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( haron ) ─ stay.

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MessageSujet: ( haron ) ─ stay. ( haron ) ─ stay. EmptyDim 10 Juin 2018 - 22:43



I wonder what you think when you see me

( stay )
La main accrochée à celle de son autre, d’une âme qu’on dit sœur, elle suit les mouvements de la crinière de feu. Elle ne pense plus qu’à rester au près d’elle, Nimué. Parce que la panique l’a forcé à rester de l’autre côté d’un mur qui s’effondre et qu’elle n’a plus d’échappatoire. Liées l’une à l’autre il y a deux années, Hazel se retrouve confrontée à ce que le lien adiutor devait être. Une évidence, une ancre, un point fixe lorsque tout le reste s’effondre et que la mort est prête à nous accueillir les bras ouverts. En fait, c’est à ça qu’elle pense la Grimsrud, lorsqu’elle observe les mèches rousses s’agiter dans les airs. Et si son heure était venue ? Et si personne, à part cette main figée dans la sienne, ne s’inquiétait pour elle ? Une larme roule sur sa joue sans qu’elle n’y prête attention, parce qu’à cet instant, elle sourit.
Elle est invisible. Transparente. Translucide. On ne la voit pas qui s’enfuit loin d’un conflit dont elle ne serait jamais sortie vivante. On ne la voit pas se déplacer dans les rues de Launondie, évitant soigneusement les cadavres qui jonchent le sol. Des corps sans vie qui lui donnent la nausée, qui lui donnent envie de s’arrêter et pleurer pour toutes les âmes perdues en quelques heures à peine. Mais elle continue, elle avance et s’échappe, tente de trouver un moyen de partir, de quitter cette capitale maudite.
Ses yeux bleus transpercent la nuit à l’abri des regards. Elle évite les coups portés à d’autres, manque de s’enflammer à plusieurs reprises, mais elle continue. Son monde s’écroule à mesure que ses pas continuent. Perdue entre la tristesse, la colère, la déception et l’envie de tout abandonner. De se laisser au milieu d’une foule qui se massacre et se voir mourir avec tant d’autres. Mais l’instinct de survie est trop fort chez la Grimsrud. Elle n’a pas encaissé tant de coups pour périr ici. Pas maintenant. Pas comme ça.

Ses jambes tremblent, mais elle ne perd pas le contrôle sur son don, une mutation d’elle-même qu’elle se dit. Elle continue jusqu’au détour d’une rue trop grande. Elle a besoin de souffler, de reprendre ses pensées et trouver la meilleure solution qui soit. Mais son cœur s’emballe en découvrant une silhouette connue. Elle ne connait toujours pas son nom. Elle ne connait que son visage. Et ses mains. Celles qui l’ont emporté loin d’un cauchemar. Des mains qui ont supporté sa présence à elle, contre lui, alors qu’il aurait pu l’abandonner comme tant d’autres. Son regard est figé sur lui, sur chaque contour de son corps, de son visage. Elle ne remarque même pas la présence de la femme à ses côtés. Elle ne remarque même pas le lambda derrière elle.
Elle ne voit rien d’autre que lui à cet instant. Et comme tétanisée, elle ne bouge pas, elle ne fait que l’observer. Sans se dire qu’elle pourrait lui demander de l’aide, encore une fois. Sans se dire que lui pourrait avoir besoin d’aide à son tour. Non. Elle reste plantée là l’idiote… Jusqu’à ce qu’une douleur lancinante la prenne dans le dos et qu’elle se laisse tomber à terre, en silence, perdant la couverture lumineuse qui la protégeait soi-disant du monde extérieur.
Elle respire mal Hazel. Elle a mal surtout. Mais elle ne dit rien et retient ses larmes, comme elle a appris à le faire depuis trop longtemps. Elle ne sait pas ce qu’il se passe autour d’elle, si le lambda s’enfuit, s’il s’approche pour la terminer, si le garçon aux éclairs l’a vu, elle ne sait rien. Elle ne sait même pas si elle va vivre ou mourir.
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Eron Bjarne
Eron Bjarne
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‹ CRÉDITS : (av) ceeeeessss <3 <3 (gif) vocivus.
‹ COMPTES : ido, marlys, hilde.
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‹ AGE : vingt-huit ans, peut-être déjà trop, ou pas assez.
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‹ SANG : mêlé, hybride, impur selon certains, un discours qui ne l'a jamais atteint.
‹ POUVOIR : jaune, électrique, un peu trop d'ailleurs en ce moment.
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MessageSujet: Re: ( haron ) ─ stay. ( haron ) ─ stay. EmptyDim 15 Juil 2018 - 23:02

