in the moonlight, you just look like an angel in disguise (silkaz)

in her heart there's a hole, there's a black mark on her soul, in her hands is my heart. and she won't let go 'till it's scarred, tried to breathe but i can't, cause the air she feeds me is damned. got a touch like a thorn, cause the girl she's hiding horns. she got blood cold as ice and a heart made of stone but she keeps me alive. she's the beast in my bones. she gets everything she wants when she gets me alone like it's nothing.

« Laissez-nous. Je n’en ai que pour quelques instants. C’est Adonis qui m’envoie … Parler à la prisonnière. » Mensonge éhonté qui franchit les lèvres de l’apollon brun alors que, d’un geste, il congédia les deux gardes qui se trouvaient perpétuellement devant la cellule du grand assassin, autrefois au service de Thomas Griffith. Cruelle créature qui avait captivé l’âme de l’ancienne pupille de la nation de la terre. Terrible paradoxe qui résidait dans sa carne ourlée des cicatrices de la guerre. Le Ravenscar savait qu’il était sur le point de commettre une faute. Peut-être la plus terrible de toutes. Qu’il risquait sa vie. Pour elle. Une nouvelle fois. Parce qu’il ne pouvait supporter l’idée de lui devoir quelque chose. Et aussi, peut-être, ne pouvait-il se résigner à la voir mourir. Alors qu’il aurait dû être parfaitement insensible à son sort. L’image de la Vasara, condamnée à la peine capitale, ne cessait de le hanter. Encore et encore. Allant même jusqu’à l’empêcher de trouver le sommeil. Morphée lui avait définitivement retiré la douceur de ses bras. Et pour remédier à cela, pour remédier à ce terrible cas de conscience, le maître du métal n’avait rien trouvé de mieux que de trahir celui sur qui il avait toujours pu compter. Le frère d’un autre sang. Mais un frère tout de même. Allié de toujours. Et nouveau roi d’Eartanera. Cœur divisé, déchiré par les deux antithèses qui s’affrontaient en lui. Sauver Silke et trahir. Ou bien la condamner et rester loyal. Choix cornélien qui ne cessait de tourner dans son esprit. Encore et encore. Jusqu’à le mener directement à la folie. Dans tous les cas, il allait décevoir quelqu’un. Et finir par s’en vouloir. Finalement, il se décida à pénétrer dans la geôle de la détenue. La plus belle et attirante détenue de tout Aksana. Silke Vasara. Enfant des cieux. Tueuse hors-pair. Terriblement envoûtante. Véritable sirène capable de faire se damner même un saint. Et il était tombé dans son piège. Tout comme elle était tombée dans le sien. Ce n’était pas une histoire de sentiments, entre ces deux séducteurs invétérés. Plutôt une question d’egos. De désir. Et de passion destructrice. Qui allait, immanquablement, les mener à leur perte. Ils le savaient parfaitement. Et malgré leurs bonnes résolutions, Kaz et Silke n’arrivaient pas à rester éloignés bien longtemps. Comme si le Destin s’entêtait à les rapprocher. A réunir leurs chemins. Damnation éternelle qui les attendait, pour s’être adonnés bien trop souvent au péché de chair. Pour avoir oublié, trahi et trompé. Pour des idéaux à la moralité plus que discutable. Elle était argent, bien élevée, promise à de grands espoirs. Il était un gamin de rien, une simple vermine qui ne savait que créer des problèmes, partout où il passait. Incapable de se résoudre à voir le temps passer, luttant pour la jeunesse éternelle. Quête vaine. Mais qu’il ne pouvait s’ôter de la tête. Deux grands enfants n’en faisant qu’à leur tête. Commettant des erreurs sans jamais en tirer de leçons. Romeo et Juliette des temps modernes. Attirance létale. Qui allait les conduire à être exilé du délicat paradis dans lequel ils avaient toujours évolué. Ou peut-être même en étaient-ils déjà bannis. Mais préféraient se voiler la face. Se mentir. Et faire comme si de rien n’était. « Silke. Je pourrais te dire que je suis désolé de te revoir en de si tristes circonstances… Mais ce n’est pas le cas. Tu mérites d’être ici. Tu as essayé de tuer notre roi. Tu seras bientôt exécutée. Mais je suppose que tu t’y attendais. C’est le sort habituellement réservé aux traîtres dans ton genre. » Ton rauque, empreint de reproches. Pour ce qu’elle avait tenté de faire à Adonis, bien entendu. Mais parce également parce qu’elle le forçait à prendre une irréversible décision. Kaz n’osait même pas la regarder dans les yeux. Préférant fuir. Comme il l’avait toujours fait. Il déversait sa haine, sa colère, sa rancœur, sur elle. Parce qu’il ne voyait pas comment faire autrement. « Thomas n’était rien, pour toi. Tu n’es même pas une de nous, tu appartiens à Aeristin. Alors pourquoi, pour l’amour du ciel, a-t-il fallût que tu te mêles de ce conflit ? Que tu risques ta vie pour un homme qui ne te voyait que comme un pion sur un échiquier géant ? Même toi, tu dois avouer que c’est absolument ridicule. Insensé. Je te pensais plus intelligente, Silke. Je pensais que tu accordais un peu plus d’importance à ton existence. » Il était en colère, le Ravenscar. Terriblement. Parce qu’elle l’obligeait à commettre l’inconcevable. Il sentait le billet, dissimulé dans la poche intérieure de sa veste, le brûler. Comme si cette preuve latente de ce qu’il s’apprêtait à faire menaçait de le consumer. De la calciner de l’intérieur. La lui donner et lui permettre de s’échapper ? De fuir ? La laisser ainsi impunie alors même qu’elle avait tenté Adonis ? Mais pouvait-il réellement l’abandonner à son sort ? Il allait devenir fou. Il le sentait. Il en était presque certain, désormais. « Je … Je sais pas quoi te dire. Adieu, peut-être ? Je suppose. Tu t’es toute seule dans ce merdier, Silke. Personne ne pourra t’en sortir. Tu es bel et bien condamnée, cette fois… » Comme une pointe de regret dans sa voix grave. Et puis sans même qu’il ait le temps de réfléchir à ce qu’il était réellement en train de faire, Kaz laissa glisser le minuscule billet sur le lit de la détenue. Et d’un regard, l’informa de son geste. Avant de tourner les talons. De lui tourner le dos. A elle mais aussi à la vie qu’il avait toujours chérit. Parce que son acte ne resterait pas impayé. Et il le savait parfaitement.

