[ blood must have blood ] alba elle a eu une enfance heureuse, avant que le cauchemar ne débute, avant qu'on lui arrache l'idée même d'une famille. son père était un rude conseiller d'Oleg Valaeris, et si les secrets n'avaient pas leur place au palais, l'existence de Alba et de sa mère en était un. son père et sa mère se sont aimés et si isolés à l'extérieur de volastar, son père passait souvent. loin de la politique et des problèmes ambiants, alba était heureuse. heureuse jusqu'à ce que sa mère soit sauvagement assassinnée par un ennemi politique de son père. papa qui n'a rien fait, qui a regardé, qui n'aura jamais réagi. le deuil a été intense, l'indifférence s'est accaparé d'alba, qui dans sa rage et sa colère a remis la faute sur son père. son image de la famille après ça s'est déteriorée et il n'était plus rien pour lui. [ red as dawn ] quelques mois plus tard le secret de son père est dévoilé, les autorités l'attrapent et la forcent à rejoindre l'institut où on lui donnera un bracelet rouge. l'intensité de son pouvoir est moindre et alba n'est pas heureuse, ne le sera plus jamais; son père n'a encore une fois rien fait et au deuil s'ajoute une haine sans précédent. elle refuse de marcher dans sa passivité, mais s'abstient de faire ses preuves. elle ne doit rien aux maîtres encore moins à ceux aussi lâches que son père. elle tracera sa route sans feigner remarquer les conséquences. [ killer instincts ] son entrée à l'académie est rude. incapable d'accepter l'autorité et les emplois du temps rudes, elle met un point d'honneur à faire l'école buissonière ou à créer du chaos dans les couloirs. alba a une grande bouche, la langue déliée, on la craint comme on la déteste. parce qu'elle défend ce qu'elle est, qui elle est mais au diable le reste. c'est sa personne qu'elle défend bec et ongles et pas celle de son propre peuple. c'est sa vertu pour laquelle elle escrime et combat. les poings ensanglantés, alba n'a jamais eu plus grande gueule qu'à l'intérieur des murs fermés d'une école qui ne lui apprendra rien d'autre que courber l'échine face à ceux pour qui elle n'a jamais eu de respect. [ rita ] et pourtant dans ce bain de colère se cache une exception; rita, la maître qui a peu de son élément. la maître brute, froide, glaciale, amicale envers l'ironie et le cynisme. alba s'est liée d'amitié à elle, parce qu'à deux c'était mieux que seule. parce que de toute façon elle n'avait besoin de personne d'autre, de rien d'autre que la présence de sa future maître à ses côtés. [ i'm my own master ] alba elle a jamais vraiment fonctionné avec l'autorité et quand elle est sortie de sa prison dorée, son premier instinct a été de se réfugier auprès du cirque d'arsenteau. vie de nomade, elle a refusé de suivre rita dans sa terrible lubie, elle lui a dit non, et est partie pour faire sa vie, ses propres alliances, ses propres conneries. elle a ni chef, ni commandant, elle répond à elle seule et à sa reine et c'est tout. maître, mêlé, humain, ils sont tous pareils, ils sont en quête de vice, qu'elle aime exploiter dans son temps libre. [ i don't give a fucking fuck ] alba sort de l'académie, un sourire franc mué sur les lèvres, parce qu'elle s'en fout de tout, sauf sa propre ambition. au diable les autres et leurs idéaux. elle n'a comme objectif que de construire son propre empire où le respect est de mise; où les maîtres ne sont rien de plus qu'un petit reste du peuple à qui elle veut soutirer de l'argent. pendant les vacances lorsqu'elle était encore à l'académie elle se rendait à volastar pour aider son père (d'où sa rencontre avec elizaveta), mais passait aussi le tier de son temps au cirque d'arsenteau. fascinée par la maîtrise et le spectacle. bien assez excentrique pour s'y laisser tenter, alba est devenue membre en tant que dresseuse; la chuchoteuse aux oreilles des lions et tigres; elle se sépare des affaires de rita quand il s'agit de son business de tueuse à gage, mais n'hésite pas à l'aider dans l'espionnage ou le soutirage d'informations. toutes deux à launondie, alba n'oublie pourtant pas ses racines au sein de la nation de l'air. [ politics and hypocrisie ] alba elle a toujours aspiré à plus, à plus grand qu'elle, alors elle s'est pris d'amour pour un rêve utopique: entrer au conseil en tant que représentant mêlée. trop jeune, c'est pourtant son objectif, parce qu'elle veut qu'on entende sa voix, parce qu'elle veut qu'on l'entende crier. parce que ses discours à elle importent tout autant que ceux d'un maître. [ i'll be your eyes and ears ] la séparation avec rita est rude quand celle-ci décide d'entrer dans la résistance. une distance qui les sépare et les consume. rita devient un pion important pour johann, et alba tente de la ramener. mais c'est impossible, elles se tournent le dos, déçue, elle rentre à launondie où elle reçoit une lettre évoquant la mort d'Oleg Valaeris et son père. elle se joint à elizaveta dans cette décision et lui propose ses services en tant qu'espionne, d'abord hésitante, sa reine accepte pourtant. si alba méprise l'armée, la ligue et toutes ces entités, elle n'a jamais reconnue qu'elizaveta comme sa souverraine. peut-être mêlée, peut-être rien, alba ne voue fidélité qu'à celle-ci et son propre business. elle oublie son père, bien décidée à lui prouver qu'elle ne deviendra jamais aussi muette que lui. [ mastery of the illegal arts ] elle devient directrice du cirque d'arsenteau et continue ses affaires légales quant au spectacle et tout à fait illégales quand il s'agit du vol, de l'espionnage et du refuge qu'elle propose. alba est connue, se fait un nom, la dame des lions, les lèvres toujours étirées dans un rictus, elle soutire des informations à ceux qui lui semblent intéressants; sans jamais oublier à qui elle les donnera en priorité. elle fait ses affaires, se concentre sur l'argent sale qu'elle se fait, tout en formant une équipe avec les khodja. alba vole d'alliance en alliance sans se douter une seule seconde qu'elle pourrait s'y brûler. [ mastery of the illegal arts ]

