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mouth full of white lies (ariès - 15/05)

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mouth full of white lies (ariès - 15/05) Vide
MessageSujet: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 0:51


ariès montaigu
In his own imagination, he was a
son of God, destined for future glory.
prénom, nom ‹ montaigu. patronyme sans faveur, sans saveur. le don d'un père, d'un homme parti trop tôt et réduit au souvenir d'une silhouette floue dans la mémoire de son fils. à ce nom de famille décoloré s'accole son prénom ariès. âge ‹ trente-huit années passées à errer en ce monde. son corps est flétri, ses os vieillis, mais le garçon flamboie. le meilleur lui semble à venir alors que sa destinée se précise. date et lieu de naissance ‹ il régnait une chaleur de tous les diables lorsque l'enfant vint au monde. au sein de la petite maison trop étroite perdue dans les bas-fonds d'azurite raisonnaient les cris de douleur alors que l'après-midi brulante s'éternisait. toutes les fenêtres étaient ouvertes, les rideaux effilochés venant lécher le sol noirci. une brise tiède et étouffée peinait à s'imposer dans les petites pièces évidées. que de souffrance, que de colère, mais surtout que d'impatience. le dix août 2126. ce fut le début de tout.  statut matrimonial ‹ ariès a le coeur glacé. on le dit incapable d'aimer. sourd au prisme des émotions humaines, il s'élève au delà de tout, son affection réservée au sept dieux autour desquels toute son existence s'oriente. sang ‹ bronze. la couleur de l'offense, le rappel mordant  de sa naissance insignifiante. le gamin oublié n'est plus cependant. si son sang demeure coloré de rouille, ariès s'en affranchi un peu plus à chaque nouveau jour qui passe. il est le fier représentant en ce bas monde des dieux qu'il adule et il adore à se moquer tout bas des jeunes rois et reines crédules qui pullulent. métier ‹ haut-sacerdos, une place qu'il adore et qu’il entend bien conserver. l'insignifiant maître de l'eau s'est hissé au dessus de ses paires jusqu'à atteindre la place ardemment convoitée. il siège d'une main ferme sur le conseil, divinité glaçante et glacée, un sourire sanguin ourlant tranquillement ses lèvres. maître de ‹ ariès bénéficie d'une indépendance qu'il chéri. homme solitaire, il tire grande satisfaction de cette situation et entend bien ne jamais avoir besoin de compter sur qui que ce soit. il n'y a que lui. toujours. de bien des façons, il n'y a jamais eut que lui. élément ou don ‹ l'eau pure, inviolée. allégeance ‹ à lui-même et aux sept. tous les autres peuvent crever. compétences ‹ combat (15/200), stratégie (30/200), social (30/200), survie (10/200), discretion (05/200). localisation actuelle ‹ C’est à launondie qu’il passe l’essentiel de son temps. S’il lui arrive de se déplacer pour diverses raisons, il en revient toujours à l’ancienne capitale. Cette ville est son foyer depuis près de vingt ans. C’est là que se trouve le grand temple et c’est donc là-bas qu’est la place d’Ariès. groupe ‹ CITO MATURUM CITO PUTRIDUM. avatar et crédits ‹ rami malek + lempika.
anecdote 01 ‹ (You said your mother only smiled on her tv show) la guerre faisait rage. il est né dans le sang, dans les cris, dans la haine. il n'a pas connu son père, pas vraiment, bien trop peu. il ne se souviens pas vraiment de lui, de son visage, du son de sa voix. ses souvenirs se sont dilués, malmenés par le temps. son patriarche n'est plus rien. un mirage. une silhouette floue, qui s'invite parfois dans ses rêves. à ses souvenirs cornés s'ajoutent les paroles de sa mère quand, le coeur serré et les larmes aux yeux, elle se laissait aller à de discrètes et douloureuses confessions sur son défunt époux. ariès était déjà amputé d'un parent. sa vie, c'était juste sa mère et lui. il a grandit avant l'âge, devenu l'homme de la maison trop vite, trop tôt. alors qu'il arborait encore les traits d'un adolescent, il était déjà homme lorsque la santé de sa mère s'est détériorée. il avait dix-huit ans lorsqu'elle s'est éteinte. une mort douce. elle est partie en s'assoupissant, après des mois de douleur amère. ariès s'est éveillé pour découvrir son cadavre. ses grands yeux vert d'eau le couvaient dans la mort, toute vie extraite de ses iris. anecdote 02 ‹ (You're only happy when your sorry head is filled with dope) d'ariès montaigu, on tend à dire qu'il a un jour sut comment aimer, mais qu'il a choisi d'oublier. on suggère à mi-mots qu'il aimait sa mère et qu'à sa mort, ce sentiment viscéral s'est tu, muselé au plus profond de lui. de la peine viscérale, brutale, est née un être de glace. objet de curiosité, il étonne et indispose. ses sourires ne sont que grimaces étranges tandis que son regard semble évidé, décoloré. il intimide de par sa simple présence et de par la froideur qu'il dégage. il génère le trouble, l'angoisse, la peur et il ne manque jamais de se repaître de ses émotions arrachées. figure de cauchemar, il n'est que calme trompeur. une colère sourde fait rage en lui. tel un serpent, son regard placide et faussement endormi peut se raviver en un instant. quelques secondes lui suffisent alors à frapper, à semer la mort sur son passage. anecdote 03 ‹ (I hope you make it to the day you're twenty-eight years old) une soif d'ambition démesurée appuyée par des alliances intelligemment dissimulées ont permis au gamin de l'eau de s'élever dans un monde qui n'avait jusqu'alors eut de cesse de le rebaisser. il a grimpé les échelons avec adresse, atteignant le sommet sous le nez de personnes largement mieux nées. se saisir du poste de haut-sacerdos, ce fut de bien des façons sa revanche sur sa propre vie. et sa chance, ariès se l'est créé. il n'a pas attendu que ses rêves et aspirations se présentent à portée de main pour s'en saisir. non. car il n'a jamais eut le luxe de ne rien faire. il a dut se battre très tôt. né au sein d'une nation devenue paria, privé de père, puis de mère, il a grandit de la façon la plus dure qui soit. il a appris dans la douleur et dans le sang. il connaît le pire et n'en a que plus ardemment encore aspiré au meilleur. il a trouvé refuge dans la foi, dans les sept. il les a placé au centre de son existence, de son univers corrompu. anecdote 04 ‹ (I hope you make it to the day you're twenty-eight years old) dépourvu de parents, dépourvu d'attaches, il s'est rabattu sur la religion. il n'en est devenu que plus froid. au final, il a plus grand chose d'humain, ariès et il s'en défend pas, au contraire. il a renoncé aux humains. il leur préfère les divinités et il tendrait presque à se persuader qu'il se rapproche plus de ces dernières que de ses véritables semblables. il sème le trouble. il n'est que mensonges susurrés, que vérités déformées. ils l'appellent l'élu. le prophète. il leur fait croire qu'il entend la voix des sept, il s'improvise ainsi messager divin. et au fanatisme pétri de folie s'ajoute la soif du sang. une rage qui est la depuis l'enfance. un sentiment qu'il n'a pas endigué. un sentiment qu'il nourrit. cette colère fait partie de lui. c'est autour d'elle que l'homme dépravé s'est bâti. sa foi et sa haine, c'est tout ce qu'il a, tout ce qu'il lui reste. anecdote 05 ‹ (You're dripping like a saturated sunrise You're spilling like an overflowing sink) sa vie, il l'a bâtie seul. y avait personne. personne d'autre que lui. et il en est pas peu fier. ariès, il se félicite de son ascension et il se figure que si sa mère le voit, où qu'elle soit, elle doit sourire. elle doit s'amuser. elle doit prendre son pied à voir son gamin, ce qu'il a fait, ce qu'il est devenu. il s'est élevé. il a trouvé un chemin, une voie et il s'y est engouffré. parfois aidé quoique toujours seul, il a forcé la chance. il a versé le sang pour servir ses objectifs et si ses mains sont sales, il n'en a que faire. seul compte le but. et ce but, ariès l'a atteins. il règne sans couronne, couronne dont il n'a cure de voir sa tignasse coiffée. il règne pas sur des terres. il règne sur des esprits fragiles. il a le contrôle spirituel et entend bien le garder. le serpent ne crèvera pas sans tuer. anecdote 06 ‹ (You're ripped at every edge but you're a masterpiece) Le garçon est futé. Le garçon est seul. Son cœur est amputé. Il s’en félicite. Il s’emploie à demeurer en marge d’un monde dont il aime à penser qu’il le tient dans le creux de sa main. Il n’a confiance en personne. Il y verrait une douce folie. Alors même que son esprit ne saurait être plus ravagé qu’il ne l’est déjà, ariès n’entend pas succomber à cette tendre psychose qu’est l’amour. En proie à une paranoïa sourde (mais est-ce vraiment de la paranoïa quand le danger est palpable, quand la peur est justifiée ?), il ne baisse jamais sa garde. Même au cœur d’une foule, même décemment entouré, il est toujours seul, isolé. Ne pas aimer, ne pas s’entraver. Il survit mieux ainsi. anecdote 07 ‹ (Everything is grey His hair, his smoke, his dreams) Il n’a pas son pareil pour enfouir des couleuvres dans les gosiers. Le serpent repend gaiement son venin, un sourire confiant cornant ses lèvres. Le menteur excelle. Il déforme la vérité, il la défigure, sans aucun scrupule. Il ment si bien, l’habitude aidant. Sa voix est forte et calme. Il n’élève pas la voix, ne hurle jamais. Il susurre, il envoute. Monstre de charisme, il use de ce que la nature a eut la décence de lui offrir, à défaut de l’avoir fait naître dans la bonne nation. Manipulateur hors pair, Ariès énonce ses opinions grossières sur des tons de vérité absolue et si le monde tend prudemment à se révolter, force est de constater que ses paroles demeurent méchamment ancrées dans l’esprit de ceux qui ont la charmante sottise de s’y fier. anecdote 08 ‹ (And now he's so devoid of color He don't know what it means) Ariès ne pardonne pas. Il ne pardonne pas au monde. il ne pardonne à personne. son seuil de tolérance est ridiculement bas, pour ne pas dire foncièrement nul. Il ne connaît qu’une haine sourde qui embrase ses organes. Il y a trop de rancœur en lui, beaucoup trop et il y fait face de la pire façon qui soit. Ca ne lui suffit pas de disposer du contrôle spirituel, aussi jouissif que cela puisse être, car rien ne sera jamais assez pour lui. et il ne veut pas de couronne. il n’en à que faire. Non. Il veut juste le chaos, le malheur. Le malheur pour tous les autres. Car la vie l’a trop blessé. Elle lui a trop pris. Une guerre lui a pris son père et sa mère a été abandonnée aux mains d’un système qui n’en a jamais eut quoi que ce soit à faire. Et cette souffrance, elle est toujours là. Même vingt ans après la mort de sa mère, la rancœur d’Ariès est intacte. Il ne pardonne pas, il ne le pourra jamais. anecdote 09 ‹ (And he's blue) S’il dégage une image de calme puissant, apaisant, le garçon est en fait tout sauf détendu. Les émotions macabres le rongent et il est bien incapable de se défaire de cette lente torture. Sa rage est sourde et ses colères disproportionnées. Il ne hurle pas cependant. Jamais. Il ne s’enflamme pas, jamais. La brutalité de ses émotions est dissimulée à l’intérieur ce qui ne le rend que plus effrayant encore. Il est de ceux qui prennent la vie sereinement, un sourire satisfait cornant cruellement ses lèvres. Il ne semble jamais plus inhumain que dans ces moments là, alors que ses mains sont toutes teintées de sang. Un monstre au visage humain. anecdote 10 ‹ (more) Même assoupi, en proie à un sommeil perturbé, ses yeux demeurent ouverts, fenêtre dérangeante et inquiétante sur une âme pour le moins morcelée. // ses nuits sont courtes et divisées, noyées sous les cauchemars gorgés de cri et de sang. s’il n’éprouve ironiquement pas de culpabilité à l’égard de toutes ses vies volées au nom de mensonges grossiers, il ne se pardonne en revanche pas de s’être assoupi alors que sa mère agonisait. Là est toute l’ironie du bel élu. Alors qu’il sème le chaos sans l’ombre d’un remord, il ne parvient pas à effacer la culpabilité viscérale et injustifiée qui l’accompagne depuis vingt ans. //

