empire of our own (arianis)

Sujet: empire of our own (arianis) Mar 29 Aoû 2017 - 10:28

we flight with knights tonight, with an
empire of our own

Adonis avait décidé de se rendre à Greenstall après son entrevue avec les autres ambassadeurs, et puis avec Cal. Mais juste avant de partir, le Griffith avait reçu son espion et celui-ci lui avait apprit l’identité des véritables meurtriers de son frère, Isaiah. C’était les Valaeris qui avaient fomentés leur plan en secret. Adonis soupçonnait que si Elizaveta et Andrei étaient si proches d’Ariane et lui, c’était uniquement dans le but de les berner et de pouvoir décimer tranquillement la branche majeure de cette ancienne famille royale. Adonis était furieux, et le trajet en train lui paru interminable. Bientôt, les déserts Flamaeriens laissèrent place aux plaines Eartanariennes, et leur simple vue détendit un peu l’ambassadeur, qui cala son dos dans l’imposante banquette réservée à la classe noble. Ils étaient deux à partir pour Eartanera aujourd’hui, et à faire partie de la classe noble. Lui et son cousin discutaient encore de la vengeance appropriée, de tactiques, et d’autres choses.

Le train finit par faire son escale à Greenstall, et les deux Griffith en descendirent pour se rendre au palais. Si Adonis aimait les belles choses et le confort, il n’aimait pas pénétrer dans sa ville caché dans une voiture. Et les domestiques de Greenstall le savaient. Ils avaient attelé un cheval, pour la peine. Les bagages du brun, eux, furent mené au palais via la voiture qui étaient arrivée pour venir le chercher, et Adonis grimpa sur son cheval pour se rendre au palais. Il aimait parcourir ses terres comme un conquérant, parce que c’était exactement ce qu’il s’apprêtait à devenir. Il n’était pas l’ainé, mais il était persuadé d’en avoir toutes les qualités. Pendant des années, Thomas l’avait éduqué ainsi, avant qu’une loi ne replace l’homme à une place qu’il aurait toujours du avoir chez les maîtres. Lui ne donnerait jamais son pouvoir à ses enfants, à moins d’épouser une fille de la terre. Logique qu’il ne donne pas son nom non plus, alors. Cette idée ne l’enchantait pas, car quand il perdrait son nom, il perdrait le peu de légitimité qu’il avait sur le trône Eartanarien. Pire, il deviendrait un Oshun. Un prince, certes, mais un prince étranger pour une nation qui était si fière et si peu encline à laisser les autres tenter de la diriger. Adonis comprenait cet aspect de son peuple, parce qu’il était taillé dans la même roche.

Le brun arriva au palais rapidement. Il laissa la bride de Ferinwel, son cheval, à un palefrenier qui l’attendait et pénétra chez lui. A peine fut-il arriver qu’il demanda une audience avec sa sœur ainée. L’autre de ses sœurs n’était pas présente au palais ce jour-là, mais Adonis savait qu’ils seraient bien vite amenés à discuter ensemble, lui, Ariane, et elle. C’était leur frère qu’on avait touché, et si le reste de la fratrie ne s’entendait pas aussi bien qu’il l’aurait fallu, Adonis savait qu’ils avaient tous le même désire brûlant de venger Isaiah. Une esclave le mena à sa sœur, dans un petit bureau plutôt modeste – Ariane était moins portée sur l’apparence royale de leur maison que lui. Adonis s’approcha de sa sœur. Il l’adorait autant qu’il la jalousait, teintant son amour fraternel d’une haine qu’il avait du mal à oublier. Ceci dit, elle restait sa sœur, et même si un jour il en venait à réellement la détester, il ne pourrait pas oublier les manières que Juliette, leur mère, leur avait inculqué à coup de réprimandes cinglantes. Il alla l’embrasser mais n’eut aucun sourire pour elle. Surtout pas aujourd’hui, alors que la situation était grave. « J’ai à te parler, Ariane. C’est important. » il ne lui demanda pas comment elle allait, ne lui demanda rien sur les nouvelles de Greenstall – elle était dame du palais en l’absence de leur père après tout – il se contenta d’aller droit au but. Ce qui n’était d’ailleurs pas habituel chez ce prince sans couronne.

adonis & ariane
EMPIRE OF OUR OWN.

