prénom, nom ‹ athalia, une découverte, un souvenir, une omission. elle n'est que malédiction, elle n'est que le cadeau empoisonné ; elle n'est que lune, silencieuse et cireuse, assiégée dans la noirceur. une obscurité qui s'y colle, à son prénom, à son image. douce colombe, nébuleuse. elle appartient aux kayrin, de fiers eartaneriens attachés à leurs valeurs comme à leur nation. une famille de combattants, d'espions fidèles à adonis puisqu'ils lui doivent tout. âge ‹ trentes-deux années égarés au gré du temps. les anniversaires se fêtent fiévreusement chaque année, encore et toujours. elle s'en fou thalia, sourit et relève fièrement la tête lors de ces fêtes endiablées, sirote des cocktails qui font tourner la tête et partage la couche de quelques proies empêtrées dans ses filets pour oublier. oublier que le temps passe, trop vite, que sur lui elle n'a aucune emprise. date et lieu de naissance ‹  son premier cri elle le poussa sur les terres eartaneriennes, une chaude matinée de juin alors que l'astre solaire brillait haut dans le ciel. il faisait si chaud que sa venue au monde à greenstall dans la demeure familiale fut un véritable soulagement. statut matrimonial ‹ nombreux sont ceux qui s'essayent à lui plaire et à satisfaire ses nombreux caprices, des hommes désireux d'en faire leurs femme ou des femmes tombées sous son charme en quête de nouveauté, autant de soupirant(e)s auxquels elle n'accorde pourtant que rarement plus d'un regard. le coeur d'athalia bat pour la même personne. et si son corps ne répond qu'à ses désirs de l'instant, son coeur quant à lui n'appartient qu'à inej arven. sang ‹ prééminence intégrale, elle est l'idéal du royaume la genèse de la noblesse. jolie colombe, la pureté argentée empreigne ses veines et suinte de ses pores. le liquide est pur, c'est l'essence même de sa famille. les kayrin ne se mélangent pas. métier ‹ fondatrice de la ligue des assassins. si cela ne vous dit rien, c'est parce que la création de ce mouvent est toute récente, bien qu'elle soit particulièrement étendue et que ses membres soient nombreux. elle a vue le jour suite aux agissements de thomas griffith, roi tyran auto proclamé d'eartanera,. un oppresseur aux yeux de la kayrin qui, à l'époque œuvrait déjà en faveur du fils, adonis, plus juste. car c'est bien contre cela que se battent les assassins ; l'injustice dans sa globalité, désirant faire d'aksana un royaume harmonieux où les forts se feraient protecteurs des faibles et non bourreaux. maître de ‹ son destin n'est plus désormais lié qu'à inej. avec le virus et la rupture du lien, son adiutor a fait la seule chose qu'il rêvait de faire depuis toujours ; tailler la route et ne jamais revenir. ça tombe bien, la kayrin n'a jamais apprécier d'avoir quelqu'un dans les pattes, d'autant qu'elle n'a besoin de personne pour assurer sa propre sécurité. élément ou don ‹ la terre. une maîtrise absolue, qui frise la perfection, qui, malgré le virus demeure inchangée. allégeance ‹ à adonis griffith. compétences ‹ combat (20/200), stratégie (20/200), social (20/200), survie (15/200), discretion (10/200). localisation actuelle ‹ à greenstall, près de sa famille et de son roi. avatar et crédits ‹ blanca suarez - BABINE.

