(people shout when they don’t have the vocabulary to whisper)

ace ivashkov

If I were a tree, I would have no reason to love a human

prénom, nom ‹ ACE. trois lettres acolées qui suffisent aisément à le définir. IVASHKOV est le nom de sa mère et s'il ne représente que bien trop peu en ce monde, lui le porte néanmoins avec une fierté nullement dissimulée. âge ‹ VINGT-SIX ANNéES se sont écoulées depuis sa venue au monde, chaque instant passé le laisse plus vieux et prétendument plus sage. le temps s'écoule inlassablement et ace en demeure le spectateur silencieux. date et lieu de naissance ‹ une journée dont il connait le récit pour l'avoir maintes fois entendu de la bouche de sa génitrice. le monde était comme glacé, prisonnier d'un hiver bien rude, lorsqu'il poussa son premier cri. sa mère le mis au monde aux abords de VOLASTAR le deux janvier de l'année 2138. statut matrimonial ‹ un CÉLIBAT au goût d'éternité. son coeur se trouve jalousement gardé, ardemment protégé. il se refuse à l'accorder et n'envisage nullement qu'il en soit un jour autrement. sang ‹ né d'une histoire consommée et consumée, il est le fruit de l'union d'une mêlée et d'un noble issu de la nation de l'air. à l'instar de celui de sa génitrice, son sang est donc MÊLÉ. métier ‹ Aucune carrière autre que celle pour laquelle il a été formé dès l’enfance. La vie professionnelle d’Ace se résume à son statut d’adiutor. adiutor ou Maître ‹ adiutor. son sang le condamne, il régit son existence. si sa naissance n'a somme toute rien d'enviable, ace demeure conscient du caractère passablement verni de son existence. sa vie aurait pu être plus heureuse mais aussi bien pire. sa mère est une femme profondément dévouée et aimante qui a pris soin de lui durant les premières années de sa vie et il a eut la chance, une fois l'âge adulte atteins, de voir son existence liée à celle de liza. la relation maitre-adiutor dans laquelle il s'est vu embrigadé de force est basée avant toute chose sur un respect mutuel et ace a conscience du luxe que cela représente. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ Un orange. Un être complexe et puissant, redoutable et redouté. De ce sang qu’on aime à qualifier de souillé est né un garçon dont on soupçonne qu’il pourrait ravager le monde entier. allégeance ‹ Son allégeance va à Elizaveta. Toute son existence est sanglée à la sienne et il ne recule devant rien pour assurer sa sécurité. Outre le fait qu’il saigne si elle se blesse, il a foi en elle. Il lui a accordé sa confiance dès lors qu’il a compris qu’elle le percevait comme son égal, un être de chair et de sang aussi digne d’exister que n’importe quel maître. Il se bat pour elle et pour leur nation. compétences ‹ évaluation, honneur, loyauté. localisation actuelle ‹ Il se trouve en permanence près de Liza, telle une ombre qui s'emploie à reproduire le moindre de ses pas. groupe ‹ réponse ici avatar et crédits ‹ bill skarsgard + killer from a gang.