A travers les vitres du Palais, la verdure et le paysage paraissaient toujours plus clairs, comme si le verre pouvait effacer toutes traces de noirceur en ce monde. Ces prunelles étaient rivées sur les domestiques qui attelaient des chevaux pour ramener son frère et son cousin. Le sourire aux lèvres, elle les regardait s’éloigner vers la gare. Elle avait vraiment hâte de retrouver Adonis et son cousin, malgré les tensions qui régnaient entre les Griffith. Lorsque les domestiques furent assez loin pour n’être plus que des petits points noir, Ariane retournait s’asseoir à son bureau pour faire de la paperasse. Thomas, son père, l’avait chargé de quelques papiers durant son séjour à Eartenara, histoire qu’elle n’oublie pas ce qu’elle avait appris et ne passe pas trop de temps à faire autre chose que son travail. Elle aurait préféré monter à cheval, cuisiner ou faire tout un tas d’autres choses bien plus intéressantes que remplir ses maudits documents officiels. L’héritière n’avait jamais voulu de la couronne, elle ne voulait pas prendre part à la politique et au gouvernement. Et elle aurait pu avoir la vie dont elle rêvait, une vie où elle aurait été maitre de ses choix si l’Impératrice n’en avait pas décidé autrement en prononçant la loi en faveur des femmes. Un énorme poids était soudainement tombé sur ses épaules sans qu’elle ne le demande et son père avait renforcé son apprentissage pour suivre ses traces. C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée au Palais des Flammes afin d’avoir une véritable formation sur le terrain. Ariane détestait tout ça, les politiciens ne savaient que mentir et balbutier, ils ne pensaient qu’à la gloire et au pouvoir que cette dernière pouvait leur apporter. Il y avait des choses bien plus importantes, plus cruciales. Les hommes du peuple par exemple, ils méritaient d’avoir le choix eux-aussi, ils méritaient de choisir leur régent et de vivre dans un monde où la peur n’était pas monnaie courante. Tous ses désirs étaient sans doutes fous, irréalistes, mais plus le temps passait, plus ses désirs paraissaient possibles. Cependant, cela était passé au second rang suite à la mort d’Isaiah, un frère qu’elle chérissait tant. Les dernières semaines avaient été difficiles à vivre, mais Ariane avait réussi à remonter la pente et surtout, à ne rien laisser transparaitre. Tout ce qu’elle souhaitait à ce jour, c’était obtenir vengeance pour son frère. Elle savait qu’Adonis s’employait à trouver les coupables, tout comme Isaak et elle espérait qu’ils avaient enfin trouvé des informations utiles. Lorsque son frère entrait dans son modeste bureau, Ariane sursautait et se levait de sa chaise, remerciant la domestique d’avoir conduit son frère jusqu’ici. Revoir Adonis la réjouissait, mais cela l’attristait tellement la ressemblance entre Isaiah et lui était frappante. En croisant son regard, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ne révérait plus jamais celui son frère décédé, qu’elle ne l’entendrait plus jamais éclater rire. Le Griffith s’approchait d’elle d’un pas vif, sans lui adresser le moindre sourire. Atypique de la part d’Adonis, lui qui était d’ordinaire très bavard et qui ne cessait d’ouvrir son claper alors qu’il aurait –la plupart du temps- dû le fermer. Elle compris au ton de sa voix qu’il voulait lui dire quelques choses d’important. Elle fronçait les sourcils et pinçaient les lèvres, essayant de cacher l’anxiété qui la gagnait. « Bien. Assieds-toi, tu dois être épuisé avec ce voyage en train. » Aimable, sans plus. D’un geste de la tête, elle désignait la chaise en face de la sienne pour qu’Adonis s’y installe. Elle non plus ne le saluait pas, elle ne prenait pas non plus de ses nouvelles, elle avait compris qu’il voulait lui dire était important. A nouveau, elle repris place dans son fauteuil telle une reine prenait place sur son trône. « Je t’écoute. » Toute ouïe, elle joignait ses mains sur la table et attendait qu’il daigne lui expliquer la raison de sa visite.

