elle se rend compte de beaucoup de choses enfin, comme si elle voyait clairement la vérité. Elle le laisse passer, reprend son souffle. Tente de faire taire cette colère sourde en elle. Elle ravale sa salive, puis se rend auprès de son père. Ses pas sont lourds, et sa tête bien haute. Il n'a pas besoin qu'elle ouvre la bouche, pour qu'il sache que la mission est un échec. C'est comme si ça avait été écrit dans les étoiles, comme si les constellations elles-même le chantaient. Mais elle explique ce qu'il s'est produit, et le courroux de son père ne s'abat pas sur elle. Il lui parle d'une autre mission, mais son esprit, bien qu'attentif, est d'une certaine manière ailleurs. Elle a besoin de se retrouver, de retrouver son sens de gravité. Parce qu'elle a l'impression qu'elle a perdu l'équilibre, qu'elle est en train de tomber. Elle reporte son attention sur lui, l'écoute dans ses nouveaux plans et manipulations, et ne répond rien. Elle analyse, accumule. Et lorsque tout est enfin terminé, elle s'éloigne. Elle réfléchit à ses mots, ses paroles, visage impénétrable. Ses pas l’amènent jusqu'à l'infirmerie, ou tout du moins, le coin des catacombes qui fait effet d'infirmerie. Elle reste un instant interdite, regardant les blessés autour d'elle, les visages défaits, les âmes réduites à la désolation. Elle inspire profondément et détourne son regard, cherchant sa sœur parmi les lits des blessés. Elle n'appréciait pas ce qu'elle allait faire, mais elle trouvait cela légitime. Elle n'avait pas le choix, pas avec le futur qui s'offrait désormais à elles. Elle ne pouvait pas l'attendrir, elle ne pouvait plus la materner. C'était trop. Elle avait tenté, elle avait essayé. Mais c'était terminé désormais. Elle la trouve enfin, une maîtresse de l'eau à ses côtés, utilisant sa maîtrise d'une manière totalement inconnue à la princesse. L'eau encerclait la jambe de sa sœur, et faisait des vas et vient léger et doux, comme un courant calme et apaisant. Elle fixe ça durant un moment, avant de plonger ses ambres dans les iris de la guérisseuse. « J'ai besoin d'un moment avec elle, s'il vous plaît. » Elle abaisse légèrement la tête, révérence qu'elle fait à l'Osanos avant de s'éloigner. Elle se tourne enfin vers sa sœur, et lui attrape la main. Elle la caresse de manière fébrile, avant de la lâcher, et de prendre un air grave. « Que s'est-il passé? » Elle connaît déjà la réponse Diana. Parce qu'elle l'a vu de ses propres yeux, et parce que ça lui a été rapporté sur le trajet du retour. Elle sait exactement tout. De l'amour inéluctable à en crever les yeux de Rhaegar envers elle, du fait qu'elle n'avait pas incombé à ses responsabilités, celles là-même que Diana lui avait conféré. Qu'elle avait été blessée, parce qu'elle avait été négligente. Et que, peut-être que sans cette erreur de sa part, la mission aurait été un succès. « Oublie la question, j'en connais déjà la réponse. La véritable question est, pourquoi? » Elle fronce les sourcils un instant, plongeant ses ambres dans les saphirs de sa sœur. « Est-ce que ça en valait la peine, est-ce que.. c'était véritablement important ? Est-ce que cette entrevue, guidée par l'amour que tu lui portes, était plus importante que sauver ta propre tante; que sauver notre honneur, et incomber à tes responsabilités? » Elle s'arrête, serre les poings. Elle passe une main dans ses cheveux, inspire et garde cet air grave et figé. Les émotions pourtant l'assaillent. Elle est submergée par cet océan de douleur et de tristesse, de colère et de désespoir. « Est-ce que Rhaegar est plus important que nous ? Plus important que ta propre vie ? » Elle baisse les yeux sur la jambe de sa sœur, avant de replonger ses prunelles dans les siennes. « Ce n'est pas un test Lula, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Je veux juste que tu sois honnête. Avec moi, comme avec toi-même. »
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‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign)
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‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège.
‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi.
‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu.
‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue.
‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue.
‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue.
‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes, part one (diala) too good at goodbyes, part one (diala) EmptySam 14 Oct 2017 - 12:35


lula & diana
too good at goodbyes (part one)



La princesse mettait quelques instants avant de se remémorer les derniers évènements. La fois de l’une des soignantes l’avait sortie du sommeil profond et réparateur dans lequel elle était si bien. «  Où est Dimitri ? » L’inquiétude pouvait clairement s’entendre dans sa voix. « Il va bien, ne vous inquiétez pas. » La maitre de l’eau ne l’avait pas revu depuis qu’il l’avait laissé avec Raeghar, avant les explosions. Rectification, avant que tout ne parte en vrille. Cette opération avait été un véritable échec, et elle s’en voulait terriblement. Elle avait fait passé ses problèmes personnels avant sa mission, comme l’aurait fait une débutante, une personne égoïste. Ce qu’elle n’était pas, égoïste. Elle avait simplement éprouvé le besoin de parler avec Raeghar quelques instants, de vérifier qu’il allait bien depuis les explosions qui avait eu lieu au festival d’été. Elle l’avait cru mort, le voir en vie, en chair et en os, l’avait soulagée. C’était comme si elle s’était sentie revivre, comme si plus rien n’avait d’importance à part lui. Et elle s’en voulait pour ça. Elle s’en voulait d’être tombée amoureuse de lui, d’un maitre du feu, d’un ennemi. Et maintenant que Raeghar l’avait publiquement aidé, ses proches allaient s’en doute être au courant ou du moins, lui poser des questions. Pire, tout le monde était au courant et Raeghar risquait sa vie en restant là-bas, aux côtés des membres de sa famille et aux côtés des nobles. L’un des nombreux gestes de la maitresse de l’eau à ses côtés la sortait de ses pensées. Lula était tellement occupée à s’inquiéter qu’elle n’avait pas sentie l’eau, son élément, sa moitié, encercler sa jambe. En faisant plus attention à ce que faisait la jeune femme, Lula se sentit apaisée et voulu se rassoir plus confortablement dans son lit. Alors, elle se crispait sous la douleur. C’était comme si des morceaux de verre déchiraient sa peau de l’intérieur au niveau de sa hanche. Elle parvint tout de même à s’asseoir, ou du moins, à ne plus être totalement allongée. Ses yeux se posaient ensuite sur sa jambe, dénudée, où prenait place un énorme hématome ainsi qu’une plaie sur le bord latéral de sa cuisse. Une cicatrice de plus sur le corps de la jeune maitresse de l’eau, pour lui rappeler qu’elle avait une nouvelle fois fait n’importe quoi. Elle ne remarquait pas sa sœur s’approcher, ce ne fut que lorsque cette dernière fut à sa hauteur et qu’elle demande à la guérisseuse de les laisser, qu’elle la remarquait. Lula sent tout ses muscles se crispaient les uns après les autres. Elle sentait que l’heure de la sentence approchait, que Diana n’était pas venue pour simplement voir comment elle allait. Après tout, elle aussi avait surement vu ce qui c’était passé. Au contact de sa main, Lula frissonne et serre la main de sa sœur avant que celle-ci ne la relâche pour plonger ses prunelles dans les siennes. Choc électrique, elle voit un mélange de sentiments dans ses yeux. De la déception, de la colère, de l’incompréhension. Lorsqu’elle lui demande ce qu’il s’est passé, Lula détourne les yeux et soupire doucement. Comment lui expliquer ? Elle n’arrivait déjà pas à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait pour Raeghar, donc l’exprimer à voix haute lui paraissait insurmontable. Lula se mordille la lèvre inférieure et relève la tête vers elle lorsqu’elle enchaine, Diana. Ses mots sont cassants, froids. Lula savait à quoi s’attendre en faisant cela, mais voir sa sœur la regarder de la sorte lui donne envie de se jeter