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if you're gone, then i need you (adéa)

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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
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‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyJeu 21 Sep 2017 - 23:09

if you're gone, then i need you
if you're gone then how is any of this real?
ft/ @Aléa Dochain


La douleur était intense. Presque insupportable. Elle inondait son être par vagues, et rester debout avait été trop difficile. A la seconde où on l’avait jeté dans cette cage immonde, il avait vacillé, et il s’était laissé tomber au sol. Moins d’une heure auparavant, Cal le faisait se sentir comme le roi du monde. La avait la peau encore recouverte des baisers que le prince des flammes y avait glissé, et les lèvres encore fébriles d’avoir été effleurée comme ça, pour la première fois de sa vie, comme ça. Tout s’était effondré comme un château de cartes, parce que Cal ne l’aimait pas autant que lui l’aimait. Il sentit une boule énorme gonfler dans sa gorge, l’empêchant pratiquement de déglutir alors que ses yeux se mouillaient de larmes qu’il ne voulait pas verser, mais qu’il verserait quand même. La première coula silencieusement après un battement de cil qu’il n’avait su retenir. Adonis la sentit tracer une route humide le long de sa joue, et tomber quelque part sur sur son torse. Le brun l’essuya d’un geste las, qui n’avait rien à voir avec la colère qui l’avait d’abord pris, quand le bourreau des Oshun était venu pour l’emmener dans cette prison. A quoi bon être en colère, maintenant ? Il n’y avait plus personne pour l’entendre. Plus personne pour le voir. Plus personne sur qui crier et plus personne à détester. Le prince déchu était tombé bien bas, au milieu de la crasse qu’il fuyait avec ardeur, et des rats auquel il ne s’était jamais mêlé. Une autre larme coula, et encore une, et encore une… Il arrêta de les essuyer, les laissants glisser, alors que les sanglots agitèrent son corps rapidement. C’était donc ça, avoir le coeur brisé? Il avait réellement mal, comme si son coeur s’était déchiré en deux et que Cal lui en avait volé une moitié pour l’envoyer crever ailleurs. La plaie béante ne se refermerait pas de sitôt, mais Adonis s’en fichait. Il allait bien finir par crever, de toute manière, non ? Il resta là pour ce qui lui paru être des heures. Peut être était-ce le cas.

Quoi qu’il en soit le Griffith fut tiré de sa lethargie par des bruits de pas et de protestation. Il se leva, reconnaissant la voix de son adiutor. Aléa ! Au moins il ne serait pas seul. Des soldats passèrent devant lui, il recula, persuadé qu’on ouvrirait sa cellule pour y jeter Aléa avec lui. Il aurait tout donné pour lui arracher une étreinte, pour la rassurer dans ses bras et s’excuser milles fois, et plus encore, de l’avoir entrainée dans sa chute. Il croisa son regard, il avait encore des traces de larmes sur les joues mais ne se rendit pas compte qu’elles pourraient alerter son adiutor. Peut importe, elle allait le rejoindre. Sauf que non, elle ne le rejoindrait pas. Les gardes la poussèrent un peu plus loin, leurs bracelets attrapant la lumière des cachots. Des oranges. Ils l’empêchaient sans doute d’utiliser son pouvoir pour se libérer. Adonis ressentit une vague colère, ces monstres étaient dans la tête de sa moitié et il ne pouvait rien faire. « Où est-ce que vous emmenez mon adiutor ! » protesta le brun, ses doigts se refermant autour des barreaux de sa cellule. Aléa fut jetée dans la cellule à côté de la sienne. Un mur épais les séparait, et Adonis, ce maître de la terre raté, était incapable de ne serait-ce que creuser un trou dans la roche pour voir le visage de la jolie bleue. Les gardes ne répondirent pas, ils ne lui devait plus rien, et ils s’en allèrent. Le brun grogna ne frustration et lança son poing dans la roche du mur. Qui ne bougea pas d’un pouce, mais qui écorcha sa peau et fit couler un peu de sang. Il eut une légère plainte de douleur et les larmes recommencèrent à couler. Les nerfs à vifs, il se laissa glisser contre le mur attenant à la cellule d’Aléa. « Je suis désolé. » furent les premiers mots qu’il fut capable de prononcer. Il déplia les doigts, la douleur irradiait sa main mais ne remplaçait en rien la douleur de son coeur encore à vif. « J’aurais du t’écouter. » sa voix se brisa, il aurait du l’écouter oui, elle l’avait prévenu, et il était persuadé d’avoir raison, de connaître le coeur de son prince. Non pas de son prince. Du prince, car il n’était certainement pas sien.
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Aléa Dochain
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‹ AGE : Vingt cinq gouttes de sueur, autant d'années passées à œuvrer pour prouver sa valeur.
‹ STATUT : Un coeur ouvert à une impasse. Tu aime, mais tu aimes mal. Qui voudrait se trouver dans l'ombre d'un cœur qui ne sait pas trop ce que c'est d'être chéri.
‹ SANG : Sang métissé, déshonoré. T'es cette fille de personne, cette fille dont on attendait rien.
‹ POUVOIR : Le bracelet myosotis encercle son poignet. Et si les meubles ont arrêtés de voler autour d'elle, sa maîtrise ne lui est pas encore pleinement revenue.
‹ METIER : Une vie dédiée à un prince sans couronne devenu roi.
‹ ALLEGEANCE : Son unique allégeance va pour celui qu'elle protège. Elle est l'ombre de la lumière qui propage autour de lui.
‹ ADIUTOR : Lien brisé, consummé, besoin irrésistible de retrouver sa parfaite moitier. Ce n'est pas l'amour passionnant, ni l'amitié exacerbé, c'est un sentiment nouveau qu'elle appréhende douloureusement.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyVen 22 Sep 2017 - 11:48