@Adonis Griffith

Sujet: Re: empire of our own (arianis) Dim 3 Sep 2017 - 14:59

Ariane n’était pas une excellente politicienne. Du moins pas aux yeux de son ambassadeur de frère, mais Adonis ne dit rien. Il s’était rendu compte que son ton alarmant avait rendu son ainé anxieuse, et s’installa quand elle lui dit de le faire. Adonis pris le fauteuil en face d’elle et laissa le bout de sa langue glisser sur sa lèvre inférieure. Il savait que ce qu’il avait à dire allait changer la donne pour toute sa famille, et il savait qu’Ariane se rangerait – pour une fois – de son côté. Tous les Griffith le feraient. C’était la force de leur famille, malgré leurs différends, si quelqu’un touchait à l’un de leurs cheveux d’ébène, tous le vengerait. « Mon espion, Henry, m’est revenu il y a quelques jours. Je ne pouvais pas prendre le risque de t’envoyer une missive pour t’expliquer ce qu’il m’a rapporté. » Adonis fronça brièvement les sourcils, son regard se perdit un instant sur la ville, qu’il pouvait appercevoir au travers de la fenêtre du bureau d’Ariane. C’était un magnifique bureau, d’ailleurs. Celui de l’héritière, celle qui aurait du devenir reine. Si seulement elle voulait de cette couronne autant que lui, sa vie serait plus simple… Adonis soupira et reposa son regard sur sa soeur. « Je l’avais envoyé sur les traces de Merle Osanos avec Nahia, l’adiutor d’Isaak. Ils l’ont trouvée. » Adonis avait partagé ses soupçons sur les Osanos à toute sa famille. Quand ils étaient partis se réunir dans cette salle qui leur était réservée, enfermée quelque part dans l’immense batisse qu’était l’ancien palais d’une nation libre. Pour lui, à l’époque, c’était évident que les coupables étaient les Osanos. Il s’était largement trompé et s’en mordait les doigts aujourd’hui. « Merle aurait pu les tuer, ce n’est pas la plus tendre des Osanos… Mais elle ne l’a pas fait. Elle m’a renvoyé Henry avec la vérité sur le meurtre d’Isaiah. » Rien que d’y penser lui retournait l’estomac. Leur précieux frère avait été l’objet d’une vengeance. Les Valaeris préféraient le voir mort plutôt que le voir épouser leur fille. « L’assassin qui a poussé Isaiah par dessus le balcon, à Launondie, a rejoint la résistance. Il a tout avoué. C’est les Valaeris qui l’ont envoyé pour assassiner Isaiah. Les Valaeris, Ariane, alors qu’Isaiah allait épouser Alevtina. » Il crispa ses doigts autour de l’accoudoir de son fauteuil. La rage refaisait surface et il laissa son dos heurter le dossier de la chaise, ce qui lui arracha quelques douleurs provoquée par les blessures de Dragondale. Elles étaient presques refermées ceci dit, et la douleur était supportable. Bien plus supportable que celle de se savoir trahit par les Valaeris, de toute manière. « C’est à toi de décider, n’est-ce pas ? Ce que nous allons faire. » Son regard ambré heurta celui, similaire, de son ainé. Qu’elle ose dire qu’elle ne ferait rien, et Adonis balayerait son ordre d’un coup de manche, de toute manière. Et Ariane le savait très bien, personne n’arrivait à maîtriser le prince déchu quand il avait une idée en tête.