d’une falaise. Elles venaient à peine de se réconcilier, de trouver un terrain d’entente, et voilà qu’elles se déchirent à nouveau. Elle l’écoute, Lula. Chaque mot lui vrille les tympans et pourtant, elle ne dit rien et se contente de la regarder dans les yeux. Elle la laisse parler, Diana. Elle la laisse lui poser toutes les questions qu’elle souhaite avant de tenter de lui expliquer une chose inexplicable. « Je suis désolée, ce n’était pas prévu. Rien de tout cela n’était prévu. » Non, elle n’avait pas prévu de l’aimer, Raeghar. Et Diana le savait pertinemment. «   Nous n’avions pas prévu de nous retrouver, si c’est que ce que tu essaie de dire. Il m’est tombée dessus comme ça. » Rejeter la faute sur lui ne sert à rien et ce n’est pas ce qu’elle tente de faire. Elle énonce simplement une vérité. Qu’aurait-elle du faire ? L’envoyer voir ailleurs et s’en aller ? Non, il méritait mieux que ça. « Mais tu as raison, c’est entièrement ma faute, j’aurais du me concentrer sur la mission plutôt que de me laisser distraire. Et j’aurais beau dire tout ce que je veux, m’excuser une multitude fois ou implorer ton pardon, ça ne te suffira pas. » A son tour, elle serre les poings. Sentant la colère qui la gagne, elle tente de la refouler de toutes ses forces. Elle s’en veut, la princesse. Elle s’en veut d’avoir une fois de plus déçue sa sœur, d’avoir fait passé ses désirs avant la résistance. Elle enchaine directement, laissant sa colère parler à travers ses mots. «  Et puis, je n’ai pas à m’excuser. Si la situation avait été inversée, qu’est-ce que tu aurais fait si Lazar t’avait accaparé ? Ou si Circe l’avait fait ? Tu l’aurais laissé planté là ? Et lui aurait-tu reproché de venir à ton secours plutôt que de te laisser te faire capturer ? » L’effronté hausse le ton. Elle sait que ses paroles vont toucher sa sœur, elle sait que Lazar et Circe sont des sujets sensibles aux yeux de l’héritière. «  N’essaie pas de me faire croire que tu aurais tout laissé tombé pour le bien de la mission. Tu aurais réagi, forcément. Parce-que je sais ce qu’il s’est passé avec Circe et ne me fait pas croire qu’il n’y a rien entre vous. » Elle préfère appuyer sur Circe plutôt que sur Lazar, car elle a bien conscience que les sentiments de Diana envers ce dernier ont évolué, qu’elle ne ressent plus ce qu’elle ressentait autrefois pour lui. Alors que ce qui se passe avec Circe, c’est tout nouveau et surtout, c’est inconnu. Elle est certaine que Diana est aussi incapable qu’elle de mettre des mots sur la relation qui les lie. Et en passant par lui, elle espère lui faire comprendre que sa relation avec Raeghar est tout aussi compliquée. Et ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dis. Il ne passe pas avant vous, il n’y a pas d’ordre ou de hiérarchie. Je vous aime, lui et notre famille. Et les dernières paroles de Diana lui font écho. Elle se sent outrée que Diana pense une telle chose. Comment peut-elle croire qu’elle ferait passer sa propre famille après ? «  Et ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dis. Il ne passe pas avant vous, il n’y a pas d’ordre ou de hiérarchie. Je vous aime, lui et notre famille. Si tu crois que je contrôle ce que je ressens, tu te trompes. Et puis, tout cela ne serait jamais arrivé sans cette histoire de fiançailles pour laquelle j’étais contre. » Ca y est, la colère ressort. Ses sourcils se froncent et son ton est plein de reproches. On lui reproche d’être tombée amoureuse de lui, d’un homme qui est maintenant leur ennemi, mais si ses foutues histoires d’alliances et de fiançailles n’avaient pas eu lieu, tout cela ne serrait jamais arrivée.
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes, part one (diala) too good at goodbyes, part one (diala) EmptyMer 18 Oct 2017 - 20:38

baby we don't stand a chance, it's sad but it's true. i'm way too good at goodbyes. i know you're thinkin' i'm heartless, i know you're thinkin' i'am cold, i'm just protectin' my innocence, i'm just protectin' my soul.