if you're gone, then i need you
Adonis
Les mouvements s'enchaînent, ils sont souple et aérien, semblables à une danse harmonieuse. Tu t'entraînes, pour parfaire ta maîtrise dans l'art de combattre. Tu veux être prête à défendre ton précieux prince sans couronne. Coûte que coûte. Le maître du feu t'observe, il commente chacun de tes pas, il te dispense ses conseils avec sagesse, il t'apprend à devenir bien plus forte que tu ne l'étais. Tu inspires et expires, tu laisses l'air emplir délicieusement tes poumons, tu utilises chacune de tes inspirations pour réfléchir, pour anticiper le moindre de tes gestes. tu est alerte, attentive au monde extérieur, pour être parée à toute éventualité. Les bruits de pas résonnent en écho dans ta tête, bien avant que les gardes fous des Oshun n'apparaissent dans la cours. Tu te redresses, tes orbes se tournent avec lenteur vers ces hommes qui viennent t'arracher à la vie telle que tu la connais. Tu roules des yeux, laissant échapper un soupire, parce qu'au fond de toi, tu sais, au fond de toi, tu ne comprends que trop bien ce qu'il est en train de se produire. Tu t'avances, tu es prête à te rendre sans opposer de résistance, mais cela ne les empêche pas de se saisir de toi avec une violence à peine dissimulée. Tu laisses échapper un grognement, alors qu'instinctivement, ton menton se relève. Tu refuses de devenir cet raclure que l'on traîne jusqu'au cachot. Sous ce calme apparent, tu te tortures, tu te demandes quel sort on lui a réservé à lui. Le poids de l'échec pèse sur ta poitrine. Tu aurais dû être là, pour le protégé, de lui même et de ce que son assurance et son insolence peut provoqué. Tu le connais pourtant, tu sais ce dont il est capable, c'était à toi de le protéger, de le préserver, de le canaliser. Tu avais échoué. Plus tu avances, plus l'étreinte de leur main contre tes épaules est forte, douloureuse. Tu sens la colère s'emparer de ton être, parce que tu les aurais suivi avec dignité... Mais il te traite comme une vulgaire chienne, incapable de se tenir, de se maîtriser. Peut-être parce que ton maître leur a opposé bien plus de résistance. Oui, évidemment. Il émane des cachots un aura détestable, glaciale, qui ne fait que renforcer la colère qui anime tes entrailles. Tu finis par essayer de te dégager d'un mouvement de l'épaule. Ca va, je peux marcher toute seule. ce n'est pas comme si j'allais m'enfuir. Tes mots retombent dans le vide alors que les gardes ne répondent que part la violence. Ils t'empoignent avec hargne, te malmène, te pousse vers cette cage. Tu as à peine le temps de le voir dans sa cage qu'on te pousse dans celle d'à côté. Son image est gravé sur ta rétine. Le monde n'existe plus. Tu es hantée par cette vision de lui. Tu as l’irrésistible envie de tout foutre en l'air pour l'extirpé de cette cage. Un mouvement, tu repousses une des brutes, mais déjà tu sens l'esprit permissif d'un orange s'infiltrer dans ton crâne. Tu laisses échapper un grognement alors que tes mains se soulèvent vers ton crâne. Tu es sensible à ce genre d'infiltration, tu ne les supportes pas. La cage se referme. Tu tournes en rond, tu tournes dans cette cage, comme un fauve prise au piège avec sa bestialité comme seule compagnie. Et son visage, défigurer par la tristesse de ce que ces incapables lui ont fait subir. Tu as échoué. Son corps, son cœur, son âme, tu n'as rien su sauver de lui. tu t'en veux, cruellement, tu croyais qu'une entraînement supplémentaire pourrait te permettre de le protéger. La voix s'élève, elle paraît si lointaine, c'est à peine supportable. Tu viens vers ce mur épais, tu le cherches, lui, sa présence. Tes paumes se posent contre la parois glacée, ton front vient lui aussi s'y déposer alors que tes paupières se referment sur tes yeux. J'aurais dû insisté. J'étais censée te protéger. C'était la seule chose que je devais faire. La seule et unique chose, le projet d'une vie. Ta machoir se crispe, t'essaye de te sentir prêt de lui, tu en as tellement besoin. Parle moi. Que s'est-il passé? Tu as besoin de comprendre ce qui le brise, pour tout régler, pour tout réparer.
©️ PINNED UNDER THE WEIGHT 2017



@Adonis Griffith
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptySam 23 Sep 2017 - 12:42

Incapable de savoir ce qu’il se passait de l’autre côté du mur. Pleurait-elle sur son sort, elle aussi ? Marchait-elle dans sa cellule, comme un lion en cage ? Non, Adonis n’entendait pas de pas, il n’entendait rien. Il posa son regard sur la cellule en face. Vide. Ils auraient pu la mettre là, si ils voulaient les séparer. Ils auraient pu au moins leur permettre ça. Adonis n’était pas idiot, c’était une directive de Cal. Tout le monde savait qu’Adonis adorait son adiutor, et que le sentiment était partagé. On les voyait souvent l’un avec l’autre dans les couloirs du palais, à discuter, à se sourire, à rire ensemble. Aléa lui vouait une fidélité sans faille, ce qui lui avait sans doute valu d’être enfermée. Il aurait du la prévenir de son plan. Il aurait du lui ordonner de fuir, juste au cas ou. Si il avait réussi, il l’aurait faite rappellée, et elle aurait été l’adiutor d’un roi. Mais tout ça s’était écroulé, parce que Cal ne l’aimait pas.