anecdote 01 ‹ S’il l’a rencontré l’année de ses cinq ans, Ace a néanmoins grandit sans son père. Ce dernier se résume à une silhouette dont les traits sont devenus indistincts avec les années. Il ne lui manque pas. Ace n’a peut-être pas eut de père, mais qu’importe. Sa mère vaut bien tous les patriarches du monde. Avant de lui être arraché cinq années après sa venue au monde, c’est Cassia Ivashkov qui l’a élevé. Une femme douce et ferme toute à la fois, grande et brave et bien plus noble que tous les pantins au sang argent qu’il a pu croiser. Ace aime profondément sa mère, elle qui constitue sa seule et unique famille. Il porte son nom avec fierté et quand bien même une distance plus ou moins prononcée n’a de cesse de les séparer, il ne se passe pas un jour sans que ses pensées dévient vers elle. Elle est la personne qu’il chérie le plus en ce monde, celle qui l’a forgé et a fait de lui ce qu’il est. anecdote 02 ‹ à l’instar de tous ses semblables mêlés, il porte depuis l’enfance un bracelet coloré qui l’entrave, rappel cuisant de sa liberté illusoire. Ace appartiens à un système qui le catégorise et persiste à le considérer comme du bétail. Le bracelet orange qui sangle son poignet représente la façon dont il est perçu. Sa personne est résumée dans un bout de plastique qui le répugne profondément. Il brûle de s’en débarrasser, sans pouvoir le faire. Cet infime objet n’a de cesse de le ramener à sa supposée condition de bête, de sous-être et certains jours, il supporte tout juste de poser les yeux dessus. Cette chaine déguisée l'embarrasse et il porte la plus part du temps des manches longues dans une vaine tentative pour la dissimuler. anecdote 03 ‹ Alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon au visage poupon, on a commencé à le considérer comme un être menaçant. Brutalement, il n’était plus aux yeux des gens qu’une bombe, un être dangereux sur lequel un fort contrôle devait être exercé. Ace, de son côté, ne parvenait pas à se figurer à l’époque qu’il puisse y avoir quoi que ce soit redoutable en lui. Il n’était qu’un enfant alors et tout ce qu’il savait c’était qu’il ne savait rien. Le temps passé entre le moment où on l’a forcé à quitter sa mère et celui où il a intégré l’académie a eut des airs d’éternité pour lui. Il était jeune et effrayé et puis, peu à peu, sa peur s’est muée en colère. Il n’avait de cesse d’user de son pouvoir sans même y songer, les pensées des autres venant se superposer aux siennes dans un douloureux vacarme. Personne n’était disposé à l’aider et il ne pouvait que composer tant bien que mal avec ses problèmes. La liberté toute relative qu’il a acquise à l’âge de onze ans a représenté pour lui un infime soulagement. Il n’était pas libre, non, mais au moins il ne se sentait plus aussi coupé du monde. anecdote 04 ‹ Durant la majeure partie de sa scolarité, Ace s’est illustré comme un élève pour le moins moyen et ce dans tous les domaines. Que ce soit dans son rapport aux autres (qu’il s’agisse du corps enseignant ou de ses camarades) ou vis-à-vis des études en elles-mêmes. Ses professeurs le poussaient avec fermeté, désireux de le voir exploiter totalement son potentiel et Ace s’efforçait de combler leurs attentes. Il n’a véritablement commencé à se distinguer des autres que vers la fin de ses études, quand l’échéance a commencé à avancer dangereusement. Comme si quelque chose c’était débloqué en lui, à un moment ou à un autre. Sa prise sur son pouvoir s’est fait plus ferme, de même que son niveau d’assurance quant à ses capacités s’est mis à grimper de façon vertigineuse. Il s’est mué en arme, une arme sanglante et meurtrière. Quand ses examens de fin d’études sont arrivés, il était prêt, son contrôle sur son pouvoir frôlant la perfection et il a fait ses preuves en beauté, faisant la fierté de ses instructeurs. anecdote 05 ‹ Avant même qu’il passe son examen, les progrès évidents d’Ace laissaient fortement à penser qu’il allait être assigné à un maître issu de la noblesse ou même peut-être de la royauté. Il faisait figure de bien rare. Un bon élément qui ne pouvait décemment pas être gaspillé. Ace a beaucoup redouté son affectation. Ses nuits étaient écourtées, rongées de crises d’insomnie, alors qu’il s’imaginait placé entre les mains de maîtres pervers incapables de voir en lui au delà de l’arme soigneusement sculptée. Il enviait presque ses camarades moins doués qui n’allaient pas manquer de se voir assignés à des maitres qu’il s’imaginait moins cruels car moins bien placés dans la hiérarchie. Sa vie allait se retrouver sanglée à celle d’une personne dont il ne pouvait que présager qu’elle ne le comprendrait en rien et c’était là une idée particulièrement terrifiante. Le caractère définitif de la cérémonie