‹ Décrivez quelle est la position de votre personnage vis-à-vis de la situation politique actuelle. (purge, fin de la guerre entre nations)
Ariès se trouve au cœur même de la purge. Celle-ci n’est rien de moins que le fruit de mensonges éhontés. Il a bâti sa propre vérité et l’a énoncé aux autres, usant de son influence et de sa position pour semer le chaos autour de lui. Les meurtres s’accumulent et ses mains sont colorées de carmin. La haine à l’égard des mutants ne trouve son cœur que dans sa propre invention. Il n’en éprouve aucune culpabilité. Il n’a que faire de tous ses meurtres qui s’accumulent au nom d’une idée mensongère. Comme toujours, il est obsédé. Obsédé par une idée. Par cette soif de vengeance qu’il se traîne inlassablement. Le gamin furieux ayant grandit dans la crasse des bas-fonds d’Azurite perdure et rien ne saurait tarir son insatiable soif de sang. Les rois et reines qui s’élèvent l’indifférent. Il ne leur envie rien. Ni leur nom ni ses couronnes perchées dans un équilibre précaire sur leurs têtes. Il s’amuse des conflits qui germent et de la division de ses souverains vernis et corrompus.
pseudo et prénom ‹ leslie, blackthorn. âge ‹ vingt-trois ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ via le projet. pays ‹ france. fréquence de connexion ‹ cinq jours sur sept. votre avis sur le forum ‹  much love  parrain ? ‹ / smiley préféré‹  darling gif qui décrit le mieux votre personnage‹
Spoiler:
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Ariès Montaigu le Ven 11 Mai 2018 - 13:11, édité 16 fois
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mouth full of white lies (ariès - 15/05) Vide
MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 0:52


