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a drop in the ocean. (elen)

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a drop in the ocean. (elen) Vide
MessageSujet: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 19:40


Elen Hortense Lokarth
THE BRIEF SILENCE THAT FOLLOWS IS AS TENDER AS A RAINSTORM OF DAISIES
prénom, nom ‹ Ce fut les derniers mots de ta mère. A peine soufflés. A peine esquissés. Elen. C'était si doux. Autant que ta jolie peau. C'était si gracieux. C'est ce qu'elle voulait pour toi. Comme un espoir de vie meilleure. Un prénom bien loin de ceux qu'elle pensait crasseux. Ce prénom était le tien, et tu le chéris à chaque seconde. Mais ce fut une autre femme qui te donna ton second prénom. Une amie de ta mère. Si on peut appeler ça comme ça. La compagne d'infortune de ta génitrice. Hortense. C'était les fleurs préférées de ta mère. Et pis enfin un nom. Pas celui de ta mère. Encore moins celui de ton père. Un nom qui claque contre ta langue. Lokarth. Une donation presque miracle par celui que tu considérerais presque comme ton père. Presque. Une dette que j'avais tu ne pourrais remplir. Tu le sais. T'essayes au moins d'y faire un peu honneur. Au moins un peu. âge ‹ Ça fait vingt-huit ans que tu bouffes la poussière. Ça fait vingt-huit ans que tu subis le monde. T'as jamais rien demandé toi. T'es née comme ça. Presque par caprice. Ton père tu l'as jamais connu. Tu penses qu'il a foutu le camp dès qu'il a su. Comme toujours. C'est toujours comme ça que ça se passe. T'as du rester avec ta mère. Seulement, elle aussi elle est partie. T'as du te sentir bien seule. T'as passé vingt-huit ans à te demander pourquoi. A en vouloir au monde entier. A blâmer le dieu et à séduire satan. Pourtant. Ça t'as rien apporté. T'es toujours là. Avec tes questions brisées entre les mains. Et ça continue encore. La roue tourne. Et tu peux rien faire pour l'arrêter. T'as beau hurler. Personne t'entend. Alors ça tourne toujours. Presque malgré toi. date et lieu de naissance ‹ Un lieu qui en ferait vomir plus d'un. Pourtant t'as bien atteri là entre deux oreillers crasseux. T'as poussé ton premier cri dans un bordel. Comme le signe d'une mauvaise vie à venir. Ta mère voulait tellement plus pour toi. Elle avait un plan. Partir. Où ? Elle ne savait pas. Mais simplement partir pour que t'échappes à tout ça. Loin d'Eartanera. Pourtant t'es restée là. Dans ta misère. A prier dieu pour rien. statut matrimonial ‹ Un désamour de soi qui t'empêche de voir clair. T'y comprends rien toi à l'amour. A toutes ces conneries. C'est tellement fragile. Si tendu. Tu préfères pas t'y aventurer. C'est un terrain miné. Mais tu vois les autres. Souvent des maîtres. Tu les envies parfois. Tu voudrais savoir. Voir comment toi tu ferais. Mais ton coeur, il est pas prêt pour tout ça. T'es si frêle. Peut être trop. Qui voudrait de toi de toute façon ? Personne. Tu l'as bien vu avec les filles du bordel. Vous n'êtes que des corps. Les âmes, ça fait bien longtemps que ça n'intéresse plus. Toi ça te dégoûte. Ça t'a formatée. Alors dès qu'un homme s'approche. Tu fuis. Par n'importe quel moyen. C'est tellement plus simple. Parce qu'au fond, tu ne sais pas si ton coeur il serait prêt à tout ça. A toutes ces émotions beaucoup trop nouvelles. sang ‹ Le sang de la honte. Celle qui ne devrait pas être là. Une abomination sur qui on crache. Une mêlée en somme. Tu ne le sais que trop bien. Le sang qui coule dans tes veines est trop souillé. Trop crasseux. Tu devrais pas vivre. T'aurais jamais du exister. On te l'a vite fait comprendre. métier ‹ Tu ne voulais pas faire comme elle. Subir tout ce qu'elle avait subi. Elle avait voulu une vie meilleure pour toi. C'est ce