à venir lui nouait les entrailles. Il était nerveux lorsque le grand jour est arrivé, nervosité qui s’est émoussée à l’instant où il s’est imprégné des pensées de celle qui lui faisait face. anecdote 06 ‹ Rencontrer liza a été source d’infini soulagement pour Ace. Son pouvoir lui a permis de sonder aisément son esprit et il a eut tôt fait de comprendre qu’il n’y avait rien de pervers ou de malveillant en elle. Outre ces points essentiels, cette fille n’était pas une étrangère. Elle venait de chez lui. Cela aurait pu être bien pire. C’est ce qu’Ace songea alors qu’on distillait de l’eau bénite sur sa peau. Il demeurait tendu, nerveux à l’idée de ce qui était en train de se passer et des conséquences définitives de la cérémonie, mais une partie de lui était comme apaisée. Comme toujours (il est bien facile de déceler le mensonge de la vérité lorsqu’on se glisse aussi aisément que lui dans les pensées des autres), son « intuition » fut bonne et son regard sur Liza ne manqua pas de s’adoucir encore alors qu’il faisait plus ample connaissance avec l’héritière Valaeris. Elle gagna son soutien indéfectible en lui témoignant un respect auquel il n’avait pas goûté depuis des années. anecdote 07 ‹ Le dévouement d’Ace à l’égard de sa nation s’est vu renforcé par sa nouvelle proximité avec Liza. En elle, il a découvert une jeune femme dont la vision du monde demeure conforme à ses propres aspirations. Il s’est pris d’affection pour elle, l’appuyant dans ses projets et prenant particulièrement à cœur son devoir qui vise à la protéger. Outre ses bons sentiments à l’égard de l’héritière, il a foi en elle. Il est persuadé de son aptitude à faire de grandes choses et aspire à l’aider à exploiter tout son potentiel. En échange de ce soutien, Liza lui offre une liberté à laquelle il n’a que trop peu goûté. Elle n’exige de lui que sa protection et le considère comme son égal, ne répugnant pas à entendre ses propositions et insistant pour qu’il fasse preuve d’honnêteté à son égard. Ace a conscience du caractère précieux de cette relation et a à cœur de préserver cela. anecdote 08 ‹ élevé en arme destinée à causer la destruction sur son passage, Ace ne répugne pas à se servir de son pouvoir. Il a conscience de sa propre force et n’hésite pas à l’utiliser sans vergogne pour servir ses propres intérêts. Il laisse sans arrêt trainer ses oreilles et n’a de cesse de dissimuler la colère qui l’anime sous des sourires soyeux et bienveillants qu’il esquisse désormais sans le moindre effort, comme on revêt un vêtement familier. Il excelle dans l’art du mensonge et s’applique à se présenter tel un jeune homme bienheureux et innocent pour ne pas réveiller les soupçons. Il a conscience du caractère dangereux du jeu qui se joue actuellement et avance ses pions avec grand soin. Il n’a de cesse d’user de son don, infiltrant l’esprit des uns et des autres, s’enveloppant des pensées de ceux qui les croient naïvement bien gardées. La guerre est ouverte et tous les coups sont permis. anecdote 09 ‹ Ace Ivashkov est un bon élément, tout le monde le sait. Si cela n’était pas le cas, il n’aurait jamais été affecté à l’héritière Valaeris. Le caractère précieux de son pouvoir est connu des maîtres, mais aussi de son propre peuple. Ace s’est fait approcher plusieurs fois par des membres de la ligue qui n’ont guère perdu de temps pour essayer de l’attirer dans leurs filets. Si Ace aspire sincèrement à sauvegarder les maigres intérêts des siens, il a néanmoins toujours fermement refusé de se retrouver embrigadé dans l’organisation en question. Il sait que son pouvoir ne manquerait pas d’être utile à la ligue et ses membres, mais il n’aspire pas à venir grossir leurs rangs. anecdote 10 ‹ Le climat actuel est incertain. Tout le monde peut trahir tout le monde. Tout le monde peut tuer tout le monde. Peut-être Ace ne sera-t-il plus là demain. Il a conscience du danger qui n’a jamais cessé de peser sur sa vie et c’est peut-être pour cela qu’il répugne profondément à s’attacher aux autres. Célibataire depuis toujours, il se refuse à s’éprendre de qui que ce soit. Il accorde sa confiance et tâche toujours de se montrer respectueux à l’égard des personnes qui font de même, mais il ne veut pas s'impliquer sur le plan sentimental. Tomber amoureux, avoir une famille, des enfants… Ce n’est pas quelque chose qu’il désire. En fait, il n’y pense même pas, pas sérieusement du moins. Peut-être que si tout était différent, s’il ne vivait pas là où il vit et dans ces conditions… On pourrait refaire le monde avec des « peut-être » et il se trouve que lui n’a pas le temps pour cela. La vie est trop dure et trop fragile. Ace préfère être seul, dépourvu d’attaches autres que celles qui l’entravent d’ores et déjà.