l'amour de sa vie lololol ‹ Les doigts enlacés, les cœurs battants à l’unisson, rita pose son menton sur le haut de la tête d’Alba avec une habitude, une anticipation flagrante. Elles sont nées pour être ensemble, pour respirer le même air, pour daigner le monde d’un regard glacial, alors que toute froideur quitte leurs prunelles quand elles se regardent ; s’observent et s’émerveillent. Qu’une créature comme l’autre puisse exister et comprendre, et anticiper ; et surtout aimer. Parce que Rita n’a jamais été aimé, parce qu’alba, elle, n’a jamais aimé. Et dans l’une est l’exception de l’autre et c’est beau, et c’est frais, et ça parle d’un duo qui ne se quittera jamais, qui s’aimera jusqu’au bout des jours. Si seulement elles venaient à être liées. Et si c’est une évidence, ce n’est pourtant pas évident pour elles. On sait qu’elles finiront ensemble, un duo, une équipe, un Adiutor et son Maître. Les deux gosses ne connaissent pourtant aucune hiérarchie, c’est la loi du plus fort dans ce monde qui les minimise au titre de brutes. Elles qui frappent, qui tapent, qui ragent et qui détestent ; mais qui ne se haïront jamais. Parce que ça irait par de-là l’entendement, parce que ça dépasserait les limites du plus imaginatif. Rita se lève, tout en gardant la main d’Alba dans la sienne, un petit sourire mué sur les lèvres. Elles vont encore une fois s’enfuir et partir, quitter les sols de l’académie pour vaquer à des choses bien plus importantes, bien plus intrigantes. Eviter le regard inquisiteur de leurs professeurs, de cette autorité qui veut les former à un moule, un moule qu’elles n’ont jamais cautionné. Alors elles se baladent, dans un silence plaintif, qui ne demande qu’à être brisé, alors qu’elles s’immolent au vent et aux clameurs de l’eau que Rita craint tant. Et puis elles arrivent dans un cul-de-sac un point de non-retour où ce qui les sépare de la liberté, est cette petite berge d’eau. Et la main d’Alba serre davantage celle de Rita, alors que sans parole, ni regard, elle lui montre qu’elle est là. Le sera toujours. – We can go around. – Qu’elle lui dit, la plénitude dans les yeux, la compréhension qui dépasse tout. Tout parce que Alba elle est compréhensive et si tolérante, elle a peur de rien, encore moins de Rita. Elle l’aime pour ce qu’elle est, sera toujours, et ça conforte la gamine. Parce qu’elle sait, elle sait qu’aux yeux d’Alba elle n’a jamais été ridicule. – If you jump, I jump. – Une promesse, un fait avéré ; Parce que là où va Alba, suit Rita et réciproquement. C’est quelque chose qui s’est formé plutôt naturellement. Jamais une tête sans l’autre. Et jamais avec quiconque d’autre. – Are you sure ? – Qu’alba demande dans un simple chuchot, alors que Rita donne un dernier coup de pression dans sa paume, avant de se défaire de son emprise. – If you are. – Alba arque un sourcil, avant de laisser un sourire moqueur se former sur ses lèvres. Et puis elle saute, si facilement, si gracieusement. – Forget about the water, forget about what it did to you. Think about something else, think about something pretty. Think about me. – Rita lève les yeux au ciel et s’élance, tombant à quelques pas de la chose qu’elle craint tant, son propre élément. – Was it hard ? – Rita la pousse un peu, un rictus à présent peint sur son visage aux traits si innocents. – Not at all. – Et elle dépose un baiser sur la joue d’Alba, c’est si naturel, c’est si voulu. Mais ça ne dépasse jamais les frontières de la joue, alors que ça voudrait, ô que ça voudrait des fois.  