it's all lies, darling
Many atrocities, have been done
in the name of the greater good.
(août 2129 - aguarinui) Le corps de sa mère faisait barrage, l'empêchant de jour de la vue comme il l'aurait souhaité. De l’homme de haute stature qui se tenait dans l’embrasure de la porte, il ne distinguait que partiellement le visage. Il lui était facile de l’identifier malgré tout. L’expression austère de l’inconnu à elle seule rendait particulièrement clair la raison de sa visite. Ariès cependant ne pouvait se résoudre à croire que cela avait vraiment lieu. Qu'après des semaines empreintes d'anxiété, c'en était fini. Fini de la guerre. Fini d'eux.  « Je suis désolé. » Ariès les devinait sans peine sincères, ces paroles. Cet homme ne connaissait pas son père. Sans doute aurait-il été bien incapable de l’identifier dans une foule et pourtant, la peine tordait ses traits. La peine et autre chose. L’homme avait jusque là focalisé toute son attention sur la mère d'Ariès. Cette dernière se tenait bien droite, impétueuse en dépit de sa condition pour le moins sommaire, ses bras croisés sur sa poitrine dans une attitude typiquement défensive. Ariès la suspectait fortement d’avoir adopté cette posture pour dissimuler les tremblements qui agitaient ses mains. Le regard de l'officier finit par glisser sur Ariès qui se tenait au côté de sa mère, droit comme un i, l'air plus infiniment sérieux qu'un gamin de treize ans devrait l'être. Mais Ariès n'était pas comme les autres. Il ne l'avait été et ne le serait jamais. L'image d'une enfance édulcorée lui avait été dérobée avant même qu'il ait eut le temps de l'effleurer de ses doigts. Ce fut avec calme et dignité qu'Ariès planta avec assurance son regard clair dans celui brun de l'homme. Le gamin jaugea tranquillement l'homme, l'expression faciale fermée. Il se heurta aux grands yeux marrons de l'inconnu venu annoncer la mort de son père et y vit de la pitié. Ses yeux semblaient dire pauvre femme et pauvre gosse et ils n'avaient pas tort. Ça n'en restait pas moins incroyablement débectant et humiliant. Ariès n'eut pas à interroger sa mère pour savoir que, comme de coutume, elle partageait très largement son opinion. S'il avait pris la majorité de ses caractéristiques physiques de son père,  c'était du tempérament de sa mère qu'il avait le plus hérité. Sa droiture et son assurance, il la tenait de sa génitrice impertinente et peu encline à laisser qui que ce soit lui marcher sur les pieds. Suivant le regard de l'inconnu, elle darda à son tour ses iris verdoyants sur son fils et le poussa légèrement arrière, dans une attitude protectrice. Comme le suspectait Ariès, ses doigts fins étaient agités de tremblements incontrôlables. Il n'émit pas de résistance et recula à l'intérieur de la maison. Quelques instants plus tard, sa mère congédia l'homme et referma la porte. Alors que les derniers rayons de soleil mourraient brusquement, étouffés derrière l'épais panneau de bois, mère et fils se retrouvèrent cerclés par un flot de ténèbres. Ils demeurèrent immobiles un moment tous deux, être immuables dans la terne obscurité vacillante. Ils se regardaient l'un l'autre, forêts verdoyantes et océans bleutés. Enfin, au bout d'un laps de temps indéfinissable, la génitrice s'arracha à sa torpeur et vint planter un baiser sur le front d'Ariès. La soirée fut écourtée et le garçon ne broncha pas lorsqu'il fut couché à peine la nuit complètement tombée. Il tira un étrange réconforte de l'étroite solitude qu'offrait la chambre qu'il occupait depuis la venue au monde. Comme il s'y attendait, le sommeil tarda énormément à venir ce soir là. La nuit était assourdissante. Derrière la porte close de sa chambre, des bruits venaient la troubler, rendant sa quête de sommeil encore plus infructueuse. Des bruits de mobiliers poussés. Des jurons crachés. Et les heures s'écoulaient implacablement. Ariès n'aurait pas été surpris d'apprendre que le soleil entamait sa montée lors qu’enfin il entendit la porte de la chambre voisine se fermer. Durant quelques instants, le silence total se fit dans la maison. les murs étaient fins. trop fins. alors qu'il commençait à puiser du réconfort dans le silence épuré, un gémissement s'éleva. un murmure, un crachat, devenu assourdissant. les pleurs d'une femme qui n'avait déployé que trop d'efforts pour les ravaler. ariès resta immobile comme une statue, comme paralysé par les plaintes qui s'élevaient, troublant le calme intimidant. et il aurait tant aimé ne pas entendre tout ça. ses pleurs qu'elle ne se serait jamais autorisé si elle avait su qu'il était aussi éveillé qu'elle. plusieurs heures s'écoulèrent encore avant qu'ariès ne s'endorme. lorsqu'il quitta la chambre, le jour était levé depuis des heures et la pièce à vivre étroite était gorgée de lumière chaude. s'il n'avait pas manqué de comprendre ce que sa mère avait fait la veille après l'avoir couché, il éprouva néanmoins un choc et resta planté sur le seuil de sa chambre. la pièce était la même que celle qu'il avait quitté la veille. les murs abimés, le sol couvert d'une pellicule de crasse que de multiples nettoyages n'était pas parvenue à purger, les meubles familiers. mais c'était là tout ce qu'il restait de l'ancienne pièce à vivre. tout le mobilier avait été déplacé et réorganisé selon un arrangement drastiquement opposé au précédent. il n'avait suffit que d'une nuit. une nuit pour que tout change.