« J’aurais du insister. J’étais censée te protéger. C’était la seule chose que je devais faire. » fit-elle d’une voix qui lui paru être légèrement étoufée. Le mur était épais, mais ils pouvaient quand même communiqué parce que les barreaux qui les retenaient prisonniers n’offraient aucune intimité sur le couloir. Adonis secoua la tête, les larmes coulant à nouveau contre ses joues. Il s’efforça de ne pas sangloter, pour ne pas l’inquiéter davantage. Il ne devait pas faire de bruit, et même en essuyant ses joues humides, il faisait attention. Adonis inspira profondément, mais elle repris. « Parle moi. Que s’est-il passé? » Le brun soupira, un sanglot lui échappa malgré lui et il se détesta, il frappa le sol de son poing, et provoqua une nouvelle douleur dans sa main. C’était comme si il essayait de se faire mal pour noyer la douleur de son coeur brisé. « Je lui ai dis que je l’aimais. » sa voix était définitivement brisée par les éclats de désespoire, il posa ses deux paumes sur son front, et les fit glisser contre ses paupières closes, ses joues, et les laissa la, ses doigts couvrant ses yeux. Comment avait-il pu être aussi stupide? Adonis inspira à nouveau, il respirait difficilement à cause de cette boule qui entravait sa gorge. Il laissa passer une minute. Deux. Trois. Ne dit rien, parce qu’il n’arrivait pas à calmer sa nouvelle crise de sanglots qui secouait son corps. Puis finalement, il se repris. « Je suis allé le trouver, comme tous les mercredis. Il m’a embrassé comme jamais il ne l’avait fait et j’étais persuadé… J’ai été idiot. » fit-il en secouant la tête, il glissa ses doigts contre ses lèvres. Le fantôme de celles de Cal était toujours là, il sentait encore la bouche gourmande de son amant contre ses lèvres, et contre son torse. « J’ai cru… C’est Cal, Aléa. D’habitude il se contente d’attendre que je fasse tout pour lui plaire et c’est tout. Mais pas aujourd’hui. C’était… » Sa voix se brisa à nouveau, il n’arrivait pas à le dire. C’était comme si ils faisaient l’amour, pas comme si ils se contentait de baiser pour se vider la tête et tout oublier. « Quand je lui ai dis que je l’aimais, j’ai cru que c’était réciproque. » Idiot. « Tu ne pouvais pas me protéger, parce que je l'aime et que c'est trop tard. » Même au fond du trou, même ici, même dans le noir et dans le froid. Il l'aimait toujours. Il l'aimerait toujours.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyMer 27 Sep 2017 - 8:11


if you're gone, then i need you
Adonis
Son sanglot déchira le silence des cachots, fendant ton cœur déjà fragilisée pour le confinement qui te séparait de sa personne. Son sanglot était étouffé, mas parfaitement audible, ce qui le rendait encore plus déchirant. Ta mâchoire se crispait et la rage contaminait tout ton être. Tu te triturais l'esprit, essayant d'avoir accès a suffisamment de pouvoir pour parvenir à vous sortir de cette geôle. Chaque fois que tu effleurais une once de pouvoir, tu sentais la présence d'un mêlé s'insinuer dans ta tête, tordant ton esprit pour que tu te plies à la volonté de ces maudits oranges. La douleur tambourinait contre tes tempes, tu te tordais l'esprit pour échapper à leur don, en vain. Le fait de savoir Adonis en souffrance de l'autre côté de la parois était insoutenable, intolérable. Tes doigts glissaient contre le mur qui se hissait entre vous, à la recherche d'une quelconque faille. Jusqu'à ce qu'il n'ouvre la bouche. Ses mots faisaient écho en toi. Tu ne comprenais que trop bien le chemin que ton précieux maître avait pris. Adonis... Un soupire passe le seuil de tes lèvres alors que les larmes viennent embrumer ton regard. Tu repousses le mur pour mieux t'y adosser. Tu te laisses glisser jusqu'au sol, enfouissant ta tête entre tes paumes. Tes doigts s'accrochent à tes cheveux. Tu ne sais pas comment lui venir en aide. Tu te sens inutile barricadée dans ta cage alors que ton prince sans couronne souffre à quelques pas de toi. Chaque brisure que tu perçois dans sa voix est une déchirure. Tu ne trouves pas les mots pour apaiser ses maux... Pas plus que tu n'as le cœur de lui faire la leçon, de lui montrer à quel point il a été stupide de se confronter à Cal aussi rapidement... Parce que c'est ce qu'il a fait. Tu le sais, tu le sens, il a fait bien plus que prononcer des mots tendres dans le creux de l'oreille de son amant... Il lui a réclamé la seule chose qu'il désire pleinement : sa couronne. Il a cru que leur étreinte le sauverait, le préserverait, il s'est cru à l'abri dans les bras du prince... Et comment pourrais-tu lui en vouloir? Il avait goûter à l'amour, il s'en était gavé et il y avait cru. Qui ne l'aurait pas fait à sa place?Les larmes roulent sur tes joues, silencieuse, ce n'est certainement pas de cette façon que tu lui viendras en aide. Tu inspires et tu expires, tu cherches un semblant de contenance, tes mains viennent effacés des larmes qu'il ne pouvait de toute façon pas voir. Ce n'est pas une question d'amour. Pas plus que ce n'est un rejet. Je te connais, Adonis, je sais que tu ne t'es pas arrêté à un "Je t'aime"... Ce n'est pas une question d'amour, ou du moins, tu n'en sauras jamais rien. Si tout ce que tu m'as raconté à son propos est vraie, il pourrait s'être senti trahi et utilisé... Il pourrait croire que ton amour n'était qu'une illusion pour obtenir la couronne... Et au fond, c'est tout ce qu'il avait voulu avant de se brûler les ailes de désir et d'amour. Il s'était précipité, il n'avait pas eu la patience de bâtir une relation stable avant de demander quoi que ce soit. Il avait manqué de subtilité. Il avait été emprunt d'arrogance. Tu ne voulais pas l'abattre à coup de culpabilité. Mais ça nous laisse un espoir, ça te laisse un espoir. Tu l’espérais, sincèrement.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyMer 27 Sep 2017 - 15:02