clever as ever ‹ athalia est née du mauvais côté de la fracture sociale. bronze parmi les argents, elle a senti, très tôt qu'elle devrait se battre pour se faire une place dans un monde sans pitié. heureusement, les fées qui ne se sont pas suffisamment penchées sur son berceau lui ont quand même filé une bonne dose de matière grise, assez pour prouver aux autres maîtres qu'elle pouvait sécher les cours, ne jamais écouter ou noter et tous les flouer quand même à l'examen final. ce qu'elle a fait, dans un gang bang intellectuel du plus bel effet. cute but psycho ‹ si athalia inspire aisément confiance avec son minois de poupée, il est préférable de ne pas se laisser avoir par ses grands yeux innocents et son petit sourire en coin qui donne chaud : c'est une maligne. sa roublardise, son charisme et son évidente beauté font d'elle une stratège hors pair. redoutable quand il s'agit d'élaborer des plans compliqués pour éliminer ses cibles en toute discrétion, elle possède cette aura, presque mystique qu'on les grands de ce monde. love and others drugs ‹ athalia n'est pas une amoureuse transie. elle c'est plutôt l'inverse, la divine idylle. le genre de femme idéalisée et inaccessible devant laquelle les artistes tombent, très charismatique, dotée d'une vraie présence et d'une aura mystérieuse teintée de danger qui fait d'elle bien plus qu'un physique même si belle, elle l'est nécessairement. c'est une femme fière qui ne se livre pas facilement et ne rend jamais les armes, une force de la nature entière, passionnée mais aussi brutale dans son égoïsme qui fait souffrir, même si elle ne le réalise jamais tant ses désirs prennent le pas sur tout le reste. elle est inconstante et dotée d'un mental d'acier qui se lit dans la dureté expressive de son regard qui refuse toute concession. athalia, c'est l'héroïne libre et effrontée que chérissent les écrivains, les poètes et les chanteurs, féminine et sensuelle, insoumise et magnétique, excessive et en roue libre, toujours. un cocktail toxique et dissipé, pour une novice des relations sentimentales. thalia, elle sait se faire glace, puis feu, acide, amère, hystérique ou malveillante, ténèbres ou bien lumière aveuglante. elle aime trop fort, elle aime trop vite, elle aime mal.  more than a women ‹ il ne faut pas faire l'erreur de considérer la kayrin comme une jeune femme fragile parce qu'elle est soumise à ses démons. les siens la dévorent, oui, mais ils bouffent surtout tous ceux qui s'en approchent. elle n'est pas une demoiselle sans défense : dans les bas fond d'aksana, elle a appris à injurier, cracher, se battre comme un homme. sa féminité, elle, est arrivée bien plus tard, lorsqu'elle a perçu le regard changeant, insistant, des hommes sur son corps. avant, thalia était l'un d'eux. même aujourd'hui, elle pense souvent être un homme enfermé dans un corps sensuel et désirable, féminin. elle ne possède aucune douceur, est encline à la brutalité, à la violence, à la sauvagerie, elle préfère le sexe brutal et ne ploie jamais sous les coups qu'elle n'hésite pas à donner. athalia contemple les femmes comme d'étranges spécimens, une race incroyable et surprenante à laquelle elle ne se sent pourtant pas rattachée le moins du monde. elle pourrait peut-être aimer en devenir une, elle en aime pourtant une, mais elle ne peut pas taire tout ce qu'elle est trop longtemps et même lorsqu'elle essaye, même lorsqu'elle joue à la parfaite maîtresse de maison, minaude, récure et cuisine, quelque chose ne prend pas. c'est une agressivité voilée dans le regard, une provocation perpétuelle, tout qui trahit chez elle des instincts plus masculins que féminins. cold as  ice ‹ lorsqu'on la hait, elle devient plus haïssable encore mais lorsqu'on l'aime, elle se dérobe et s'évapore jusqu'à ce qu'on se mette, aussi, à la détester. athalia, c'est la sangsue qui se nourrit de la substance des autres jusqu'à les rendre aussi vains qu'elle. c'est un automate sans ressorts, un jouet sans piles : elle n'a pas d'autre ambition que de voir le monde cramer et de brûler avec lui tout en s'occupant à penser l'inverse. qu'elle veut tout quand en réalité, tout l'indiffère, son sort comme celui des autres. rien ne parvient à l'animer assez longtemps pour l'extirper de sa propre prison de chair. mais, elle, elle ne laisse personne indifférent, c'est un don comme une malédiction. que ce soit par son physique, son comportement (outrancier, imprévisible, capricieux, vulgaire) ou sa façon de s'exprimer, tantôt soigné tantôt injurieuse et choquante, on la remarque. athalia attire les mauvais garçons qui s'imaginent pavaner avec une belle plante à leur bras, le genre assez farouche pour supporter deux trois torgnoles en cas de manquement, elle