pseudo et prénom ‹ labonairs / jordane. âge ‹ vingt-six ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ j'avais suivi attentivement le projet sur bazzart. j'en profite aussi pour faire mes excuses, parce que j'ai méchamment déserté la première fois, j'ai eu pas mal de problèmes irl avec mon boulot et je crois que je n'avais pas le courage de devoir en plus être hyper active ici, avec l'engouement des premiers jours qui faisait qu'en ne passant pas deux jours on était complètement largué... pays ‹ angleterre. fréquence de connexion ‹ aussi régulière que possible. votre avis sur le forum ‹ il est toujours aussi beau. smiley préféré‹   gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Le regard ferme rivé sur l'étendue d'eau face à elle, Nurie sentait le poids des événements passés peser sur ses épaules fragiles. En l'espace de quelques semaines, la couturière aux doigts de fée se retrouvait guerrière mue par l'instinct de vengeance. Ses pensées s'égarèrent sur la vision des cadavres ensanglantés. Maverick avait été le seul à capable de s'approcher d'elle tandis que, tremblante, en état de choc, elle se trouvait incapable de détourner le regard. Fascination morbide, sans doute, et incrédulité face à l'impensable. A quel moment ce monde était-il devenu cruel, si cruel que l'on ôtait la vie à des personnes innocentes dans le seul but de faire appliquer une loi sectaire et profondément injuste ? Dans un geste tendre, son ami l'avait détournée de la vision avant de l'éloigner de la scène. Son mutisme, si peu caractéristique, ne semblait pas prendre fin. A présent que le meurtre de ses parents s'éloignait, les souvenirs se faisaient plus flous, moins certains. A quel moment avait-elle recommencé à parler ? Quelle avait été sa première pensée ? Comment s'était-elle sentie ? Sa mémoire lui faisait défaut, mais Maverick insistait sur la normalité d'une telle situation. Elle le croyait sans y croire, sentant derrière ses bonnes intentions le besoin viscéral de protéger l'amie d'enfance, autrefois innocente aux yeux remplis de candeur, des autres mais aussi d'elle-même. Pour la première fois depuis des années, elle n'avait pas réussi à canaliser sa maîtrise de l'eau. Le mince ruisseau qu'elle s'amusait auparavant à faire sortir de son lit était devenu aussi incontrôlable que le flot de ses émotions, oscillant sur un spectre vaste, tantôt de rage, tantôt de haine, tantôt d'incompréhension, tantôt de chagrin. Nurie, elle, se moquait bien que l'utilisation de ses pouvoirs puisse lui valoir la mort pure et simple, par prévention. Pas Maverick. Lui ne savait que trop bien l'importance de rester en vie. Intelligent – il était après tout un joueur d'échecs émérite – il possédait toujours plusieurs tours d'avance sur tout le monde. Sa capacité à anticiper, à voir plus loin que le bout de son nez, était un trait qu'elle lui avait toujours envié. Là où elle débordait d'impulsivité et agissait sans réfléchir, lui prenait le temps de mesurer les conséquences des choix. Alors, il lui confia le secret qu'il avait gardé pour lui des mois durant par crainte de perdre la confiance de Nurie. De la résistance menée par les Osanos, il lui conta tout, sans rien omettre des aspects les moins reluisants. Lui, il voyait l'opportunité pour Aguarini d'enfin reprendre ses droits, pour les Maîtres d'enfin exercer leur magie à leur guise. Les motifs ultérieurs des Osanos n'étaient sans doute pas si bien intentionnés, mais l'intention comptait moins que le résultat. Il serait toujours temps de changer les choses, lui avait-il confié avec cette même assurance qu'il mettait pour la convaincre de tout et n'importe quoi. Tu pourrais nous rejoindre, avait-il enfin proposé quelques jours plus tard. Sa voix s'était faite plus timide, plus hésitante. Sans doute craignait-il que les émotions de Nurie, toujours à fleur de peau, lui valent de finir noyé dans un verre d'eau. « Peut-être que ça pourrait donner un sens à ta quête. Un objectif, tu vois ? Une raison de te lever tous les matins et d'avancer, de reprendre le contrôle. Sûr que les Osanos seraient contents de te compter parmi les résistants. » La réponse se fit attendre, des semaines durant. Jusqu'à présent, sa vie avait été une succession de lignes bien dessinées, sans obstacle en vue. Sans doute n'avait-elle rien de fascinante, mais elle lui plaisait. Elle avait étudié, elle travaillait, elle envisageait de poursuivre une relation sérieuse avec un voisin et peut-être de fonder une famille. La normalité de sa vie ne l'avait jamais effleurée jusqu'au moment où