pseudo et prénom ‹ BONNIE - mauréna âge ‹ 21 ans, la vieillesse non assumée. comment as-tu trouvé le forum? ‹la bretonne. pays ‹  france. fréquence de connexion ‹ tous les jours. votre avis sur le forum ‹ sublime. Tellement bien développé. Un travail de colosse. parrain ? ‹ non merci les chats. smiley préféré‹      gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Tes opalescences ayant perdues leur tendre nitescence, devenues maintenant contemplatrice de ta propre malchance. Doucement elles glissent et dérivent, se perdent et se noient. T’es qu’un condamné qui ne mène plus la danse, entre insolence, ambivalence et déchéance, tu t’es perdu, t’as même plus de croyances. Si un jour, un être plein de démence, plein d’espérance se tente à écrite ta foutue histoire sans romance, qu’est-ce qu’il dirait ? Qu’est-ce qu’il pourrait raconter sur ta piètre existence ? T’es l’indécence, celle qui palpite entre tes veines. T’es la souffrance, celle qui n’est qu’incandescence alors que tes maux l’alimentent de cette foutue essence. T’es la violence, celle qui arrive à son apogée, lorsqu’en silence, tes sentiments plein de décadence, ton attirance pour cette muse sans innocence, te condamnent à l’errance. Iridescence de ces réminiscences pleines de turbulences, où s’est éteint toute chance de renaissance. Réminiscences de ta foutue existence, qui arrivent à leur quintessence alors que t’es face à ton putain de reflet. T’es plus qu’ultraviolence, pour toi pas de délivrance.


Elle est la sirène sortant des eaux pernicieuses. Elle est la muse victorieuse, ayant dérobée ce palpitant qui ne bat plus que pour elle, bien qu’à tes yeux elle ne soit que vertueuse. T’es entraîné dans cette vague d’émotions scandaleuses, t’es entraîné dans cette marrée pernicieuse. Tu sais pas vraiment quand tout a changé, quand la bourrasque est venue tout emporter, tout ravager, tout fracasser. Tout ce que tu sais, c’est que lentement, tragiquement, tout se met à changer, tout se met à  s’altérer. Hier vous n’étiez que candeur et douceur, aujourd’hui tu commences à te dire que t’es détraqué, tu te dis que t’es juste un putain de damné, un condamné avec des péchés à expier.
Loin d’être ennuyeuse et vicieuse, simplement joyeuse et fougueuse. Mais, dans vos veines palpite le même carmin, le même carmin, qui ne fait que rouiller sous tes pensées pécheresses. Elle n’est qu’enchanteresse, qui dessine sans le savoir votre destin funeste.
« Ça va Nate ? » Douce poupée, que tu gardes entre tes bras, bien loin de la réalité belliqueuse. Ton faciès observant doucement ses traits. Ta fleur, ta fleur du mal, ta fleur létale. Poupée à la peau soyeuse, à la moue rieuse, aux courbes voluptueuses. Pourtant toi, t’as des pensées ravagées, ces sensations venimeuses, ces envies tendancieuses, ces impressions vénéneuses. « Ouais. » T’es juste le roi des flammes, l’empereur des incendies, noyé dans tes eaux troubles, celles qui ne cessent de dire que t’es pas normal, que t’es définitivement anormal. Le genre qui aime un peu trop celle pour qu’il ne devrait ressentir qu’affection, t’es plus qu’affliction. Le genre condamné à un amour qu’il renie, préférant s’enliser dans un profond déni. « J’ai juste envie que tu restes là. » Qu’elle panse tes plaies inavouées, qu’elle te fasse oublier que tu l’aimes si fort que ça te rend cinglé. Lippes que tu apposes doucement sur son front, lorsque les siennes ne sont que tentation. Putain de malédiction. « Restes avec moi ce soir. » Promis, juré, craché, tu passeras à autre chose à l’aube.