Elle ne pouvait pas rester longtemps auprès de sa sœur, son père lui ayant donné l'ordre de partir sous peu pour une nouvelle mission. Une dette que les siens devraient s'acquitter, pour l'alliance avec l'armée de Pollux. Quelques détails lui revenaient en mémoire, ayant écouté le patriarche avec peu d'attention, mais d'autres événements à venir restaient flous. Elle plonge ses ambres dans ses saphirs, regardant la princesse qui se relève pour pouvoir la voir et être à sa hauteur. Elle écoute son histoire d'amour, ce qu'elle ressent en elle. Et elle accepte sa vérité, parce que dans un monde parfait, elle aurait aimé que sa sœur tombe amoureuse. Elle aurait aimé qu'elle vive quelque chose de grand et de beau, quelque chose de somptueux. Mais les princesses qu'elles étaient aujourd'hui, dans le monde tel qui était désormais, n'avaient pas ce loisir. Elles ne pouvaient pas l'avoir maintenant, pas avant d'avoir gagner la guerre. Elle arque un sourcil, lorsque Lula lui dit que peu importe le nombre d'excuses qu'elle trouvera, ça ne lui suffira jamais. Elle est déçue Diana, du plus profond de son âme. Parce qu'elle se rend compte que malgré les efforts, malgré l'amour qu'elle lui porte, et la confiance qu'elle a pu placer en elle, tout cela n'a pas été suffisant. Elle reste toujours, aux yeux de sa sœur, l'Impénétrable, la Froide. Mais pourtant, à mesure que la colère de Lula s'intensifie à travers ses mots, à travers ses paroles, celle de Diana se met lentement à bouillonner. Elle la sent monter, emplir ses veines d'écumes infernales. Elle s'apprête à répondre quelque chose, mais sa sœur enchaîne, ne lui laissant pas le temps de répondre quoique ce soit. Alors elle serre les poings, et Diana, elle en a tellement marre de tout. Tellement marre de cette haine, de cette colère. De l'absence de sa tante, de la mort des siens, de son père, de ce monde dans lequel ils vivent, que ses ongles pénètrent sa chaire. Des gouttes de sang viennent perler au bout de ses doigts, hémoglobine qu'on pourrait croire intarissable, mais qui doucement s'évacue. Ça lui fait mal, mais elle continue d'enfoncer ses doigts à l'intérieur de ses mains. Elle pourrait caresser ses ligaments si elle le voulait, tellement à l'impression de s'être enfoncée à l'intérieur de son propre corps. « Lula. » colère dans sa voix, qu'elle brime rapidement, préférant ne pas s'enflammer. Ce n'était plus digne d'elle, plus maintenant. Elle n'était plus la gamine qu'elle était, la guerrière aux allures de princesse, non, désormais, elle se savait Reine en devenir, Amazone parmi les guerrières, Déesse parmi les maîtres. « Arrête de faire l'enfant. Tu n'en es plus une, tu ne l'es plus depuis bien longtemps. » Elle relâche doucement la pression dans la paume de sa main, sortant enfin ses ongles de la cage dans laquelle elle vient de les enserrer. « Je ne pensais pas que tu me voyais toujours comme ça. Comme celle qui n'accepterait aucune excuse, comme celle qui surplombée par le poids du monde, ne pouvait pas accepter l'échec ou la faiblesse. » Elle avait du mal avec l'échec, moins avec la faiblesse désormais. Mais les deux pouvaient aller de paire, et si, ce soir n'était qu'une petite victoire, et un échec certain, Diana en tirait simplement une leçon. « Toi et moi sommes différentes, Lula. Tu sais comment je suis lorsque Lazar est là, dit-elle dans un demi sourire Je le repousse, et je fais en sorte qu'il ne soit pas dans mes pattes. Donc non, il aurait été hors de question qu'il me détourne de ma mission. Et Circe.. » Elle s'arrête un instant, pose une main sur le bas de son ventre, comme si elle le sentait