elle l'avait perdue, et elle la regrettait déjà avec la nostalgie de ceux qui ne tolèrent que mal que le changement. Et puis Nurie, elle n'était pas brave. Pas discrète non plus. Elle parlait toujours trop, trop vite, trop mal, et elle était un peu trop maladroite. Sa réponse la surprit autant qu'elle surprit Maverick, preuve qu'il la connaissait sans doute un peu trop bien. « Et bien... c'est d'accord. Mais seulement pour retrouver le responsable et obtenir justice. » Il lui sourit, avec une étincelle de malice dans ses yeux, celle-là même qui apparaissait quand il comprenait quelque chose avant tous les autres – et surtout avant elle. « Tu serais surprise de savoir combien on se prend facilement au jeu. » Un jeu. Voilà à quoi il résumait les conflits entre régions, ces mêmes conflits qui avaient sûrement coûté leur vie à ses parents. « Tu es une Maître de l'Eau, ne l'oublie pas. Toi Nurie Eriendar, tu es vouée à de grandes choses et tu n'en as même pas encore conscience. » Le regard de Nurie s'était plongée dans celui de Maverick, à la fois sérieux et moqueur. A cet instant, naturellement, elle ne l'avait pas cru. Ramenée à la réalité par le hennissement d'un cheval, elle tourna brusquement la tête pour faire face à l'un de ses comparses résistants. « Quand tu auras fini de méditer sur je ne sais quoi, tu daigneras peut-être revenir au camp. T'as une nouvelle mission. Faut croire que tu te débrouilles pas si mal, la gosse. » Ses prunelles vrillèrent sur lui, n'offrant qu'un regard noir à son interlocuteur. « Ne m'appelle plus jamais comme ça. » menaça-t-elle d'une voix ferme. Elle n'était plus une gosse. Son innocence, on la lui avait volée, tout comme on l'avait privée toute sa vie de la vérité comme si elle n'avait pas été digne de la connaître. Si elle ne pouvait se risquer à livrer son secret, pas même au sein de la résistance, elle le portait en elle autant comme un fardeau que comme une fierté. La dernière Kemble. L'atout dans la manche que personne n'aurait pu prévoir et qui achevait d'en faire tout, sauf un Maître lambda.


Elle peinait encore à s'habituer au rythme de Launondie, cette capitale dont elle rêvait en grandissant, dans laquelle elle s'imaginait un jour évoluer pour y vendre les douces étoffes travaillées de ses doigts agiles. Elle se prenait alors pour une future couturière, peut-être même la couturière de la Reine, celle qui coudrait ses robes dans la soie la plus douce, le satin le plus brillant, sans jamais réaliser que sa place n'atteindrait jamais les rangs les plus élevés de la sphère sociale. Son sang était bronze, mais il aurait tout aussi bien pu être rouge tant elle ne signifiait rien : elle était vouée à rester tout en bas, à se battre pour survivre en terrain ennemi ou bien à rester éternellement sur la rive du village où elle avait grandi à construire une vie lisse. Nurie n'avait jamais imaginé qu'elle se retrouverait à avancer dans les rues sordides de Jhiu N'Guri, le quartier malfamé de la capitale, grouillant de petits escrocs, de voleurs, d'arnaqueurs, de combats illégaux, de prédateurs prêts à tomber sur des victimes naïves et surtout, où se trouvait la taverne résistante le mieux planqué du royaume. Cachée en pleine vue, tout comme elle – et elle ne manquait pas d'apprécier l'ironie du contexte – véritable petite cour des miracles où se côtoyait tout le monde et n'importe qui et où aucun sang bleu n'aurait jamais daigné mettre un seul pied par peur d'attraper quelconque maladie. C'était ici qu'on lui avait donné rendez-vous, pour rendre le premier rapport d'une mission qui Maverick n'avait pas manqué de qualifier de « mission suicide ». S'infiltrer au château, pour une Maître de l'Eau, résistante de surcroît, et dont la tête roulerait joyeusement si son identité était révélée, voilà qui représentait un défi de taille, le genre dont la nouvelle Nurie raffolait. Le genre qui pouvait causer sa perte à la moindre erreur d'inattention, le moindre son, le moindre mot qui ne serait pas à sa place. Il avait fallu tout construire, son identité, son passé, ses origines, ce qu'elle faisait, ce qu'elle rêvait de faire, les gens qu'elle connaissait, sa vie à l'Académie, absolument tout sans rien omettre ni confondre, tout cela seulement pour espérer obtenir une place, n'importe laquelle, au sein du palais. Pour le reste, elle n'aurait qu'à compter sur son habileté, sa ruse et sa discrétion pour espérer avancer et découvrir des informations utiles à délivrer à la résistance. Mais Maverick avait compris au premier regard que la raison pour laquelle elle