(septembre 2144 - aguarinui) Il ne sentait même plus la douleur. Ses courbatures lui étaient aussi familières que les traits de son propre visage, non pas qu’il se laisse aller à cette contemplation bien souvent. A vrai dire, sa propre vue tendait à l’insupporter. Il n’aimait pas l’image que les surfaces miroitantes ne manquaient jamais de lui renvoyer. Il se trouvait toujours l’air ravagé. La fatigue qu’il éprouvait n’aidait décemment pas en ce sens, creusant ses traits. Dix-huit ans et il semblait déjà totalement abîmé par la vie. Son entrée dans l’âge adulte avait été brutale, à l’instar de tout le reste. Et il n’avait pas bronché, pas cillé. Il n’avait jamais connu que ça. L’indifférence, la brutalité. il n'avait pas vraiment eut d'enfance. en dépit de toute sa bonne volonté et de toute la force qu'elle avait déployé, sa mère n'était pas parvenue à le préserver de la guerre qui leur avait tant pris. un père. un mari. ariès était devenu homme sans prendre le temps de goûter à l'innocence d'une enfance qui lui avait été dérobée. tous les efforts de sa brave mère n'avaient pas suffit à lui rendre ce qu'il avait perdu. il ne l'en blâmait pas. comment aurait-il pu ? elle s'était montrée courageuse, depuis le début. il la savait fragile pourtant. il ne comptait plus le nombre de fois où il l'avait entendu pleurer au cœur de la nuit, après avoir attendu de longues heures qu'il s'endorme. mais il n'en était rien. ariès était éveillé et les murs étaient si fins que les sanglots de sa mère lui parvenaient avec violence, déchirant l'obscurité. il n'avait jamais trouvé les mots pour sécher ses larmes. il avait choisit de les ignorer. il avait choisit de prétendre être sourd à sa détresse. un mensonge bienveillant. presque une marque de générosité. en feignant d'ignorer ses faiblesses, il essayait de la remercier pour tout le reste. et puis, peu à peu, elle était tombée malade. sa santé s'était mise à décliner et la faiblesse était devenue de plus en plus apparente. elle s'était mise à vieillir, trop vite. dans un premier temps, elle avait pris sur elle. elle avait joué la comédie et conformément à ses habitudes ariès avait feint de ne rien voir. jusqu'à ce que les mensonges s'écroulent. jusqu'à ce que ce la vérité devienne trop criarde pour être dissimulée. ariès savait que sa mère était condamnée. il était très lucide quant à sa propre citation et n'avait jamais été du genre à alimenter des fantasmes quant à son quotidien était devant. il ne rêvassait pas. il n'en avait pas le luxe. il émergea doucement du sommeil et mis quelques secondes à s'acclimater à l'obscurité ambiante. la nuit était tombée depuis plusieurs heures. encore un peu dans les vapes, ariès porta machinalement la main à la vieille couverture râpeuse dont il s'était drapé et qui était tombé au sol pendant son sommeil.  sa mère avait toujours été une femme excessivement ordonnée. ariès ne comptait plus le nombre de fois où, les traits tirés, il l'avait vu se lancer dans un ménage aussi inutile qu'intensif. la petite maison était toujours impeccable et trop pauvrement meublée pour y semer le chaos. depuis que la maladie s'était intensifiée et que sa mère passait l'essentiel de ses journées alitée, arès s'occupait de la maison lui-même, partageant son temps entre le nettoyage et les soins dispensés à sa génitrice. il ne bronchait jamais alors même que tout cela le pesait plus qu'il n'aurait sut le dire. la vieille couverture ramassée, il s'apprêtait à se lever, prêt à commencer une nouvelle journée lorsqu'il croisa le regard de sa mère. il sursauta devant ses grands yeux d'un bleu identique aux siens. Cette vision le glaça brusquement des pieds à la tête. Il n'y avait plus rien dans ses yeux. Plus de fatigue, plus de détresse. Plus d'amour, de douleur, de tendresse. Rien. Rien que le néant. Partie. Ariès demeura immobile, le souffle coupé, figé dans la contemplation des grands yeux vides de sa génitrice. Sa tête était tournée sa lui, sa main froide et molle elle est aussi inclinée vers le fauteuil où, à bout de forces, il avait fini par s'assoupir. Alors que sa mère sentait la vie la quitter, elle l'avait cherché lui, son fils. Son  ancre dans un monde qui les avaient écartelés tous les deux. Constamment. Et il n'avait pas été présent. Elle avait posé son regard fiévreux sur lui pour le trouver endormi. Absent. Peut-être avait-elle même murmuré son nom de cette voix devenue roc, boursouflée, mais toujours infiniment familière. Mais peu importait. Car elle ne parlerait plus maintenant. Ses lèvres demeureraient toujours scellées. Il avait gaspillé sa dernière occasion de lui parler, de la regarder... Il avait failli à son devoir envers elle. « Maman. » et sa voix se brisa sur ce mot. il n'aurait sut dire depuis combien de temps il ne l'avait plus appelée ainsi. il lui semblait que cela remontait à une éternité. maman. cela sonnait étrange dans sa bouche. un goût doux et salé sur ses lèvres trop sèches. maman.

(février 2145 - aguarinui) Ariès était assis sur le canapé rapeux du salon, les longues jambes nues de elain étendues sur ses genoux. « Cette maison n’a pas changé du tout. » Ariès arqua un sourcil, brièvement tiré de sa lecture. Il écoutait distraitement la voix de la jeune fille et balaya du regard la pièce à vivre de la petite maison qui l’avait vu naître dix-huit ans auparavant. elain avait raison. La petite demeure délabrée semblait effectivement comme figée dans le temps. Les derniers changements majeurs avaient été effectués l’année des treize ans d'ariès, la nuit qui avait suivi l'annonce du décès de son père. depuis la mort de sa mère, ariès avait eut à coeur de n'effectuer aucune modification d'aucune sorte. avec une minutie presque effrayante, il avait méticuleusement entretenu la maison telle qu'elle avait l'habitude d'être. de cette façon, il gardait vivant le souvenir d'une femme qui n'était plus et ne serait plus jamais. un hommage silencieux auquel il persistait à se plier aussi confiné soit il au sein même de son propre passé. « elle me plait ainsi. » répondit ariès de sa voix calme et plate. il tâcha de se replonger dans sa lecture, un gros ouvrage sur la religion des sept en l'occurrence, mais elain en avait décidé autrement. à moitié avachie sur lui, elle le dévisageait ouvertement de ses grands yeux bleus. lorsqu'elle rouvrit la bouche, il n'y avait aucune trace de défi dans sa voix. simplement une constatation. une vérité implacable, assourdissante. « car elle lui plaisait ainsi, tu veux dire. » elle faisait là allusion à sa mère. en se raccrochant ainsi à la maison de son enfance, il se raccrochait aussi à elle. ariès arqua un sourcil. il releva à nouveau la tête vers elain qui ne cessait de vriller son regard clair sur lui. elle n'était qu'insolence et assurance. il en avait toujours été ainsi avec elle. L’impétueuse, la téméraire elain. A nouveau, Ariès se désintéressa brièvement de son entêtante lecture pour jeter un coup d’œil à ce qui se rapprochait le plus d’une amie d’enfance dans son existence saturée et entravée. la famille de elain et la sienne étaient voisines depuis aussi longtemps qu'il soit capable de s'en souvenir. leurs deux pères étaient partis se battre dans une guerre dont le monde entier portait encore la trace et aucun d'eux n'étaient rentrés à la maison après cela. de bien des façons, elain et ariès avaient mené des existences parallèles, étroitement liées. pour autant, aucun d'eux ne se serait risqué à percevoir en l'autre un allié. ils n'étaient que des connaissances. des bouts d'existence. alors qu'il coulait un regard prononcé sur l'adolescente ariès songea comme souvent qu'elle avait la beauté qu'ont les belles choses. il lui avait toujours trouvé le port d'une reine alors même qu'il n'en était rien. elain était aussi insignifiante que l'était ariès. née au mauvais moment. née au mauvais endroit. vie gâchée. beau gâchis. « peu importe. » rétorqua ariès. sa voix ni froide ni chaud, ni douce ni ferme. comme incolore. indolore. dénuée d'émotions, de sentiments. si ariès n'avait jamais été d'une nature émotive, le décès de sa mère avait suffit à ôter toute pointe de douceur ses traits. il arborait désormais à chaque instant de chaque jour un masque d'indifférence qui glaçait elain. « ta place n'est pas ici. » il ne la regarda même pas lorsqu'il rétorqua platement du tac au tac. « la tienne non plus. » ils ne s'apprenaient rien, ils l'avaient toujours sut. sans s'être jamais clairement fait part l'un à l'autre de leurs rêves de grandeur, ils se connaissaient suffisamment bien pour reconnaître le goût de leurs aspirations respectives. sans doute était-ce d'ailleurs, outre la proximité géographique, la raison des routes entrelacées qu'ils suivaient depuis voilà bientôt vingt ans. ils étaient liées par leurs pertes de même que par le désir. deux êtres malmenés, rongés par la vie et qui entendaient bien se venger du chaos calciné de leurs existences. Durant un long moment, ils se jaugèrent l’un l’autre en silence. Et en l’autre ils voyaient à la fois tout et rien. Ils voyaient ce qu’était leur quotidien actuellement et ce qu’il pourrait devenir. Ce qui était, ce qui pourrait être. L’espoir né d’un amas de cendres. C’en était fini. Fini de tout ça. De cette impuissance terne. Fini de prendre la poussière dans les tristes bas-fonds qui les avaient vu naître l’un comme l’autre. Ariès observait le visage de elain avec un intérêt presque clinique. Il connaissait ses traits presque encore mieux que les siens. Son visage de poupée, à la fois raffiné et puissant. Des traits fins, aristocratiques. Il l’avait toujours pensé. Il lui avait toujours trouvé un charisme autrement plus puissant que celui de ceux qui se targuent d’avoir le sang bleu ou argent. Une énergie sourde et dévastatrice semblait gorger les veines de elain. Elle irradiait véritablement. Elle était belle, somptueuse et pourtant, il la considérait de la même façon qu’il considérait les écrits qu’il lisait. Pas de désir, d’aucune forme soit-il. Quant à elain… Il avait toujours été ardu de lire en elle. Ariès était pourtant doué pour cela. Perspicace, il avait toujours manifesté une certaine aptitude à cerner les gens, mais pas elain. Elle était aussi douée que lui à ce jeu-là, ce qui ne rendait la partie que d’autant plus intéressante. le silence s'étira en un duel muet. il y avait une interrogation dans les yeux de elain. une forme de curiosité scientifique mêlée d'intérêt sincère. son expression était indéchiffrable, comme trop souvent. cela ajoutait à son charme. il y avait quelque chose d'infiniment séduisant chez elain. ariès lui trouvait la beauté travaillée et douloureuse d'une imposante peinture dont le sens profond demeurerait toujours tenu secret. elle se tenait avachie sur le canapé tout en conférant à ce geste plus d'élégance qu'il n'en avait jamais vu chez qui que ce soit. ariès s'apprêtait à l'interroger sur ce à quoi elle pensait en cet instant lorsque, vive comme un serpent, elle se mit à bouger. en quelques instants, elle avait réduit toute distance entre eux. ariès darda un regard en direction de son livre alors qu'il tombait sur le sol noirci, poussé hors de ses genoux par elain qui venait de s'y percher. il observa la jeune femme avec curiosité, interloqué alors qu'elle enroulait ses jambes longues et nues autour de lui, son buste collé contre le sien, lui offrant une vue imprenable sur sa poitrine. ses longs cheveux le caressèrent alors que elain venait plaquer ses lèvres contre les siennes dans une embrassade partagée entre tendresse et fougue. pris par surprise, ariès ne répondit pas au baiser et darda un regard perplexe sur elain, non sans nouer un bras autour de sa taille pour la maintenir fermement. « qu'est-ce que tu... » « tais toi. » et c'est ce qu'il fit alors qu'elle prenait à nouveau possession de ses lèvres.

