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clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim)

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Merle Osanos
Merle Osanos
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‹ MESSAGES : 1162
‹ AVATAR : ADELAIDE KANE.
‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR)
‹ COMPTES : WO, IL, SV, LK.
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
‹ POINTS : 933

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MessageSujet: clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) EmptySam 23 Sep 2017 - 17:28



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

Ce fut un soupir qui s'échappa des lippes du Maître de la nation de l'eau. Les soupirs lui étaient communs et habituels tant ils rythmaient ses jours comme ses nuits, seule harmonie venant rompre un silence de plomb qui trônait souvent entre Yerim et elle. Leurs pas s'écrasant contre les branches d'arbre jonchant le sol venaient, eux aussi, rompre le silence qui, au goût de Merle, devenait de plus en plus insoutenable. Les voilà qui agissaient comme des bandits, des hors-la-loi, volant de planques en planques, se cachant sans arrêt. Merle ne supportait plus cette situation qui rythmait leurs vies depuis bien trop longtemps à son goût. Rien n'avait jamais su être assez bien pour l'oiseau, sa seule envie s'apparentant au train de vie de la famille impériale, c'était tout ce qui lui convenait, tout ce à quoi elle aspirait. La tête de Merle vint pivoter vers son adiutor qui était derrière elle à quelques centimètres seulement. Un sentiment étrange s'installa dans son estomac et ce fut comme si une poigne invisible s'empara de son coeur, le pressant jusqu'à ce qu'il se désintègre complètement. Merle aurait voulu apparenter ce sentiment de la culpabilité, or, elle ne se sentait pas coupable de la manipulation qu'elle exerçait sur Yerim. Aucun culpabilité ne l'avait jamais envahie parce que Merle savait, elle savait que c'était la seule bonne chose à faire, pour eux, pour elle. Son aspiration à la vie de sang-bleus n'était sûrement pas exclusive, et l'oiseau aurait parié que son adiutor serait tout aussi heureux d'avoir de tels privilèges, de ne plus se retrouver à devoir fuir, se dissimuler sans arrêt. Mais Yerim était comme aveuglé, complètement incapable de se rendre compte de ce qui était vraiment bon pour eux. Merle avait modelée la mémoire de son Adiutor alors qu'il était complètement vulnérable, usurpateur dans un corps familier. Personnalité idéalisée aux yeux de l'oiseau. Alors que ses pupilles étaient encore posées sur le faciès de son adiutor, Merle trébucha sur une branche d'arbre trop épaisse pour se briser son son poids et sa force. Son visage vint heurter le sol boueux et un gémissement plaintif s'extirpa de ses lèvres. Rapidement, la gamine tenta de se relever et lorsqu'elle fut enfin de nouveau sur ses deux jambes, son crâne vint rencontrer une nouvelle branche, cette fois-ci, encore accrochée à un arbre. Un nouveau gémissement retentit et raisonna, zigzagant entre la faune et la flore jonchant la forêt d'Eartanera.

Merle vint poser de nouveau son regard sur Yerim, témoin du karma qui s'était abattue sur Merle, sans même se douter qu'elle aurait pu être considérée responsable de tout ce qui se dressait contre elle. Une goutte de pluie se déposa sur la main boueuse de Merle, nettoyant partiellement son épiderme tâché et sali. Puis la cadence des gouttes s'accéléra et rapidement, ce fut une averse qui se déchaina sur les deux âmes perdues, jonchant la forêt sans réel but dictant leurs pas, se laissant entrainer par les diverses pensées émergeant dans leurs têtes. Mais c'en était trop pour Merle, elle ne supportait plus cette situation, leur train de vie infernal. L'oiseau était désormais trempé, ses cheveux noir comme la nuit tombant lourdement sur ses épaules. Sans qu'elle ne veuille le contrôler, ce fut un cri strident qui sorti de ses lippes. Fatigue, énervement, exaspération, saturation totale, tous ces sentiments s'étaient mélangés dans sa voix. Merle était fatiguée, Merle n'en pouvait tout simplement plus ; et les évènements auxquels elle était soumise contre son grès n'arrangeaient rien. « J'en ai marre. » l'on aurait pu confondre son ton avec celui d'une gamine excédée par un simple évènement n'allant pas dans son sens, mais la vérité était bien plus profonde et compliquée que cela. « Je suis pas venue ici pour souffrir ok ? » l'on aurait pu croire qu'elle s'adressait aux Septs -bien qu'elle s'adressait vraiment à eux, les maudissant et les considérant coupable de tout ce qui se dressait en travers de son chemin, alors que tout n'était finalement que de sa faute. « Je comprends pas ce qu'il se passe, je crois que c'est vraiment pas mon jour. » avait-elle dit alors qu'elle faisait de nouveau face à Yerim, conscient que tout n'était finalement que mensonge, Merle savait qu'elle méritait tout ce qui lui arrivait, mais elle refusait de le comprendre ou même d'envisager comprendre. Nouveau soupir, encore et toujours.