‹ comment vous comportez vous vis à vis des Mêlés et de la loi des Adiutor ?

Jusqu’à son affectation et sa rencontre avec Liza, Ace s’est toujours considéré comme maudit de par le sang coulant dans ses veines. S’il n’a jamais rougi de ce flux ensanglanté qu’on qualifie de mêlé (un mot bien laid dans la bouche de bon nombre de gens), il a en revanche toujours regretté que ce dernier régente aussi violemment sa vie. Il a été arraché à sa mère alors qu’il n’était encore un gosse ruisselant d’innocence et s’est vu traité en animal. On lui a passé de force un bracelet au poignet et on l’a parqué comme du bétail. On l’a résumé à son pouvoir, un pouvoir qu’il ne comprenait alors même pas. S’il a acquis plus de liberté en entrant à l’académie, il a néanmoins gardé le sentiment justifié que son existence ne lui appartenait pas.

Les maîtres ont toujours prétendus que son « espèce » (les oranges) avait été graciée, qu’en d’autres temps il aurait fini sur une table d’opération jusqu’à que la vie s’écoule entièrement de lui, ne laissant qu’un cadavre mutilé. Ce n’est pas faux, mais ça ne rend pas sa situation acceptable pour autant. Si Ace a ressenti une joie certaine en apprenant à maitriser son pouvoir, il ne s’est réellement sentit apaisé qu’en croisant pour la première fois le regard de Liza, peu de temps avant que la magie de la cérémonie n’opère. Son pouvoir aidant aisément, il a tout de suite senti en elle un être digne de respect, un maître bienveillant. en somme, Ace est un gosse amputé de liberté dont la chance se veut en un sens bien insolente. S’il ne saurait la considérer comme une bonne chose, il ne peut pas nier que la loi des aduitors lui a en un sens été bénéfique. Elle a placé liza sur son chemin.

‹ quel est votre avis sur la nation du feu et sur l'actuelle famille régente ?

Ace n’a aucune affection quelconque pour la nation du feu et ses ultimes représentants. Son aversion pour la famille régente est soigneusement dissimulée derrière une expression savamment planifiée. Ses sourires courtois et empreins de bienveillance lui permettent de progresser dans l’ombre, loin des soupçons qui pourraient avoir tôt fait de mettre fin à sa courte existence. Les intérêts d’Ace sont ceux de Liza et de la nation de l’air. Son allégeance va au maître à laquelle sa vie est reliée et c’est en cela qu’il croit. Ace croit en un monde meilleur, né des cendres du régime actuel. Liza est sa reine, l’absence actuelle de couronne n’y changeant rien. Il la sait bonne et juste et est résolu à se battre pour elle.

Usant sans vergogne de son pouvoir, Ace collecte les informations sans jamais s’attirer la moindre trace de méfiance de ceux qui l’entourent et qu’il méprise en secret. Il s’insinue dans l’esprit des gens et décrypte leurs pensées, se nourrissant des émotions qui les animent. Espion né, élément estimé et recherché, il a été approché par la ligue et n’a jamais ne serait ce qu’envisagé de venir grossir leurs rangs. Il préfère agir de façon plus libérée.

‹ CONTRÔLEZ-VOUS VOTRE POUVOIR, COMMENT DÉFINIT-IL VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS ?

Après avoir été brutalement arraché à sa mère à un âge où il avait encore besoin d’elle, c’est l’académie qui a achevé de le sculpter. Résumé à l’état de couleur, il a appris à maitriser son pouvoir dans un espace clos et restreins. Il est devenu bien tôt un objet de méfiance, un être dévoré par un pouvoir qui a toujours été farouchement redouté. Ses années passées dans l’enceinte de l’académie de Koldoveretz ne furent pas les plus heureuses de son existence mais elles eurent le mérite de lui apprendre à dompter sa propre force jusqu’alors sous-estimée. Elève moyen, il ne s’est véritablement mis à briller aux yeux des autres qu’en grandissant, lorsque son contrôle sur son pouvoir s’est affermi. Le gamin s’est mué en arme ce qui lui a valu de voir sa vie enchaînée à celle de l’héritière des Valaeris, une rencontre redoutée qui s’est révélée étonnement heureuse. A l’âge de vingt-six ans, Ace peut se venter de maîtriser parfaitement son pouvoir. Ce dernier lui scie comme une seconde peau, il fait partie de lui et il ne répugne nullement à s’en servir pour faire ce qui lui apparaît comme étant bon pour ses intérêts et ceux de Liza.

Loin de se considérer comme un être privilégié, Ace demeure néanmoins conscient que son sort aurait pu être bien pire. A l’issu de sa formation à son rôle d’aduitor et avant de se voir assigné le maître qu’il serait chargé de défendre, il a longuement redouté de voir sa vie enchaînée à un maitre aux valeurs farouchement opposées aux siennes. S’il se sait suffisamment fort pour lutter contre l’oppresseur (après tout, il l’a déjà fait), il craignait que son pouvoir aussi salué que redouté ne le mène droit dans une cage, sous le joug d’un maître cruel qui n’hésiterait pas à le rabaisser à chaque instant de chaque jour. Alors qu’il aurait pu échouer entre des mains perverses, il s’est retrouvé lié à Liza et c’est sans aucun doute le plus beau cadeau qui lui ai jamais été fait. S’il ne dispose pas de la liberté qu’il mérite pourtant, sa vie est passablement confortable et la bienveillance de Liza à son encontre lui permet de couler des jours passablement heureux.