in her heart there's a hole, there's a black mark on her soul, in her hands is my heart. and she won't let go 'till it's scarred, tried to breathe but i can't, cause the air she feeds me is damned. got a touch like a thorn, cause the girl she's hiding horns. she got blood cold as ice and a heart made of stone but she keeps me alive. she's the beast in my bones. she gets everything she wants when she gets me alone like it's nothing.

Les gémissements ne cessaient de raisonner dans les cages qui détenaient les innombrables traitres et soldats d'autres fois, tous unis par les différentes circonstances qui les emmenèrent dans leurs prisons respectives, qui les détenaient si misérablement contre leur grès. Les prunelles de Silke dérivèrent sur l'objet de ses gémissements misérables, grande tragédie qui venait de s'imprimer sur sa peau et jusqu'à l'intérieur de son épiderme. La blessure était très probablement infectée du au manque de soins, et la douleur semblait s'intensifier au fur et à mesure où les minutes défilaient. Bien que la blonde essayait de ne pas penser à la souffrance qui s'éprenait de chaque fibre de son épaule abîmée, il était bien difficile d'ignorer une telle peine. De l'hémoglobine séché était accroché à son bras ainsi qu'à l'uniforme qu'elle n'avait toujours pas quitté, comme pour lui rappeler qu'elle mourrait dans les mêmes conditions qui causèrent sa perte. Elle leva son autre main dans laquelle elle tenait un chiffon sale, elle ne pouvait se contenter seulement cela. Silke vint prendre une grande respiration avant d'appliquer le tissu sur sa blessure suintante, elle voulu crier si fort, Silke, mais ç'a aurait donné beaucoup trop de satisfaction aux gardes qui se tenaient devant les nombreuses cellules, alors elle pris sur elle l'enfant de l'air, tandis qu'elle tremblait encore de rage et de colère. Lorsqu'elle eut terminé -et que la plaie semblait en meilleur état qu'elle ne l'était quelques instants avant- elle laissa tomber le tissu sur le sol, le mélangeant aux diverses tâches d'hémoglobine qui couvraient le plancher désormais carmin. L'insupportable douleur semblait s'être emparée de toute la force qui constituait normalement le corps de Silke, qui se mis à rapidement haleter. Elle qui, encore quelques jours plus tôt, ventait ses talents de soldats hors pair, elle qui était désormais si misérable, assisse sur un malheureux sol froid. Une silhouette venait de pénétrer dans l'enceinte des cachots, elle avait bien rapidement cessé de rêver de visites de la part de ses proches ; sachant pertinemment que personne ne viendrait s'inquiéter de son sort. Qui était-elle après tout ? Un rejeton de sa propre famille, une intruse dans une Nation qui n'avait jamais réellement été la sienne, elle allait mourir seule comme elle l'avait toujours été. - Laissez-nous. Je n’en ai que pour quelques instants. C’est Adonis qui m’envoie … Parler à la prisonnière. elle leva presqu'instantanément les yeux et ses prunelles se posèrent sur un ébène qu'elle ne connaissait que trop bien ; c'était Kaz, c'était bien lui qui se trouvait devant ses barreaux maudits. Silke se releva bien rapidement pour s'approcher un peu plus de sa silhouette, elle qui avait toujours été si fière face à lui, elle semblait désormais si misérable. Elle voulu esquisser le plus beau des sourires et plonger ses prunelles azures dans celles de Kaz, mais elle ne fit absolument rien, se contentant de le dévisager dramatiquement. Et il pénétra dans sa cellule, il était la première âme qui s'était réellement approchée d'elle depuis bien des jours, et elle aurait ironiquement voulu se jeter à ses bras, sentir son contact chaud et doux contre sa peau sale et froide, mais une nouvelle fois, elle ne pu s'y résoudre. Quel en aurait été l'intérêt ? Elle n'allait pas tarder à être exécutée après tout. - Silke. Je pourrais te dire que je suis désolé de te revoir en de si tristes circonstances… Mais ce n’est pas le cas. Tu mérites d’être ici. Tu as essayé de tuer notre roi. Tu seras bientôt exécutée. Mais je suppose que tu t’y attendais. C’est le sort habituellement réservé aux traîtres dans ton genre. et son entrain fut bien rapidement éteint, détruit, saccagé