pseudo et prénom ‹ nepenthe, nins. âge ‹ 21 ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ bazzart. pays ‹ france. fréquence de connexion ‹ cinq jours sur sept. votre avis sur le forum ‹  parrain ? ‹ personne. smiley préféré‹    gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

domicile des osyris, seaguin, 2153. ‹ Perdre un de ses parents est déjà une expérience éprouvante. Voir l'autre s'éteindre devant ses yeux et être incapable d'empêcher sa fin imminente, c'est le coup en trop que Duri n'a pas su encaisser. Elle est fatiguée de se battre Duri, fatiguée de lutter contre des démons qui ne sont pas les siens. Des démons dont elle ignore tout, si ce n'est qu'ils lui ont pris son père pour ne laisser derrière qu'une carcasse vide. Un corps qui parle à peine, qui ne bouge que pour ouvrir la bouche et y laisser couler des litres et des litres d'alcool, des drogues en tout genre qu'il avale sans jamais s'arrêter et se dire qu'il pourrait y laisser la vie. Le patriarche Osyris n'a pas l'air de se soucier de ce qu'il pourrait laisser derrière lui, puisque pour lui, il n'y a sûrement plus personne qui compte. Sa femme est morte, des maîtres le la lui ont arrachés des bras, sa femme qu'il aimait tant. Le reste n'a aucune importance. Duri est debout devant le corps allongé de son père. Il a les yeux ouverts mais il n'est pas réveillé. Elle voit le vide en eux. Il est dans un état second, comme dans une transe terrifiante dans laquelle il se serait noyé. Duri n'arrive plus à le reconnaître. Cet homme a les mêmes traits que son père, pourtant, elle est persuadée que ce n'est pas lui. Ça ne peut pas être lui. Son père est sûrement mort la même nuit que sa mère. L'homme dans le salon de leur maison n'est que le fantôme qui a pris sa place depuis. La nation du feu lui aurait arraché deux parents ce jour-là. Elle ne le leur pardonnera pas leurs actes. – Dad. Duri s'assied devant lui, sur le sol froid de la maison et prend sa main dans la sienne. – I know you probably can't hear me right now, but I need you Dad. I need you to come back. Le regard de son père est fixé sur le mur derrière elle. – I need you to be here for me, just this once. Aucune réponse. Il ne la voit pas, il ne ressent pas sa présence. Duri sent un noeud se former dans sa gorge. Elle déteste se sentir comme ça, mais ça fait un petit moment que ça dure, qu'elle n'arrive plus à avancer. Elle est fatiguée de tout prendre sur elle. Le silence est aussi pesant que le bruit. Elle a juste besoin de ressentir sa présence, elle sait qu'il est là, quelque part à l'intérieur, qu'il l'entend. Elle a juste besoin de son père une dernière fois avant son départ le lendemain. Toute une année loin de la maison, loin de la seule famille qui lui reste. Cette idée lui donne des insomnies. Elle ne veut pas laisser derrière elle un foyer brisé. Elle veut rejoindre l'Académie avec l'espoir de retourner comme tout le monde chez elle pendant les vacances. Elle ne veut pas nourrir l'espoir de retrouver une vie normale, un père aimant,  qui se soucie d'elle, parce qu'elle sait que ça ne risque sûrement pas d'arriver, mais en même temps, c'est très difficile de ne pas se laisser tenter par ce rêve là. – I dont know what I am supposed to do Dad. Sa voix est tremblotante. Elle serre sa main dans la sienne, appuie de toutes ses forces dans l'espoir qu'il reviendra à ses sens. Il ne bouge pas, elle