Sujet: Re: empire of our own (arianis) Dim 3 Sep 2017 - 22:45

adonis & ariane
EMPIRE OF OUR OWN.

Les yeux plantaient dans ceux de son frère, elle attendait qu’il daigne énoncer la chose si importante qu’il voulait lui dire. Son ton l’avait alarmé, mais elle avait tenté de rester le plus calme possible. Avec les membres de sa famille, elle avait essayé de cacher ses sentiments depuis la mort d’Isaiah, de ne pas faiblir devant eux, mais parfois elle cédait, comme à cet instant. Elle l’écoutait attentivement, elle buvait ses paroles et se sentait défaillir petit à petit. Il lui parlait de son espion, Henry, puis des Osanos. Dès le départ, Adonis avait soupçonné les Osanos et Ariane n’avait jamais vraiment exprimé son avis sur cette accusation. Tant qu’il n’y avait pas de preuve, elle ne pouvait pas les accuser eux plus que d’autres. Un maigre sourire naissait sur ses lèvres lorsqu’il évoquait Merle, disant qu’elle n’était pas la plus tendre des Osanos. Il avait raison, ce n’était pas la plus tendre, ni la plus loyale. Ariane ne la connaissait pas plus que cela, mais elle n’en aurait pas fait une alliée ou une amie. Son cœur loupait un battement lorsqu’il avouait que Merle lui avait envoyé Henry pour lui dire la vérité sur le meurtre d’Isaiah. Elle fixait les prunelles de son frère, le souffle court, attendant qu’il révèle l’identité du tueur. Elle allait enfin connaître la vérité et ils allaient enfin pouvoir se venger de ses assassins. Son monde finit par s’écrouler lorsque le nom Valaeris parvint à ses oreilles. Non. C’était impossible. Elizaveta était une amie proche, une amie qu’elle n’aurait jamais soupçonnées. Et Alevtina aimait Isaiah, pas forcément d’un amour véritable, mais elle l’aimait vraiment en tant qu’ami. Ils ne pouvaient pas faire une telle chose, pas en étant si proches des Griffith. « C’est impossible, pas eux… » Elle détournait le regard quelques instants, le laissant vagabonder à sa guise dans la pièce. Elle ne voyait pas vraiment son bureau, elle était plongée dans ses pensées. Tout semblait s’emmêler et en même temps se démêler. Ses mains se crispèrent, elle les posait sur les accoudoirs et enfonçaient ses ongles dans le doux tissu de son modeste fauteuil. « Tu es sûr qu’ils ont dit la vérité ? Ce sont des sources sûres, vraiment ? » Elle insistait sur les deniers mots. Porter des accusions pareilles sur l’une des plus puissantes famille n’était pas anodin, ils devaient être sûr à cent pourcent. Ils les avaient trahi, ils s’étaient rapprochés des Griffith pour que ces derniers ne les suspectent pas. Ariane sentait son cœur se briser une nouvelle fois et laissait la colère l’envahir, se lire dans ses yeux. Elle posait à nouveau son regard dans celui d’Adonis, qui lui demandait de décider. « Nous devons décider tous ensemble, Adonis. » Même si, il savait qu’elle aurait le dernier mot en tant qu’ainée. Elle toussotait pour dégager sa gorge qui s’était serrée sous le coup de l’émotion. Elle soupire, fermant les yeux quelques instants pour réfléchir. Que pouvait-elle lui dire ? Elle était certaine qu’il fallait agir, riposter, mais il fallait le faire de la bonne manière. Il fallait qu’ils réfléchissent. « Nous ne devons pas nous précipiter et lancer des accusations directement, nous devons avoir un plan pour les faire tomber un par un. » Elle marquait une pause, le temps de reprendre sa respiration et de trouver ses mots. « Je te promets qu’ils vont payer, Adonis. » Ils allaient devoir réunir toute la famille, ou du moins Athalia et Isaak au moins, pour trouver le bon moyen de venger Isaiah. « Je pense qu’on devrait en discuter avec Athalia et Isaak. Mais toi, as-tu un plan ? » Une brève idée, même une ébauche lui suffirait pour débuter. Et vu les éclairs que les prunelles d’Adonis lançaient à cet instant, elle était certaine qu’il en avait un.