avait acceptée cette mission n'avait rien à voir avec l'avancée de la Résistance. Une nouvelle fois, elle avait fait passer ses intérêts personnels au-dessus d'une cause en laquelle elle ne croyait que vaguement, simple prétexte servant ses idéaux à elle, faits de justice, de revanche, de vengeance rouge comme le sang. Son pied cogna contre une caillou, le faisant rebondir un peu plus loin dans un écho qui la fit frissonner. Elle n'avait pas prêté attention au changement d'atmosphère tandis qu'elle s'enfonçait dans les ruelles sombres de Jhiu : le silence se faisait pesant, rompu seulement par des murmures, des bruits inquiétants même pour une guerrière comme elle. Elle enfonça davantage son capuchon sur la tête dans une vaine tentative pour se dissimuler à travers les ombres, et pressa le pas. Elle n'avait pas peur, mais restait sur ses gardes par habitude. Sans parler de ceux qui la tueraient sans hésiter s'ils apprenaient qui elle était, il y avait aussi les accidents de parcours, ceux que l'on ne pouvait préméditer, la mauvaise rencontre au mauvais moment, un coup un peu trop bien porté et de Nurie, il ne resterait plus grand-chose. Un craquement de brindille retentit derrière elle, manquant la faire sursauter et par réflexe, elle se cacha dans un renfoncement, attendant de mieux voir d'où provenait le bruit. Après quelques secondes sans que rien ne se passe, elle mit sur le compte de sa nervosité le bruit qu'elle avait entendu, et reprit son chemin, sa main glissée à l'intérieur de sa cape, posée sur la dague émoussée qu'elle trimballait partout avec elle. Un nouveau craquement trahit une présence et cette fois, elle prit le parti d'intervenir. Elle se retourna brusquement et, sans laisser le temps à l'ombre de s'en prendre à elle, se glissa derrière lui, entoura son cou d'un bras tandis que l'autre tenait fermement la dague, soigneusement dressée sur la poitrine de l'ennemi. Celui-ci respirait bruyamment, visiblement surpris de s'être fait avoir alors que tout lui donnait l'avantage. « C'est moi, imbécile, range ton arme avant que quelqu'un ne te voie. » La voix agacée de Coren la prit de court et elle ne rangea la dague qu'avec lenteur, ses yeux rivés sur la nuque dégagée de son allié. « Qu'est-ce que tu fiches ici, Coren, on a rendez-vous à la taverne. » Il eut un rire moqueur et se dégagea de l'étreinte de Nurie pour lui faire face. « Je voulais seulement tester tes réflexes. J'ai bien cru que j'allais devoir faire tomber un étal pour que tu me remarques. » Comme toujours, Coren se montrait un peu trop présomptueux, ce que beaucoup prenaient – à raison – pour de l'arrogance. Et pourtant, il n'était pas le meilleur de sa catégorie, loin s'en fallait. Il savait simplement utiliser mieux que personne sa confiance en lui pour en faire une arme redoutable capable de manipuler son entourage. Nurie roula des yeux et préféra ignorer son sarcasme pour calquer son pas sur le sien et reprendre le chemin de la taverne. Coren recouvra son sérieux rapidement, comme pour lui faire comprendre que l'heure était grave, y compris pour lui qui était pourtant le premier à s'amuser de tout. « J'ai des nouvelles, et elles ne vont pas te plaire. Ils ont eu Maverick. Il est en prison... s'ils ne l'ont pas déjà tué. »

Tu as le pire derrière toi, ta fiche est terminée, bouclée et surtout validée, il est donc temps de se lancer dans l'aventure tête première sans réfléchir aux conséquences. Oui, pas le choix. Je trouve que ta fiche était:
ta plume est juste superbe
ça a été un plaisir de te lire hâte de voir comment nurie va évoluer
So gg et félicitations.

Maintenant que tu es un elfe libre, tu peux te promener un peu de partout sur le forum, mais avant tout tu dois te recenser parce que même si c'est chiant, c'est forcément nécessaire. Pour recenser ton métier tu dois te rendre dans ce sujet. Il faut aussi que tu recenses le statut de ton personnage s'il est maître ou adiutor concernant les duos qu'ils forment. Tu peux le faire ici. Si ton personnage fait partie d'un mouvement contraire, tu peux l'inscrire au registre en te rendant ici. Maintenant que la partie administrative est terminée, tu peux désormais poster ta fiche de liens dans cette partie et te rendre dans la partie roleplay pour y trouver les missions et les demandes de rp Tu peux aussi poster un scénario ou un pré-lien à cet endroit Enfin pour terminer tu peux aller te lâcher dans le flood autant que tu veux Et aussi en rp ofc Tout ça t'apporteras pleins de points, que tu peux recenser par ici.
BON JEU ET AMUSE TOI BIEN SUR PUTW.