pseudo et prénom ‹ schreave, leslie. âge ‹ vingt-deux ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ sur bazzart, j'avais suivi le projet et j'avais commencé une fiche à l'ouverture sous MARCUS OSHUN, mais mauvais concours de circonstances / baisse d'inspiration et je ne l'ai malheureusement pas finie. Je suis désolée pour cela d'ailleurs, en espérant que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. gnuh

pays ‹ france. fréquence de connexion ‹ cinq jours sur sept. votre avis sur le forum ‹ toujours aussi beau, la nouvelle version est magnifique. smiley préféré‹ mort

gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

We rip the start

the colors disappear

2143 De ses bras noués autour de sa silhouette frêle, elle l’attire à lui, marquant ouvertement de par ce geste ce qu’ils savent d'ores et déjà tous les trois. Cet homme, cet étranger élégant, n'est rien de plus que cela. Un étranger. Il le restera toujours. Du haut de ses cinq ans Ace l’observe tout en tâchant de faire abstraction du corps de sa mère qui l’opprime. Il pose sur son père un regard qui témoigne plus d'une forme de curiosité sincère que d'une marque d’affection quelconque. Il est jeune, Ace, mais il n’est pas stupide. L’âge n’est qu’un chiffre et il ne se résume guère à ce dernier. De la même façon qu’il n’a rien d’un gosse imbécile, cet homme qui lui fait face n’a rien d’un père. Rien qu’une silhouette froide et inhospitalière qui le juge de son regard mordoré. Père. Terme idiot, inadapté. Il n’a pas de père, Ace. Il n’a qu’une mère, une mère qui le maintient farouchement contre elle, une mère disposée à l’aimer suffisamment pour deux. Il n'a jamais été question qu'il puisse seulement en être autrement. Ils le savent. Les mots n'ont pas besoin d'être formulés. Ils s'en passent. Ace s'en passe. Les paroles se trouvant superflues, on leur préfère le silence. Une pellicule comme glacée qui s'étire alors que les secondes s'égrènent, aussi étranges que laborieuses. Alors qu'il dévisage son père d'un regard intrigué, le petit garçon s'interroge. Il tâche d'assimiler les traits du visage incliné vers le sien, comme pour en graver les contours dans son esprit. Cette mâchoire singulière, cette aura puissante, saupoudrée de ci de là d'effluves métalliques qui contribuent à alourdir l'air qu'ils se partagent.

L’instant est comme figé dans le temps. Les souffles se mélangent, les cœurs battent à l’unisson. La proximité physique n’y fait rien, le mur est d’ores et déjà bâti. Une surface miroitante, glacée et glaçante, qui maintiens l’enfant et le père dans deux mondes différents. Ace devine l’instant comme primordial, doté d’une importance dont il ne prendra sans doute la pleine mesure que bien plus tard. Dans un an, peut-être, ou à l’instant où ce visage austère se détournera de lui. Cela ne tardera plus à présent. L’instant est épuisé, le moment passé. Un interlude enchanteur, à la fois trop court et trop long. Un portrait de famille grotesque. Sa famille, Ace la connaît. Sa famille, c’est elle. La poigne de Cassia Ivashkov se resserre alors qu’elle enroule ses longs droits autour du poignet de son garçon. « Nous partons. » Un ton doux et ferme tout à la fois, une intonation qui ne saurait souffrir de la moindre contradiction. Il n'y a rien de plus à dire ou faire. La vérité est ce qu'elle est et ne peut être ignorée. Cet homme ne sera jamais rien de plus que cela et Ace l'accepte car il ne dispose guère du moindre choix. Sans résistance, il se détourne de l'étranger et attrape la main de sa mère, entrelaçant ses doigts aux siens. Lorsqu'elle se met à marcher, il lui emboite le pas sans broncher, le coeur en équilibre au bord des lèvres. Il ne s'autorise à tourner la tête en arrière qu'au bout d'une bonne dizaine de pas et ne rencontre que du vide. Déjà, l'homme est parti.

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2145 Il a mal partout. Son corps entier souffre. La douleur est vive, contraignante, épuisante. Il ignore quand elle a commencé à se faire sentir et quand elle cessera de le malmener ainsi. Peut-être n’est-elle même pas réelle. Peut-être qu’il perd la tête. Les journées s’écoulent. Les heures s’égrènent. Ace, sept ans, a perdu le fil du temps qu’il passe. Une existence grisâtre, voilà ce qu’est devenu sa vie. La distance qu’il devine entre sa mère et lui ne manque pas de lui broyer le cœur. Il est loin d’elle, loin de tout. C’est toute sa vie qui lui a été arraché. La nuit est tombée et il ne parviens pas à dormir. Il a beau être fatigué, le sommeil refuse de venir. Il se tortille sur son matelas trop fin, comme souvent. La structure du lit grince un peu, multipliant les plaintes. Ace n’y fait pas attention. Il est englué dans son propre chagrin et n’a que faire des gémissements d’un meuble inanimé.

