prénom, nom ‹ c'est le mariage des consonnes rares et des voyelles communes, et de tout l'inverse. goya fulvio. un prénom qu'il porte à son cœur car c'était celui de sa mère, morte en lui offrant son premier souffle, et fulvio en héritage de son père qui l'a élevé comme il a pu. âge ‹ tambour en marche depuis vingt-quatre ans, là, tout contre sa cage thoracique. date et lieu de naissance ‹ quelque part loin d'ici, sauf s'ils n'ont fait que tourner en rond toute leur vie. il s'est endormi toutes les nuits sur des histoires autour de ses origines qui tissent entre elles réalité et fiction. à force de rencontrer de nouvelles versions, il en a oublié la date et l'endroit réels et exacts. statut matrimonial ‹ ils ont pris de lui tout ce qu'il fallait prendre comme des loups sur une carcasse. mais ils ont laissé les meilleurs morceaux : le cœur et le sourire lui appartiennent encore de droit. sang ‹ tout ce qu'il y a de plus ordinaire - ce qui est considéré d'autant plus dangereux ces derniers temps. métier ‹  il multiplie les services contre une rémunération réelle qui lui paie sa bouchée de pain. habilités ‹ une flexibilité sans égale et une grande force dans les jambes. allégeance ‹ sa voix ne se ferait jamais entendre, de toute façon. alors à quoi bon  jouer aux justiciers ou aux  fanatiques, si l'avis reste ignoré. le monde ne changera pas par la simple force de ses paumes abîmées. compétences ‹ combat (5/200), stratégie (10/200), social (5/200), survie (25/200), discretion (15/200). localisation actuelle ‹ les pieds qui traînent dans la poussière de launondie, il fait tache au milieu des décors grandioses de la capitale de feu. groupe ‹ dum vivimus, vivamus. avatar et crédits ‹ pietro baltazar, afanen.

anecdote 01 ‹  ceux qui vivent dans les beaux palais dorés sont toujours moins heureux que ceux qui n'ont pas de toit pour s'abriter de la pluie. il l'a appris lors de ses longues années à servir la petit noblesse et à laisser ses oreilles traîner dans les conversations secrètes à ce sujet. les potins qu'on ramène des visites rendues aux plus grands. les rumeurs de cris, de pleurs et de haine qui rongent l'éclat des seigneurs. il se souvient, lui, d'une vie heureuse à partir de rien. d'une vie heureuse en tant que rien. c'est ce qui aide à tenir, après tout. c'est la seule ancre qu'on a. un bonheur qui fleurit dans la boue. anecdote 02 ‹ ça n'a pourtant jamais été si facile. mais il faut bien croire qu'on ressort toujours plus fort, et plus humble, toujours plus proche de la terre que jamais. la tragédie a aiguisé ses couteaux avant de poignarder son histoire, de couper le souffle de sa mère, de trancher l'espoir de son père, le menant à sa propre perte, et de strier sa propre peau. mais les plaies se referment, cicatrisent, ne sont avec le temps plus que des reliques, un tas de gravats sur lesquels on peut toujours reconstruire un empire. anecdote 03 ‹ il garde un souvenir de son père, un ocarina de terre cuite, mesurant un peu plus de treize centimètres. ce n'est pas le même qu'il utilisait pour les berceuses, mais il a réussi à le reproduire presque à l'identique, après plusieurs essais. c'est son - seul - bien, donc le plus précieux qu'il ait. il a tendance à y accorder beaucoup trop d'importance, à toujours vérifier s'il est bien dans sa sacoche, pendant toujours en bandoulière. il l'enveloppe d'un chiffon pour qu'il ne s’ébrèche pas entre  les pièces, les clés et autres petits objets qui s'y entrechoquent. anecdote 04 ‹ blabla anecdote 05 ‹ écrire ici anecdote 06 ‹ écrire ici anecdote 07 ‹ écrire ici anecdote 08 ‹ écrire ici anecdote 09 ‹ écrire ici anecdote 10 ‹ écrire ici