que t'as toujours essayé de faire. Pour toi mais surtout pour elle. C'est glorieux quand même. T'as pas trouvé mieux après que t'es quittée ton maître. Ou que vous vous êtes séparées. Tu ne sais même plus. Peut être par peur du monde extérieur. Peut être par malchance. Le destin, il aime bien s'acharner. Mais t'aurais pu tomber bien bas. T'es pas si dans la boue que ça. T'es serveuse. Tu passes tes soirées à débarrasser des tavernes et à mettre le couvert. Ça aurait pu être pire au fond. Tu le sais et tu t'en contentes. Au fond, tu te dis que peut être t'auras mieux un jour. Alors t'économises chaque jour un peu. Parce que toi tu rêves d'ouvrir une boutique. Une boutique rien qu'à toi où t'en serais la tenancière. Fière et tête haute. Mais t'en es bien loin. Alors tu prends ton mal en patience. C'est tout ce que tu peux faire après tout. adiutor de ‹ Des mots. Un ton dans la voix. C'est ce qui vous caractérise. De vrais aimants qui se repoussent mutuellement. Mais qui ne peuvent se détacher complètement. Ton maître, elle a toujours été compliqué. Tu le sais. Asteria. Force de la nature. Un cœur un peu bancal. Toi t'étais perdue dans tout ça. Tu tentais de te faire ta place. Dans son monde à elle. Mais elle te repoussait. C'était toujours pareil. Tu commençais à avoir l'habitude. Tu disais rien. Pas souvent. Mais ça finissait toujours en bataille rangée entre vous. Pourtant, t'es jamais partie. Vous avez beau être liées, t'étais pas non plus en laisse. T'aurais pu le faire. Oh elle t'aurait retrouvé pour sûr. Mais t'as jamais pu. Ca ne t'a jamais effleuré l'idée en fait. Parce que finalement, tu savais que ta place était à ses côtés. Quoi qu'il arrive. N'importe pouvaient être les mots que vous vous crachiez dessus. T'es restée, c'est tout. pouvoir ‹ Les flammes dans tes mains. La chaleur de ton corps. La volupté de ton regard. Tout en toi transpire le calme. Pourtant bien au fond se déchaîne la plus violente des tempêtes. Celle qui crache des flammes et répand des cendres. Celle qui parfois, te fait perdre la maîtrise. T'es la seule constance dans l'équation. Ta seule ancre. Dans un pouvoir si aléatoire. Rouge. Quelle merveille entre tes doigts. Quelle supplice entre tes crocs. Un pouvoir si doux et pourtant si violent. Une dualité qui te colle à la peau. Une dualité qui te recoupe.  allégeance ‹ Une fidélité qui ne revient qu'à toi-même.  Fidèle d'abord à toi-même et à tes convictions. Peut être fidèle éphémère de sa propre cause. Compatriote de coeur d'une liberté qu'elle n'aura jamais complètement. Si t'es encore là c'est pour tout ce qu'ils te proposent. Pour tout ce que t'aurais jamais pu avoir sans eux. C'est sans doute égoïste. Voire hypocrite. Mais après tout chacun trouve son compte. Mais jusqu'à quand. compétences ‹ combat (0/200), stratégie (10/200), social (20/200), survie (30/200), discretion (15/200). localisation actuelle ‹ Généralement dans Eartanera, à servir des clients parfois aigris. Ou alors tapis dans ta chambre de bonne à rêver de grandes choses que t'auras probablement jamais et qui broie un peu plus ton coeur. groupe ‹ divide et impera avatar et crédits ‹ dakota johnson + lempika