@Adonis Griffith

Sujet: Re: empire of our own (arianis) Mer 13 Sep 2017 - 22:29

« C’est impossible, pas eux… » La réaction de sa sœur ainée était la même qu’il avait eu. Pas eux. Pas leurs amis. Ils étaient tous proches d’au moins un Valaeris. Elle d’Elizaveta, Eros d’Elvira, Adonis d’Andrei et Isaiah de Tina. L’ambassadeur n’y avait pas crut parce que c’était impossible qu’une famille qui s’était si fort liée d’amitié avec eux ait pu leur faire ça… Et pourtant. Ariane détourna le regard, et Adonis l’observa pendant que les rouages de son cerveau étaient manifestement en train de tourner à plein régime. Quelque part, même si il la jalousait profondément, Adonis admirait sa sœur ainée. Elle n’avait pas les épaules pour devenir reine, mais elle avait l’intellect d’une véritable leader. Si elle avait eu l’ambition qu’il avait, il lui aurait peut-être laissé la couronné. C’était elle, l’héritière, mais Adonis estimait qu’elle ne le méritait pas. « Tu es sûr qu’ils ont dit la vérité ? Ce sont des sources sûres, vraiment ? » Adonis soupira, lui aussi s’était posé la question à vrai dire. « J’entretiens depuis peu une correspondance avec Merle. Crois-moi, elle aurait tué mon espion et m’aurait envoyé son corps en pièces détachées plutôt que de me fournir l’information, si elle n’avait pas intérêt à le faire. Elle a des preuves, l’assassin lui a parlé et lui a remis une lettre signée par Oleg Valaeris. » Il laissa le bout de sa langue humidifier sa lèvre inférieure, Merle n’était pas recommandable mais elle était assez maligne que pour savoir qu’elle ne devait pas mentir. « Nous devons décider tous ensemble, Adonis. » Le brun posa à nouveau ses prunelles sur celles de sa sœur. Il ne dit rien alors qu’elle s’éclairci la gorge, mais jugea ce cours instant comme un moment de faiblesse. Elle manquait de charisme, cruellement. Du moins était-ce le cas à ses yeux. Elle ne pouvait pas porter la couronne de granit, elle était à lui et rien qu’à lui… Mais il était prêt à oublier sa jalousie pour venger Isaiah. Il devait cesser de repousser Ariane, et enfin la laisser entrer dans sa vie. Ils devaient s’allier, pour faire tomber l’ennemi ensemble. Et Adonis n’attendait que ça, d’ailleurs. S’allier à Ariane, avoir son appui et lui offrir le sien, être le frère et la sœur qu’ils avaient été avant que son ambition à lui ne se mette entre eux. « Nous ne devons pas nous précipiter et lancer des accusations directement, nous devons avoir un plan pour les faire tomber un par un. » un sourire satisfait commença à naître sur les lippes du Griffith, qui ne dit rien en écoutant sa sœur. « Je te promets qu’ils vont payer, Adonis. » Le sourire était carnassier, tout dans son expression montrait qu’il était satisfait et qu’il avoit soif autant de vengeance que du sang carmin des fils de l’air. « Je pense qu’on devrait en discuter avec Athalia et Isaak. Mais toi, as-tu un plan ? » Adonis hocha la tête. Il se leva et s’approcha de la fenêtre, qu’il ouvrit pour faire entrer l’air. C’était presque ironique, d’ailleurs. Il observa la cour, en bas. Ils étaient haut, probablement aussi haut qu’Isaiah l’était lorsqu’il avait fait sa chute. « Isaiah était notre cadet à tous. Le plus jeune, le plus pur d’entre nous. » Il se tourna vers Ariane. « Tu l’as porté dans tes bras quand il n’était qu’un bébé, Eros aussi. Même moi, je m’en souviens, et je n’avais que cinq ans. » Il ferma la fenêtre et laissa ses doigts tapoter contre le carreau, allait-il vraiment dévoiler cette partie sombre et cruelle de son être, devant sa sœur ? Oh que oui. « Je l’ai déjà dis à Isaak. Je veux qu’Elizaveta perde ses cadets, un par un, sans savoir que c’est nous. » souffla-t-il. Il se retourna vers Ariane. « Et Elizaveta, je veux qu’elle soit immolée. Qu’elle meurt entourée de roche, sans un souffle d’air. » Adonis laissa passer un ange, il réfléchissait encore. « C’est eux, ou nous, Ariane. Et notre famille passera toujours avant tout, pour moi. Notre famille, et Eartanera. »[/color]