Une lumière filtre sous la porte, trouant l’obscurité qui règne dans la pièce. D’une main, Ace repousse ses couvertures avant de se hisser doucement hors de son lit, ses pieds nus caressant le sol froid. Il ne frissonne pas, ne tique pas. A la place il se lève lentement et demeure un instant immobile, planté au milieu de la pièce exiguë, campé sur ses deux jambes. Il a l’air vulnérable. Plus jeune, plus inoffensif. Il ne l’est pas pourtant. C’est ce que ces gens lui disent. Il est puissant, c’est ce qu’ils semblent penser au delà de ces murs. Ils ont tout faux, bien sûr. Ace lui ne s’est jamais senti aussi foncièrement impuissant. Il est prisonnier, coincé et force est de constater que personne ne projette de le sauver. Paralysé par sa détresse, il lui faut un moment avant de s’arracher à sa léthargie. Le bruit de ses pas est étouffé alors qu’il reprend son avancée. Ses jambes le mènent jusqu’à la porte qu’il sait fermée à clé et c’est toujours sans bruit qu’il se laisse doucement tomber sur le sol glacé. Il grimace, serre les dents, ignore le froid qui s’infiltre sous le tissu trop fin de son pyjama. Ramenant ses jambes vers son torse, ignorant la morsure glacée au niveau de son postérieur, il se presse contre la porte, colle son oreille contre le battant. Et puis il écoute. Il écoute tout, tous les bruits qui lui parviennent. Il a du mal à les distinguer, Ace. Il n’est pas très doué pour cela. C’est plus supportable la nuit, quand le monde est endormi autour de lui. Il y a moins de grabuge, moins de vacarme. Il peut presque s’entendre penser ainsi. Le couloir n'est pas désert. Des bruits de pas lui parviennent, lui martelant le crâne. Personne ne parle, mais des pensées le mitraillent. Il peine à les comprendre. Elles lui parviennent en bloc, gros amas d'émotions variées qui l'assomment. Est-ce que ça s'arrangera un jour ? Il veut se convaincre que oui. Il a besoin de croire que les choses ne resteront pas ainsi.

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2156 (examen de fin d'études) Il n'est même pas anxieux, ou du moins pas du fait de l'examen qu'il est sur le point de passer. Il va y arriver, il en a l'intime conviction. Non, il n'a vraiment aucune raison d'être nerveux. Ses professeurs l'ont mis en confiance quoi qu'il n'en avait même pas besoin. Il l'a senti de lui-même. Il a eut une espèce de déclic, comme si son pouvoir s'était enfin décidé à faire véritablement corps avec sa personne. Finalement, les années d'entraînement intensif avaient payées. Il était prêt. Prêt à achever ses études, prêt à démarrer un nouveau chapitre. Là voilà, sa véritable source de nervosité. La fin d'une scolarité est sensée être source de joie profonde et nullement dissimulée. La vérité c'est qu'il devrait exulter, mais il n'en est rien. Si ça ne tenait qu'à lui, il referait une nouvelle année à l'académie aussi inutile qu'elle puisse être compte tenu de son niveau. Ce n'est pas qu'il est nostalgique, non. Il n'a aucune affection pour l'académie dans laquelle il vient d'écouler sept années de sa vie. Il se moque éperdument de quitter cet endroit. Ce qui l'angoisse, ce qui l'empêche de trouver le sommeil depuis des semaines, c'est la pensée de ce qui va suivre. La prochaine étape.

Foutue impératrice. Foutus Oshuns. Foutue nation du feu. Foutue existence. Au final, tout cela n'aura sans doute servi à rien. Treize années macabres qui n'ont fait que le précipiter vers un gouffre béant. Ce qui l'attend, c'est l'asservissement. L'humiliation cuisante. La loi des adiutors est d'une cruauté déguisée, à l'instar de tout ce qui sors de l'esprit tordu de l'impératrice. Au final, rien n'a changé. La liberté est illusoire, la cage persiste. Une cage qui s'annonce dorée en ce qui concerne Ace. Sa mâchoire se serre à cette idée. Il s'apprête à quitter une cellule pour en intégrer une autre et celle-ci sera définitive. « ACE IVASHKOV. » La voix amplifiée de son instructeur raisonne, l'arrachant au fil de ses pensées. Il émerge, non sans ressentir une légère douleur physique. Un coup d'oeil à ses mains suffit à expliquer la souffrance en question : à la pensée ce qui l'attend, il a serré le poings à s'en faire saigner, ses ongles profondément enfoncés dans sa chair tendre. Peu importe, il n'a plus le temps de penser quoi que ce soit. Il ne peut que se focaliser sur cet instant, sur cet examen dont les conséquences s'avèreront forcément désastreuses. Encore une fois, il est coincé, obligé de faire ce qu'on attend de lui. Piégé, encerclé de toutes parts par l'ennemi. Résolu, il respire un bon coup, une saveur amère sur la langue, avant de s'avancer tant vers l'examen que vers le destin que ce dernier scellera.