relâche sa main. – I can't keep doing this anymore. Qu'elle dit en se levant et en essuyant les quelques larmes qui s'étaient écoulées le long de ses jours. Elle refuse d'être cette fille là, la pauvre petite fille faible et pathétique qui a perdu ses deux parents et qui se morfond sur son sort à longueur de journée. Elle ne le sera pas et ni son père, ni personne ne la poussera à le devenir. – I'm going for the Academy tomorrow, try not to die before I come back. Une part d'elle aurait voulu que cette nuit s'arrête à ce moment là. Le souvenir qu'elle en garde est d'une clarté douteuse, mais sa mémoire en a conservé l'essentiel. Duri ne sait pas ce qui s'est passé exactement. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'à une heure tardive de la nuit, son père est revenu à ses sens. Ce qu'il lui est passé par la tête, elle l'ignore. Peut-être avait-il mal interprété ce qu'elle lui avait dit plutôt dans la soirée. Peut-être était-ce simplement la plainte de trop, une demande d'affection trop insistante qui a réveillé tous ses démons. Tout ça, en plus de la drogue qui devait troubler le peu de bon sens qu'il lui restait. Il est arrivé sur elle en trombe, les yeux noirs de rage. Il hurlait des choses insensées. Il l'accusait de la mort de sa mère. Il lui disait qu'elle ne méritait pas d'être en vie, qu'on aurait dû la tuer elle à la place. Des monstruosités qui ont brisé quelque chose en elle, bien qu'elle sache que son père n'était pas lui-même. Incapable de se défendre, profondément blessée à la fois physiquement et émotionnellement, Duri le suppliait d'arrêter. Elle le supplia comme elle n'avait jamais supplié personne. Quand il s'arrêta enfin, le soleil s'était déjà levé. Il s'était écroulé de fatigue. Duri pris ses affaires et s'en alla pour l'Académie. Elle ne le reverra plus jamais.


académie, koldoveretz, 2157. ‹ La frustration de Duri est silencieuse, elle la tait au fond d'elle parce qu'elle en a honte. Elle ne veut pas être en colère contre ceux qu'elle aime parce que ça serait avouer que justement, elle les aime. Que ça lui tient à coeur. Qu'elle n'est pas le bloc de glace qu'elle aurait voulu être. Alors elle avale sa peine. Elle plie sa colère en quatre et la cache. – What's up with you ? Lui dit Noa en venant s'asseoir à côté d'elle sur le toit. Leurs jambes sont suspendues au-dessus du vide. En bas des foules d'étudiants sortent des classes, il est bientôt l'heure du déjeuner et l'Académie est plus en vie que jamais. – Nothing. Qu'elle lui répond sans le regarder. – Why would anything be up with me ? Elle est sur la défensive Duri. Elle tourne son visage vers le sien, le foudroyant du regard parce que si il y a bien une chose qu'elle déteste chez Noa, c'est sa perspicacité. Il est beaucoup trop intelligent pour qu'ils soient amis. Noa lui sourit. Elle n'a pas besoin de parler, il sait déjà. – You weren't in class. Plus, something is always up with you, Duri. Elle roule des yeux avant de retourner son attention vers la foule en-dessous d'eux. Le soleil de midi est à peine visible derrière les nuages qui commencent à se regrouper. Le ciel s'assombrit. Il va sûrement commencer à pleuvoir dans pas longtemps. – Is it Eva ? Qu'il lui demande. – No. Elle répond trop rapidement Duri. Elle se braque. Elle n'a aucune envie de parler d'Eva, encore moins avec lui. – I don't see her around much lately. You ? Elle hausse