a different kind of dynamite (jaelo)

If you want me you'll find me
in the eye of the storm

Feel the ground shake, I came to set it off, To kick in these windows and these doors Like a rebel with no pause, ignite it like a boss

Elle exultait ; en était témoin son visage qu'éclairait une joie malicieuse. Rien n'était plus plaisant pour la sulfureuse que de savoir que quelqu'un, ou quelque chose, avait tapé sur les nerfs d'Ido Aderal. Bien qu'elle soit passée maître en la matière, la Norhalis ne crachait jamais sur d'autres armes à lever sur le soldat qu'elle ne se lassait pas de détester. Et il semblait que les rumeurs qui circulaient depuis peu lui en servaient une sur un plateau d'argent, ce qui était presque trop beau pour être vrai. Aussi, lorsque le nom de Milo était parvenu jusqu'à elle, la brune avait été agréablement surprise – l'audace du gosse lui plaisait, l'inexpérience largement compensée par l'acidité de ces mots qui blessent autant que n'importe quelle arme. Le sarcasme avait pour elle un je-ne-sais-quoi d'élégant, de plus doucereusement vicieux qu'un simple coup de poing. Certes, le mêlé s'était attaqué à plus fort que lui, mais restait que l'insolence avait payé, qu'aux hématomes de l'orange répondait l'ego blessé de celui qui les avait infligés. Milo avait touché un point sensible, et c'était l'effleurer du bout d'une langue persifleuse qui avait déclenché la fureur d'Ido. C'était ce point sensible, cette alléchante faiblesse qu'elle poursuivait en traversant le campement jusqu'à la cabane de la nouvelle recrue. Sans préambule, la divine se glissa à l'intérieur de la bâtisse de fortune, théâtrale sur ses hauts-talons, arborant avec morgue sa sempiternelle désinvolture. Ses iris caféinés écorchèrent la silhouette familière du mêlé, presque moqueurs. « et bien, on peut dire qu'il ne t'a pas raté » souligna t-elle dans un gloussement, avisant la glace qu'il pressait contre sa gueule d'ange. Oh, elle ne s'inquiétait pas outre-mesure de l'état du mêlé ; s'il n'avait pas su éviter le coup, sans doute méritait-il de l'avoir reçu – ce n'était pas faute à l'Ideral, qu'elle avait toujours trouvé terriblement prévisible. Il avait à apprendre du haut de ses vingt-deux ans, l'orange, mais Jaehaerys ne doutait pas de réussir à faire de lui un combattant aussi sournois qu'elle ne l'était. Ondulant jusqu'au Naharis, elle se pencha pour écarter d'une dextre joueuse la glace de son visage, contemplant avec une fascination étudiée ses hématomes, qu'elle effleura d'un doigt caressant. « j'aimerais beaucoup savoir ce que tu as pu lui dire pour en arriver là ... » qu'elle susurra à son oreille, lascivement courbée sur lui. révèle-moi tes secrets, que clamait silencieusement son corps tandis que son regard sombre heurtait le sien, séducteur.

a different kind of dynamite

@"Jaehaerys Norhalisl"