Sujet: Re: empire of our own (arianis) Sam 16 Sep 2017 - 13:37

adonis & ariane
EMPIRE OF OUR OWN.

Pas eux. Pas les Valaeris. Pas ceux qui était si proches de leur famille. Elle secoue la tête, comme pour sortir d’un horrible cauchemar devenue réalité. Elizaveta était l’une de ses plus proches amies, comment avait-elle pu lui cacher une telle chose ? Elle portait ses mains au collier qu’elle avait à son coup, afin d’évacuer son trop plein d’émotions. Ses doigts jouaient tandis qu’elle écoutait son frère lui dire que Merle disait la vérité. Et pourtant, Ariane ne pouvait s’empêcher d’avoir un doute. Elle connaissait Elizaveta, jamais elle n’aurait pu lui faire ça. Et surtout, pourquoi ? Les Valaeris n’avaient aucune raison de s’attaquer aux Griffith et encore moins de tuer l’un des leurs. Elle lève les yeux vers Adonis, s’accrochant au dernier espoir d’innocenter son amie. « Où est cette lettre ? » Elle soupire et reprend son souffle. « Il faut absolument qu’on ait cette lettre entre les mains, sans preuve on ne peut rien faire. » Elle voulait se venger, son frère l’avait bien compris. Cependant, elle voulait se montrer raisonnable, ne pas foncer tête baissée imprudemment. Décider ensemble lui paraissait être la meilleure solution sur le moment. Son regard croisait celui de son frère, qui restait un instant silencieux. Adonis et elle n’étaient plus très proches, il s’était éloigné d’elle et s’était montré distant lorsque la loi sur les femmes avait été prononcée. Ariane savait pourquoi il avait fait cela, mais elle savait aussi à quel point la famille comptait à ses yeux. Elle était certaine qu’il mettrait leurs petites querelles de côté pour venger leur frère. Un sourire satisfait naissait sur les lèvres d’Adonis, visiblement satisfait de la rancune que sa sœur exprimait. Elle aussi voulait se venger, elle voulait simplement le faire au bon moment. Le mieux à faire était d’en discuter avec les autres membres de la famille, mais l’annoncer à Athalia paraissait impossible pour le moment. Ariane savait à quel point Isaiah comptait pour elle et elle ne voulait pas voir l’étincelle de ses yeux se briser une nouvelle fois. Son frère hoche la tête, d’accord avec elle. Il se lève pour aller ouvrir la fenêtre. Le souffle du vent qui entre dans le modeste bureau de la Griffith lui procure une bouffée d’air vrai. Elle regarde Adonis, dos à elle et écoute ses paroles. Ce qu’il dit lui rappelle des souvenirs douloureux. Elle se revoit petite, avec Isaiah dans ses bras. Elle le revoit également dans les bras d’Adonis et d’Eros. Elle sert les