pseudo et prénom ‹ DMâge ‹ 29comment as-tu trouvé le forum? ‹Bazzart l'immortel XD pays ‹ France fréquence de connexion ‹ 3/7 votre avis sur le forum ‹ J'adore l'originalité du contexte. Il permet beaucoup d'intrigues. smiley préféré‹    gif qui décrit le mieux votre personnage‹
   

Spoiler:

Les discussions ? Pas vraiment « son truc ». Pour raconter quoi ? Pour apprendre quoi ? Pourquoi supporter l’humeur et le caractère d’une personne quand un livre peut vous donner l’information exacte. Les divertissements ? A quoi bon ? Il avait une mission ici. Devenir le meilleur adiutor pour assurer la survie de son futur maitre et donc la sienne. Être supérieur aux autres lui assurerait de protéger un maitre important. Pas l’idée la plus logique si ce que l’on cherche est la longévité mais Lazar n’en a que faire, ce qu’il aime, c’est l’excellence, qu’importe combien de fois doit être répété le geste ou appris la leçon.
L’amphithéâtre était plein, rien d’inhabituel vu que les épreuves approchaient. Son regard était posé sur elle. Plus bas dans le cercle, elle était accompagnée, comme bien souvent de la même personne.
« Tu veux réviser avec quelqu’un? » le dérangea une voix à ses coté. Elle était pourtant belle et douce mais le mêlé la détestait par principe car elle l’avait surpris dans une contemplation secrète et surtout parce qu’il avait baissé sa garde. Le meilleur moyen de ne pas montrer que l’on a été pris la main dans le sac était de rester serein. Calmement, il posa ses prunelles foncées sur elle.
« Ce n’est pas la peine…» répondit-il pour clore le débat. « Merci ...» Se contenta-t-il d’ajouter en voyant la déception dans les yeux de sa voisine. Après tout, il était solitaire, pas misanthrope. L’entourage avait écouté avec attention la tentative de discussion de la mêlée et sembler bien déçu de voir une conclusion aussi rapide. Personne ne parvenait à cerner Lazar. Il n’était pas avec les maitres, ni avec les mêlés. Ne partageait jamais son opinion et n’échangeait que le stricte nécessaire lors des conversations. Ce mêlé était une énigme.

Elle ne lui accordait aucun regard. Elle lui en voulait, il le concevait parfaitement mais Lazar ne pouvait comprendre qu’une partie du lien qu’ils avaient été cassé. Aymeric avait été comme un grand frère pour lui. Il l’aidait à visualiser une famille fantasmée dont la ressemblance physique des deux hommes aidait ce rêve éveillé. Une personne qui le considérait comme un ami et qui s’inquiétait réellement pour lui. Ces combats, il se savait capable de les gagner, au grand jamais, il n’aurait pris un risque tangible. Dans son esprit cartésien et froid, une partie des engrenages manquaient mais le raisonnement fut interrompu. Quand il la vit enfiler une cape, il se leva à son tour.
Elle ne lui accorda qu’un court regard mordant. « Je sors seule. » précisa-t-elle clairement que la conversation avait déjà pris fin. Se contentant de serrer un peu plus sa mâchoire, il ne laissa rien transparaitre de la blessure qu’elle lui infligeait. Toutes les angoisses nébuleuses étaient envisageables. Elle allait prendre des risques pour la résistance ou pire encore elle rendait visite à un autre homme, d’où sa mise de côté. Cette simple idée le faisait hurler intérieurement. Cette silhouette tant de fois observée était sienne.
« Je suis ton adiutor. » Il répétait inlassablement cette phrase comme un leitmotiv qui justifiait son obsession sans devoir lui formuler concrètement. Elle lui permettait de ne lui apporter aucune justification et elle avait le don de la faire enrager.
« Tu prends conscience de ta mission quand cela t’arrange. » enchaina-t-elle en ouvrant la porte.
Il ne pouvait supporter cette punition sans rédemption possible. Elle le brulait de l’intérieur. Rassemblant la contenance qu’il avait, éventré par sa colère. Il tapa violemment du poing sur la porte. La faisant à nouveau claquer.
« Il n’y a donc que les morts qui puissent trouver grâce à tes yeux ? »
La glace se brisait, son visage proche du sien à présent lui permettait de lui imposer son regard.
« Ne t’avise plus jamais de me parler de mon frère. »