prénom, nom ‹ Deuxième et dernière génération du nom de Nogues, adopté par des mêlées eux aussi orphelin. Ozias Nogues n’est pas un nom dont on peut être honoré, simple lettre posée sur ses lèvres, personne n’a envie d’y gouter. âge ‹ 21 années vouées à l’oubli, autant d’anniversaire passer sans  un regard en arrière. Un jour, un an de plus, rien ne diffère l’un de l’autre, juste plus vieux que la seconde d’avant. Son âge lui importe peu, tant qu’il lui reste du temps. date et lieu de naissance ‹ Un endroit caché du regard, enfants d’adultère, encore un. Son sang mêlé semble lié au péché de chair, rien à faire, il n’a aucune idée de quel jour l’a accueillis. Il a choisi de le fêter chaque jour, changeant son discours chaque premier janvier où il s’autorise une année supplémentaire.  statut matrimonial ‹ Coeur perdu, Ozias n’est pas du genre à courir après. Seul au monde, il épouse chaque regard qu’on lui porte, se fichant des sentiments, tant qu’on le regarde lui, du haut d’une tour ou du fond des caniveaux. Célibataire à vie. sang ‹ Mélange d’un noble et d’une mêlée, à son tour il gagne les attributs de la mère. N’y voyant qu’une règle de plus à observer, il ne prête que peu de foi à se dire mêlée, mentant parfois pour jouer dans les draps qu’on lui refuserait autrement. Il se moque du rang, du sang, rien que la chair et ce regard, encore lui. métier ‹ Un combattant aguerri, assoiffé de sang, là où utres ces battes pour que le maître récupère l’argent, lui s’amuse, déboîte une épaule, récolte la gloire et repart les poches pleines jusqu’au prochain rendez-vous. adiutor ou Maître ‹ Nevenka Valaerus est sa maîtresse, un joli mot pour pas grand-chose. Un nom compliqué pour rien, qu’est-ce que les nobles aiment se torturer en compliquant le monde. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ Rouge sang reporté à son poignet, il contrôle la température. Un pouvoir sans fierté, simple marque de sa provenance, il s’amuse parfois à jouer des tours au passant, s’en sert parfois dans les combats difficiles, sinon l’oublie rapidement. allégeance ‹ À personne, pas même lui, pas même sa famille. L’humain est incertain, alors son allégeance va à la seule chose sûre,, rien qu’à la mort, le but ultime de l’humanité. compétences ‹ audace (niv. 1), intimidation (niv. 1), torture (niv. 1) localisation actuelle ‹ On ne sait jamais vraiment, un homme intenable, jamais longtemps au même endroit. Sa folie apparaît puis disparaît aussi vite, dans les deux cas on remarque toujours sa présence, ou son absence. groupe ‹ Shimmering silence, parce qu'il se moque que le monde brûle, préférant l'anarchie au reste. avatar et crédits ‹ Avan Jogia + Crédit

anecdote 01 ‹ La folie le guette, l’enfant hébété par l’assommante quantité de livre qu’on lui fait lire. À peine en âge de comprendre deux mots alignés ensemble, on lui tend l’ouvrage sur la tenue et la politesse en présence de ses nobles. Destiné tracée par deux parents protecteurs, deux mêlées dans un passé qui les hantent, ils préservent le gamin d’une vie troublé par l’autre, hors qu’eux-mêmes sont incapables de voir le mal qu’il crée. anecdote 02 ‹ Adolescent, on rêve de liberté, d’autonomie, d’intégrité. On est plus un enfant, pas encore un adulte, tout juste perdu dans le vaste monde, aussi protégé contre par celui qu'on a été jusqu'ici. Découvrant l’académie, Ozias n’a d’autres choix que de se vautrer face à l’absurde réalité. La vie craint, les gens sont tous des connards, seuls père et mère restent potables et encore. Au final, personne ne compte, seulement lui. anecdote 03 ‹ Pas après pas, on apprend la survie. Courant vers