anecdote 01 ‹ Période déchue. Période lointaine. Pourtant elle te revient souvent en mémoire. Même si les souvenirs commencent à s'effacer. T'essayes de t'y accrocher. De ne pas les laisser partir. Ca te fait trop mal. Parce que ça avait beau être pas le paradis. C'était chez toi. T'avais pu avoir un semblant de bonheur. A courir à travers les rues. On s'occupait pas tellement de toi. Sauf elle. L'amie de ta mère. Sa compagne d'infortune. La putain du bordel. C'est ce qu'on disait. Toi t'écoutais pas. T'as été heureuse. Quoi qu'on puisse dire. Certes désargentée. Parfois crasseuse. Mais c'était l'amour que t'as jamais pu avoir de ta mère. Celle qu'est morte en te mettant au monde. Qui pourtant rêvé de grandes choses pour toi. C'était pas le paradis. Tu te cachais. Beaucoup. Mais c'était chez toi. Quand le soir tu t'endormais dans ses bras avec ta jolie poupée en chiffon contre ton cœur. anecdote 02 ‹ Ton père. Tu l'as jamais connu. C'est l'inconnu au bataillon. Celui que t'as idéalisé toute ton enfance. Puis détesté. Tu le hais de vous avoir abandonnées toi et ta mère. Tu le détestes d'avoir été si lâche. Tous les mêmes en vérité. Ils partent tous la queue entre les jambes au moindre problème. Ta mère elle méritait pas ça. Elle ne méritait pas un tel homme. C'est sans doute mieux qu'il soit part au final. Ouais. Mais t'as toujours ce ressentiment en toi. Cette haine qui ne s'épuise jamais. T'aurais besoin de lui dire tout ce que tu as sur le cœur. Depuis vingt-huit ans. Ca en fait sur le cœur. Parfois ça vient jusqu'à t'étrangler. Mais ça reste stérile. Tu ne le reverras jamais. Tu le sais. Et ça te rend folle. Parce qu'au fond t'aurais tellement besoin de vider ton sac. De lui montrer ô combien il a raté. Ô combien il aurait du rester. Oh que oui. Parce qu'au fond t'avais juste besoin de lui. T'avais juste besoin qu'il soit là. Comme tout père. Parce qu'on t'en a raconté des histoires. Ta mère ne lui en voulait pas elle. C'est ce qu'on t'a dit. Tu ne l'as jamais compris pourquoi au final. Mais toutes ces histoires tu finissais par les fantasmer. Par imaginer un homme si idéal et parfait. Que ta chute a été encore plus dure. Ton cœur s'est durci un peu plus. Alors tu préfères clamer que tu le détestes. Que c'est qu'un lâche. Que ce n'est qu'un maître qu'a juste voulu tirer son coup au bordel. Comme les autres. Plutôt que d'admettre qu'il te manque. Que t'avais besoin de lui dans ta vie. c'est plus simple. et moins torturant. anecdote 03 ‹ C'est ça qu'a tout détruit. Les cris. La lumière. Les gens du gouvernement. Ceux qui ont commencé à rafler tous les gamins qu'ils pouvaient. C'est de là que tout est parti. Elle t'a dit de courir. Bien loin. T'as hésité juste un instant. Mais elle t'a poussée. Et toi t'as fini par tomber. C'est là que tes jambes nt commençait à se mettre à courir. Tu savais pas trop où. T'as suivi les autres. T'avais de petites jambes, mais il t'a pris la main. Un des gamins. Il t'a aidée. Vous êtes restées ensemble. Toi et quatre autres enfants du bordel. Recroquevillés les uns contre les autres. Presque à attendre la mort. T'étais si jeune. Toi la petite fille effrayée et sans défense. T'as erré dans la ville avec eux  après ça. Vous étiez perdus sans aucun endroit où aller. La faim. La soif. Un endroit pour vous terrer. La rue, ça t'a fait tourner la tête. Ca t'as presque enlevé ton innocence. Les rues sont cruelles. Mais t'as fini par la voir l'étincelle. Toute petite mais bien brillante. Celle de l'espoir. anecdote 04 ‹ Vous avez fini par le trouver. Ce vieux bougon aigri. Vous aviez faim. Terriblement faim. Vous avez vu cette maison. Si reculée. Si abandonnée. Vous étiez épuisés. Fatigués de cette vie de misère. Fatigués de la faim. De la maladie. Et de la mort. Vos traits étaient tirés. Vos mains étaient rugueuses. Vous pensiez que vous alliez crevés ici. Toi tu le pensais. T'avais beau n'être qu'une enfant. La réalité t'avait fait murir. Et pis vous avez fini par la cambrioler cette maison. De prendre tout ce que vous aviez besoin. Surtout de la nourriture. Comme vous faisiez à chaque fois. Seulement il était là lui. Il vous a vu. Vous a attrapé. T'as eu la peur de ta vie ce jour-là. Autant que deux ans auparavant quand vous vous étiez