Elle est plus là, elle est partie loin de toi. Pauvre damné, condamné à devoir verser ses larmes invisibles et silencieuses, celles que les autres ne voient pas, celles qui glissent à l’intérieur de ton enveloppe charnelle sans que tu ne puisses les arrêter. Enlevée. Retirée de tes étreintes pécheresses, arrachée à tes innocentes caresses. Dernier jour de la condamnée. On voudrait de l’arracher, on voudrait vous empêcher de vous aimer. On voudrait qu’elle ne soit qu’un spectre, qu’elle disparaisse aux enfers pour t’y attendre,à se morfondre dans le schéol sans l’être aimé, à n’être qu’une fleur du mal fanée et desséchée. « Putain de connards ! » Milles et un éclats maudits, alors que ton verre vide se fracasse contre le mur. Prince de l’horreur, baigné dans tes songes noirs, sur ton trône d’ultraviolence. «Nate... » Le timbre solaire, celui de ta lumière, celui de l’astre sacré. Hazel. Douce princesse, douce enchanteresse. Celle que tu protèges contre vents et marées de la puissance de ton feu ravageur. Malgré la chaleur de tes flammes, malgré leur douce incandescence, ton sang n’est qu’argent et l’argent n’est que glace.  Mais lorsqu’il s’agit de Clare, tu dérailles, tu deviens l’incendie, celui qui ravage, celui qui détruit. « Pardon…Je suis désolé, pardonnes moi... » Opalescences de la poupée où miroite la douce peur. Alors doucement tu berces la porcelaine entre tes bras. Fragile comme le cristal,celui que rien ne doit ébrécher, celui devant être protéger. Alors que tes lippes effleurent doucement le front de la poupée, tu sens l’intensité de tes rayons sacrés doucement décliner, intensité assassinée par l’anxiété. Roi solaire, devenu astre d’onyx. « Elle s’en sortira n’est-ce pas ? » Simple vision de l’aimée enfermée, de l’aimée malmenée, de l’aimée condamnée, suffit à te provoquer cette violente nausée. Étreinte que tu resserres avec douceur, pourtant t’as la rage au cœur, pourtant tu n’es que fureur, pourtant tu ne souhaites que leur horreur. Mais t’as jamais été un menteur. « Évidemment. C’est une Grimsrud, notre sœur. » L’autre part de ton cœur.


Deux gamins rêvant du lendemain. Celui qui serait opalin, sans aucune traces du malin. C’était juste elle et toi, toi et elle. La véritable candeur, celle qui n’est que douceur, celle qui est exempte de toute laideur. Vous vous aimiez, comme on aime un frère, comme on aime une sœur, comme on aime le soleil, celui qui caresse la rosée du matin de ses doux rayons dorées. Malgré l’iridescence de vos carmins, putain vous vous aimiez. Le tien n’était que souillures et meurtrissures, le tien était de la teinte de bassesse, celle de la rouille et du bronze. Le sien était d’azur, celui du ciel pur, celui qui n’était qu’hardiesse et noblesse.
Elle était ta lune, t’étais son soleil.
« Je veux te faire une promesse princesse. » Opalescences enflammées qui se noient l’une dans l’autre, l’azur s’immergeant dans l’azur, le bonheur percutant le bonheur. Vos lippes qui ne fonctionne que dans le même écho, sourires qui fendent vos faciès dans une symphonie parfaite. Vous n’étiez que deux gamins plein de naïveté, rêvant d’un monde qu’il pourrait contrôler, un monde doré. Réminiscences de ce foutu jour, où vous étiez allongé sur le tapis d’émeraude, à observer les cieux saphirs.
« Mh ? » Tes doigts qui se perdent dans l’or de sa chevelure, mèches parfumées avec lesquelles tu adorais jouer. Effluve sacrée que tu te haïrais un jour de seulement oublier. « Je te laisserais jamais tomber. Je te protégerai, toujours. » Baiser que tu déposes sur le haut de crâne, poupée de porcelaine que tu ferais tout pour protéger, quitte à expirer ton dernier souffle salvateur, quitte à ne vivre que dans le malheur. « Je compte bien te voir vieillir et te dire à quel point la vieillesse ne va pas à ta noblesse princesse. » Éclats de vos rires qui fendent atmosphère, qui morcellent le malheur. Putain de bonheur.