une mort certaine, ineluctable, on est tous au courant, essayant d’éviter d’y penser. Lui y court, il  y vole le sourire aux lèvres, certain qu’on ne vit que pour ça, rire et pleurer, mourir d’une folie marquée sur les traits, dérangé par l’euphorie que procure la vie. Une vision du monde que peu partagent, sans qu’il ne comprenne pourquoi. anecdote 04 ‹ Un seigneur des souterrains, lieux sans valeur dont personne ne veut. Les regards tourné sur lui, peu doué pour plaire, Ozias à vite compris. Pour exister il faut être vu, que ce soit en bien, en mal, cela n’a pas d’importance. Il n’a pas choisi, le destin l’a fait pour lui, voué à la haine par ses compétences, seulement doué pour la violence, il ne fait mal qu’à ceux qu’on lui présente dans l’arène, pour son instant, pour sa gloire passagère, cette drogue faisant vibrer ses veines à chaque cognement dans son torse. anecdote 05 ‹ Supérieur à quiconque de son espèce et en dehors. Le sang n’importe pas, rouge, bleu, bronze, Orange, vert, ses couleurs translucides n’ont d’intérêt que pour celui qui observe les règles et s'y soumet. Lui les connaît pour les contourner, voyant chaque faille comme une nouvelle porte libre, ouverte à celui qui sait voir. Prouvant à nouveau sa supériorité par ce point, dépassant l’impératrice même dans son esprit, il n’imagine pas un instant que les acclamations de la foule sont autre chose qu’une ode à sa suprématie. anecdote 06 ‹ Tout autre fatilité, inévitable liaison, une maîtresse unique vissée à sa vie. Il a prévu depuis longtemps d’empêcher qu’on lui pose la moindre chaîne, jeune fou, plutôt crever que de vivre enchaîner. Depuis longtemps il prépare ses mots « Je meurs, tu meurs. Laisse-moi libre. » Couteau sous sa propre gorge, dans sa propre main, sa maîtresse semble bien d'accord avec lui. anecdote 07 ‹ Passionné par le monde qui l’entoure, odieux envers les livres, il ne perçoit pas une once des textures de la réalité dans ce qu’on lui présente en mot. Loin d’être stupide, il ne supporte pas les esprits soi-disant intelligents, persuader d’offrir la même expérience en mot qu’en vrai. Stupide cul dans le balai, ils ont perdu leur humanité en se vouant à une mission incompréhensible, oubliant le plaisir d’une simple bouffée d’air. Le cul visé sur une chaise, ils n’ont plus d’autre idée en tête que d’être des pantins. anecdote 08 ‹ Il adore les expériences Ozias, simple aventure du monde, des monts et des vaux, ou bien aventure d’une nuit, perdu dans les draps. Il adore ça, apprendre directement à la source, voir les secrets que recèle ce monde, les extrêmes qu’on peut aimer, par la douleur et le supplice. Le plaisir naît de la douleur comme l’ombre naît de la lumière, mais pas la sienne, celle des autres... anecdote 09 ‹ Fou dans ses bons jours, on l’apprécie pour ce qu’il est ou on ne l’apprécie pas. Un filtre perdu depuis une décennie au moins, on ne cherche pas à l’arrêté, on arrête simplement de l’écouter. Sinon, on se jette dans la gueule du loup, jouant au jeu du fou, faisant perdre la raison. L’anarchie est pour lui un délice, comme tant d’autre chose que l’homme normal craint. anecdote 10 ‹ Adorateur du danger, grand malade du frisson, on ne peut cependant pas le dire sans peur. Ozias aime le regard d’autrui, aime qu’on observe son beau minois, personne n’a le droit d’ignorer son existence s’il en a décidé ainsi. Enfant capricieux, perdu dans un monde d’adultes, folie camouflant la protection parentales disparues, il s’agît là d’un moyen bien aisé de lui faire perdre la tête à son tour. Ignorez-le, mettez-le à mal et l'impulsif montre sa véritable nature, sauvage et violente.