attire les rêveries, fantasmes et attentions des jeunes hommes timides et réservés qui lui décrocheraient la lune et les étoiles juste pour un sourire, les richards qui pensent que tout s'achète, même les impétueuses insoumises, et elle attire plus encore les artistes, les paumés, les brisés, qui sentent en elle résonner le carillon des âmes naufragées. tous s'y perdent ou s'y noient, plus ou moins férocement. parfois, thalia essaye, tant par jeu, ennui que réel semblant de volonté, de se glisser dans un carcan. elle devient celle que l'on désire qu'elle soit pour quelques heures ou quelques jours, semble s'apprivoiser avant de mordre douloureusement la main qui la soignait sans aucun regret. SHE'S A GOLD DIGGER ‹ athalia, elle imagine que tout lui est dû parce qu'elle a souffert, sans penser un seul instant à tous ceux qui se sont fait avoir avant elle, sans rien obtenir en retour. elle veut de l'amour, ouais, mais elle veut aussi tout le reste. tout. elle est matérialiste et dépensière, assez pour avoir dû battre des cils malgré une bourse bien remplie, obtenu à la seule sueur de son front. thalia, elle n'a pas honte de se faire entretenir, de considérer les riches comme des yuans sur pattes. elle s'est jamais considérée comme une prostituée, pourtant, elle a souvent flirté avec la ligne rouge, thalia, à s'acoquiner des hommes mûrs toujours prompts à gâter les jolies filles peu farouches, aux casés de longue date, qui alignent les pièces en échange de silence. tout est bon pour renflouer ses poches vides et sa vision du sexe est simple : avant d'être un instrument de plaisir, un moyen de prendre un pied d'enfer, c'est surtout une monnaie d'échange. le moyen qui justifie une fin. alors elle s'en fout, thalia, de ceux qui gravitent dans sa bulle, elle s'en fiche qu'ils lui plaisent ou non, qu'ils soient plein d'esprit ou pas, elle n'a toujours vu que ce qu'ils lui rapportaient, comme un placement juteux. durant ses études, son argent passait en fringues d’apparat, en mensonges cosmétiques, en vaines tentatives de laver l'affront qui lui a été fait : être née bronze et mal aimée. heureusement, en anoblissant sa famille le jeune adonis griffith leur a donner une importance nouvelle, ainsi qu'un statut de noble dont elle jouit de toutes les façons possibles. elle qui rêvait depuis toujours de grandeur, de richesse, la voilà désormais capable de s'acheter les plus belles robes du royaume et les plus grosses pierres précieuses sans avoir à se soucier des dépenses et dieu ce qu'elle aime ça ! the kayrin ‹ athalia, elle n'a jamais eu de raison d'aimer sa vie. c'est une grande égoïste qui a dû s'élever toute seule derrière l'ombre de ses aînés qui dardait sur elle un regard méprisant, puisqu'elle était la petite dernière, le maillon faible dont il fallait toujours s'occuper. et elle, elle les regardaient avec la haine au fond des yeux et la rage au bord des lèvres, convaincue qu'elle les surpasseraient, un jour, et qu'elle les enverraient paître eux et leur suffisance. mais même la haine, finit par s'estomper. et puis si elle aussi bancale c'est qu'elle est née de travers. différente elle l'est depuis sa naissance, les gens qu'elle devrait aimer elle les haït, et les gens qu'elle devrait haïr elle les aime. c'est un foutu paradoxe, une complication que d'être cette kayrin là, l'esquintée, la sauvage. elle ne partage avec azzha qu'un peu de sa propension à la violence, avec callum qu'un nombre d'amants importants, et avec drew ; avec drew c'est différent. a little more ‹ jalouse et possessive, athalia a besoin de compter pour les autres même si eux ne comptent pas pour elle. elle ne vit que pour s'imprimer dans les mémoires ou sur les peaux, convaincue qu'elle ne peut exister qu'à travers d'autres. excessive comme elle l'est, personne ne l'oublie et elle se nourrit de cette conviction pour tirer un jour supplémentaire sans se sentir noyée de détresse. ☆ dans la liste de ses menus défauts on compte un penchant pour la mythomanie, la cleptomanie (surtout des petits riens débiles qui ne lui serviront jamais) et surtout... une bonne dose de mauvaise foi. ☆ athalia porte toujours une touche de rouge sur elle, du sac aux chaussures, d'une robe à ses lèvres, d'une écharpe à un élastique, elle n'oublie jamais d'ajouter à ses tenues une teinte de pourpre, première couleur visible par l'oeil humain. et lorsqu'elle souhaite endormir, c'est le rose qui l'emporte. un rouge dilué, connoté gourde ou salope, parfait pour embrumer les esprits et éteindre les méfiances. ☆ elle possède un QI supérieur à einstein mais en échange, elle est inadaptée socialement, mal armée contre la vie et ses mystères. mais thalia s'en fout, rien ne l'attire durablement.