enfui. T'as cru que l'heure était arrivé. Que les trompettes allaient sonné. Ca t'a fait mal. Oh que oui. Une vraie correction. Mais il avait beau avoir les traits d'un vieux fou, il avait un cœur. Tu le découvris plus tard. Tu le compris plus tard. Parce qu'il a fait de vous ses enfants. Il vous a donné un  nom, un toit. Presque une figure de père. Celle que t'avais toujours recherché. C'était pas le plus attentionné. T'avais voulu une fois le voir après ton cauchemar. Il t'avait envoyé paître bien correctement. Mais il vous aimait. A sa manière. C'est ce que tu pensais du moins.. anecdote 05 ‹ Parce que ça n'a pas duré. Un mois. Quelques semaines. Parce qu'un jour, tu les as entendu à nouveau. Ces talons qui claquent contre le macadam. Ces cris contre vous. Et ton cœur qui s'arrête. T'as voulu te réfugier sous ton lit en serrant contre toi ta poupée. Mais rien à faire. On t'a extirpée de là vite fait. Comme on t'a extirpée à ta vie. C'était à cause de lui. Celui qui vous avez adopté. Il venait de vous dénoncez. T'y comprenais plus rien toi. Parce que malgré son air aigri, t'avais fini par l'aimer ce vieillard. Presque malgré toi. Et lui, il vous envoyé  à l'école. C'est comme ça que tu disais. A l'institut. Loin de cette vie de misère. Mais loin aussi de ce que vous aviez été et connu. anecdote 06 ‹ T'as fini par la rencontre, elle. Là-bas. A l'institut. Une rencontre indésirable. Celle pour qui tu devais te lier à jamais. T'as pas eu le choix. T'as toujours été seule. Ou du moins qu'avec ta famille. Le changement a été compliqué. Pour vous deux. T'arrivais pas à t'y faire. En t'allongeant à ses côtés pour la cérémonie, t'as espéré ne pas te réveiller. Que votre lien ne soit pas si fort pour vous relever. Erreur. Quand t'as ouvert les yeux. T'y croyais presque pas. T'étais bien là. Liée à jamais à une autre vie. Une situation que t'avais jamais connue. Pas avec une personne pour qui les joutes verbales étaient monnaie courante. Si t'avais été un peu plus forte et suicidaire. Tu l'aurais probablement fait. Mais t'y as jamais pensé. Après tout, peut être que sans le vouloir, t'avais trouvé ta place. Peut être que sans le savoir, ce lien t'avait attachée à elle. Et pas que physiquement. anecdote 07 ‹ Et pis il y a eu ça. Quand enfin vous aviez trouvé un équilibre, il y a eu ça. Tu compris pas sur le moment. T'es tombée malade. Pendant quelques semaines. Tu pensais que t'allais enfin y passer. Que c'était la fin. C'était le virus. On t'apprit que vous étiez pas les seuls. Que tous les maîtres et mêlés avaient été affecté. T'as pensé automatiquement à elle. A Asteria. Mais t'as fini par vite sombrer. La fièvre t'a emportée bien trop loin avec elle. Jusqu'à ce que tu te réveilles. Engourdie du virus. Mais belle et bien vivante. Presque un miracle. Tu te sentais libre. Vraiment libre. Comme libérée d'un point. T'as pas compris sur le moment. C'était bien trop nouveau. Mais tu la sentis. Cette connexion perdue. Ce lien déchiré. Elle était partie. anecdote 08 ‹ Parce qu'avec tout ça. La pagaille. L'après virus. Tu comprenais plus rien. Tu contrôlais plus rien. Tu le sentais en toi. Ce pouvoir qui se déchaînait sans que tu ne puisses le retenir. Au moins tu le sentais. Durant le temps de ta convalescence tu t'étais sentis comme une coquille vide. Désespérément vide. Alors retrouver tes pouvoirs a été une renaissance. De courte durée néanmoins. Tu ne contrôlais plus rien. T'avais beau essayé, ça partait dans tous les sens. Alors t'as eu peur. T'as pris tes affaires et t'es partie. T'as juste laissé un mot à Asteria. Sinon elle t'aurait probablement décapitée sur place. Maintenant qu'elle pouvait le faire sans risque suicidaire. Juste quelques mots