Il remonte le flot humain avec rage, la peur au ventre, comme un poisson à contre courant que les coups et les résistances font parfois chavirer mais jamais choir. Il ne peut pas la laisser là, il ne peut pas partir sans elle. A la limite, Gail, elle, saurait se défendre, se cacher, se faire passer pour l'une des leurs. Gail, elle, s'en sortirait. Mais pas leur mère, pas à son âge, pas dans ce capharnaüm embrumé, à l'odeur ferreuse, tachant les semelles de rouge carmin, pas quand elle a toujours été cette femme résolument contre la violence. S'empêchant de penser au pire, s'interdisant d'imaginer qu'il pourrait arriver trop tard, Eron s'époumone, pourtant habitué à courir, quand les mots eux n'ont pas réussi à endormir ses détracteurs. Il court, sans jamais laisser quiconque s'arrêter, évitant les coups et les lames grâce à des jambes affûtées par des années de courses effrénées. A défaut de savoir cogner, autant savoir détaler, jolie épitaphe à considérer pour sa pierre tombale, il essaiera d'y repenser. Mais pas maintenant, pas quand l’urgence le tient aux tripes et qu'enfin, enfin, la porte cramoisie s'offre à son regard presque paniqué. La baraque n'est pas en feu, c'est déjà ça. La porte ne semble pas brisée, c'est encore ça. Et d'un bond il plaque son corps tout entier sur le pièce de bois, se retrouvant seul face à une serrure verrouillée. Qu'à cela ne tienne, il n'a pas le temps de faire dans la dentelle, pas le temps de crier son nom quand le brouhaha emporte sa voix au trépas. Un éclair, un tout petit, un détonant et la porte cède, laissant son corps s'engouffrer dans la pièce, vide. - MA ! T'ES LA ? Son regard virevolte, partout, en haut en bas, à gauche à droite, cherchant avec frénésie ce visage si précieux. Rien. Alors il déboule dans une pièce attenante, la masure n'est pas somptueuse, encore moins très étendue alors en deux pas, il en a fait le tour. Rien. Ne reste plus que l'étage. Ne reste plus qu'un appel. - Eron ? C'est toi ? Et elle est là, enfin, saine et sauve, intègre, presque aussi calme qu'à son habitude quand la mort, elle, rôde dans les rues de Launondie. - Ma ! On part, tout de suite, la ville va tomber, c'est plus sûr ici, on se barre, maintenant. Son ton est grave, chose pour le moins inhabituelle chez le mêlé, assez pour que sa mère comprenne qu'il n'est pas entrain de jouer. Elle descend donc, se hâtant du mieux qu'elle le peut, retrouvant son fils, plongeant son regard dans le sien. - Et Gail ? Ou est Gail ? Forcément. Gail. Cette question là, il la redoutait, il s'y attendait. Tout ce qu'il espère à présent, c'est qu'elle le suivra quand même... - Je ne sais pas où est Gail, elle n'était pas avec nous quand tout a commencé. Mais il faut partir Ma', maintenant, tu connais Gail, elle s'en sortira, on le sait bien non ? Lui n'en doute pas une seconde, et il sait que sa mère non plus. Pour autant, à la différence d'Eron, cette gamine là elle l'a portée, dans sa chair, dans ses tripes et il est bien consciente que ça, ça change tout. Un simple signe de tête finira néanmoins à le rassurer et sans perdre un instant, ils quittent les lieux, offrant à la vieille femme une vue sans pareille sur le spectacle animant les rues ensanglantées de la capitale. Se frayant un chemin à grands coups d'éclairs et d'orbes enflammées, le duo parcourt quelques kilomètres, laborieusement, l'objectif étant de retrouver l'entrée d'un vieux souterrain que seules les raclures utilisent pour pénétrer dans la cité impunément, Eron espérant que cette issue là n'ait pas été prise par les rebelles. Jusqu'à ce que la course folle ne soit stoppée. Jusqu'à ce qu'une silhouette, un visage, un regard qui est loin d'être inconnu à Eron ne s'impose à eux, en un instant, quand quelques secondes auparavant, personne n'occupait cette place sur le sol. La fille des chasseurs, la maître du feu bénie avec qui le courant est... plutôt bien passé, surtout au propre, moins au figuré. Qu'il croit. Elle avait du s'échapper, disparaître comme il en avait été témoin, déjà, la réapparition causée par la pire des options : un poignard planté dans le dos. - C'est pas vrai... qu'il lâche, hâtivement, des éclairs jaillissant déjà de ses paumes, déchaînant la foudre sur les rebelles leur faisant face, bien vite cloué au sol. La cohue est complète, assourdissante, et porté par cette aura mortifère, Eron continue sa course jusqu'à elle. Elle est encore vivante. Mais pour combien de temps. Sans se poser une seule question, il agrippe ses membres supérieurs, faisant glisser son corps sur son épaule, du mieux qu'il peut, sans garantir la moindre délicatesse, donc. - Eron ? C'est qui ? Tu la connais ? L'air circonspect sur le visage de sa mère veut tout dire, mais pour autant, les réponses d'Eron ne vont pas franchement aider la situation. - Je... je sais pas qui c'est... Mais je la connais, oui. En terme de tirades évasives, on ne pourrait faire mieux. - J'vais pas la laisser crever ici, pas après le mal que je me suis donné la dernière fois... Chassez le naturel, il revient au galop, mais l'heure n'est pas à la plaisanterie et c'est avec ce nouveau poids sur les épaules, littéralement, qu'Eron continue sa course, avec sa mère, plus lentement certes, mais assez sûrement pour enfin arriver à bon port et franchir, non sans difficulté, l'ouverture poisseuse du souterrain, encore préservé. Il leur faudra alors une bonne heure de marche supplémentaire, toisés du regard par quelques individus soupçonneux et puants, pour ressortir de la vieille canalisation, à quelques mètres des pourtours de Launondie, et s'offrir la vision affolante de la capitale en feu. Les quelques pas suivants les porteront jusqu'à une plaine montagneuse où enfin, ils s'accorderont un premier répit, et surtout, un premier état des lieux dont l'inconnu deviendra bientôt le sujet principal. - Faut enlever le poignard Eron, et cautériser la plaie, vite. La voix maternelle brise un silence presque pesant, alors que le regard d'Eron, lui est posé sur la silhouette de la jeune femme se demande bien par quoi commencer.
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MessageSujet: Re: ( haron ) ─ stay. ( haron ) ─ stay. EmptyDim 15 Juil 2018 - 23:36