les épaules sans le regarder. C'est sa soeur à lui, pas à elle, il devrait savoir où elle est au lieu de lui poser la question. En plus, elle est certaine qu'il sait aussi bien qu'elle où se trouve Eva. Et pourquoi elle ne traîne plus autant qu'avant avec eux. Elle voir clair en ce qu'il manigance, Duri. Il veut simplement lui faire avouer une chose qu'elle n'avouera pas. Tout ce petit jeu ne sert donc à rien au final. – I don't know where your sister is Noa. My life doesn't revolve around her. Son ton est glacial, elle a du mal à le cacher. Noa ricane pour se moquer d'elle. – So it is Eva. – Fuck you. Elle rétorque en se levant. Elle n'a pas envie de passer une minute de plus en la compagnie de Noa et de sa foutue bonne humeur. Il agit comme si ce n'était pas grand chose, comme si elle avait tort de donner autant d'importance à la situation. Il ne le dit rien mais Duri entend ses reproches. "Tu exagères" qu'il pense sûrement. Sauf qu'elle n'a pas l'impression d'exagérer Duri. Elle se sent en son droit d'être jalouse, de se sentir délaissée. Elle se retrouve à détester Dante de la priver de sa seule amie. Elle imagine le reste de leurs vies s'il n'était pas venu tout gâcher. S'il n'était pas venu lui enlever sa moitié à elle pour en faire sa moitié à lui. – You know, you should probably talk to her. She loves you, she'll understand. Noa veut aider, mais il ne comprend pas que ce n'est pas suffisant. Il connait Eva, mais pas comme Duri la connait. Elle comprendra, mais ça ne changera rien.– She won't. Qu'elle crache sèchement. Non seulement ça ne servira à rien, mais en plus ça sera humiliant pour elle. Parce qu'elle sait qu'Eva le choisira lui au lieu d'elle. – And it doesn't matter anyway. If it's me or him, she'll always pick him. Les larmes ne coulent pas sur ses joues, mais elles sont bien présentes dans ses yeux. Elle est en colère Duri. Rouge de frustration. Elle essaye de se contrôler. Elle ne veut pas montrer sa faiblesse. Elle ne veut pas perdre ses moyens. Ni devant Noa, ni devant personne. Alors elle prend ses affaires et quitte l'endroit sans un autre mot ni regard en arrière. Noa n'essaie pas de la rattraper. Tant mieux.


corbeau brumeux, launondie, 2160. ‹ Duri est sa propre mère. Elle se berçait elle-même au besoin. En s'entourant de ses propres bras, en se plongeant dans des illusions vaines. Elle s'est portée elle-même sur ses propres épaules à travers tout. La boue, la pluie, les emmerdes du monde. Et elle a toujours trouvé un moyen de se réveiller, de se laver et de continuer sa journée comme si de rien n'était. Elle est un oiseau brisé avec un dragon à la place du coeur et une armure invisible sur la peau. Sa mère ne lui manque plus. Elle ne pense même plus à elle. Parce que depuis tout ce temps, Duri avait endossé les deux rôles. Elle était la mère. Elle était l'enfant. Elle s'est élevée elle-même. Elle a réapprit seule à se sentir bien même quand tout allait mal. Mais la vérité est que depuis la fin de l'Académie, il n'y a vraiment plus rien qui va. Elle pensait être tout à fait capable de s'en sortir seule, pensait que c'est ce qu'elle faisait pendant toutes ces années. Sauf qu'il y a une grande différence entre choisir la solitude quand on est entouré de personnes qu'on aime. Et être forcée à la solitude quand il n'y a plus personne autour de soi. Joue contre le comptoir en bois du Corbeau Brumeux, Duri ne