(avril 2145 - flamaerin, launondie) Il avait tout laissé derrière lui. Dans un battement de cœur. Pas de larmes ou rien qui y ressemble. Son cœur ne s’était pas fendu au moment de passer le pas de la porte de la triste petite maison qui avait été le théâtre malheureux de ses rares souvenirs heureux. Des souvenirs aujourd’hui souillés de sang. Celui de sa mère. Celui de son père. Non. Il n’avait éprouvé aucune tristesse au moment de s’extraire des bas-fonds d’azurite. Bien au contraire, c’était un soulagement palpable qui l’avait envahi lorsque la porte s’était refermée derrière lui. Il entendait bien ne plus jamais remettre les pieds là-bas. Plus jamais. Il ne laissait rien derrière lui, rien qui dénote la moindre valeur sentimentale. Des objets sans valeurs, salis et ternis par les années. Des témoins immobiles des dernières années qu’il laissait derrière lui. La poussière allait s’accumuler sur toutes les surfaces. Peut-être les maigres possessions de la famille Montaigu se verraient-elles dépouillées avec le temps. Peu importe. Ariès n’avait pas besoin des objets crasseux abandonnés derrière lui. Il n’avait pas besoin de cette maison pleine de fantômes. Il emporterait les siens avec lui. Des visages fantomatiques qu’il porterait à jamais en lui. Et comme tout cela semblait loin à présent. En découvrant les jolies rues de la capitale, Ariès eut l’impression d’émerger dans un nouveau monde. Un univers édulcoré aux antipodes de celui triste et délavé qu’il laissait bien volontiers derrière lui. Il se dégageait de Launondie et de ses rues propres et entretenues un faste propret qui, loin d’apaiser Ariès, lui laissa un goût amer en bouche. C’était la nation du feu qui se dévoilait à lui dans toute son indécente opulence. Dans toute sa splendeur horripilante. Le contraste était si vif entre Launondie et les quartiers délabrés qui avaient été jusqu’alors le triste théâtre de son existence que cela en était tout bonnement étourdissant. Et Ariès était trop contrarié, trop amoché, pour s’extasier face à cette beauté méconnue. Car l’injustice de la situation était-elle qu’elle en était répugnante. A chaque fois  qu’Ariès posée les yeux sur une silhouette noblement vêtue, c’était le souvenir de la silhouette avachie de sa mère qui se rappelait brutalement à lui. De son regard clair, il suivit une femme qui devait avoir à peu près l’âge de sa génitrice. Sa chevelure d’un blond doré tombait majestueusement sur ses épaules et elle arborait une très bonne mine. Une femme qui, sans le moindre doute, n’avait jamais eut à travailler de toute sa vie. Et cela pourquoi ? Car elle était dans la bonne nation, du bon côté de la barrière. Le cœur serré, Ariès songea que, si cette bonne femme devait tomber malade, elle disposerait sans nul doute de tous les soins nécessaires à son rétablissement. Ariès tourna brutalement la tête, brusquement insupporté par cette vision. A la place, il leva les yeux sur le temple majestueux qui s’élevait enfin devant lui. Vertice. La raison de sa présence en ces terres. Ariès resta un moment planté devant l’élégant bâtiment, comme pour goûter pleinement à la pureté outrageuse d’un tel instant. Il s’émerveilla à la vue de chaque ligne, de chaque détail. Un bijou. Une véritable œuvre d’art à laquelle Ariès n’aurait pu que bien difficilement être plus sensible qu’il ne l’était d’ores et déjà. Le temps d’instant, il oublia le caractère indigeste qui se dégageait de Launondie. Il oublia tout. Son père, décédé dans une guerre perdue. Sa mère, abandonnée à son sort et que la maladie avait fini par emporter. Il oublia le caractère minable de l’existence qui était sienne. Il oublia tout. A la suite du décès de sa mère voilà quelques mois, c’était dans la religion qu’il avait trouvé refuge et il en allait de même en ce moment. En sa foi, il trouvait une forme de salut. En sa foi, il entendait bien placer toute sa vie.

