je préfère ne rien imposer, concernant l'histoire de la belle, avant son mariage avec nafis. daksha et les jumeaux khodja se connaissent depuis pratiquement toujours, ont évolué ensemble, sont devenus des adultes ensembles. elle peut avoir été mariée, fiancée, être restée sage, faites comme bon vous semble. cependant, elle est presque toujours restée aux alentours de desurtiond, près de nafis et ashîva, ce qui explique le lien particulier qu'elle a noué avec eux. quant au futur, tout sera plus détaillé dans les liens, no worries. // daksha est douce, tolérante, réfléchie, intelligente et pacifique. radicalement différente des autres khodja et c'est ce qui fait sa force. elle est le calme au milieu de la tempête. cependant, elle sait se battre et mordre, si besoin. d'une nature peu inquiète et ouverte, elle partage parfaitement les idéaux de son cher et tendre. c'est un bonheur heureux qu'elle vit avec lui, et avec toute la famille par extension. son coeur est propice aux violentes passions et elle seule sait gérer les états d'âmes tortueux de ceux qui l'entourent.

nafis khodja ‹ « Bonjour, mon amour. » Baiser tendre déposé sur l’épaule nue de la magnifique brune qui était désormais sa femme et ce, depuis plusieurs années déjà. Union parfaite, sainte communion de deux âmes qui s’entendaient à merveilles. Daksha, douceur, calme et paix, quand il n’était que guerre et brutalité. Si profondément différents. Et pourtant. Pourtant, elle le rendait heureux. Parfaitement heureux. Amour profond, solaire. Dénué de tout nuages. Long fleuve tranquille sur lequel ils naviguaient avec plaisir. C’était l’amitié qui, la première, les avait décidés à unir leur destin. Amitié de longue date, sans aucunes ombres au tableau. Et puisqu’elle fallait fonder une famille et perpétrer la dynastie Khodja, la belle maître du feu s’était imposée comme un choix logique. De raison. Aucune passion destructrice, vorace et brûlante. Mais un lien profond, qui s’était solidifié au cours du temps. Amour sincère d’une union libre, sans contraintes, sans orages. L’adultère comme religion de prédilection. « Je m’excuse de ne pas avoir passé la nuit avec toi, tu sais comme sont les affaires... » Et comme son autre moitié était parfaitement intraitable. Mais tenait toujours à terminer de longues négociations – à sens unique – par des fêtes endiablées, mêlant habilement l’argent, la luxure et l’alcool. Une façon comme une autre de commémorer une énième victoire du clan Khodja. Corps à moitié dénudé de sylphide à la peau brune, longue crinière de jais frôlant ses reins, sourire mutin et yeux de braise. Créature de la tentation. Et elle était à lui. Du moins, une partie d’elle-même. Parce que même mariés sous la bénédiction des Sept, Daksha et Nafis avaient étiqueté leurs propres règles. Fondés une famille, une véritable alliance. Binôme complémentaire qu’ils étaient. « Ne t’inquiète pas, mon ange. J’ai contré ma solitude avec une magnifique fleur, un peu jeune mais absolument délicieuse. » Il s’esclaffa, le terrible chacal en venant se poster près de celle qui portait désormais son nom. Tempérament d’un calme olympien, jamais la colère ne pouvait pénétrer jusque dans son âme. Ni elle, ni aucune émotion violente. Comme si le monde humain ne pouvait avoir de prises sur elle. Elle seule avait la capacité de calmer l’irritable belliqueux, lorsque sa sœur ne faisait qu’exalter ses démons. Paradis de paix douceâtre au milieu de la tempête quotidienne qu’était son existence. « Peut-être te l’emprunterais-je, un jour. Mais je suis fatigué des jeunes pousses pensant déjà tout connaître de la vie humaine. Je préfère les véritables femmes. » Sourire carnassier sur son visage félin alors que ses mains vinrent parcourir le corps divin de celle qui était sa femme. « Tu vas devoir rester sur ta faim, Nafis. A faire le jeune homme s’amusant toute la nuit, je suis prête à parier que tu en as oublié la réunion de ce matin. Vous autres, Khodja, vous n’êtes que de grosses brutes terrorisant le monde entier. Votre affaire ne tiendrait pas à un jour, sans la Raison que je suis. » Elle se riait de lui, comme bien souvent. Taquine qu’elle était. Parce représentait, elle aussi, un pilier central de leurs affaires clandestines. Tête pensante, reine des nombres. Véritable grand argentier de la maison aux corbeaux. « Tu es cruelle. Une femme ne doit-elle pas subvenir aux besoins de son mari avant toutes choses ? » Haussement de sourcil circonspect, alors que la terrible passait sur son corps de fer une tenue plus appropriée à la vie en société. « Depuis quand les femmes Khodja doivent-elles quoi que ce soit aux hommes ? »

nafis et daksha se connaissent depuis toujours. amitié profonde et salvatrice, communion profonde entre deux âmes pourtant radicalement différentes. après une première union désastreuse pour le maître du feu, c'est tout naturellement que ces deux-là ont scellé un pacte les liant pour l'éternité. ce n'est pas de l'amour passionnelle qui s'est développé, entre eux. mais l'amour forgé par l'habitude, par le quotidien et par la douceur de l'union conjugale. oui, nafis et daksha sont heureux ensemble. et ne changerait leur mariage pour rien au monde. ils s'aiment ouvertement, de façon libertin et adultère. sans que cela n'altère jamais ce lien particulier qui s'est tissé entre eux, au fil du temps. parce qu'ils savent parfaitement que les liaisons d'un soir sont amenées à disparaître, à s'effacer, jusqu'à tomber dans le néant. alors qu'eux, sont voués à l'éternité.