sait plus qui elle est. Elle pensait savoir, à l'époque où elle était encore maître de son monde, traînant dans les couloirs d'un endroit qu'elle détestait, se donnant tous les droits. Son monde s'est écroulé aujourd'hui. Elle n'a plus aucune nouvelle de personne. Ils ont tous des adiutors désormais. Sauf elle. Ils ont tous trouvé leur deuxième moitié. Qu'ils l'aiment ou qu'ils le détestent, ils ne sont pas seuls. Elle pensait ne pas en vouloir. Elle se disait qu'elle valait mieux que ça. Quand on lui a annoncé que ses résultats étaient trop faibles pour qu'on lui attribue un mêlé à la cérémonie, elle leur a rit au nez. Elle ? Un mêlé ? Elle n'en a pas besoin. Elle est parfaitement capable de se défendre toute seule. Et ce n'était pas comme si elle avait besoin d'enchaîner la vie d'une autre personne à elle pour qu'on veuille assurer ses arrières. Elle avait des amis, des proches, un entourage. Même un semblant de famille. Où était Yerim désormais ? Où était Noa ? Où étaient-ils tous ? Elle a la sensation d'étouffer dans cet espace. Il y a trop de monde. Trop de bruit. Elle a besoin d'air. Titubante dans sa robe trop courte, elle se dirige vers la sortie de la taverne. Elle marche jusqu'à une ruelle, à l'abris des ivrognes qui hurlent et de la dispute qui a éclaté à l'entrée. Elle n'a rien à faire là, dans l'un des quartiers les plus dangereux de Launondie. On le lui a dit la première fois où elle a mis les pieds au Corbeau Brumeux. C'est peut-être pour ça qu'elle n'arrête pas d'y retourner. Elle est têtue Duri, trop têtue pour son propre bien. Elle a accepté les avances d'un premier homme à sa deuxième visite. Elle n'en croyait pas ses yeux quand il lui jeta quelques pièces à la fin de l'acte. Il l'avait prise pour une prostituée, un coup dur quand elle revint à ses esprits le lendemain. Mais ce n'était rien à côté du fait qu'elle s'était réveillée dans son propre vomi. Elle n'avait nulle part où loger, avait besoin d'argent. Elle accepta le rôle sans trop de difficultés la deuxième fois. Trop dans les vapes pour s'en soucier, trop dans le besoin pour faire des manières. Elle détestait la vie qu'elle menait. C'est à ça qu'elle réfléchissait quand quelqu'un l'empoigna soudainement et la retourna vers lui. C'était un homme au regard fou. Il la plaqua contre un mur de pierres et entoura son cou de ses mains. C'était donc ainsi qu'elle allait mourir. Sans qu'on sache qui elle est, sans qu'on se soucie de ce qu'elle est devenue. Dans une ville inconnue, par les mains d'un inconnu. Vainement. Elle voulait se battre, mais ne trouva pas la force à l'intérieur d'elle pour le faire. L'espace d'une seconde, la mort lui sembla préférable à la vie. De loin. C'est que Duri n'était même plus envie depuis un moment. Elle survivait à peine. Une morte-vivante qui ne s'activait qu'une fois la nuit tombée. Elle était dégoûtée de ce qu'elle était devenue. Tout se passa si rapidement qu'elle n'eut pas le temps de comprendre. L'homme ne l'étranglait plus. Elle toussa plusieurs fois, respirant aussi fort qu'elle ne le pouvait. Son corps voulait vivre. Elle leva la tête. Le visage d'une jeune femme lui apparu à la lumière de la lune. – Get up. Lui dit-elle. Duri n'en avait pas la force. – Who are you ? Qu'elle murmure d'une voix rauque à sa sauveuse. – Rita Kimora. Now, get up. À ce moment, Duri se dit qu'après tout, elle avait peut-être encore quelqu'un.