Un peu du sel de tes larmes qui vient souiller tes orbes enflammées, lentement les éclats de diamants viennent éteindre les flammes, lentement les perles honteuses effacent ton putain de bonheur. Tu deviens contemplateur de l’horreur. Hier ce faciès n’était que splendeur, aujourd’hui il n’est plus que pâleur, plus que beauté assassinée par les faucheurs de cœurs.
Ta fleur de douceur, devenu fleur du mal, fleur létale, fleur de douleur. T’es plus le rêveur d’autrefois toi, parce qu’à chaque fois que tes opales humides se referment sur ce putain de monde, tu la vois. Comme imprimée sur ta rétine, comme gravée sur ta pupille. Poupée incendiée, véritable braise incandescente que rien ne pouvait contrôler, elle n’était que chaleur, mais désormais son derme n’est que froideur.
T’es plus ce rêveur toi, plus depuis qu’elle n’est plus là, t’es plus qu’une sale bête qui ne vit que dans la torpeur des ténèbres, dans la hideur des songes d’onyx. T’es plus que ce tueur la rage au cœur. Celui ayant juré sur les divinités que tu la vengerais, que tu serais le faucheur sans peur, l’expiateur de ces connards de pécheurs. Putain comme tu les hais, ceux qui t’ont enlevés ta beauté, ce qui t’ont retiré ta poupée morcelée.
Partie d’échec qui vire au drame, qui dérive sur les rives du tragiques. Tu perds l’épousée,tu perds ton avenir doré. Douce lumière qui s’éteint, à mesure qu’on l’étouffe dans ton cœur.
Amer qu’elle t’a laissé, amer qu’elle t’a abandonné. Elle avait pas le droit, putain elle avait pas le droit. Tu voudrais réanimer la poupée, tu voudrais que sur les cendres viennent danser ses braises et que l’incendie reparte. Puis c’est peut être ta faute dans le fond, c’est toi le plus grand pêcheur, c’est toi qui rêvais d’autres courbes, qui pensais à d’autres lippes, qui aimais d’autres prunelles. T’es qu’un putain de traître Nate et tu le sais. Coupable d’aimer. T’es le meurtrier aux mains ensanglantées. Rêveur aux songes de grandeur, qui dans son hardeur a fauché son cœur. Mais tu la retrouveras ailleurs, dans tes songes ou dans les torpeurs infernales.  « Je t’avais promis de te protéger, je pourrais jamais me le pardonner. » Derniers mots que sa mort consume, dernières palabres que tu glisses à celle qui n’est plu. Échec et mat. Ton échec. T’es plus qu’un soleil noir.


T’es là, sans être ici. T’es mort, sans être parti. C’est ta maladie qui te consume, devenue cruelle litanie, elle te veut maudit. Elle te dévore, te brûle, alors que ton feu expire ses dernières braises, ne devenant qu’un tas de cendres que la brise envolera loin de toi. T’en peux plus Nate, tu supportes plus. Tu n’es plus qu’une carcasse en feu, hérétique condamné à l’incendie, alors qu’une part de toi s’étiole, alors que le brasier de ton âme est entrain d’expirer. Y a plus rien qui peut te sauver, t’es plus mort que jamais. Gamin des cendres qui s’éteint comme son ardeur pour rejoindre le schéol. Alors tu observes doucement la fumée s’échapper d’entre tes lippes. Nuages cotonneux qui se dissipent lentement dans la pesanteur avant que tu n’en dessines d’autre à chacun de tes souffles. Feu assassin qui la décime, ne créant que cendre. Feu assassin qui ravage la cigarette, alors que la mort qu’elle dégage s’éprend de ton âme. Un peu comme cette foutue affection, saleté d’affliction. « La cigarette du condamné. » C’est ce que souffles à l’humain qui te toise, dans un rire que ta toux morcelle et saccage. Même rire tu peux plus, toi qui n’était que rictus et sourires, t’es condamné à devoir t’éteindre dans les ténèbres, loin de ta divine lumière. « Ce n’est pas conseillé... » Opalescences que doucement tu refermes sur cet saleté d’univers morcelé. En phase avec l’onyx, en phase cette obscurité que tu commences à dompter. Parce que les doux rayons dorés te fracassent le crâne, lacèrent ta tête, ne causant que maux, alors tu ne peux plus vivre que de ténèbres désormais. « Alors je vais en prendre une autre. » Qu’est-ce que tu risquerais ? T’es déjà perdu. Prunelles que rouvres doucement, attrapant un second poison, celui devenant fumées et poussières, celui dont tu peux plus vraiment te passer. De tes doigts tu tentes de l’allumer, de faire sévir à nouveau le brasier, qu’il puisse animer un peu de ta mortalité, celle que tu tiens entre tes doigts, mais t’y arrives pas, t’y arrives plus, fatalité. « Monsieur... » Cigarette que tu morcelles dans ta main avant de la jeter au loin. Vague à l’âme. Rage au coeur. « Je suis entrain de voir pour une part de moi crever à petit feu. Je voudrais être seul. »