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Le vent souffle, frappe son visage arrondi, encore enfantin. Il a froid, mais il ne se plaint pas. Déjà a cet âge, il avait la mauvaise habitude de tout garder pour lui. Du haut de ses cinq ans, il observe l'homme qui s'approche de lui pour lui remettre son bracelet. Allen sert les dents, à la fois anxieux et impressionné par la carrure de l'inconnu. Un instant, il tourne la tête vers ses parents, non loin de lui. Ils restent immobiles, se content de le regarder. La fierté qui émane de leurs regards rassure le gamin. Il se sent pousser des ailes. Il plonge à nouveau ses prunelles ambrées dans celles du garde et l'observe se mettre à sa hauteur. « Allen Ortiz, Orange.  » Trois mots qui font sourire ses parents, qui le font sourire lui. Il est fier, il bénit les Septs de lui avoir donné un tel pouvoir. Il incline la tête, comme pour confirmer et s'empresse de tendre son poignet devant lui. Il attend, le gamin. Il regarde l'homme lui mettre le bracelet couleur orange, impatient. Il saut qu'il doit partir, que les enfants Mêlés sont élevés de manière isolée loin de la capital. Le garde se relève, les lèvres pincées. « Vous avez quinze minutes. » Allen se tourne alors vers ses parents et n'y trouve plus aucune fierté dans leurs regards, simplement de la tristesse. Des larmes perlent sur leurs joues, ils savent que le moment est arrivée. Ils savent qu'Allen va être emmené pour qu'il reçoive une éducation digne de ce nom. Instinctivement, il s'approche d'eux d'un pas hésitant et finit par courir dans les bras de sa mère. Instant déchirant où sa mère le sert aussi fort que possible. Allen renifle son parfum, mémorise chaque parcelle de son visage pour ne pas l'oublier lorsqu'il sera loin. « Ne t'inquiète pas Allen, tout ira bien. » Les paroles de sa mère sont plus pour la rassurer elle, que lui. Il est confiant, Allen. Il sait que tout se passera bien. « Ce n'est qu'un au revoir, nous viendront te rendre visite le plus souvent possible. » Elle renifle avant de lui adresser l'un de ses plus beaux sourires. Allen ne dit rien, il se contente d'acquiescer. Il aime ses parents, ils comptent plus que tout pour lui et il ne veut pas ouvrir la bouche. S'il tente de dire quelques choses, il craquera et fondera en larmes. Il ne veut pas que le dernier souvenir qu'ils aient de lui soit un gamin pleurnichard. Les quinze minutes passent à une vitesse folle, et le garde revient pour l'emmener. Il le prend par la main et l'emporte loin de ceux qu'il aime tant. « Je vous aime. » Murmure-t-il en se retournant une dernière fois avant d'embrasser un chemin qui le mènera à une vie meilleure.


Les vacances sont enfin arrivées. Cela fait maintenant plusieurs années qu'Allen est entré à l'académie et qu'il ne cesse de travailler, encore et encore, pour devenir le meilleur. Conscient de l'espoir que ses parents place en lui, il se met sous pression et ne s'arrête que pour manger. Il s'entraine, il s'exerce et apprend de multiples choses pour pouvoir un jour avoir un meilleur niveau de vie. Ce qu'il fait, c'est à la fois pour lui et pour sa famille. Il est revenue dans la chaumière qu'il connaissait si bien étant enfant, il a retrouvé sa chambre intacte et l'odeur que les murs dégageaient. « Tiens, tu es de retour. » Une voix glaciale, froide le sort de son travail. Un frisson lui parcourt l'échine. Allen se retourne et voit son petit frère sur la seuil de la porte. « Qu'est-ce que tu veux, Aidan ? » Sa voix est tout autant glaciale que la sienne. Aidan et Allen n'avait jamais été vraiment très proches, en partie à cause du pouvoir de l'ainé. « Rien. Ce n'était qu'une simple constatation. L'enfant prodige que tu es aurait du le comprendre. » Encore une provocation. Allen soupire, a bout de nerf. Il sait à quel point son petit frère a souffert de l'espoir que ses parents placés en lui en tant qu'Orange. Il sait qu'ils ont délaissé quelque peu Aidan puisqu'il n'était qu'un vert. « Arrête Aidan. » Il ne réagit pas, mais ce n'est pas l'envie qui manque. Il aurait envie de lui dire qu'il n'est pas invisible, que leurs parents l'aiment tout autant que lui, mais ce serait recommencer un débat qui a déjà eu lieu trop de fois. Son frère est une tête de mule, comme lui et il ne se laissera jamais convaincre. Ce dernier hausse un sourcil, surpris que son frère ne réagisse pas. « Arrête quoi ? » Allen se retourne et lui adresse un regard assassin. « Tu sais très bien de quoi je parle. » Sujet redouté et informulé. Il ne veut pas rentrer une nouvelle fois dans cette conversation, dans ce cercle sans fin. « Non, mais éclaires moi donc, enfant prodige. » Allen sert les poings et se lève de sa chaise, il s'avance pour n'être plus qu'à quelques centimètres d'Aidan. « Arrête de m'appeler comme ça ou sinon...» Un rire moqueur s'échappe des lippes du frangin, il lui coupe la parole. « Sinon quoi ? » Sinon rien. Allen ne frapperait jamais son frère, il ne ferait jamais rien qui pourrait lui nuire. Silence de marbre envahissant la pièce, Allen reste les prunelles ancrées dans celles de son frère, muet. « Tu vois, tu n'as aucun argument. Tu sais que ce que j'avance est la vérité. Tu sais que papa et maman ont placé tous leurs espoirs en toi, le fils bénit des Septs. Pour eux, je ne suis qu'Aidan, l'enfant Vert qui n'a pas le même talent que son frère et qui ne pourra jamais l'égaler. » Un instant, Allen ferme les yeux. Il est a la fois las et en colère. Il voudrait le secouer, lui dire qu'être Aidan est déjà suffisant à ses yeux. « C'est déjà bien assez, crois-moi. » Voix nonchalante, il se retourne en tentant d'ignorer les yeux mouillés de son cadet et ferme sa porte de chambre. Bruit sourd qui vient animer le lourd silence qui habite cette maison.