La créature blessée avait été renvoyé dans sa caban ecomme un gosse qu'on envoie dans sa chambre sans avoir dîner. Bougon, l'enfant des rues ravalait sa fureur en se délectant de l'entrevue que le monstre humain allait avoir avec leur chef de meute. Oh, il savait que cela n'avait strictement rien avoir avec leur altercation, mais plutôt au temps anormalement long qu'Alderal avait mis à les rejoindre. Un temps que certains jugeaient avec suspicion. Et si le jeune orange s'était bien gardé à un quelconque commentaire, il se délectait aujourd'hui de savoir son adversaire dans le collimateur de Pollux. Le fessier adosser à ce qui s'apparentait à un meuble, le gosse était penchée vers l'avant, les coudes posées contre ses genoux, l'un de ses mains maintenant le glaçon contre son œil tuméfié. Et la Norhalis qui se pointe, cette lueur détestable qui danse dans ses iris chocolatés. Il laisse son regard valide glissé sur elle, sur ses courbes, sans même chercher à feindre une quelconque bienséance. et bien, on peut dire qu'il ne t'a pas raté Un râle désapprobateur s'extirpe des lèvres de l'enfant des rues, il s'en fout pas mal de s'être pris un coup de poing dans la gueule, puisqu'il a pu rendre à son agresseurs ne serait-ce qu'une once de douleur. La sufureuse se glisse jusqu'à lui, sournoise petite femme fatale qui a pleinement conscience des effets qu'elle procure à la gente masculine. Il laisse échapper un nouveau grognement lorsque la furieuse mêlée vient écarte les morceaux de glaces pour inspecté la balafre laissé par l'humain. Touche pas, Jae. Un son caverneux qui s'extirpe de ses lèvres, alors qu'il glisse sa main contre la taille de la sublime créature qui lui fait l'honneur de sa présence. Il lui décoche un sourire, laissant les glaçons fondre sur le sol. j'aimerais beaucoup savoir ce que tu as pu lui dire pour en arriver là. Il sourit, l'abominable orange, de ce sourire charmeur qu'il a l'habitude de servir à toutes les donzelles qui croisent son chemin. Il l'attire un peu plus à elle, amenant la survoltée à venir prendre place sur ses genoux. Beauté, si tu crois que je vais livré mes secrets sans rien avoir en retour, tu te plantes complètement. Il sourit, le perfide, alors que ses doigts s'élèvent pour venir taquiner quelques mèches brunes qui obstrue le visage angélique de la diablesse. Ses lèvres se pincent, alors que la lumière vacille dans la profondeur de ce regard de séducteur. Qu'est-ce que tu me proposes?

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

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Il y a ce jeu auquel ils jouent, ce jeu de séduction qu'aucun des deux ne gagne ni ne perd jamais vraiment. Ils sont prédateurs, les mêlés, félins languides qui de longue date entamèrent leur ronde dans l'étreinte d'une luxure presque pudique, tant elle s'éternise sur les braises de leurs ardeurs lutines. Ça l'amuse, Jaehaerys, de jouer avec les nerfs du soldat ; il n'a pas sa subtilité, son machiavélisme sensuel lorsqu'elle semble lui accorder ce qu'elle lui retire subitement, la malice traîtresse d'un sourire au coin des lèvres. C'est ce qu'elle préfère, flirter avec le danger de céder, y renoncer par pur caprice ; parce qu'il est infiniment plus jouissif de laisser sur lui les traces d'un désir qu'elle attise sans satisfaire. La langueur d'une posture féline, la distance étrécie avec la facétie d'un charme diablotin ; la comédie est orchestrée pour être captivante, envoûtante, aiguiser son appétit en se faisant ingénue aguicheuse, déguiser l'impudeur sous les dessous d'une innocence débauchée. Ignorant royalement le grognement de son comparse, la séductrice laisse glisser sa dextre habile sur sa taille de guêpe comme une vieille amie, plonge dans ses iris claires la noirceur de ses puits d'ébène où étincèle l'éclat rutilant d'une ironie presque prémonitoire. J'ai toujours ce que je veux, qu'ils clament, l'orgueil d'une monstrueuse confiance transparente dans sa façon d'être, de se mouvoir, de parler et d'ensorceler. Oh, elle connaît le charme du Naharis, s'imagine aisément la longue liste de ses conquêtes – mais une femme a ces artifices perfides, impénétrables qu'aucun homme n'aura su se vanter de posséder aussi bien que ces marquises de l'amour carnassier. A sa demande implicite, l'orange ose l'audace d'un sourire. Et qu'il est ravageur, ce sourire ; une arme que la sirène sait efficace, pour avoir charmé avec le sien tous les marins de l'océan. Alors elle se compose une moue pensive, Jaehaerys, dans sa théâtralité coutumière. « je ne sais pas si ta prévisibilité te rend plus pathétique qu'adorable » qu'elle rétorque, sournoise, glissant son index sur le torse du mêlé. Milo s'en vexera, peut-être pas – à vrai dire, elle n'en a cure, de ce qu'il privilégiera de l'insulte entremêlée au compliment. C'est ainsi qu'elle est faite, de cette liberté insolente, outrageante, qu'elle dispense aux quatre vents ; souveraine indétrônable de ces maléfices qu'entretient l'angélique esthétique de sa divine silhouette, céleste réceptacle de ténèbres doucereusement funestes. Elle se penche alors, la succube, dans toute sa sublime contradiction, effleure les lèvres de l'autre avec une indolence dépassant de loin l'inconvenance. « je pourrais te les soutirer douloureusement, je suis sûre que tu adorerais » qu'elle susurre d'une voix suave. Elle en connaît mille, des façons de forcer le Naharis à lui accorder cette faveur qu'elle lui demande. Des plus atroces aux plus douces. Alors, aussi désirable qu'indomptable, la mêlée attrape la dague attachée à sa cuisse, dessine de sa lame le contour du visage du Naharis, la commissure de ses lippes étirées dans un sourire joueur, prédateur. D'une légère pression, elle entaille la carne de l'orange – assez pour y laisser plus tard une superficielle cicatrice qui lui rappellera qu'une part de lui est à elle. Inévitablement, l'écarlate liqueur apparaît ; et lorsque perle la première larme de sang, la diablesse vient la cueillir d'une langue taquine. « allons, tu devrais le savoir, depuis le temps » et ses lèvres effleurent son lobe alors qu'elle murmure à son oreille : « je ne donne jamais sans recevoir »