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Tout est flou, beaucoup trop, la tête chavire, l’esprit chancelle et les incertitudes se bousculent alors qu’il s’approche. Le cœur bat si vite, les mains tremblent et lorsqu’il la prend dans ses bras pour la hisser sur son épaule, elle ne laisse échapper qu’un léger gémissement. Encore une fois, c’est lui qui la sauve, et encore une fois, elle ne sait rien de lui, ni de pourquoi il s’acharne à l’aider quand la mort vient la chercher. ─ Eron ? C’est qui ? Tu la connais ? La tête de la fragile se tourne vers la silhouette féminine au visage inquiet. ─ Eron ? qu’elle murmure. Un prénom qu’elle tente de mémoriser, au cas où elle survivrait. Un son à peine audible sous le vacarme de la capitale en sang. Elle essaye de sourire à la femme qui les suit, mais le simple fait de relever la tête, dans la course légère, est une torture et bien vite la tête tourne beaucoup trop pour rester consciente de ce qu’il se passe. Elle se souvient cependant des odeurs, de la douleur et des à-coups de leur fuite. Elle se souvient aussi de la fraicheur relative qu’elle a ressentie lorsqu’ils sont sortis du chemin nauséabond. C’est à ce moment là qu’elle a repris ses esprits et qu’elle a tordu son coup pour poser son regard sur les flammes. Son ventre se tord et son corps tremble pour arrêter le flot de larmes. Elle ne veut pas pleurer, elle ne peut pas, elle doit rester forte, comme toujours.
La fuite reprend, sans un mot, et la petite se reprend à somnoler, la douleur reprenant de plus bel. Elle laisse glisser sa main contre le dos du garçon, cherche sa main pour trouver du réconfort, mais elle ne trouve que ses vêtements et le peu de force qu’il lui reste pour serrer et s’effondrer de nouveau.

Elle n’a aucune idée du temps passé jusqu’à ce qu’elle se réveille à nouveau. Cette fois ils sont arrêtés et les premiers mots qu’elle entend ne sont pas des plus rassurants. ─ Le poignard Eron. Voilà ce qu’elle entend et la panique s’empare si vite d’elle qu’elle n’entend ni ne comprend le reste de la phrase. Elle se relève d’un bond et laisse apparaitre des flammes entre ses doigts, des petites flammes légères, bonnes à allumer un feu de cheminée. C’est bien tout ce qu’Hazel a appris à faire avec son élément et en cet instant, elle regrette la loi adiutor et l’impuissance dans laquelle elle a mis les maîtres. Son visage est fermé, autant pour paraitre plus féroce que pour éviter de se laisser submerger par la souffrance de sa blessure. ─ Ne me touchez pas ! qu’elle grogne de sa petite voix. Elle ne fait peur à personne, elle en a bien conscience, mais l’instinct de survie dont elle fait preuve à l’instant l’impression elle-même. Son regard s’échappe sur l’horizon et la fumée noire qui s’élève dans les cieux d’Aksana. Son cœur se brise et elle éclate en sanglot, les flammes disparaissant de ses mains. ─ Partez ! qu’elle cri. Laissez-moi ! Elle voudrait qu’on la laisse mourir ici, seule, sans qu’on vienne la tuer comme ils ont pu le faire à Launondie. Et elle pleure Hazel, sans se soucier du poignard qu’elle a de planté dans le dos, sans même se rendre compte que c’est de cet objet tranchant dont ils parlaient. Elle pleure parce qu’elle imagine le pire. Ses amis, sa famille, un ancien amour, elle pense avoir tout perdu, absolument tout, sans se dire qu’il lui reste encore la chose la plus précieuse, sa vie à elle. Elle pleure alors qu’elle ne pleure jamais, mais les perles salées roulent en nombre sur les joues de la frêle argentée. Elle est là, comme une idiote, mais eux ne partent pas. Alors elle reprend son souffle, son calme et relève la tête pour les observer. Il l’a sauvé. Pas une. Mais deux fois. Alors elle soupire en observant la silhouette du mêlé. ─ Je suis désolée. qu’elle lâche finalement, plus calme. Elle les regarde, avec attention, constatant qu’aucun ne porte d’arme et, innocente, elle demande. De quel poignard vous parliez ?
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