Elle prononce son prénom, comme une prière et Adonis entend le son de sa voix comme un baume qu’elle aurait appliqué directement sur la déchirure de son coeur. Mais ce n’est pas elle dont il est amoureux, et même l’amour qu’il y a entre lui et son adiutor ne saurait remplacer le trou béant de sa poitrine. Adonis inspire profondément, mais ses sanglots ne se calment pas. Il est retourné dans une crise de tristesse profonde, parce qu’ils les ont séparés. Le brun n’est pas de ces hommes qui ont peur de montrer leurs sentiments. Il ressent, vivement, pleinement, Adonis. Il vit ses émotions et il a du mal à les dissimuler, surtout à Aléa. Elle reprend la parole, alors qu’il sèche les larmes au fur et à mesure qu’elle mouillent ses joues. Adonis secoue la tête, et quand elle termine sur une note d’espoir, il a un rire qui n’a rien d’humain. C’est nerveux, presque effrayant, et son rire meurt dans sa gorge avec un sanglot de plus. Il a envie de frapper, encore, et son poing rencontre le sol avec une telle violence qu’il sent un très léger tremblement sous ses pieds. Et à nouveau, une douleur vive dans sa main. Il s’y cassera les os, si il continue, mais il s’en fiche. « J’y ai cru, Aléa. Quand Cal m’a dit de partir de sa chambre, j’ai cru qu’il me laissait l’opportunité de m’enfuir. Qu’il nous laissait l’opportunité de fuir. J’ai cru qu’il ne voulait pas me faire de mal, parce que j’ai cru qu’il m’aimait. J’ai à peine eut le temps de prendre quelques affaires dans une sacoche avant qu’il ne m’envoie son traitre, Loras Harlaw. » Il le détestait du plus profond de ses tripes. L’homme était un traitre à la couronne de granit, et Adonis espérait que quiconque porterait cette couronne s’en souviendrait. Cependant, Aléa l’avait fait réfléchir. Les larmes ne coulaient plus. Cal s’était-il senti trahi au delà de la trahison d’un sujet envers son prince ? Impossible d’oublier l’expression de son amant, quand celui-ci l’avait fait sortir de sa chambre. Il semblait brisé, alors. Sous le choc, réellement pris au dépourvu. Adonis soupira, reprenant ses esprits lentement. Il posa le haut de son crâne contre le mur. « N’essaie pas d’utiliser ton pouvoir. » fait-il alors, cette injonction sort de nul part, mais Adonis le sait: les oranges ont ordre de l’empêcher de s’échapper. Et une bleue est la mêlée la plus apte à s’échapper. Il lui suffirait de plier les barre de métal, de forcer un passage et d’en faire de même pour lui. « Tu as raison, je ne me suis pas arrêté à mes sentiments. Je lui ai demandé de faire de moi son égal. Son égal, Aléa. Si il m’aime, pourquoi est-ce qu’il n’a pas voulu ? Je ne veux pas de sa couronne, je veux de celle qui me revient de droit. Ariane n’en veut pas, et Eros m’a déjà dit et répété que c’était la volonté des dieux. Je n’ai fait que réclamer mon dû! » La colère, désormais, s’empara de lui. Adonis se leva, avec violence et se mit à faire les cents pas dans sa cage, comme un véritable lion. « J’aurais pu faire ça autrement, mais il n’y pense même pas. J’aurais pu convaincre mon père d’entrer en guerre. J’ai l’appui des Osanos et des Wheatdrop. J’aurai pu craché sur son trône et tu aurais pu m’apprendre à me battre et à la place, qu’est-ce que j’ai fais, Aléa ? Je l’ai aimé, comme un con ! Je lui ai demandé d’être roi pour pouvoir l’aimé sans barrières. J’aurais épousé Helena, comme c’était prévu. Elle m’aurait laissé aimer Cal, parce que c’était ce qu’on s’était dit il y a des années quand j’ai voulu l'épouser. Maintenant quoi ? On va attendre la mort dans ce cachot miteux. Isaiah est mort, les Valaeris s’en sortent à bon compte, je n’ai même pas revu Andrei. Ah, au moins ceux qui voulaient me voir mort seront contents. » Il était essouflé de toute cette colère, de cette peine, de ses sentiments qui s’entrechoquaient avec violence.
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‹ AGE : Vingt cinq gouttes de sueur, autant d'années passées à œuvrer pour prouver sa valeur.
‹ STATUT : Un coeur ouvert à une impasse. Tu aime, mais tu aimes mal. Qui voudrait se trouver dans l'ombre d'un cœur qui ne sait pas trop ce que c'est d'être chéri.
‹ SANG : Sang métissé, déshonoré. T'es cette fille de personne, cette fille dont on attendait rien.
‹ POUVOIR : Le bracelet myosotis encercle son poignet. Et si les meubles ont arrêtés de voler autour d'elle, sa maîtrise ne lui est pas encore pleinement revenue.
‹ METIER : Une vie dédiée à un prince sans couronne devenu roi.
‹ ALLEGEANCE : Son unique allégeance va pour celui qu'elle protège. Elle est l'ombre de la lumière qui propage autour de lui.
‹ ADIUTOR : Lien brisé, consummé, besoin irrésistible de retrouver sa parfaite moitier. Ce n'est pas l'amour passionnant, ni l'amitié exacerbé, c'est un sentiment nouveau qu'elle appréhende douloureusement.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyMer 27 Sep 2017 - 16:39