là, encore. « Peu importe ce que tu crois qu'il s'est passé entre lui et moi, ces choses là me regardent, et quand bien même, à par s'il avait utilisé de ses dons sur moi, il ne m'aurait pas fait changé d'avis. Il ne m'aurait pas détourné de ma famille ou de mes idéaux. » Elle baisse les yeux. « Contrairement à toi, mon cœur n'est dans les mains que de ma famille ou de notre peuple. » Elle relève ses iris, les plongeant à nouveau dans celles de sa sœur. « J'étais contre tu sais. Tes fiançailles, et celles de Rei. » Elle s'apprête à déverser une vérité affligeante Diana, mais elle pense qu'il est temps. Qu'il est temps que sa sœur ouvre les yeux sur la réalité et sur le monde qui l'entoure. « Je ne t'en ai jamais parlé, ni à toi, ni à personne d'autre. Mais, le jour où vos fiançailles ont été décidés, Aymeric est venu me trouver dans ma chambre. » Elle a le palpitant qui s'active Diana, alors qu'elle ose dire le nom de son frère aîné devant sa sœur. C'était un sujet qu'elle ne voulait pas aborder. Elle avait réussi à faire taire sa peine, à trouver une raison de vivre, et à tirer une leçon de ce qu'il s'était produit. Mais la tristesse était toujours là, ensevelie et tentant de gratter la surface. Diana savait juste désormais se montrer plus forte face à cette dernière. « Je lui ai dis que je n'étais pas d'accord, que nous n'étions pas des vaches, du bétail que l'on pouvait saillir selon les bons vouloirs de notre père, ou des siens. » Elle essuie ses mains ensanglantées sur sa robe, puis passe une main dans ses cheveux. « Parce qu'Aymeric trouvait que c'était juste, que c'était le mieux pour notre famille, pour notre résistance. » Elle sourit, avant de rire doucement, de ces rires jaunes qu'elle savait à merveille. « De leur résistance. » Elle inspire doucement. « Je ne suis pas venue pour me battre Lula, je ne suis pas venu pour te couvrir de reproches. Je n'ai pas le temps pour ça, nous n'avons plus le temps pour ça. » Elle a l'air grave Diana à présent, reprenant ses traits impénétrables. « Aujourd'hui n'était pas un échec, c'était une leçon. Mais la leçon n'est pas terminée, pour toi comme pour moi. Et c'est pour cette raison que je suis là, pas pour te dire que tu as échoué, pas pour te dire que tu as fauté. Tu es assez grande pour te rendre compte de ce genre de choses. Je suis là, parce que je ne veux pas que tu passes à côté des choses qui sont importantes. » Ni à côté de la vérité. Elle inspire doucement. « Si tu aimes Rhaegar, si tu penses qu'il est plus important, et que tu es certaine qu'il est le bon, tu as le droit. Je ne voulais pas que tu le prennes mal, je voulais juste, que ma sœur se confie à moi. Qu'elle soit honnête. » Elle tourne la tête, et voit quelques résistants commencer à affûter leurs armes. Elle se souvient maintenant, du reste des détails. De ce qu'elle a tenté d'occulter, mais qui revient comme une gifle. « Écoute moi attentivement, Lula, le temps est compté. » Elle sourit à sa sœur, d'un sourire franc et sincère. « Nous ne nous battons pas pour ce que nous croyons. Aymeric, il ne se battait pas pour ce que l'on croyait. Je l'aimais, et je l'aime toujours. Tout du moins, j'aime la personne que je pensais qu'il était. Mais il n'était rien de tout ça. Il n'était que fourberie et manipulation, pantin dont on tirait les ficelles. » Elle baisse les yeux. « Mon cœur saigne encore, de sa mort. Mais la vérité doit être faite pendant que nous le pouvons encore. C'était un tyran en devenir. Il ne voulait que désolation et chaos, et un trône, duquel il pourrait régner. » Elle fait craquer sa mâchoire. « Dire que je ne veux pas ce trône serait