Sujet: Re: a different kind of dynamite (jaelo) Dim 7 Jan 2018 - 21:50

a different kind of dynamite

@"Jaehaerys Norhalisl"

je ne sais pas si ta prévisibilité te rend plus pathétique qu'adorable. Il s’esclaffe le sale môme, c'est pas comme s'il ne connaissait pas le tempérament de la déesse mêlée, il ne sait que trop bien se heurter à ses propos tranchants sans s'abîmer. C'est ce qui lui plaît, chez l'abominable créature qu’il tient contre lui sans pour autant réellement la posséder. Elle se veut intouchable, l'imprévisible, alors qu'elle déverse son venin, débusquant la moindre contrariété pour en tirer profit. Elle est ingénieuse, elle sait comme tirer les ficelles, mais il n'est pas dupe, Milo, même s'il laisse traîné ses doigts sur les courbes féminines de la beauté, il ne se laissera berner aussi facilement. Tu as toujours été bien plus séduisante quand tu fermais ta gueule. Qu'il lâche, vulgaire. Il est pas dégueulasse comme ça avec toutes les donzelles qui croisent sa route, mais cette fille là, elle ne comprend que la brutalité des mots qui s'entrechoquent, elle ne reconnaît un adversaire que s'il lui oppose une quelconque résistance. Il n'en perd pas son sourire l'audacieux. Il ne sait que trop bien, que l'âme de la sublime est aussi sombre que sa beauté n'est éclatante, elle n'est qu'un leurre, contre lequel n'importe quel homme se laisserait avoir. je pourrais te les soutirer douloureusement, je suis sûre que tu adorerais. Elle se joue de lui, la détestable, jouant de sa lame qu'elle pointe malicieusement vers lui, entaillant sa chaire avec une satisfaction qu'elle ne tente même pas de dissimulé. Il laisse échapper un grognement, alors qu'il se laisse faire, étrangement docile pour l'occasion. Il n'a pas perdu son sourire, détestable sourire, qui fendille ses lèvres désirables. Elle s'approche, perverse et venimeuse, venant cueillir l'hémoglobine de sa langue. Allons, tu devrais le savoir, depuis le temps je ne donne jamais sans recevoir. Il vient glisser sa main dans ses cheveux, tendre et séducteurs, ses doigts glissent dans sa nuque, contre laquelle il exerce une légère pression, pinçant ses lèvres avec envie. Jae, ma douce Jae, tu veux réellement jouer à ce jeu là avec moi. Il ronronne le félin, serrant encore un peu plus son étreinte pour faire rougir sa peau. Il s'en fiche de la lame menaçante qu'elle a toujours entre ses mains. Il approche son visage de celui de la mêlée jaune, ses lèvres venant éffleurer les siennes. Tu n'as pas envie que je vienne m'immiscer dans tes pensées pour y implanté des idées saugrenues. Tu sais à quel point je peux être un véritable bouché. Il l'a prouvé avec l'humain, si sa maîtrise n'est pas parfaite, elle est capable d'infliger bien des dégâts dans la cervelle de ceux qui viennent se frotter au Naharis. On peut régler ça gentiment. Ou pas. A toi de voir ma jolie. Qu'il murmure encore, contre sa bouche.