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2156 (cérémonie) Les portes du palais se referment et Ace n’est plus que tension. Sa démarche d’ordinaire souple est désormais affreusement raide, son visage inexpressif. L’importance de l’instant lui entaille la chair. Le grand moment est arrivé et alors qu’il se précipite au devant de ce dernier, il ne peut s’empêcher de regretter que le temps ne soit pas passé plus lentement. Il suit les autres sans y penser, laissant ses jambes le guider. Son esprit vagabonde, sourd à la beauté des lieux. Loin de savourer la vue du palais royal, il crève au contraire d’envie de prendre ses jambes à son cou pour fuir dans la nature. Y arriverait-il ? Non, c’est stupide. Il est fort bien sûr, mais pas à ce point. Il se ferait attraper. écarteler. Non. Il ne peut pas partir, plus maintenant. S’il en a eut l’opportunité à un moment ou à un autre par le passé, c’est désormais de l’histoire d’ancienne. Reculer n’est plus permis. étouffé par le stress, il porte une main à ses lèvres avant de s’immobiliser. Brusquement, le visage de sa mère lui revient. Cassia Ivashkov, son visage délicat encadré de cheveux blonds et l’air contrarié qu’elle prenait sans arrêt quand son fils s’apprêtait à se ronger les ongles. Un vieux tic qui lui est passé et qui resurgit en cet instant de façon on ne peut plus significative. Il aimerait avoir sa mère à ses côtés à cet instant. Cela serait plus simple ainsi, à moins que cela ne rende seulement les choses encore plus difficiles. La vérité c’est qu’il ne peut pas compter sur elle, pas maintenant. Il ne peut compter sur personne. Il n’y a que lui, rien que lui. Il progresse trop vite, il le sent. L'air lui manque, il se raréfie. Il lui faut faire un effort pour placer un pied devant l'autre alors qu'il s'avance vers un avenir assombri. C'est tout son être qui lui enjoins de détaler quand soudain, le trajet prends fin.

Il lui semble que le temps se suspend. Les paires se forment, les existences s'unissent. Les mêlés deviennent adiutors alors que les maitres demeurent somme toute inchangés. Ils ont plus à y gagner que nous songe Ace, le corps tendu comme un arc. Rien de surprenant là-dedans. La cérémonie a pour effet d'accorder à un maitre un protecteur, mais qu'est-ce que ce dernier obtiens réellement ? Une prétendue raison de vivre, peut-être ? Les lèvres d'Ace se cornent en un sourire teinté d'amertume. Les mêlés sont perdants. C'est leur liberté qu'ils cèdent-là. Leurs existences toutes entières leur sont arrachées. Ace pourrait tout autant être attaché à une table d'opération en cet instant. Lorsque son nom raisonne, déformé par le ton joliment acéré de l'impératrice, c'est tout juste s'il l'entend. Des corps se tournent vers lui, prêts à le trainer derrière eux s'il devait faire preuve de résistance. Il ne compte pas leur donner ce plaisir. Il se lève, l'air digne et fait ce qu'on attend de lui. Alors même qu'il n'aspire qu'à s'échapper, il se dirige d'un bon pas vers le centre de la salle. Il parviens même à sourire à l'impératrice en arrivant à sa hauteur alors même qu'il n'aspire qu'à lui cracher au visage. Ce n'est qu'après s'être planté devant elle qu'il la découvre enfin. Elle. Elizaveta Vaelaris. Rien de plus qu'un nom qui ne l'apaise guère. Il n'en a tiré qu'une maigre consolation : au moins est-elle issue de sa nation. Quand il se place devant elle, son coeur bat à vive allure dans sa poitrine et il se félicite de réussir à le dissimuler sous un masque de calme frôlant presque l'indifférence. Dès que son regard se pose sur elle, il commence par réflexe à sonder son esprit. Ce n'est pas très juste, elle ne peut guère en faire autant. Mais la vie n'est pas juste, celle d'Ace ne l'a jamais été. Il ne sait pas ce à quoi il s'attend avec précision, mais une chose est sûre, ce n'est pas à cela. Les pensées de l'héritière lui parviennent, limpides, exemptées de la noirceur à laquelle il est accoutumé. Il n'y a pas de révulsion dans son regard, pas de froideur glaçante promettant une mésentente immédiate. Au contraire à vrai dire, elle lui apparaît comme foncièrement pacifiste, disposée à faire en sorte que cet arrangement impossible fonctionne. Ace en reste un brin désarçonné quoiqu'infiniment rassuré alors que la cérémonie démarre enfin.