sur le papier. Avant de t'envoler pour ta vie. Une nouvelle. Encore. Celle d'une serveuse dans une auberge. Pas glorieux. Mais t'avais besoin de te retrouver. De faire le point. De réfléchir un temps. Oh que oui. anecdote 09 ‹ T'as fini par grandir. C'est sans doute ta plus grande malédiction. Les années ont eu un effet si bénéfique sur ton corps. Peut être trop. De tes rondeurs enfantines ont émergés des courbes voluptueuses. Un regard à en damner les anges. Des lèvres qu'on crève presque de ne pouvoir embrasser. Une chevelure noisette qu'on voudrait caresser pour l'éternité. C'était ce que t'étais devenue. Une belle fille. Et le maitre de maison où tu travaillais nouvellement en tant que serveuse avait fini par le remarquer lui aussi. Alors il a commencé à venir vers toi. Te glissant des mots. Parfois des gestes que tu tentais de repousser. T'essayes d'oublier la seconde d'après. Mais il y a eu la fois de trop. Il a tenté de t'embrasser. Toi t'avais envie de mourir. T'a tenté de te débattre. Mais c'est qu'il avait une poigne lui. C'est là qu'elle avait ouvert la porte. Sauvée par le gong. L'épouse vous a découvert. Elle t'a de suite blâmée. T'as eu tout sur le dos. Comme toujours. Alors retour à la case départ. T'as eu à peine dix minutes pour rassembler tes maigres affaires et partir. Encore une fois tu te retrouvais face à toi-même. Mais c'était différent aujourd'hui. T'étais bien plus forte qu'hier. anecdote 10 ‹ Mais t'as fini retrouver un endroit. A reprendre ta vie. Faut bien plus pour te mettre à terre. Alors t'as repris ton tablier et tu t'es pas laissée faire. Ton patron est meilleur. C'est pas le plus sympathique de la terre mais tu sais ce qu'il vaut. Plus que l'ancien en tout cas. Oh que oui. anecdote 11 ‹ Et tu sais que tu peux compter sur eux aussi. Tes frères et sœurs. Ceux avec qui tu ne possèdes aucun lien de sang. Mais c'est tout comme. Vous avez grandi ensemble dans la misère. Affronter le pire ensemble. Ca vous a forgé entre vous. Ca vous a consolidé. Vous n'avez jamais perdu contact. Pas totalement. Vous arriviez à communiquer. Malgré la distance. Malgré les années. Parce que vous avez besoin des uns des autres. Comme pour vous rappelez d'où vous venez. Comme pour ressentir enfin ce joli sentiment d'appartenance. A une unité, à un groupe : une famille. Pourtant depuis quelques mois, t'es sans nouvelles. Avec le virus, rien n'est moins sûre. T'es paralysée. T'as peur pour eux. Tu sais pas comment réagir. Quoi faire. T'es paumée toi-même. Alors t'aimerais les revoir, savoir qu'ils vont bien. Au moins ça. Mais rien. Le silence radio te glace le sang.

‹ DÉCRIVEZ QUELLE EST LA POSITION DE VOTRE PERSONNAGE VIS-À-VIS DE LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE. (purge, fin de la guerre entre nations)
C'est bien le bazar tout ça. faut bien l'avouer. Pourtant tu penses au final, que c'est pas une si mauvaise chose. Peut être que chaque royaume devrait avoir à nouveau leur indépendance. Que chacun puisse respirer. Ou du moins une certaine autonomie qui serait toute rassemblée par l'empereur. Ca serait pas mal. Evidemment, tu tais tes idées. Parce qu'au fond, tu n'y connais trop rien. Tu suis tout ça de loin en pensant d'abord à survivre. C'est tout. Et aussi parce que t'es pas assez idiote pour clamer haut et fort l'indépendance de toute nation. Tu tiens encore à ta tête. Néanmoins, tu penses que ça serait une solution à tous au final. Après tout, t'es bien la première personne à croire aussi fort en la liberté. Personne ne devrait se plier, courber l'échine devant un autre. Oh que non. Tu l'as trop de fois fait. Les relations horizontales étaient bien plus intéressantes. Tu l'as maintes fois expérimenté.