Dernière édition par Merle Osanos le Sam 14 Oct 2017 - 23:13, édité 1 fois
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Yerim Osyris
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‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
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‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) EmptySam 30 Sep 2017 - 17:00

For this is the end I've drowned and dreamt this moment So overdue I owe them Swept away, I'm stolen


La forêt noire qui trône au-dessus de sa tête tel un emblème de misère. Elle est là, cette nature-là qui le nargue, à lui faire croire encore et encore qu’il n’est ce qu’il n’est pas. Reclus, caché, bafoué par des vérités mal interprétées, Yerim il semblerait qu’il a tout perdu ; allant de sa foi jusqu’à sa raison.
Yerim l’enfant perdu, Yerim à qui l’on nourrit des mensonges, des balivernes. Elle lui insuffle, cette nymphe inapprochable, qu’il est un contraire de ce qu’il était autrefois, dans ce passé évasif. Qui s’imprègne, se relâche, qui disparaît et revient parfois. Il est pour le gouvernement.
Et bien au fond des entrailles, il sait que c’est un mensonge, il sait bien au fond là où ça gronde qu’elle lui abrège la vérité, qu’elle préfère s’en sortir, survivre ; jouer à ce dangereux jeu qu’est le pouvoir et la politique. Alors Yerim, il ne bronche pas, il attend peut-être qu’un signe des cieux lui viennent et que les souvenirs s’emparent de son esprit. Parce qu’il ne veut que ça, être l’ancien lui, celui qu’il méprisera à son réveil.
Ils marchent comme des idiots, ils marchent à la recherche d’une cachette, bouger pour bouger, s’aventurer dans les pans d’une forêt trop dense qui les rattrape. Ils n’ont plus rien à faire, à dire, à taire, ils sont deux âmes à la recherche de rédemption, d’une explication à leur destin mêlé d’une touche amère de non-dits, de silences précieux qui s’aventurent jusqu’à lier leurs langues. Merle elle a toujours été énigmatique, ça il en est sûr. Si la mémoire n’est pas revenue, il peut pourtant s’imaginer qu’elle a toujours été un trait de mystères qu’il n’a jamais pu résoudre. Un puzzle insolvable qui se mouve sur une terre qui n’a jamais voulu d’elle.
Et il peut peut-être comprendre ou aurait pu, quand il était encore ce Yerim là, que l’on détesté pour son simple sang. A présent, elle lui dit qu’il est accepté, qu’il travaille pour eux pourtant, qu’il aurait tué de son épée ensanglantée. Et alors qu’il s’assoit pour faire une pause, il ressasse parfois ces brèches de son passé qui lui apparaissent si clairement, si vilement.
La pluie tombe alors dans un terrible flot, alors que la nature s’acharne sur le diable qui se traîne devant lui. Merle qui n’en peut plus, Merle qui se prend les branches telles des gifles, une punition sur une autre. Et un éclair au loin qui s’affaisse sur la montagne et Yerim qui s’écroule un peu, baissant les épaules, s’enfonçant dans sa capuche déjà trempée. Un flash, puis un autre ;
Et la réalité revient enfin.
C’est comme un flot de souvenirs, un tunnel qui s’apparente à des images floues, et pourtant si claires. Un tourbillon de questions, et puis de réponses. Une sœur qui n’aurait pas dû être, une ligue qui l’a accueilli, une nouvelle famille. Le deuil. La tristesse. La frustration. La colère. L’amour. Le mensonge et l’hypocrisie. Et puis l’armée. Les armes et le sang. La première vie ôtée. La première fois. La dernière fois.
Et ça revient, ça l’aveugle, ça lui fait terriblement peur.