dents, comme pour retenir des larmes inexistantes. Non, elle n’a pas envie de pleurer, pas tout de suite. Le choc de ce qu’elle vient d’apprendre est toujours là et la colère est montée en elle bien trop rapidement pour qu’elle puisse être triste. « Je m’en souviens comme si c’était hier. » » Ses mots sont plus pour elle-même que pour son frère, bien sûr qu’elle s’en souvient. Les mots qu’emploie ensuite son frère la sortent de ses pensées, de ses douloureux souvenirs et la colère qu’ils expriment la surprend. Elle savait qu’Adonis avait une part d’ombre, comme tout le monde. Mais il n’en avait jamais fait la démonstration auparavant. Ariane déglutit et soutien le regard de son frère, qui vient de se retourner vers elle. « L’idée me plait. » Elle marque une pause, humidifiant ses lèvres avec sa langue. « Cependant, je ne pense pas que la tuer soit la meilleure solution. » Ses mains s’agrippent aux accoudoirs en tissus de son fauteuil. « Je pense qu’on devrait la laisser vivre avec ça. Ne crois-tu pas que mener une vie en sachant que tes proches sont morts à cause de toi serait plus atroce que de mourir pour les rejoindre paisiblement ? » Elle sait que c’est mieux de la laisser vivre, et elle ne dit pas cela uniquement parce-qu’Elizaveta est son amie. Elle réfléchie quelques minutes, le silence pesant dans la pièce ne fait qu’accroitre le lourd poids qui repose sur ses épaules. « La famille compte plus que tout pour moi aussi, Adonis. Tout comme Eartanera. Seulement, quelque chose me dérange dans ce plan. Alevtina aimait Isaiah, elle nous aimait, pourquoi aurait-elle fait une chose pareil ? » Elle s’arrête un instant pour reprendre son souffle. « Nous en prendre aux personnes innocentes n’est pas la meilleure solution. Nous serions en train de punir les coupables en faisant à notre tour la même chose qu’eux. Nous entrerions dans un cercle sans fin, Adonis. » Elle est déchirée entre l’envie de se venger et la peur de tuer des personnes innocentes, de devenir elle-même une tueuse. Elle se lève, laisse ses doigts glisser le long de son bureau et rejoint Adonis pour lui faire face. Ses prunelles ambrées ne le quitte pas des yeux. « Avant toute chose, laisse moi parler à Liza. Je veux entendre ce qu’elle a à dire. » Ariane ne comptait pas lui demander des explications, du moins pas directement. Elle comptait la laisser parler, amener discrètement le sujet d’Isaiah sur la table et voir ce que la maitre de l’air avait à dire. Elle voulait voir si son amie de toujours allait s’enfoncer dans ses mensonges ou lui révéler l’affreuse vérité.

