prénom, nom ‹ L’idée de dynastie berçait toujours les parvenus, et les ALIEV n’étaient pas une exception à la règle. Quel meilleur nom pour leur premier fils que celui de son père ? Mais deux PAVEL dans une maison entraîne vite des confusions, alors on le surnomma PACHA jusqu’à son entrée à l’Académie. Après ces années là, grandi dans son orgueil, il ne supportera plus de sentir son prénom écorché d’une quelconque manière. Une fierté qui ne diminua pas lorsqu’il épousa Rayna, devenant ainsi un BELIKOV. La manière d’appartenir à une famille importe peu, c’est le nom que les gens voient et non pas le sang. Il n’a eu aucun regret à abandonner son premier patronyme, trop peu digne de lui à ses yeux. âge ‹ Il est encore jeune, à TRENTE-DEUX ANS. Il a encore le temps. Le temps de se reprendre en main. Quand il atteindra la quarantaine, peut-être. Mais pas tout de suite. S’il simule à merveille le contrôle, Pavel peut sentir le temps lui échapper, les conséquences s’accumuler et la créance du karma  frapper à sa porte avec encore plus d’opiniâtreté qu’auparavant. Il est prêt à faire barrage, à se barricader. Pas maintenant. Trente-deux ans, c’est beaucoup trop jeune pour commencer à devenir responsable. date et lieu de naissance ‹ Ses parents avaient profité du redoux de mai pour se rapprocher, et obtinrent pour récompense le seul enfant que les Sept leurs accorderont le 3 JANVIER 2133 à VOLASTAR dans la chambre parentale de la maison familiale. statut matrimonial ‹ Il n’est pas le genre d’homme à s’attacher, mais il est du genre à posséder. Une jalousie, un désir de perpétuer une lignée bourgeoise qui l’a conduit à être MARIÉ avec plus haut que lui. Grâce à l’argent qui paye des épouse comme il payait des putes. Il ne méritait pas moins et le mariage était le meilleur des leviers de l’ascenseur social. Il ne manquait que le môme. Hélas. sang ‹ Né bronze, son mariage a fini cependant par porter ses fruits à lui apporter le statut d’ARGENT qu’il avait tant désiré. Le sang ne changeait pas vraiment dans ses veines, l’arrogance était toujours la même également mais il possédait la légitimité maintenant de redresser le menton et de froncer le nez devant les autres. métier ‹ Ses parents, et ses grand-parents avant eux, avaient réussi à faire fortune grâce à leur sens du commerce et leur oeil qui leur avaient permis de se tailler une importante part dans le négoce de l’Art. Pavel devait suivre ces traces-là, mais s’est perdu en route. L’oeil, il ne l’a pas. Le sens du commerce encore moins. Il fait un très mauvais NÉGOCIANT EN OBJET D’ART. Même si à le voir bien habillé, les lèvres pleines de politesses, des mots savants à la bouche et les doigts prompts à faire apparaître des pièces de monnaie, on pourrait croire que tout va bien. C’est qu’il est excellent pour sauver les apparences. Personne ne sait pour les dettes, les créanciers, et les menaces.
maître de ‹ SLAVA. Après sept ans d’étude, on ne pouvait pas y échapper. Pavel n’était pas nécessairement ravi d’imaginer un mêlé collé à ses basques, craignait presque de se retrouver avec un chaperon qui le ralentirait, le jugerait, l’arrêterait de faire ce qu’il désirait. Mais Slava (tout en présentant plus ou moins bien, comme son maître) était tout aussi irresponsable que lui. C’était sans doute pour ça, d’ailleurs, qu’ils étaient compatibles. élément ou don ‹ C’est L’AIR que Pavel maîtrise. Un élément décoratif, presque, dont il usait pour se détendre comme certains craquaient leur jointures ou se mordaient les ongles. D’un mouvement des doigts il jouait avec les courants d’air qui passaient autour de lui ; une manière comme une autre de faire redescendre la pression, qui s’accumulaient souvent de façon trop violente de imprévisible chez un homme comme lui. allégeance ‹ L’attachement n’a jamais été son fort, Pavel n’est dans le camp de PERSONNE. Cela nécessitait bien trop d’engagement, d’investissement, pour un homme qui peinait à maintenir sa tête hors de l’eau malgré la fortune dont il avait hérité. Il avait ses propres problèmes  régler avant de se soucier de ceux qu’une tierce personne. Et encore, il s’occupait à peine de ses propres soucis. compétences ‹  SOCIAL (80/200), combat (0/200), stratégie (0/200), survie (0/200), discretion (0/200). localisation actuelle ‹ Domicilié là où il est né, à VOLASTAR, l’ambiance de la demeure ne l’encourage pas toutefois à s’y attarder et il est bien souvent dehors. À travailler ou à faire semblant. À faire glisser ses mains sur des visages neufs, pour oublier les problèmes, à embrasser des lèvres inconnues tandis qu’il songe à demi à son épouse enfermée dans cette grande baraque vide et froide. avatar et crédits ‹ mathias laurisden + applestorm.