Yerim est enfin Yerim et alors que les yeux vitreux il regarde où il est, ce qu’il fait, il sent son cœur battre, battre tellement fort, trop fort. Les souvenirs l’engloutissent, puis cette connerie de culpabilité, la conscience qui explose, qui s’éclipse, et revient. Et cette forme devant lui qui marche, qu’il reconnaît, qu’il revoit. Alors qu’il se rappelle de ses mensonges, de la vérité qu’elle n’a jamais donné. Qu’elle lui a caché, cette enchanteresse. Et il s’accroche aux arbres pour ne pas s’écraser, pour ne pas tomber. C’est un flot trop grand, trop fort, et la rage enfin, celle qu’il attend depuis des semaines, s’engouffre dans ses entrailles, là où elle a toujours eu sa place, là où elle a toujours résidé.
La garce.
« J'en ai marre. » Et qu’il la voit se tourner, et qu’il la voit soupirer parce qu’on s’acharne sur son sort. « Je suis pas venue ici pour souffrir ok ?» Et pourtant si, parce que la garce n’a attendu que ça, ne mérite que ça. Et il se tait, il reste silencieux, parce qu’il doit faire sens de ses souvenirs, de ce qui vient de lui arriver. C’est revenu comme un train à grande vitesse, une autoroute qui s’arrête jamais. Un horizon plat pendant plusieurs semaines, s’est transformé en montagnes russes, alors qu’il porte sa main sur son ventre. Il a envie de dégueuler, de vomir son saoule, ce déséquilibre ; de cracher ses actions, ce qu’il a osé faire sous le contrôle de son marionnettiste. « Je comprends pas ce qu'il se passe, je crois que c'est vraiment pas mon jour. » Et qu’elle soupire, ce diable caché derrière des belles robes, derrière de beaux mots. Cette garce qu’il déteste désespérement, enfin.
Alors que la mémoire revient, ne lui joue plus aucun tour, il s’approche d’elle, pas trop droit, pas trop grand, et pourtant brave. Parce que Yerim, il sait, il sait si bien ce qu’il a à faire, appuyer là où ça fait mal. Et un sourire froid, sournois, se mue sur ses lèvres, alors qu’il arrive enfin à quelques centimètres du visage de la gamine.
« Peut-être que les arbres ils savent Merle, à quel point t'es une garce, une pourriture. » Il accentue les mots, il accentue l’accent, la gravité de ses émotions. Oh, parce que si on lui donnait la chance, il l’égorgerait. Yerim attrape la tête de sa soi-disant autre moitié et enroule sa main autour de sa longue chevelure charbon. Et il tire, pas trop fort, pas trop violemment, mais juste assez pour lui montrer qu’il est une menace.
« Tu sais ce que ça fait d’avoir tout oublié, jusqu’à ton prénom, ton passé ? Tu sais ce que ça fait d’être complètement déboussolé, d’avoir envie de savoir et de refuser de tomber dans un trou, dans un long tunnel ? » Qu’il dit amèrement. « C’est pas un sentiment très sympa crois-moi. » Et il tire à nouveau, cette fois plus fort, cette fois plus violemment. « Et tu sais ce que ça fait de se réveiller de ce long cauchemar Merle ? Tu sais ce que ça fait ? Non. » Et il rit. « Heureusement que moi je sais. Je me souviens. »
Et il s’approche, la plaque contre un arbre avec toute la force qui fait encore tenir sa carcasse. Et il lui chuchote dans l’oreille, comme le terrible songe qu’il va devenir. « Si tu croyais que ta journée était pourrie, t’as encore rien vu. Je peux pas te tuer Merle, mais je peux te faire mal. Tellement. Mal. Tu pensais quoi Merle? Que je me souviendrais jamais et que tu pourrais continuer tes petits mensonges? » Et il tire un coup sec, et il attrape son cou dans une étreinte qui lui coupe le souffle. Il appuie, il appuie encore et encore.
Parce qu’elle lui a volé sa droiture, sa vie, ses idées, son honneur, et dans un sens aussi sa vertu.
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‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
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MessageSujet: Re: clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) clear softness in our hymn, soft, like coming rain (merim) EmptyDim 15 Oct 2017 - 0:03