mentir, je veux être Reine et je le serais. Mais contrairement à lui, je ne veux pas régner sur un tas d'os et de cendres. Je veux briser les rouages de notre société, je veux plus de liberté, je veux ce qu'il y a de mieux pour notre peuple. » Elle tourne légèrement la tête sur le côté, vérifiant que personne ne les écoute. « Mais je ne suis pas certaine que ce soit ce pourquoi nous nous battons ici. Tout cette propagande, ces discours, elles ne sont qu'illusions. » Elle tait le nom de l'illusionniste, parce qu'elle sait que la femme en face d'elle est intelligente, et qu'elle saura qu'il s'agit de leur père. Elle passe une main dans les cheveux de sa sœur. « C'est pourquoi Lula, je veux que tu apprennes. Je veux que tu tires des leçons, et je veux que tu te poses les bonnes questions. Et que tu sois honnête avec toi même, toujours. Alors, s'il te plaît, cesse de jouer l'enfant. »
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes, part one (diala) too good at goodbyes, part one (diala) EmptySam 28 Oct 2017 - 22:38


lula & diana
too good at goodbyes (part one)



Elle n’en peut plus Lula, de vivre dans un monde comme celui-ci. Chaque jour est plus difficile que le précédent et chaque jour, elle sent les ténèbres geler son cœur avec tous ses meurtres, à cause cette foutue guerre. Si seulement tout pouvait redevenir comme avant, si elle pouvait redevenir la petite princesse qu’elle n’avait jamais voulu être, si seulement… Malheureusement, ça ne serait certainement plus jamais le cas. Elle observe sa sœur, Lula, elle regarde ses poings qui se serrent jusqu’à ce que du sang coule le long de ses doigts. L’Osanos sait que Diana se contient, qu’elle se met en colère et surtout, qu’elle est blessée et c’est ce qu’elle voulait Lula. Elle voulait la provoquer, pour lui montrer que les choses ne sont pas toujours noires ou blanches, mais qu’elles sont grises et qu’il est parfois compliqué de choisir son camp. Raeghar ou sa famille ? A ce jour, elle n’aurait pas su répondre. Lorsque sa sœur prononce son nom, elle sent la colère dans sa voix. Vas-y, défoules-toi Diana. Elle l’écoute, chaque mot est une lame qui lui entaille le cœur. Elle a raison, Diana. Elle se conduit comme une enfant, comme une gamine capricieuse à qui on demanderait de faire un choix. Mais elle s’en fiche, pour l’instant elle cherche simplement à se justifier, à montrer qu’elle n’a pas envie de choisir et que sa famille compte autant que lui pour elle. «  Et tu me reproches de te voir ainsi ? Tu as changé, on a changé et nous avons évolué. Nous nous sommes rapprochées, et tu ne peux même pas imaginer comment j’étais heureuse et fière que ça soit le cas. Simplement, tu es la grande sœur, l’ainée, l’héritière, celle qui a des responsabilités, celle qui est toujours là pour me faire des remontrances et jamais tu ne pourras changer cela. Tu es et tu resteras toujours la même, même si des fois, tu traverses des mauvaises passes. Si tu pense que je ne suis pas assez lucide pour voir la Diana que tu es réellement, c’est toi qui joue l’enfant. » Sa voix est douce, malgré son sang qui bouillonne. Elle n’aime pas voir sa sœur vulnérable. La plus jeune arque un sourcil lorsqu’elle voit un sourire sur les lèvres de sa sœur lorsqu’elle évoque Lazar. Elle sait qu’elle a raison, Lula. Elle sait ce que ressentait Diana pour lui, même si elle ne l’avouera probablement jamais. Et puis vient Circe. Même si Lula ne savait pas réellement ce qu’il s’était passs entre eux, elle s’en doutait et l’esquive de sa sœur sur le sujet ne faisait que renforcer la chose. «  Hm. Je pensais juste que tu m’en ferais part, que