par les paroles qui venaient de s'échapper des lippes du brun. Qu'est-ce qu'elle avait pu être bête, Silke, comment avait-elle pu oser penser qu'il la choisirait, elle, au lieu d'Adonis ? Mais elle ne lui en voulait pas, elle ne pouvait pas lui en vouloir ; parce qu'il avait déjà tant sacrifié pour elle : son amitié avec Gunnar, sa place au sein des K'han, c'était déjà trop. Elle ne pouvait pas se résoudre à lui demander plus. Alors elle resta muette, dévisageant ses douces lèvres cracher le sombre vérité. - Thomas n’était rien, pour toi. Tu n’es même pas une de nous, tu appartiens à Aeristin. Alors pourquoi, pour l’amour du ciel, a-t-il fallût que tu te mêles de ce conflit ? Que tu risques ta vie pour un homme qui ne te voyait que comme un pion sur un échiquier géant ? Même toi, tu dois avouer que c’est absolument ridicule. Insensé. Je te pensais plus intelligente, Silke. Je pensais que tu accordais un peu plus d’importance à ton existence. ses mots étaient si durs que la blonde sentait sa poitrine brûler et s'écrouler sous le poids de ses paroles. Elle le dévisageait, si tristement, parce qu'elle était incapable de faire quoique ce soit. Elle aurait voulu se battre, répondre à ce qu'il lui disait, mais elle en était absolument incapable, se battre était tout simplement inutile puisque ça ne changerait absolument rien. Elle finirait toujours morte, exécutée, traînée dans la boue pour n'être rien de plus qu'une vulgaire traitresse. - Il semblerait alors que toi aussi, tu te sois trompé. dit-elle, alors que ses prunelles ne s'étaient pas une seule fois détachées du doux visage de Kaz. - Je … Je sais pas quoi te dire. Adieu, peut-être ? Je suppose. Tu t’es toute seule dans ce merdier, Silke. Personne ne pourra t’en sortir. Tu es bel et bien condamnée, cette fois… et il venait de tout rendre encore plus réel, comme s'il avait délibérément appuyé sur ses craintes, sur ses peurs les plus dissimulées. Elle tremblait encore plus, Silke, de la colère, peur, angoisse, peine, douleur - milles et unes sensations s'étaient emparées de son être qui semblait désormais si fragile, et elle aurait aimé, rien qu'une dernière fois, se dissimuler dans une étreinte chaude et douce, dans les bras de celui qui lui faisait face. Kaz fit un rapidement coup de tête vers le lit de la blonde, sur lequel elle posa rapidement les yeux, confuse. Un léger papier nacre y trônait et tandis qu'elle allait de nouveau reposer les yeux sur la silhouette du brun ; il lui tournait désormais le dos. Le papyrus devait probablement contenir ses derniers mots à son égard, la déception qu'elle faisait dramatiquement naître en lui, la haine qu'elle lui procurait dès qu'il posait les yeux sur elle. Alors la blonde le regarda une dernière fois, admirant les courbes de son dos, accrochant l'image du Ravenscar au plus profond de son crâne pour qu'elle soit capable de s'en rappeler une fois son dernier moment venu. - Adieu. dit-elle finalement, une dernière fois.
Puis, lorsque les prisons furent de nouveau calmes, elle reposa ses prunelles sur le petit papier qui ne pouvait pas contenir plus de quelques mots. Elle vint s'asseoir sur le petit lit, ne manquant pas de pousser un léger gémissement lorsqu'elle du prendre appui sur son bras blessé. Puis, discrètement, elle posa ses prunelles sur les figures dessinées sur le papier. Son palpitant s'emballa un peu plus alors qu'elle dévorait les mots qu'il avait inscrit. Et un rictus s'empara de ses lippes ; il allait la sortir de là, la sauver de son inévitable fin. Kaz avait fait son choix, et pour la deuxième fois, il s'était tourné en sa faveur à elle. Silke chiffonna rapidement le bout de papier mais le garda précieusement entre ses doigts tandis qu'elle laissa tomber sa tête contre le mur froid ; pour la première fois depuis longtemps, un réel rictus s'étira sur ses lèvres abîmées.

» let's play dirty (silkaz)
» lethal lust (silkaz)
» (ne) she wore moonlight like lingerie.
» ( bora ) she wore moonlight like lingerie
» angel on fire (athalia)

in the moonlight, you just look like an angel in disguise (silkaz)

in the moonlight, you just look like an angel in disguise (silkaz)

Sujets similaires

Sujets similaires