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C'était insupportable de l'entendre sans pouvoir le serrer contre toi pour empêcher le vide incommensurable qui lui trouait la poitrine ne prenne pas trop d'importance. C'était une souffrance atroce de l'entendre sans pouvoir lui dispenser des caresses doucereuse, comme une mère le ferait pour son enfin sorti d'un cauchemar particulièrement éprouvant. C'était insoutenable de supporter ses larmes sans pouvoir les balayer d'un revers de la main. Le plus ignoble résidait dans le fait que tu ne pouvais le conforter dans cet état, non, tu devais lui dire cette vérité horrible qu'il ne parvenait pas à voir et pour cause, ses sentiments obstruait la réalité, la tordait et la transformait. Adonis, s'il te plaît. Tes doigts se crispaient contre tes tempes douloureuses, sans savoir si c'était ton incapacité à le guérir qui te faisait souffrir ou sa propre souffrance qui transperçait le lien magique pour t'atteindre en plein cœur. Tu sais que les choses ne sont pas exactement comme tu les dépeins. Un soupire fend tes lèvres. Etait-ce le trahir que de lui dire cette vérité trop difficile à attendre? Tu n'étais plus certaine. Tu lui avais toujours offert cette franchise, cette sincérité à toute épreuve, mais était-ce ce dont il avait besoin? Peut-être pas... Mais tu ne pouvais lui mentir, tu ne l'avais jamais fais et cela n'allait certainement pas commencer dans les murs de son cachot. Ariane ne veut pas la couronne pour elle, mais elle ne veut pas plus la couronne pour toi. Elle veut ce que ton père veut. Elle lui est fidèle à lui. Ta voix était rauque, blessée et brisée rien qu'à l'idée de connaître l'effet que ces mots là auraient sur lui. Tu pause, une respiration profonde, mais tu n'en avais malheureusement pas terminé. Quant à Cal... Aurais-tu abandonné ta couronne pour lui? Non. je te connais, tu ne l'aurais jamais fais, al preuve tu t'es précipitée pour le lui demander. Pourtant tu l'aimes... Et il t'a brisé le cœur parce que d'une certaine façon tu as brisé le sien. Qui es-tu, toi, pour juger? Toi qui n'avait connu aucun homme? Toi qui n'avait pas connu l'amour avant de rencontrer ton protégé? Que pouvais-tu en savoir? Et pourtant, tu le savais, au plus profond de toi, tu le savais. Tu sais à quel point je t'aime Adonis, plus que ma propre vie, mais tu t'es précipité. Tu as été trop vite. Tu t'es déclaré et tu lui as aussitôt demandé cette couronne. Comment l'aurais-tu pris à sa place? Tu n'aurais pas imaginer que ses sentiments étaient inexistant, qu'il ne faisait que cela pour obtenir quelques choses de toi. Un soupire encore. Ta tête bascule et heurte le mur trop brutalement... mais cela ne te fais rien en comparaison de la douleur que tu ressens pour lui, à travers lui. Il est si important que tu souffres pour lui et avec lui. Nous ne mourrons pas ici. Je suis toujours ta protectrice et je peux te juré que je me battrais jusqu'à ce que tu recouvres ta liberté. Tu, pas vous. Tu te sacrifierais pour lui. Tu te priverais de liberté pour la lui offrir.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptySam 30 Sep 2017 - 0:59