tu te confierais à moi, mais je me suis trompée visiblement. » Elle déglutit et continue de l’écouter, encore et encore. Dans son discours, qui pour l’instant n’était pas aussi blessant qu’elle ne l’aurait cru, arrive le moment fatidique. Le moment où Lula se sent accusé d’une chose dont elle sait qu’elle est coupable, mais d'une chose tellement banale. Oui, elle ne dédie pas entièrement son cœur à son peuple et à sa famille, parce-qu’elle estime qu’elle ne peut pas changer les choses à elle toute seule, parce-qu’elle estime qu’elle a besoin d’être heureuse, pour une fois dans sa vie. «  Et je t’admire pour ça, je t’admire de te vouer entièrement à ton peuple et à ta famille, mais comme tu l’as si bien dit, nous sommes différentes, Diana. Et malgré tout le respect et la loyauté que j’ai envers ma famille et la résistance, mes intentions ne seront jamais aussi nobles et pures que les tiennes. » Elle la cherche du regard, voyant qu’elle baisse les yeux et lorsque leurs iris se croisent, Lula ressent comme une décharge électrique. Le deuxième choc, c’est Aymeric. Le frère qu’elle adorait, qu’elle prenait pour un héros n’était qu’en fait un tyran. Lula savait que Diana était contre ses fiançailles et elle avait balancé cela juste pour argumenter, mais apprendre qu’Aymeric les concidérait comme du bétails, cela lui brisait le cœur. Plus les paroles s’échappent des lippes de Diana, plus ses yeux tentent de sortir de leurs emplacements.  Lula pose la main sur sa poitrine et sent son palpitant battre à la chamade, comme s’il allait exploser et sortir de sa poitrine. «  Aymeric, non c'est impossible... » Elle réfléchie, elle repense à tous les moments qu’elle a passé avec lui, avec tout ce qu’il lui a confié. Non, impossible. Elle est sous le choc, elle a du mal à respirer et respire de plus en plus fort. Les larmes voudraient s’échapper, mais elle se contient, en voyant l’air grave que son ainée affiche. Plus elle avance dans son discours, plus son cœur se serre. Lorsque Diana passe sa main dans ses cheveux, Lula s’en empare et la serre de toutes ses forces. «  Tu n’es pas sur que ça soit ce pour quoi nous nous battons ici. » Stupidement, elle répète ce que sa sœur vient de dire. Elle a du mal à comprendre, Lula. Enfant naïve qui croyait que son père était la gentillesse incarnée. Elle baisse la tête quelques secondes, ferme les yeux pour remettre ses idées en place et la relève, les yeux pleins d’incompréhension. «  Pourquoi penses-tu cela ? Pourquoi me le dire maintenant alors que tu savais tout cela dès le départ ? » Au fond, elle le sait déjà. Elle sait que beaucoup ont péri inutilement au mariage, mais elle ne sait pas pour la Ligue, c’est tout juste si elle connaissait son existence avant qu’ils les aident à attaquer le Palais. Cependant, imaginer son père, un père si attentionné envers elle, être un horrible manipulateur, c’est au dessus de ses forces.  Elle soupire, déglutit difficilement et plante ses yeux océans dans les ambres de sa sœur. «  Que vas-tu faire ? » Enfant perdue, elle ne sait pas quoi faire. Devrait-elle rester avec son père ? Avec Diana ? Ou alors trouver une autre solution ? Des milliers de questions défilaient dans son esprit sans qu’elle ne réussisse à en trouver, mis à part celle-ci.
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes, part one (diala) too good at goodbyes, part one (diala) EmptyDim 29 Oct 2017 - 17:09

baby we don't stand a chance, it's sad but it's true. i'm way too good at goodbyes. i know you're thinkin' i'm heartless, i know you're thinkin' i'am cold, i'm just protectin' my innocence, i'm just protectin' my soul.