forêt, frontière de flamaerin, 2164. ‹ La forêt qui l'entoure est dense. Les arbres défilent à toute vitesse autour d'elle. Le vent souffle dans ses oreilles. Les muscles de ses jambes sont en feu. La douleur qui se répand dans son être entier, de sa poitrine haletante aux talons nus de ses pieds est stimulante. Elle ne s'arrête pas, Duri, elle a l'habitude de courir. Elle est douée pour ça, son petit corps agile bouge avec facilité sur le terrain. Il fait suffisamment doux en cette fin de journée pour que des gouttelettes de sueur coulent le long de son corps, collant dans une étreinte mouillée ses vêtements à sa peau. Cela fait déjà plusieurs jours qu'elle campe ici, le temps que l'état d'alerte retombe en ville. Le temps qu'on cesse de traquer les maîtres de l'eau, les membres de la résistance. Tout s'est passé très vite durant les derniers jours. Elle a du fuir la nation du feu pour éviter d'être attrapée pendant la traque qu'on a annoncé. Duri s'est rapidement réfugié dans la forêt la plus proche sur laquelle elle est tombée. Elle s'éloigne chaque jour un peu plus de Flamaerin. Elle pensait être seule, en sécurité, mais elle ressent depuis quelques heures la présence de quelqu'un d'autre dans les bois. Elle se sent observée, Duri. Un bruit de feuille sur le sol la pousse à s'arrêter brusquement. Elle feint reprendre sa respiration, mais sa main s'est déjà faufilée entre ses vêtements pour retirer sa dague. Elle est à peine le temps de serrer le couteau dans sa main qu'on lui saute dessus par derrière. Elle s'écroule contre son assaillant sur le sol jonché d'un tapis de feuilles mortes et de brindilles. Préparée à l'attaque, elle réussit à se relever facilement et d'un mouvement rapide dépose la lame de sa dague sur le cou de son agresseur. – Give me one reason why I should not slit your throat right now. Qu'elle dit dans un crachat venimeux avant de poser les yeux sur le jeune homme en face d'elle. – Yerim ? Qu'elle dit dans un murmure confus avant de relâcher sa prise sur lui. La seule famille qu'il lui reste. Elle ne l'avait plus vu depuis tellement longtemps et maintenant qu'elle retombait sur lui enfin, il essayait de l'attaquer ? – What's wrong with you ? What the hell are you doing ? Yerim la regarde et un flashback de son père lui vient à l'esprit. Leurs yeux ont le même vide troublant en eux. On dirait qu'il ne la reconnaît pas, qu'il est dans un état de transe. Il la regarde comme si elle était une inconnue. – You're under arrest. I'm here to take you. La voix de son cousin est d'une froideur qu'elle ne reconnaît pas, monotone et vide de tout sentiment. Elle glousse d'un air mesquin face à cette version de Yerim qu'elle ne reconnaît pas. Pour qui se prend-il pour lui parler comme ça ? – That's your new way of greeting me now ? We haven't seen each other in almost three years, I would expect at least a 'how are you' if hugs are too much. Elle est presque déçue de le voir ainsi. Elle aurait espéré que les circonstances soient différentes, mais elle n'est pas le choix maintenant. Une partie d'elle veut essayer de l'aider, mais elle s'est qu'elle ne pourra rien faire pour lui dans cet état. Qu'elle risque sa vie à chaque instant qu'elle laisse sa garde baissée. Yerim ne lui voudra peut-être pas de mal s'il était dans son état normal, mais qui sait ce qui est advenu de lui depuis tout ce temps où ils ne se sont plus revus. – You're a traitor, Duri. You belong in the dungeons and that is exactly were I'm going to take you. Surrender now, before it's too late. Il est clair qu'il n'est pas dans son état normal. Elle se demande si ce n'est pas un mêlé orange qui a manigancé quelque chose dans son esprit. Ou peut-être était-ce sa soeur. – Oh Yerim. Don't ever think you're capable of telling me what I should or shouldn't do. Surrender ? Really ? Qu'elle dit en pouffant de rire. – What happened to you anywyay ? Is it Hana again ? La gamine n'a jamais été très stable, c'est le cas de le dire. – You're clearly not yourself right now. And I don't have time for your bullshit, Yerim, I'm sorry. Let's meet again when you're in the right state of mind. Meanwhile.. Duri s'empare en un mouvement fluide du sabre attaché à son dos sous sa tunique. Elle n'a aucune envie de se battre contre son propre sang, mais elle le doit si elle veut s'échapper de lui. Elle se met en position d'attaque et profite d'un instant d'hésitation pour assener à Yerim un coup sensé l'assommer, ce qu'il lui vaut au passage une griffure à l'avant bras. Le jeune homme s'écroule par terre. Il a l'air de toujours respirer, tant mieux alors. Duri fait un petit sourire satisfait avant de se retourner. Elle se remet à courir dans les bois. Cette fois, elle ne s'arrêtera pas avant d'avoir franchit la frontière.