@Adonis Griffith

Sujet: Re: empire of our own (arianis) Dim 24 Sep 2017 - 12:11

Ils avaient peut être tous les désaccords du monde, mais l’ainée et le cadet avaient le même avis sur l’importance de leur famille, et l’importance de leur nation: ils primaient avant tout, même avant leurs propres désirs. Leurs parents les avaient éduqués à la perfection, pour ça, forgeant leurs esprits à penser comme ça et pas autrement. Ils n’avaient pas aussi bien réussi à le faire avec leur frère, Eros, mais Ariane et Adonis étaient de parfaits Griffith, sur ce sujet. « Où est cette lettre ? » Adonis pose le regard sur la brune, qui soupire. « Il faut absolument qu’on ait cette lettre entre les mains, sans preuve on ne peut rien faire. » Il se souvenait de la réponse de Merle à sa première missive, il devait encore lui répondre et comptait le faire le soir-même. « Je l’ignore. J’enverrai une missive à Merle pour lui demander de me dénicher cette lettre. » fit-il simplement. Avouer son alliance avec Merle, à Ariane, n’était selon lui pas un danger. Ariane ne chercherait pas à le faire tomber, elle ne lui ferait pas de mal, comme il ne lui en ferait pas. Il était jaloux de sa position d’héritière, mais ne la blesserait pas, ne la trahirait pas. Parce qu’elle s’appelait Griffith, parce qu’elle avait le même sang que lui dans ses veines argentées aux reflets bleutés. « Je m’en souviens comme si c’était hier. » Adonis déglutit, Ariane avait huit ans quand lui était né. Treize quand Isaiah était né. Elle se souvenait probablement de les avoir tenu, tous les deux, dans ses bras quand ils étaient venus au monde. Il avait du mal à l’imaginer, mais c’était sans doute arrivé. Peut être la douleur était plus vive pour elle, parce qu’elle avait été l’ainée, qu’elle était celle qui devait garder un œil sur sa fratrie. Si Isaiah avait été un frère facile, ni Adonis ni Eros ne l’étaient et ils avaient sans doute causer beaucoup de soucis à l’héritière de leur maison. Pourtant, les deux frères allaient désormais l’aider à venger celui qu’ils avaient tous perdu. « L’idée me plait. » Il sourit doucement, une once de cruauté passa dans le regard assombrit du garçon. « Cependant, je ne pense pas que la tuer soit la meilleure solution. » Elle semblait tendue, Adonis ne pouvait pas lui en vouloir. Elizaveta était sa meilleure amie. Adonis avait un mal de chien à penser vouloir du mal à Andrei. Il avait été le voir sur son lit de comateux, avait presque prié les dieux de le lui rendre et désormais il avait appris que son ami l’avait trompé et trahit. « Je pense qu’on devrait la laisser vivre avec ça. Ne crois-tu pas que mener une vie en sachant que tes proches sont morts à cause de toi serait plus atroce que de mourir pour les rejoindre paisiblement ? » Adonis déglutit de surprise et ouvrit grands les yeux. Il la laissa continuer son discours en l’écoutant, sans ciller. Il secoua la tête quand elle eut terminé et soupira. « Ils nous ont déclarés la guerre, Ariane. Père ne laisserait pas ce crime impuni, j’en suis persuadé. C’est à lui que reviendra la décision finale, de toute manière, non ? A lui et mère. Ne te laisse pas amadouer par Elizaveta. Je la connais comme tu ne la connais pas, je travaille avec elle. C’est une diplomate douée, elle sait manier les mots mais tu ne dois pas te laisser adoucir. » Il inspira profondément. « J’ai couché avec elle. Et avec Andrei et Nevenka. J’aurais pu être le prochain sur leur liste, il leur suffisait de me tuer dans l’intimité. » Adonis n’avait jamais eu aucun problème à parler de ses coucheries. Il ne voyait pas ça comme étant quelque chose de mal. Son corps était sien et uniquement sien et si il voulait l’offrir aux autres le temps d’une étreinte, c’était son problème. Chose que son père ne voyait pas du même œil, d’ailleurs. Le paternel lui avait déjà répété à plusieurs reprises d’arrêter de s’allonger à gauche à droite et d’agir comme un Griffith. Il s’en fichait, mais avec les Valaeris… Ca devenait dangereux, et même lui n’était pas assez idiot que pour continuer à entretenir ces relations avec les fils de l’air. Il s’approcha, posa un baiser sur la joue de sa sœur avant de s’éloigner. « Je te laisse Ariane. Je suis à ta disposition si tu as besoin de discuter de ça. Je dois annoncer à Eros ce que j’ai découvert. Si tu rencontres Elizaveta… » il hésita. C’était son ainée, et il n’avait jamais cherché à la protéger. « Soit prudente. » souffla-t-il avant de prendre la porte pour aller trouver son frère.

Sujet: Re: empire of our own (arianis)

» coming home // arianis
» you and I, bloodlines, we come together everytime. (arianis)
» [ rumeurs de l'empire ]
» puisque ça empire (indéterminée)
» empire of dirt. (délai : 17/07)

empire of our own (arianis)

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