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

Merle avait beau prétendre tout ce qu'elle voulait, elle aimait la pluie, la sensation de fraîcheur qu'elle lui procurait ; elle aimait la sensation des gouttes venant se heurter plus ou moins violemment contre son épiderme, elle aimait la grâce qui se dégageait d'un corps mouillée dont on aurait pu croire que la peau scintillait comme le plus beau des diamants ; ça lui rappelait son élément, et elle l'appréciait. L'enfant vint clore ses paupières et quelques perles se déposèrent sur celles-ci, ses pupilles vinrent vriller sous la pression répétitive mais elle ne se détacha pas de ce moment qui lui procurait une sorte de plaisir indescriptible ; elle avait l'impression de se sentir de nouveau chez elle, Merle, et elle avait beau prétendre quoique ce soit ; Araguini lui manquait, terriblement. Yerim restait derrière elle, toujours à quelques mètres seulement, pas plus de trois. Il y eut un moment où l'oiseau ne se sentait plus en sécurité avec son protecteur, une simple erreur qui lui avait coutée sa plus belle des confiances mais elle avait su se ré-abituer à sa présence, surtout lorsque la perdre de mémoire de Yerim occupa ; Merle su y voir la plus belle opportunité.
« Peut-être que les arbres ils savent Merle, à quel point t'es une garce, une pourriture. » son coeur se serra au moment même où il prononça ses mots. Merle se retourna vers Yerim aussi rapidement qu'il s'était exprimé. Il ne lui avait jamais parlé comme ceci, jamais. Ses prunelles scrutèrent sa silhouette qui s'était si rapidement approchée de la sienne -si bien qu'elle ne l'avait pas vu, ses sourcils se pliant sous l'incompréhension qui s'était emparée de tout son être. Et une poigne électrisante s'empara de sa crinière, c'était comme si Yerim faisait peser tout son poids sur celle-ci, Merle ne pouvait empêcher sa tête de pencher sous l'ardeur de la poigne de son adiutor. Merle resta muette, incapable de mettre le moindre mot sur ce qui pouvait se dérouler. « Tu sais ce que ça fait d’avoir tout oublié, jusqu’à ton prénom, ton passé ? Tu sais ce que ça fait d’être complètement déboussolé, d’avoir envie de savoir et de refuser de tomber dans un trou, dans un long tunnel ? » - « C’est pas un sentiment très sympa crois-moi. » et son coeur se serra, si fort. Il savait, Yerim savait. La douleur qui s'était emparée de son organe était si intense, si pénible que Merle aurait pu se tordre dans sa peine si elle en avait été capable, mais ce ne fut pas le cas. Sa main frêle vint saisir le poignet de Yerim, elle appuya dessus avec le peu de force qui lui restait mais c'était bien loin d'être suffisant. Ses prunelles se déposèrent dans les siennes et jamais Merle n'avait été témoin d'autant de rage, il était méconnaissable. « Et tu sais ce que ça fait de se réveiller de ce long cauchemar Merle ? Tu sais ce que ça fait ? Non. » et il s'esclaffa, le son de son rire lui glaça le sang. « Heureusement que moi je sais. Je me souviens. » ses griffes vinrent s'implanter dans son poignet, et Merle avait beau utiliser toute sa force pour le blesser, c'était comme si il était immunisé de toute souffrance, incapable de ressentir quoique ce soit. « Lâche moi. » sa voix s'était faite si calme tandis qu'elle respirait la panique. Ses pupilles s'étaient dilatées sous la peur et l'adrénaline, comme une drogue se déversant dans les veines, la peur lui tendait les muscles ; nouvelle douleur s'ajoutant aux