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PRESENT « Tu t’améliores. » Les mots éraflent ses lèvres, les écorchent alors qu’une ébauche de sourire se dessine sur son visage. Un sourire à peine visible dont il devine cependant qu’il ne lui échappera pas. Asha remarque ces choses-là. Il pourrait lui mentir, mais il suspecte qu'elle le devinerait. Outre cela, elle a dut le sentir. Comme il viens de l'affirmer, elle s'est effectivement améliorée. Elle parvient à ériger des barrières protégeant tant bien que mal ses pensées. C’est une bonne chose. Ils ont tout à gagner à se tirer l’un l'autre vers le haut en instaurant ce climat de compétition. Ainsi, ils profitent de l’expérience de l’autre, poursuivant leur apprentissage en dépit de leur scolarité achevée. On ne cesse jamais d'apprendre de l'autre. « C’est loin d’être suffisant bien sûr, mais c’est mieux » il ne peut s’empêcher. Les paroles lui échappent avant même qu’il ne manifeste le moindre geste pour les retenir. Cela n’a rien d’accidentel. Ace Ivashkov a un contrôle parfait et bien connu sur sa langue. Cette prise de parole n’est que le reflet de leur relation, oscillant entre taquineries ouvertes et tout autre chose. Ace l’apprécie. Il apprécie Asha et est bien placé pour savoir que la réciproque est tout aussi vraie. L’attirance est palpable et les regards quoique faussement indifférents ne trompent guère. Un silence passablement inconfortable s’installe entre eux et Ace a tôt fait de l’écourter en se raclant la gorge. « Liza m’attends. » Ce qui est faux. « Il faut que j’y aille. » Ce qui est vrai. Sans pouvoir s’expliquer pourquoi, il flaire le danger, un danger qu’il préfère pour l’heure éviter. La prudence est de mise et Ace ne relâche jamais la pression. En un battement de cils il s’éclipse, l'abandonnant sans un mot de plus.

toutes mes excuses pour cette fiche atrocement vide, promis, je m'y mets plus tard dans la soirée ou dès demain. mea culpa

j'crois que toi et moi, on va refaire la grande guerre
pas touche à liza

oh je me souviens de toi, c'était avec dicaprio non? I love you

on t'en tient absolument pas rigueur, puisque t'es revenue What a Face

EN PLUS AVEC UN SCENAR
ET CELUI LA QUI PLUS EST
JSUIS FAN
JE LOVE
et jte dis la bienvenue oklm dadada

@maven oshun faut croire, oui. rock

(people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 3836947603

@yerim osyris oui, c'est bien ça. I love you

merci beaucoup, j'espère être à la hauteur de ce scénario simplement parfait. fall

bienvenue

très bon choix de scénario et bon courage pour ta fiche mea culpa

(et t'inquiète, tant que tu reviens on t'en tiens pas rigueur elodie

)

Coucou toi
Bienvenue dans les environs, ou plutôt rebienvenue. Contente de voir que tu ais trouvé l'inspiration de nous revenir

Rebienvenue alors cutiepie

bon courage pour ta fiche cette fois (et reeeeeste en plus c'est la nouvelle version)

merci à vous trois I love you

et oui, je compte bien vous rejoindre pour de bon cette fois. much love2

oh la la ce choix de scénario de MA-LA-DE fall

re-bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche, n'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit! I love you

@clysée asanne je suis bien d'accord. much love

merci beaucoup et je n'hésiterais pas. I love you

bienvenue sur putw mea culpa

et je plussoie pour le scénario (people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 3836947603

bienvenue

LE CHOIX DU SCENA JE DIS OUI What a Face

bienvenue sur le fo ! ou plutôt re welcome (people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 3836947603

rebienvenue I love you

très bon choix de scénario btw cutie

bon courage pour ta fiche I love you

bon
d'accord
tout le monde se pousse What a Face

encore merci de tenter ace fall

j'aime tellement le début de ta fiche much love

n'hésite pas à me harceler par mp, je peux même te filer mon skype (people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 3836947603

rebienvenue et bon courage pour le reste de ta fiche I love you

merci à vous. I love you

@elizaveta valaeris (people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 2269768220

mais je t'en prie, tout le plaisir est pour moi. fall

je suis ravie qu'elle te plaise, j'espère que la suite te conviendra aussi. I love you

je te mp je pense dans la journée et merci beaucoup pour ton accueil. (people shout when they don’t have the vocabulary to whisper) 2269768220