Les yeux exhortées, Allen admirait la pièce dans laquelle il se trouvait. Venant d'une famille pauvre, il n'avait pas été habitué à vivre -ou même simplement se trouver- dans une pièce comme celle-ci. Le palais était bien plus beau que ce qu'il avait pu imaginer. Emerveillé, il en avait presque oublié ce qu'il était venu faire ici. Presque. Comment pouvait-on oublier le jour, l'heure, la minute, la seconde, à laquelle notre vie allait être liée à celle d'un autre? Vivre pour quelqu'un d'autre était un sacrifice qu'Allen comprenait et qu'il voulait faire. Mais était-il vraiment prêt ? Il ne pouvait s'empêcher de se questionne, se demandant qui allait être son maitre. Maitre. Un bien grand mot, un mot qui lui faisait peur. Et s'il tombait sur un maitre maltraitant les Mêlés ? Ou pire, si tous les efforts qu'il avait fait ne portaient pas leurs fruits ? Anxieux, il observait la pièce, assis sur sa chaise. Allen ne portait aucune attention à l'Impératrice qui trônait au milieu de la pièce, ni à son fils héritier, Cal Oshun. Ses yeux vagabondaient de visage en visage sans faire attention à la cérémonie. Et si c'était lui ? Et si c'était elle ? Et quand son regard croisait celui d'une jeune femme qui ne lui était pas inconnue, son coeur loupait un battement. Il aurait tant aimer que ce soit elle. Cette fille avec qui, il avait un lien si spécial. Les quelques fois où ils s'étaient adressés la parole, Allen s'était senti proche d'elle. Cette sensation étrange lui procurait un bien-être des plus étranges. Il ne comprenait pas pourquoi il se sentait bien lorsqu'elle entrait dans la pièce, ou pourquoi toutes ses émotions négatives semblaient quitter son corps lorsque ses yeux croisaient les siens. « Allen Ortiz. » Son nom lui fit l'effet d'une douche froide. C'était à son tour. Son coeur battait à tout rompre, comme s'il allait briser sa cage thoracique et déchirer ses muscles pour sortir de sa poitrine. Un coup de coude de la part de son voisin le fait réagir. Il se lève, droit comme un "i" et regarde les Maitres devant lui. Ils les regardent un par un, mais rien. Il ne ressent rien. Il commence à être anxieux jusqu'à ce que ses pupilles rencontrent à nouveau celle de la princesse. Et là, il sait. Pressé, impatient et surtout soulagée, il tend la main vers elle en souriant. Il allait devenir l'adiutor de Wanda Oshun. La princesse Wanda Oshun. Et là, une sensation étrange l'envahit. Une sorte de picotement, il sent le lien s'insuffler dans son être et dans celui de son maitre. Un lien inexplicable était en train de se créer et les unirait à tout jamais.

Tu as le pire derrière toi, ta fiche est terminée, bouclée et surtout validée, il est donc temps de se lancer dans l'aventure tête première sans réfléchir aux conséquences. Oui, pas le choix. Je trouve que ta fiche était:
jpp tu m'as mise en pls
t'es trop parfaite
SAUF QUAND TU ME TRAHIRAS
mais en attendant
t'es parfaite
So gg et félicitations.

Maintenant que tu es un elfe libre, tu peux te promener un peu de partout sur le forum, mais avant tout tu dois te recenser parce que même si c'est chiant, c'est forcément nécessaire. Pour recenser ton métier tu dois te rendre dans ce sujet. Il faut aussi que tu recenses le statut de ton personnage s'il est maître ou adiutor concernant les duos qu'ils forment. Tu peux le faire ici. Si ton personnage fait partie d'un mouvement contraire, tu peux l'inscrire au registre en te rendant ici. Maintenant que la partie administrative est terminée, tu peux désormais poster ta fiche de liens dans cette partie et te rendre dans la partie roleplay pour y trouver les missions et les demandes de rp Tu peux aussi poster un scénario ou un pré-lien à cet endroit Enfin pour terminer tu peux aller te lâcher dans le flood autant que tu veux Et aussi en rp ofc Tout ça t'apporteras pleins de points, que tu peux recenser par ici.
BON JEU ET AMUSE TOI BIEN SUR PUTW.