Y'a ce rythme endiablé dans son palpitant, à mesure qu'elle débite ses paroles. À mesure aussi, qu'elle entend les répliques de sa sœur. Ça avait toujours été comme ça, si l'une disait quelque chose, l'autre devait renchérir, et ainsi de suite. Un jeu qui n'avait pas de fin. Mais Diana, en avait marre aujourd'hui. Elle en avait marre de ces gamineries et de ces enfantillages. Sa sœur avait raison, elles avaient évoluées toutes les deux, elles avaient changées l'une comme l'autre. Et elle n'était plus la Diana qu'elle avait été à son arrivée dans la résistance. Elle n'était plus la princesse maîtresse de la nation de l'eau, capable de déverser des vagues destructrices sur ses ennemies, capable de prendre des décisions irrationnelles et totalement irréfléchies. Elle n'était plus cette gamine Diana. Cette gamine était morte lorsqu'elle avait perdu Aymeric, cette enfant était morte lorsqu'elle avait dû prendre le rôle de capitaine, cette adolescente était morte lorsqu'elle avait comprit les véritables ambitions de son père, et la princesse était morte lorsque la tête de sa tante était tombée au sol. Toutes les épreuves de Diana l'avaient changées. La perte des êtres chers, tout comme des choses plus joyeuses, comme la perte de sa virginité par exemple. Elle ne relève pas quand Lula lui fait la réflexion, qu'elle aurait aimée que cette dernière se confie. Pourquoi l'aurait-elle fait, alors que sa sœur ne l'avait pas non plus fait ? Pourquoi aurait-elle avoué à sa sœur qu'elle avait perdu sa virginité dans les bassins des catacombes, au milieu des morts en compagnie de leur roi ? Pourquoi lui aurait-elle avoué ça, alors qu'elle ne se l'avouait pas encore réellement à elle-même. Diana inspire profondément, et écoute attentivement sa sœur. « Je te le dis maintenant, parce que.. parce que je vais quitter cette résistance Lula. » Elle pose ses ambres dans les saphirs de sa sœur, inspire profondément. « Père veut le trône pour lui, Lula, mais pas celui d'Aguarini, il veut celui de l'Empire. Il veut ça, tout en détruisant des innocents, en tuant des nourrissons dans leur berceau, et en se frayant un chemin vers sa couronne. Il se fiche des conséquences, il se fiche de perdre les membres de sa famille un à un. Nous ne sommes que des pions dans son échiquier.  » Elle caresse les doigts de sa sœur. « Je ne veux pas me disputer avec toi Lula, je ne veux plus de ces enfantillages. Nous avons perdus trop de temps ma sœur, nous avons perdus trop des nôtres pour continuer à agir ainsi.  » Elle lui sourit doucement, les yeux emplis d'un amour sincère et inéluctable. « Je vais partir Lula. Ce soir, je participerai au deuxième attentat de notre père, en tachant de sauver le plus d'innocents possible. Mais demain je partirai, avec les membres de la résistance qui voudront bien me suivre. Avec ceux qui jugent que je suis celle qui les fera prospérer et saura leur promettre un monde meilleur. Parce que je ne veux pas d'une nouvelle dictature impériale, je ne veux pas de tout ça. Je sais que le trône est la clé pour obtenir un monde meilleur, pour briser la roue dans laquelle nous voguons. Oshun, Griffith, Valaeris, Osanos, Swanson etc. Je sais que j'arriverai à atteindre mon but, et si je n'y arrive pas, je mourrai sûrement. Mais pour une cause qui est juste, pas pour asservir le monde avec domination aussi noire que celle de notre père. » Elle s'arrête un instant, se tourne vers les membres de la résistance blessés, et sur ceux encore, qui préparent leurs armes pour l'attaque de ce soir. « Je ne te demande pas de me rejoindre Lula, si c'est ce que tu souhaites, fais le. Mais je ne serai pas celle qui te forcera à me suivre tête baissée dans une nouvelle guerre que tu n'as pas envie de vivre. Je sais que tu ne me trahiras jamais, peu importe ta décision. Parce que j'ai confiance en toi. » Elle retire ses doigts de la main de sa sœur, et vient les poser fébrilement sur son visage de poupée, désormais abîmé par les ravages d'une guerre. Elle était toujours sa poupée, sa petite sœur, celle qu'elle chérirait au dépend de son propre bonheur. « Tu m'admires Lula, mais je t'admire bien plus encore. Parce que tu es courageuse, parce que tu es forte, dix fois plus forte que moi. Je veux que tu mènes la vie que tu entends, que tu sois heureuse. S'il faut que tu rejoignes Rhaegar, si tu considères qu'il est celui qui te rendra heureuse, ainsi soit-il, qui serais-je pour me mettre en travers de ça? » Elle regarde sa sœur un instant. « Je t'aime Lula. »
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