dizaines d'autres. Elle avait dit ces deux mots sur le même ton qu'elle avait toujours utilisé ; un ordre, elle lui avait ordonné de la lâcher et pour la première fois, il n'avait pas obéit. Puis Yerim utilisa toute sa force pour la plaquer contre un arbre et lorsque l'écorche se planta dans son échine, un gémissement de douleur strident s'échappa des lippes de l'oiseau. Merle lâcha enfin le poignet de Yerim et ses poings vinrent s'abattre sur son torse dans une symphonie violente, cependant impuissante, sévèrement inutile. « Si tu croyais que ta journée était pourrie, t’as encore rien vu. Je peux pas te tuer Merle, mais je peux te faire mal. Tellement. Mal. Tu pensais quoi Merle? Que je me souviendrais jamais et que tu pourrais continuer tes petits mensonges? » son souffle divagua jusqu'à ses oreilles alors qu'il vint de nouveau tirer sur sa chevelure, mais avant que Merle ne soit capable de faire quoique ce soit, de tenter de riposter, les doigts de son adiutor s'enroulèrent autour de sa gorge et il se mit à serrer, de plus en plus fort. Merle pouvait sentir le diamètre de sa cracher se réduire, elle sentait ses joues rougir et son hémoglobine monter jusqu'à ses tempes et s'y entasser, elle sentait l'air qui tentait vainement de s'infiltrer à travers ses dents.
Usant du peu de force qui lui resta, Merle se concentra le plus possible ; l'eau dansant sur ses joues eut l'effet, ou du moins l'impression, de lui procurer une force nouvelle et dont Yerim ne pouvait pas l'en débarrasser. Malgré la douleur, elle réussit à former une bulle d'eau assez grosse pour complètement s'abattre sur le corps de son adiutor, et, elle fit violemment valser cette dernière sur lui. Lorsque la pression sur sa gorge se dégagea, Merle vint prendre une grande respiration, et puis une nouvelle, et encore, il lui en fallut plusieurs pour être capable de retrouver un rythme normal. « T'es complètement malade. » dit-elle alors que sa propre main s'était enroulée autour de son cou ; comme si elle était capable de le protéger ou ne serait-ce que soigner la douleur qu'il lui avait infligée, un collier de bleus ornait désormais son épiderme, témoin du passage du jaune. « Tu sais très bien que si j'ai fais ça Yerim, c'était pour nous. C'est grâce à moi qu'on est encore en vie, et on ne doit certainement pas ça à quelqu'un d'autre. Tu m'entends ?! » plusieurs mètres les séparèrent désormais, mais Merle se sentait de nouveau beaucoup trop proche de lui, c'était comme si elle pouvait encore sentir sa respiration contre sa peau, de nouveaux frissons s'emparèrent de tout son épiderme. « Tu devrais me remercier. » ses prunelles se déposèrent de nouveau dans les siennes tandis qu'elle ne lâchait pas l'emprise de sa main autour de sa gorge, elle vint déglutir péniblement. « Ne t'approche plus de moi. » elle lui avait dit cela sur le même ton qu'elle lui avait ordonné de la lâcher ; seulement cette fois-ci elle espérait qu'il se tiendrait à cet ordre. Sa main libre glissa jusqu'à sa nuque où son index vint modeler la cicatrice qu'il lui avait infligé quelques années auparavant -elle n'avait plus jamais été douloureuse et pour la première fois depuis longtemps, elle était elle aussi devenue pénible ; tout cela, cette situation, tout lui semblait familier la seule différence était cette rage et cette violence qui s'étaient emparées de Yerim, jamais Merle ne l'avait vu agir comme tel, jamais.
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