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

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Il ricane, et la diablesse ne s'en formalise pas ; c'est ainsi, entre eux — entractes civiles zestées de sarcasmes cavaliers. Aussi, la répartie de l'orange n'a rien de surprenant, et la Dragomir se contente de rouler (ostensiblement) des yeux, appuyant son désappointement quant au persiflage de son vis-à-vis. You can do better, que crie l'empyrée ricaneuse de son regard auburn. La vulgarité farouche gravissant les lippes enjôleuses du Naharis ne saurait entailler l'égo de la mêlée, qui n'a jamais su se froisser aux médisances d'autrui, leur concédant tour à tour le talent d'une langue aiguisée ou la piteuse fadeur de parades affligeantes. « et tu as toujours été médiocre flatteur » qu'elle rétorque, fallacieusement boudeuse. La comédie se dissipe d'un battement de cils et son éternel demi-sourire revient chatouiller la commissure de ses lèvres mutines. Aussi désagréables, insupportables et méprisables l'un que l'autre, ils n'ont jamais su où se trouvaient les limites, où s'arrêter dans ce jeu qui peut-être durait justement parce qu'il les réunissait, et qu'aucun d'entre eux ne se résignait à délaisser cette distraction qu'ils représentaient l'un pour l'autre. « un jeu ? quel jeu ? » elle feint l'innocence, mais l'immense sourire fendant ses lippes vient démentir avec malice l'hypocrisie usée sans modération. Tout est toujours un jeu, avec elle. Il le sait, lui, mieux que quiconque. Le moindre mot est trompeur, la moindre émotion mensongère ; rien n'est jamais certain, lorsqu'il s'agit de Jaehaerys. Mais ça importe peu, ici, dans cette tente, lorsque leurs corps se retrouvent sans vraiment se retrouver, lorsque leurs regards qui se croisent miroitent le même désir, la même malignité. Leurs visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre — ils ont naturellement annihilé la proximité — et la succube ne se prive pas de dévorer indiscrètement chaque détail du portrait trompeur du Naharis. Une gueule d'ange, une mascarade de charmes évinçant l'âme torturée qui palpite là, à fleur de peau. « je te le concède, la subtilité n'a jamais été ton fort. tout comme le réalisme, apparemment. » qu'elle glousse alors, incapable de le prendre vraiment au sérieux. Non qu'elle remette en question les habilités guerrières du mêlé, plutôt qu'elle jugeait absurde de les considérer comme une menace pour elle. Elle qui pouvait tout lui arracher en le frôlant du bout des doigts, qui n'avait besoin que d'une fraction de seconde pour le foudroyer et n'en laisser qu'un amas de chairs fumantes. Bien sûr, aucun d'entre eux n'attaquerait ; parce que ça n'est pas comme ça qu'ils règlent leurs problèmes. Ils ne sont ni brutes ni sauvages — tout du moins la brune l'espère t-elle pour son comparse. Il menace et séduit dans le même élan, Milo, un domaine que la mêlée maîtrise plutôt bien ; aussi, aucun frisson ne vient s'épandre le long de sa colonne vertébrale, pas même le moindre frémissement. L'étreinte du Naharis se resserre, et la dextre de la charmeuse se glisse dans sa chevelure mordorée. « et bien, pour commencer, tu pourrais me donner ce que je veux. » qu'elle souffle, tout contre ses lèvres. « ensuite, je suppose que j'aurais la bonté de t'accorder une faveur. » parce qu'elle savait l'obstination de Milo ; sans rien en retour, il la laisserait sur sa faim — et quand bien même la tueuse aurait pu dénicher cette information à force d'efforts, elle préférait s'épargner ce dur labeur.

Sujet: Re: a different kind of dynamite (jaelo)