On pouvait presque l’entendre. La craquelure de son coeur brisé, qui n’en finissait pas de s’allonger, de creuser une plaie béante, de laisser ses sentiments à vifs et faire s’écouler un flot de paroles teintées de colère et de désespoire. Aléa le connaissait mieux que quiconque, elle saurait entendre au-delà du ton dur et des mots hargneux. Un mal de crâne commençait à l’envahir, mais il l’ignora. Les maux physiques étaient bien moins douloureux que ceux, plus profond, engagés par Cal. L’homme aurait dû s’énerver, mais à part ça il avait chambouler Adonis à un niveau que le blond ne pouvait même pas soupçonner. Il avait ait comme si lui aussi était blessé. Comme si Adonis lui avait écrasé le coeur aussi. Mais le brun ne pouvait pas y croire, il ne voulait pas y croire. Aimer, ce n’est pas condamner. Et pourtant, ici, dans cette prison, Adonis se sentait condamner. « Adonis, s'il te plaît. » fit la mêlée, de l’autre côté du mur. Il l’ignora, les sentiments coulaient avec force et il ne pouvait pas les arrêter. Ses pas ne tarirent pas dans la cage, et il continua de marteler le sol d’un va-et-vient vengeur et enragé, des cents pas à rendre fou quiconque le regarderait. «  Tu sais que les choses ne sont pas exactement comme tu les dépeins. » Adonis s’arrêta net. Il ne voulait pas entendre des reproches, il ne voulait pas entendre des mises en gardes. A quoi bon ? Ils allaient mourir. « Ariane ne veut pas la couronne pour elle, mais elle ne veut pas plus la couronne pour toi. Elle veut ce que ton père veut. Elle lui est fidèle à lui. » Adonis eut un rictus de colère, qu’elle ne put évidemment pas voir. Il s’approcha du mur, mais la douleur encore présente dans sa main le retint de justesse de frapper encore une fois dans la roche bien trop solide, même pour lui. « Quant à Cal... Aurais-tu abandonné ta couronne pour lui? Non. je te connais, tu ne l'aurais jamais fais, al preuve tu t'es précipitée pour le lui demander. Pourtant tu l'aimes... Et il t'a brisé le cœur parce que d'une certaine façon tu as brisé le sien.  » « TAIS TOI ! Tais toi Aléa, je ne veux rien entendre ! » C’était trop, c’était trop… Elle l’accusait. Elle, Aléa, sa moitié, son double, son âme soeur. Elle l’accusait d’avoir blessé Cal, et c’était plus que ce qu’il ne pouvait supporter. Même au fond de cette prison, il n’avait pas encore envie de faire du mal à l’homme qu’il aimait plus que de raison. Le brun sentit de nouvelles larmes brûler sa rétine, mais ferma les yeux pour les empêcher de couler. Il posa son front sur la pierre froide, ce qui eut le don de calmer son mal de crâne. « Tu sais à quel point je t'aime Adonis, plus que ma propre vie, mais tu t'es précipité. Tu as été trop vite. Tu t'es déclaré et tu lui as aussitôt demandé cette couronne. Comment l'aurais-tu pris à sa place? Tu n'aurais pas imaginer que ses sentiments étaient inexistant, qu'il ne faisait que cela pour obtenir quelques choses de toi.  » Il avait beau avoir crié, Aléa était comme lui sur ce point: elle lui dirait ce qu’elle estimait bon qu’il entende. Au fond, elle avait raison, et un jour il s’en rendrait compte, mais pas maintenant. C’était trop tôt, et le brun n’arrivait pas à réfléchir correctement. La blessure de son amour perdu se mettait en travers de tout, c’était comme une épine dans le pied d’un voyageur. Insupportable, impossible à fuir. Adonis posa une main sur le mur, comme pour se raccrocher à la roche. A son élément, mais qui ne le réconfortait pas, parce que son élément était sa prison. « Nous ne mourrons pas ici. Je suis toujours ta protectrice et je peux te juré que je me battrais jusqu'à ce que tu recouvres ta liberté. » Adonis ne l’écoutait pas vraiment, il secoua la tête, s’éloigna du mur et se remis à faire les cents pas. Une larme avait glissé, malgré lui, mais une de plus ou une de moins… Il s’en fichait. « Je ne lui ai pas demandé d’abandonner sa couronne. Je voulais regner avec lui. » avoua-t-il. Il alla s’asseoir sur la couchette, et se pris la tête dans les mains. Ses doigts glissèrent dans sa nuque, et puis son index bougea à sa lèvre inférieure et la caressa doucement. Le dernier baiser de Cal semblait encore si frais, si vif dans son esprit. C’était le baiser qu’il lui avait rendu juste après qu’Adonis ait avoué ses sentiments. Un déchainement de sentiments et de passion, qui avait retourné l’estomac d’Adonis et qui avait fait chavirer son coeur encore un peu plus. « Je ne veux pas d’Aksana, je ne veux pas de Launondie, de Flamaerin, d’Aguarinui ou d'Aerinstin. Tout ce que je voulais, c’était Eartanera…. » Il le lui avait dit. « Et lui. » c’était exactement ce qu’il lui avait dit. « Aléa, Cal n’aime personne d’autre que sa couronne. Il nous a enfermé, et il ne nous liberera pas. » Il avait noté qu’elle parlait au singulier, et c’est pourquoi il insistait sur le pluriel. Si Adonis sortait de cette prison, il ne le ferait pas sans Aléa. Elle était tout pour lui, littéralement tout sa vie. « Mon père me laissera croupir ici, et si tu as raison à propos de ma soeur… Elle ne viendra pas non plus. » Ce n’était pas vraiment douloureux, parce qu’il savait deux choses : Thomas ne l’avait jamais vraiment aimé et Ariane ne le laisserait pas mourir sans rien faire. Il était son frère, un des deux encore en vie sur les trois dont elle avait hérité. « Je me fiche de mourir, Aléa. Mais tu ne méritais pas ça. » finit-il par dire. Il s’était énervé, contre ce qu’elle avait dit, contre ce qu’elle avait osé lui insuflé dans le coeur, mais c’était Aléa. Il était incapable de lui en vouloir vraiment, même si elle avait transpercer son coeur déjà abimé. Il n’était pas certain de pouvoir trouver le sommeil, cette nuit-là, et savait déjà qu’elle en était partiellement coupable. Mais il ne le lui dirait pas, elle ne méritait pas ça.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptySam 30 Sep 2017 - 9:00