(octobre 2164 - flamaerin) Un sourire magnétique corna ses lèvres.
Il lui aurait été ardu de définir très justement ce qu’il éprouvait en cet instant alors qu’il atteignait enfin le but fixé. enfin. il avait attendu, quasiment depuis sa venue au monde. attendu cette reconnaissance. Attendu de s’élever dans un monde qui n’avait eut de cesse de vouloir le maintenir fermement à terre, dans la sombre crasse l’ayant vu naître.
Il était né enfant de rien. Gamin de l’eau, en bas de la chaine alimentaire. Il n’avait jamais connu que la perte et la restriction et voilà qu’enfin, le monde s’ouvrait à lui. Et ça n’avait rien d’une coïncidence, car Ariès n’était pas homme à attendre que les portes cloisonnées s’ouvrent pour lui. Il n’avait pas pu compter sur le concept de la chance et n’y avait par ailleurs jamais cru. Les vrais hommes s’employaient à créer leur propre chance. Ariès n’avait pas eut le choix de toute façon. Il n’avait jamais eut un tel luxe. Son existence était jalonnée d’obligations miteuses qui l’avaient poussés à multiplier les efforts pour se défaire de cet étaux qui menaçait de le garder emprisonné, à l’étroit au sein de son propre corps.
Ses opportunités, il les avait bâties lui-même. Et cela avait payé. Ruisselant d’assurance, Ariès se hissa au dessus de ses paires. Le nouveau Haut-sacerdos. Avec le calme confiant qui le caractérisait si bien, il croisa lentement le regard des autres sacerdos au dessus desquels il se placerait désormais. Il planta ses iris bleus dans ceux de ses congénères. La dernière personne à laquelle il fit silencieusement la place était celle-là même qui avait manqué de peu de lui dérober sa place. Eros Griffith. Ariès lui adressa son plus beau sourire de vainqueur. Car c’était bien là ce dont il était question. Une victoire salie, gorgée de sang, mais une victoire malgré tout. Et il y avait quelque chose de particulièrement jouissif dans la défaite d’Eros. L’héritier Griffith. Un prince de rien, élevé dans le faste au sein d’une nation prospère. Un garçon gâté, à l’inverse d’Ariès. Et voilà que le pauvre gamin de l’eau se hissait au dessus du majestueux enfant de la terre. Enfin les choses commençaient à se mettre en place. Il avait juste fallu attendre près de quarante ans pour cela.

(fin décembre 2164 - flamaerin) Il n’aurait sut dire pourquoi cela le contrariait à ce point. Il était pourtant certain de n’avoir jamais éprouvé quoique ce soit de vaguement ambiguë à l’égard d’Elain. Cette fille était simplement l’une des constantes les plus prononcées de l’univers. Elle était tout ce qui le raccrochait à son passé peu glorieux. Tout ce qui lui restait de ses années ternies passées à couler de longues journées cendreuses dans les bas-fonds d’Azurite.
Elain était le passé, le familier. Un fantôme du passé qui demeurait, silhouette mouvante et pâlichonne dont la simple vision tendait à le ramener dans le passé. S’il avait toujours sut apprécier sa beauté, il ne s’était jamais rien passé de véritablement significatif entre eux. Ils avaient couchés ensemble voilà près de vingt ans et si cela n’avait rien eut de désagréable, ce n’était pas non plus une nuit mémorable qu’Ariès adorait à se repasser. Non. Il n’aimait pas Elain ainsi. Il n’aimait personne. Il n’avait jamais eut la bêtise de s’amouracher depuis qui que ce soit depuis le décès de sa mère. Et pourtant, à la vue d’Elain pendue au bras de ce maître du feu, c’était bien une rage sourde et familière qu’Ariès sentait enfler en lui. Un désir pervers et égoïste qu’il était bien incapable de réfréner.
Elain le considérait froidement, elle avait invité son ami à continuer leur promenade dans les rues de Launondie sans elle, arguant qu’elle aurait tôt fait de le rattraper ensuite. L’homme ne s’était pas fait prier, l’expression fermée. Il avait laissé entrapercevoir à Ariès la vision d’une flamme bleutée avant de déposer un baiser incendiaire sur les lèvres d’Elain. A cette vue Ariès n’avait guère détourné le regard. Il avait gardé ses yeux immanquablement fixé sur sa vielle connaissance et n’avait pas détourné le regard depuis. « Tu as l’air d’une putain ainsi pendue à son bras. » Les mots furent prononcés de cette voix calme, dépourvue d’intonations. Et pourtant, les paroles n’en demeuraient pas moins effroyablement dures. Si elle était habituée aux propos glacés d’Ariès, la surprise se peignit malgré tout sur le visage d’Elain. Elle eut tôt fait de se reprendre en main, mais il ne la connaissait que trop bien. Il voyait la peine sous ses traits faussement impassibles. Elle n’avait jamais été aussi douée que lui à ce petit jeu. « Mais n’est-ce pas là ce qui te sied le mieux ? Tu as toujours eut tendance à ouvrir un peu trop les jambes. Ta meilleure arme semble être placée là, juste entre tes cuisses. Tu n’as pas à en rougir. C'est de toute évidence la seule carte que tu as à ta disposition. » La main d’Elain siffla dans l’air avant de frapper violemment la joue d’Ariès y imprimant la trace de ses doigts. Elle grimaça sous l’impact sans jamais détourner le regard. Ariès ne cillait pas davantage. Il ne porta pas la main à sa peau brulante et ne leva pas la sienne. Il ne retourna pas le geste, en dépit de l’offense sourde qu’il venait d’essuyer. A vrai dire, il n’était pas surpris. Elain n’avait jamais été femme à aller au tapis sans se battre. « va te faire foutre! » si seulement.