[ explications ]

ucucucucuc ‹ merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre.

ucucucucucuc ‹ Elles se sont connues quelques jours après la première visite d’Asghari au cirque d’Arsenteau. Si elles étaient foncièrement différentes, il n’en est pas moins que Alba s’est sentie en danger. Jalousant l’intérêt que portait la Mama pour la gamine, elle s’est étonnée à la jalouser, pour son talent, très différent du sien et pour l’aura qu’elle renvoyait. Mais rapidement Alba s’est rendue compte que ce n’était pas une petite fille qu’elle avait sous les yeux mais une épave, une gamine cassée par la vie, et par l’abandon. Et elle a décidé de l’aider, étant son aînée, elle s’est mis en tête de la protéger et de lui expliquer les aléas de la vie. La Mama leur apprenait à toutes les deux le sens des affaires, le vol, et surtout le commerce. L’argent sale, les mauvaises habitudes, les pourris et les dégueulasses à éviter. Asghari s’est attachée à Alba trop facilement, la voyant comme une sœur, c’était toujours difficile, à ses yeux, la séparation entre les deux quand la Mêlée devait retourner à l’académie. Puis, Mama est morte, assassinée par Youri Khodja. Il lui a volé sa seconde maison, sa mère de destitution et la famille qui lui a arraché tout ça, a également pris Asghari. Asghari qui quelques années après est également devenue une Khodja. Alba a pourtant cherché une explication, bien consciente des phobies de la gosse du feu, cette peur d’être touchée, ou du sang. Ce liquide carmin qui lui provoque des hauts le cœur. Alors elle l’a soutenu davantage, l’a aidé à échaffauder des plans pour se venger. Elle a vue Asghari grimper, se faire nommer la meilleure voleuse de la capitale, elle l’a vue se transformer, prendre confiance en elle, un sourire toujours mué sur les lèvres. Parce que si elles ne se voient pas aussi souvent qu’avant, Alba sait que rien n’a changé ; qu’Asghari restera cette petite sœur et qu’en temps difficiles elles sauront s’épauler et surtout marchander côte à côte. Elles n’oublient pas leurs racines, ni leurs fidélités, ça va pourtant au-delà du business, au-delà de l’argent et du maniérisme princier et noble qui les entoure. Alba aidera Asghari à tuer Youri, par principe, par envie, sans jamais arrêter à marchander avec les Mères. Une situation difficile qui mérite pourtant vengeance. uc

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