if you're gone, then i need you
Sa voix éclate, un mélange de colère et de tristesse qui se répand sur les murs, alors que les échos vibres dans le reste des cachots. Ton cœur se fend à l'idée que tes mots lui procure autant de souffrance. Tu hésites à poursuivre, mais tu n'as pas le choix, tu dois lui faire voir cette vérité qu'il ne semble pas vouloir affronté. Tu te heurtes à un mur, au delà de celui qui vous sépare déjà. Tu n'arrives pas à le toucher, à l'atteindre, tes paroles coulent sur lui sans qu'il ne les entende réellement. Il ne veut pas entendre cette réalité qu'il juge trop insupportable, alors il laisse les mots tomber dans le vide pour te répondre sans que cela n'ait réellement de sens. Chacun des mots qu'il prononce te prouve qu'il n'a rien compris, qu'il s'est enfermé dans une autre geôle bien plus inconfortable que celle dans laquelle vous vous trouvez, une cage faite de rancœur, d'animosité et d'un ego blessé jusque dans les profondeur de son âme. Il s'enferme dans une prison personnelle où tu ne peux l'atteindre, où tu ne peux le suivre, comme si ce n'était pas suffisamment difficile d'être séparée physiquement de sa personne. tes doigts parcourent la pierre qui se hisse entre vous, à la recherche d'une quelconque faille dans lequel laissé éclater ton pouvoir/ Malheureusement tu sens toujours l'esprit des oranges s’immiscer dans ton crâne, te bloquant l'accès à ce pouvoir si précieux. Tu te sens déposséder de la seule chose que tu as jamais eue. Tu n'étais rien, tu n'avais rien, si ce n'est ce pouvoir... Tu te sentais nue et dépouillée, tu te sentais misérable, tu te sentais comme le vulgaire lambda que tu avais fuis, par peur d'être prise pour quelqu'un de faible. Je me fiche de mourir, Aléa. Mais tu ne méritais pas ça. Les mots te percutent avec violence,a lors que ton poing s'abat contre la parois. Il n'en résulte qu'un gémissement douloureux. pourtant, tu le frappes une deuxième fois. Tu sens la pression orange te maintenir sous contrôle. Tes mains reviennent pourtant contre la parois, incapable de t'en éloigner, parce qu'il est là, de cet autre côté et tu ne désires que le retrouver. Tu ne supportes pas qu'il puisse ne serait-ce que penser à sa mort comme étant quelques choses d'acceptable, surtout en comparaison à la tienne. Il est tellement précieux, trop précieux pour se gâcher avec ce genre de propos. Ton souffle est court. Ton regard est brouillé par les larmes qui ont coulés sans que tu ne t'en sois rendu compte. je t'interdis de dire ce genre de chose. Tu n'as jamais eu besoin de cette couronne pour être le prince qu'Eartanera mérite. Pas plus que tu n'as besoin de l'approbation de ce prince là. La colère obstrue ta capacité à parler. Tu es essoufflée, fatiguée et éreintée, la pression subie par les mêlés est contraignante, mais tu continues à leur résister, incapable de te résigner. Tu ne dois pas oublier ce que tu es, parce qu'avec ou sans l'aide de ton père, nous sortirons de cet endroit et nous irons prendre ton trône. Tu l'as toujours su, qu'il était fait pour accomplir un destin bien plus grand. Il ne doit pas l'oublier, tu le refuses. Catégoriquement. Tu ne laisserais pas cette cage avoir raison de lui. Je ne mérite rien de particulier. Je n'existais pas avant de te rencontrer. Pas réellement, en tout cas, tu n'étais qu'une ombre, tu ne connaissais rien, tu ne savais même pas ce que c'était d'aimer. Tu étais à peine humaine, un être entraîné à se battre et à servir, mais lui avait rendu tout cela plus réel, il t'avait donné un but auquel t’accrocher, il avait donner du sens à ta vie qui en était jusque là dépourvue. Tu étais née pour le protéger, pour le hisser au plus loin et lui permettre d'accomplir le destin qui était le sien. Dévotion et fidélité exacerbé, il ne saurait peut-être jamais à quel point il avait bouleversé ton existence, à quel point il t'avait donné, sans jamais rien te demander. Tu lui serais éternellement reconnaissante. Je suis née pour te protéger. C'est tout ce qui compte pour moi. Tu es tout ce qui compte. Si tu n'étais pas lié à lui, tu creverais pour lui permettre d'obtenir tout ce qu'il désire.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyJeu 12 Oct 2017 - 23:15