(janvier 2165 - flamaerin) La lame trancha librement la chair et un flot de sang rouge vif éclaboussa le bras du haut sacerdos. Peu indisposé par le tissu souillé et l'odeur âpre et nauséabonde, Ariès relâcha son emprise sur l'homme devenu cadavre. Le corps privé de vie s'étala lourdement le sol, le bruit de la chute étouffé par le chaos qui régnait tout autour. Il se dégageait comme à l'accoutumée d'Ariès un calme tranquille et parfaitement incongrus. Alors qu'autour de lui les cris s'élevaient dans la nuit en une cacophonie macabre, il arborait une expression sereine, son regard fixe n'exprimant aucun trouble alors qu'il s'attardait brièvement sur le cadavre étalé à ses pieds. Il avait accordé là une mort rapide. La gorge avait été tranchée d'un geste que l'habitude avait fini par rendre vif et précis. Les doigts d'Ariès étaient encore refermés sur le manche du poignard ensanglanté dont il s'était servi. Il s'y agrippait alors qu'il s’éprenait momentanément de la destruction dont il se faisait l'auteur. Autour de lui, les meurtres s'enchaînaient et s'il n'était pas le seul participant de la purge, il en était indéniablement l'unique responsable. Les marres de sang qui jalonnaient le sol venaient colorer ses mains. Chaque vie arrachée était sa responsabilité, son oeuvre. Tout homme décent en aurait éprouvé de la culpabilité, mais Ariès n'avait plus rien d'humain ce soir-là. son coeur était cadenassé, solidifié par une rancune sourde que tous les meurtres du monde seraient bien incapables d'assouvir. Le sang de l’homme qu’il venait de tuer était en train de colorer le sol, souillant les semelles de ses chaussures et il n’éprouvait rien. Pas une once de culpabilité pour la vie qu’il avait fauché. Il n’aurait sut dire à partir de quand tout cela avait commencé à l’indifférer. Le sang souillait ses mains et il n’en éprouvait aucune peine. Sa folie latente faisait taire toute once de conscience. « non! »  La voix perçante d'elain résonna et elle tomba à genoux à côté du cadavre, noyant ses jupons qui se colorèrent en un instant. Immobile, Ariès se faisait spectateur de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il n’observait plus l’homme qui les avait quitté voilà quelques instants. Il ne regardait plus qu’elle. Il ne l’avait jamais vu aussi pale et divisée. Dans la nuit sanglante, elle ne semblait faites que d’émotions brutes. Une souffrance infernale peignait ses traits, sentiment noyé par un autre. Une haine viscérale à l’égard de ce qui était et de ce qui aurait pu être. Un laps de temps interminable paru s’écouler avant qu’elle ne lève les yeux sur Ariès. Leurs iris bleutés se confrontèrent avec brutalité et le temps d’un instant seulement, Ariès fut transporté des années en arrière. A une autre époque. Dans ce qui semblait appartenir à une autre vie. Un flot d’images, une vague de souvenirs. elain, attrapant sa main juste après la mort de son père alors qu’ils étaient respectivement âgés de treize et onze ans. elain, un sourire insolent cornant ses lèvres. elain, son corps plaqué contre le sien alors qu’elle s’efforçait de réveiller quelque chose en lui, un sentiment quelconque, n’importe quoi. elain qui avait voulu croire en une humanité défaite depuis trop longtemps. elain qui, dans sa naïveté détonante, s’était figurée qu’il y avait en lui quelque chose à sauver. Et voilà que la vérité se présentait enfin à elle. Il n’y avait rien en Ariès. Rien d’autre que cette haine qui guidait ses pas. Cette haine si forte, si sourde, qu’elle prenait le pas sur tout. Une soif de sang qu’il ne pourrait jamais une taire. Le chaos. La destruction. Rien de bon. Rien d’humain. Rien. rien. et il n’y avait pas de mots à prononcer. Pas de propos crachés. Car dans le silence, tout se contait plus aisément. Le temps sembla se suspendre alors qu’ils se jaugeaient l’un l’autre du regard. Deux océans déchainés qui plus jamais ne se jetteraient l’un dans l’autre. Tout était fini. Au bout d’un moment, Elain se releva lentement, le bas de ses jupons souillé de sang. Ses yeux semblaient immenses sur son visage trop pale. Le rouge appliqué sur ses lèvres n’était pas sans rappeler le carmin sanguinolent, cause de tout et de rien. Elle était belle. Belle dans sa haine. Belle dans sa peine. Et lorsque ses lèvres se dessoudèrent enfin, sa voix n’aurait pu être plus froide, désincarnée. « Je sais ce que tu as fais. » Et il était clair pour eux deux qu’il n’était pas question du meurtre de l’homme qu’elle avait aimé et dont le cadavre se ratatinaient à leurs pieds. « Et tu le paieras. tu le paieras pour ça. Par ces maudits sept, tu le paieras Ariès. peut-être pas ce soir. peut-être pas demain ou même dans un mois. Mais ça viendra. Je m’en assurerais. » Et il la connaissait trop bien pour ne pas la croire. Il savait qu’elle pensait chacun de ses mots. Il savait qu’elle ne se reposerait plus avant d’avoir répondu son sang sur ces mêmes pavés. Et il n’avait pas peur. Face à elle. Face à la promesse de sa propre mort. Il n’éprouvait rien. Rien du tout. « Bonne chance. »
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Ariès Montaigu le Ven 11 Mai 2018 - 13:01, édité 33 fois
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Airen Lokarth
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‹ MESSAGES : 2534
‹ AVATAR : Jamie Dornan
‹ CRÉDITS : avatar TF et codes Astra et TF la magnifique
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‹ AGE : 30 ans maintenant. Trois décennies à arpenter cette terre qui t'a si souvent blessée.
‹ STATUT : Cœur éprit. Cœur brisé avant que rien n'ait jamais commencé.
‹ SANG : Fruit d’une rencontre qui aurait dû rester stérile, tu fais partie de la race des abominations et on te l’a toujours fait comprendre.
‹ POUVOIR : Puissance naturelle qui n’est que jouet entre tes doigts, on t’a haï pour l’avoir.
‹ METIER : Ton connard de maître travaillant au palais, tu n’as pas eu d’autres choix que d’y aller à ton tour. Alors cuisinier tu es.
‹ ALLEGEANCE : T’as toujours été individualiste. Le peu de loyauté que tu as va à la masse désordonnée qui te sers de famille. Et si c’est toujours vrai, tu es obligé d’admettre que devant tout cela, et même devant ta sécurité personnelle, maintenant, c’est Nikolai qui trône dans les décisions que tu prends. Sa sécurité semble primer sur tout le reste dans ton esprit. Et tout comme lui, tu es fatigué des jeux de pouvoirs des puissants se disant toujours être mieux que les autres. Ils ne servent que leurs intérêts. Ils vous utiliseront si vous les rejoignez ou vous abandonneront si cela leur est utile. Assez. Nik et toi avez donc prit votre destin en main. Bras-droit invisible des Sparrows, tu es prêt à assurer votre sécurité à tous deux.
‹ ADIUTOR : Nikolai Halwyn. Tu ne le supportes pas. Tu ne l’as jamais supporté même. Tu as longtemps souhaité voir ce lien disparaître. Et maintenant c’est le cas. Il n’y a plus rien entre vous. Et il te manque. Il te manque tellement que t’en pleurerais presque. Mais tu ne le feras pas. T’es bien trop fier pour ça.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 1:01

rebienvenue à toi avec ce nouveau personnage I love you
courage pour la fin de cette fiche qui est juste géniale much love
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 1:29

Rebienvenue chez toi I love you
Amuses toi bien avec ce nouveau personnage !
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Lula Osanos
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‹ AVATAR : MARIE AVGEROPOULOS.
‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign)
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‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège.
‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi.
‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu.
‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue.
‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue.
‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue.
‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 11:13

rebienvenuuue I love you I love you
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fire nation
Alaia Oshun
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‹ AVATAR : a. jackson
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‹ AGE : héritière d’un empire qui atteint ses vingt-huit années, ce feu la consumant tendrement comme une folie l’attendant telle une vieille amie.
‹ STATUT : perle d’argent dont la nouveauté faisant sensation, cet argent se mêlant au bleuté de la perle carmin de l’ancien empereur. destin scellé par une alliance impossible à éviter, fiancée à la royauté, future reine de flamaerin en approche.
‹ POUVOIR : ces flammes dévorantes, brasier enflammant une âme dès sa plus jeune enfance, petite fille dont le don terrifiait. ce feu sacré qu’elle contrôle à présent, celui qu’elle a appris à aimer la terreur qu’il peut inspirer. ce don en symbiose avec la personne, ce don dont la beauté n’était qu’incomparable.
‹ METIER : responsabilités grandissantes, l’héritière des Khodja, droit de l’aîné prévalant, des affaires familiales qu’elle apprend à dominer d’une main de maître auprès des deux matriarches.
‹ ALLEGEANCE : un genou ployé devant cal oshun, une fidélité acquise à sa famille uniquement, une confiance ne résidant qu’en sa propre personne.
‹ ADIUTOR : passion subversive pour cette prison défiant la raison, mâle ne faisant défaut depuis dix années, roman, homonyme des dieux et protecteur des hommes.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 12:19