intro ‹ Elle s’appelle Nonna – du moins c’est ce qu’il a retenu. De toute manière il ne s’est pas donné la peine d’appeler son nom ; au lit, avec une femme ramassée au hasard, les gémissements suffisent. Mais quand après elle vient se serrer contre lui et passer sa main sur sa joue gauche, il essaye vaguement de rattacher son visage à un prénom. Par décence – oui, parfois il essaye. « Où t’es tu fait ça ? » souffle-t-elle à son oreille avant de passer la langue sur les deux striures qui habillaient sa pomette. Il sourit, passe sa main entre ses jambes alors qu’il réfléchit à quelle version s’accordait le mieux à cette ravissante créature rousse.
01 ‹ « C’était quand j’étais môme. Mon père revenait d’un voyage d’affaire. Je revenais de plusieurs mois à l’Académie. Autant te dire qu’entre mon daron et moi, c’était pas toujours le grand amour. Il m’a mal parlé, je lui ai mal répondu, ça a vite chauffé. Il a pris un cendrier, et bon j’ai pas été assez rapide. Faut dire que j’ai jamais été du genre à fuir. Il m’a retourné sa gifle, et le cendrier m’a ouvert la joue. Ma mère a crisé, mais c’est p’tet juste parce que j’ai pissé le sang sur le tapis. » – Pour celles qui aiment les petits rebelles en papier mâché.
02 ‹ « Evgeni, ouais c’était mon mec de l’époque. On ne pouvait pas se voir souvent, il travaillait pour l’armée et mois je voyageais mais quand on parvenait à se croiser… on ne perdait pas de temps. Après il est vite devenu jaloux, possessif et finalement, un soir, il n’a pas pu se retenir. J’suis pas fait pour me battre, alors contre un gars de l’armée… je sais pas pourquoi il s’est arrêté. Mais il a fini par se casser. Il a tout récupérer. Et m’a laissé seulement ça.  » Là, il souligne la cicatrice d’un sourire entendu. – Pour celles en manque de relations sulfureuses et malsaines.
03 ‹ « C’était la dernière année à l’Académie, un garçon (je ne sais plus son nom) m’avait insulté au détour d’un couloir. J’épargnerai vos oreilles, mon coeur, en ne répétant pas ses propos mais j’ai réclamé réparation. Le duel se termina à mon avantage. Il ne m’a pris que ma pomette, je lui ai pris sa jambe. » – Pour celles qui aiment les héros.
04 ‹ « Je lui devais… je ne sais plus combien, trois petites centaines ? Mais impossible de le rembourser, mes parents serraient la corde et moi j’étais sans rien. Alors avec ses gars il m’a juste attendu, dans un coin. Il voulait me faire peur, et m’a bien préciser que si je ne voulais pas perdre des morceaux trop essentiels de mon anatomie, je devrais me mettre au taff et lui rendre son fric. Il voulait me couper un doigt, mais finalement il s’est contenté du visage. Et de deux dents. » – Pour celles qui aiment les mauvais garçons.
05 ‹ « Ah, ça ? C’est de naissance. Il y en a pour dire que c’est la marque de ce qui m’a tué, dans une ancienne vie. Tu crois à la réincarnation ? J’ai peut-être reçu une flèche, été poignardé… En tout cas, je l’ai toujours eu. » – Pour celles qui aiment le mystique.
conclusion ‹ Il s’appelle Dmitri, il retient toujours lorsqu’un homme lui souffle son nom, parce qu’il aime les appeler, parce qu’il lui fallait ça pour avoir l’impression de les posséder. Contrairement aux femmes, où il n’en a pas besoin. Quand il se redresse, pour s’asseoir sur les genoux de son amant, il le laisse faire traîner encore sa main dans ses cheveux, et enfoncer ses ongles sur la marque de sa pomette. Il accentue sa grimace, pour lui faire plaisir. « Bagarre de rue ? » Et Pavel se mord la lèvre : « Mon adjutor m’a pété une bouteille d’alcool dans la gueule, une soirée où on était trop jeté. » Et Dmitri éclate de rire : « Tu devrais mentir, ton histoire est minable. » Parfois, Pavel est un peu trop fatigué pour le mensonge.