Un bruit sourd se fait entendre, de l’autre côté de sa prison. Aléa vient de frapper contre le mur, et Adonis lève la tête, comme si il avait pu la voir écraser ce mur, le réduire en poussière et la rejoindre. Bien sur qu’elle ne peut pas. Si l’un d’eux avait le pouvoir de transformer la roche en poussière, ce n’était pas elle, mais lui. Mais il n’avait jamais appris à le faire, et ne saurait probablement jamais le faire. Un second coup est porté, il n’a pas entendu le gémissement de douleur. Adonis se lève et retourne contre le mur. Il cherche une faille, glisse ses doigts sur la roche mais la roche est insensible à son touché d’Eartanarien. Il pose à nouveau son front sur la pierre, froide, et ferme les yeux. Il sait qu’elle est de l’autre côté, mais ignore si elle pleure ou non, si elle a besoin de lui. Il voudrait pouvoir lui offrir le réconfort – quoi que maigre - de ses bras. Il en avait besoin tout autant qu’elle devait en avoir besoin, si pas plus. Sa voix s’élève à nouveau, et Adonis secoue doucement la tête, le front toujours posé contre la paroi entre eux. Elle a tort. Il a besoin de sa couronne pour être reconnu en tant que prince, et mieux, en tant que roi. Et il a besoin de l’approbation de Cal, de son amour, de ses sourires, de son touché. Il veut toute son attention, tout le temps. Il ne dit rien et la laisse continuer, alors qu’elle enchaine sur une idée plus irréalisable, du moins semble-t-elle irréalisable depuis le fin fond de ces cachots. Si pendant sept ans – bientôt huit – Adonis s’est plu à savoir qu’Aléa était son ombre, désormais il ne voulait plus en entendre parler. Elle n’était pas son ombre, elle était sa moitié. « Tu mérites tout ce que je ne peux pas te donner. » sa voix était dure, parce que déterminée. Il n’accepterait pas qu’elle le contredise, il ne la laisserait pas faire. « Alors tu dois vivre, je te rappelle que si tu meurs, je te suis dans la tombe. » dit-il, effrayé plus par l’idée d’une situation inverse. C’était lui qui était condamné, lui qui avait fauté. Elle qui subirait le contrecoup de sa trahison. « Si jamais tu as l’occasion de fuir, tu dois me promettre que tu le feras, Aléa. Promet le moi. » Il en avait terriblement besoin, qu’elle le soulage un peu de sa peine, de cette culpabilité lancinante et qui l’empêchait de penser et de respirer et de trouver un peu de répit. Il aurait aimé que Cal vienne le voir, pour lui demander de libérer Aléa. Il aurait aimé qu’il le jette lui-même en prison, pour lui demander cette seule faveur.
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MessageSujet: Re: if you're gone, then i need you (adéa) if you're gone, then i need you (adéa) EmptyLun 23 Oct 2017 - 10:25


if you're gone, then i need you
Il te brise. Chaque mot qu'il prononce est un poignard qu'il enfonce dans le cœur. Ta mâchoire se crispe alors que tes poings se referment sur eux même, avec tant de force que tes ongles viennent entamé ta chaire, les marquant de cicatrices écarlates. Tu inspires, tu te prends une bouffée d'air, tu laisses l'air emplir délicieusement tes poumons, à la quête d'un apaisement qui ne vient pas. Tu relâches la pression de tes doigts pour venir te poser contre le sol, le dos reposant contre la parois qui te sépare de ton âme sœur. Tu fermes les yeux, tes coudes posées contre tes genoux, tes mains, elles, viennent se glisser contre ton crane, rejetant les mèches brunes vers l'arrière. Tu inspires encore, profondément. Tu ne peux répondre aux attentes de ton prince déchu... Non, tu ne peux pas, tu ne veux pas. Tu laisses finalement échapper un soupire, alors que tes bras se laisses aller mollement entre tes jambes, effleurant le sol miteux de ta prison glaciale. Je ne partirais pas sans toi, Adonis... Et si tu m'aimes, tu ne me demanderas pas de le faire... Parce que tu ne pourrais pas t'en remettre si tu l'abandonnais à son sort. Tu ne pourrais pas te le pardonner si tu le laissais derrière toi. De toute façon, s'il était jugé pour trahison, il serait exécuté... Et tu mourrais avec lui. S'il s'avérait que tu sois en train de vivre tes derniers instants sur cette terre, tu voulais les passer à ses côtés, comme cela avait toujours été lé cas. Tu ne l'abandonnerais pas, jamais, pas tant qu'il subsiste encore un espoir... Tu ne baisses pas les bras, tu te battras pour tous les deux s'il le faut, mais tu ne le laisseras pas, pas tant qu'il ne sera pas sain et sauve. Tu refuses de parler plus longtemps de cette demande saugrenue. Elle n'est pas envisageable, elle ne 'la jamais été. Il n'y a pas matière à discussion. il 'y a aucune promesse que tu peux tenir, pas si tu restes fidèles à toi même. Tes doigts frôles le sol poussiéreux. je devais retrouver Allen... Tu changes de discussion, tu le détournes de ses pensées saugrenues... Tu lui offres un aveux. Tu as l'impression que cette étreinte partagée avec l'autre mêlé appartient à une autre vie. Cela semble tellement loin. Adonis connaît tout de ton histoire avec le brun... Il sait à quel point les choses ont été compliqué et à quel point il t'était pénible d'être en sa présence, mais il sait aussi à quel point tu as tenu à cet homme là... C'est probablement pour cela que les choses se sont à ce point envenimée. Tes doigts traces des formes abstraites sur le sol. Tu ne sais pas quoi ajouter de plus. Ton regard s'abaisse, s'affaisse. Je m'étais trompé à propos de lui. Il n'est pas celui que je pensais... J'ai gâché tellement de temps à me laisser tromper par mes angoisses. Tu es floue, à l'image de tes pensée brumeuses. Tu laisses échapper un soupire. Encore.
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

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