bouuuuuuuuuuh
j'avais presque envie de venir avec elhara
ça dérange pas ariès de prêcher des inepties sans nom quand on sait tous que la vraie religion c'est celle des sorensen ? What a Face

rebienvenue à la maison leslie, hâte de lire ta plume mouth full of white lies (ariès - 15/05) 2269768220
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orange
Nesta Cadogan
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‹ AGE : vingt-deux ans.
‹ STATUT : fiancée à celui qui lui est indispensable. alfie smith, son premier et unique amour.
‹ SANG : mêlé, fruit d'un jaune et d'une maître de l'air.
‹ POUVOIR : orange, ses pensées jonglent et manipulent celles de la personne se trouvant en face. douée pour son âge, elle se manque pas de s'exercer.
‹ METIER : nouvelle recrue au sein de l'armée de pollux.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, alfie, puis pollux, qui lui donne l'adrénaline dont elle a besoin.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 12:30

heeeeey, welcome back !!!! très bon choix omg
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Ariane Griffith
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‹ STATUT : à la fois fiancée à Elua Weathdrop - né d'un arrangement entre deux familles - et éprit d'un homme qu'elle aime d'un amour pure et sincère.
‹ SANG : reniée par sa propre famille, son sang reflète l'argent.
‹ POUVOIR : maître de la terre, son pouvoir a été altéré, elle maîtrise dorénavant le sable.
‹ METIER : héritière légitime du trône.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même, ariane ne fait confiance à personne.
‹ ADIUTOR : seraya, sa plus belle moitié.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 12:57

trop bon choix I love you
rebienvenue parmi nous What a Face
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 13:08

merci beaucoup à tous. mouth full of white lies (ariès - 15/05) 2269768220

@alaia oshun la vraie religion ? hmno hmno wut
et non, ça le dérange pas du tout. mouth full of white lies (ariès - 15/05) 4044844111
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Alba Hirvonen
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 14:17

super choix I love you

(re) bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 15:12

oh damn, ce choix slt toi
bon jeu avec ce nouveau personnage I love you
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Hilde Wolffhart
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‹ STATUT : veuve d'un temps, mariée d'un autre, hilde a été libérée de ses chaînes par merle osanos, espérant à présent le retour de celui qu'elle a toujours aimé.
‹ SANG : ancienne bronze, nouvelle argent, un changement de statut qui l’émeut assez peu.
‹ POUVOIR : bloodbending, une malédiction à ses yeux, elle qui perd la maitrise de l'eau et en même temps une partie d'elle même.
‹ METIER : elle vient de reprendre en main l'entreprise de pêche de sa famille.
‹ ALLEGEANCE : sa famille, seulement elle. ses allégeances politiques ayant toutes été pour le moins désastreuses.
‹ ADIUTOR : talweg sivrak, le disparu.
‹ POINTS : 639

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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 15:24

rebienvenue leslie I love you
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Merle Osanos
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‹ MESSAGES : 1162
‹ AVATAR : ADELAIDE KANE.
‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR)
‹ COMPTES : WO, IL, SV, LK.
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
‹ POINTS : 933

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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 19:08

quel choix much love much love
rebienvenue ici I love you
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 19:16

merci à vous quatre. I love you
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Amara Graylin
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‹ AGE : rapidement balayer ces dernières années, quelques-unes d'entre elles oubliées, durant lesquelles elle n'était plus maître d'elle-même. hors de contrôle, le temps a néanmoins continué sa course afin de souffler cette année les bougies de sa vingt-sixième année.
‹ SANG : il coule lentement dans ses veines l'airain. loin d'être d'être une priorité à ses yeux, elle rêve néanmoins de plus. de grandeur. de pouvoirs
‹ METIER : ancienne scientifique à la solde du gouvernement à présent, elle marche aux côtés des futures seigneurs de la nation de l'air.
‹ ALLEGEANCE : membre du mouvement d'achille et nevenka, future dirigeante d'une seigneurie. plus personne n'aura le contrôle sur sa personne.
‹ ADIUTOR : être des ténèbres, feyre reine des esprit. briseuse d'âme. réelle maître de cette relation. amara s'est finalement affranchie, mais elle nourrit toujours une haine viscérale à l'encontre de son bourreau.
‹ POINTS : 189

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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 20:50

ce mec pouty
(re)bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche mouth full of white lies (ariès - 15/05) 2269768220
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 20:51

rebienvenue leslie I love you
tu sais déjà ce que je pense de rami et du perso mouth full of white lies (ariès - 15/05) 2269768220
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fire nation
Idriss Yinren
Idriss Yinren
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‹ AVATAR : KJ Apa
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‹ COMPTES : GK & AS & MG
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‹ AGE : 23 années écoulées, comme vingt-trois coups qui pleuvent sur des traits marqués de violence, une jeunesse abandonnée depuis longtemps.
‹ STATUT : veuf, on lui a arraché sa moitié sans qu'il ne puisse rien y faire. perdu, détruit, son myocarde n'est désormais plus capable de ressentir quoi que ce soit.
‹ SANG : gouttes d'argent parsemées dans une hémoglobine pure et supérieure, ils n'ont rien besoin de prouver pour exister, leur réputation est déjà faite depuis de longues années.
‹ POUVOIR : maître du feu, il manipule les flammes vengeresses avec habilité. Suite au fléau qu'a abattu le virus sur lui, son contrôle du feu s'est vu diminué, tandis que la maîtrise de la lumière est venue s'y ajouter.
‹ METIER : sans métier, il n'a plus rien à protéger, et plus aucun but en tête. il a tout perdu, et ne voit plus l'intérêt de chercher un sens à son existence.
‹ ALLEGEANCE : loyauté désormais inutile, tout ceux en qui il croyait, ceux qu'il suivait, ont disparu, le laissant sans aucune allégeance réelle. il ne croit plus en personne, ni en rien du tout.
‹ ADIUTOR : (uc.)
‹ POINTS : 1498

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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 21:49

Alaia Oshun a écrit:
ça dérange pas ariès de prêcher des inepties sans nom quand on sait tous que la vraie religion c'est celle des sorensen ? What a Face

C'EST ÇA QUE JE VEUX VOIR BB je m'enjaille je m'enjaille je m'enjaille
dommage que ses allégeances soient douteuses, on aurait fait de belles choses moustache
BREF
(re)bienvenue ici, c'est un super choix de scéna much love
et bon courage pour la suite I love you
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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 7608
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: mouth full of white lies (ariès - 15/05) mouth full of white lies (ariès - 15/05) EmptyMer 2 Mai 2018 - 22:09

re bienvenue chaton What a Face
t'attaches pas trop à ce perso
eros ou adonis va le tuer
u just wait
:swagger:
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