pseudo et prénom ‹ ucey. âge ‹ Presque vingt-et-un ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ Grâce à Bazzart, il me semble. pays ‹ France, tout simplement, rien d'exotique. fréquence de connexion ‹ Généralement tous les jours au moins pour checker mes notifications. votre avis sur le forum ‹  much love  smiley préféré‹  machiavel  gif qui décrit le mieux votre personnage‹
Spoiler:
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Elen Lokarth le Jeu 26 Avr 2018 - 17:57, édité 13 fois
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a drop in the ocean. (elen) Vide
MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 19:41


in every lost soul, the bones of a miracle
But the horror ? The horror was for love
Doucement, tu refermes tes petits doigts contre le tissu sale. Tu t’y accroches. C’est tout ce que tu peux faire. Tu ne dis rien. T’es bien sage ce matin. Tes grands yeux bleus se posent alors autour de toi, serrant contre toi ta poupée. Ta seule compagne d’infortune. Bien misérable. Ce n’est qu’un bout de tissu. A peine potable. Mais il te contente. T’en as besoin. Il te venait de ta mère. Ca te rassure. Tu entends à peine la femme murmurer de douces paroles. Une jolie chanson. Elle te la chante souvent pour t’endormir. Juste avant qu’elle ne parte à son tour. Tu écoutes attentivement. « Lullaby, and good night, you are mother's delight. I'll protect you from harm, and you'll wake in my arms. » De jolis sons. Une voix qui te rassure. Ton cœur se sent presque mieux à présent. Tu es bien droite sur la paillasse. La brosse continue alors ses mouvements dans tes cheveux. T’aimes sentir ces gestes tendres. Presque ceux d’une mère. Alors t’en profites un maximum, quitte à devenir muette. « Sleepyhead, close your eyes, for I'm right beside you. Guardian angels are near, so sleep without fear. » Les paroles sont si douces à tes oreilles. Tu pourrais passer des heures à simplement l’écouter, en balançant tes petits petons au-dessus de la paillasse. Tu sens ses mains bientôt glisser dans tes cheveux pour finalement les tresser. Des mouvements habituels fluides. Tu savais que comme ça ils s’emmêlaient moins. C’était beaucoup plus pratique. Combien de fois devais-tu passer tes petites mains potelées dans tes cheveux en pagaille lors de tes cavales dans la capitale ? Tu ne comptais plus. Maebh n’avait trouvé que cette solution sans t’empêcher de bouger où bon te semblait. Après tout, que pouvais-tu faire d’autres ? T’étais condamnée à errer dans les rues comme un chien égaré. Parfois t’aimer simplement te cacher dans un coin, vers le marché. Là-bas tu voyais pleins de choses. Les odeurs et les couleurs étaient tes moments préférés. Tu t’en mettais pleins les yeux. C’était ta seule distraction. Mais bien vite des yeux s’attardaient sur les gens. Comment ils étaient. Avec qui ils étaient. Ce n’était pas rare à ce que tu observes une famille, là coincée dans ta cachette. Tu les suivais. Presque avide. Envieuse d’un monde que tu ne pourras jamais atteindre. Tu te demandes parfois ce que c’est. D’avoir une famille à soi. Un foyer où se réfugiait chaque soir. Cela forme un trou dans ton cœur. Celui-là même que tu peines à remplir depuis ta naissance. Tu soupires un instant. Maebh finit par poser ses mains sur tes frêles épaules. « Et voilà, sweetheart. Prête pour la journée. » Tu lèves alors tes grands yeux vers elle, elle te sourit tendrement. Parfois t’aimerais qu’elle soit ta mère. Celle qui aurait dû être là. Tu la considères presque telle. Même si elle insiste pour ne pas l’être. Un rôle beaucoup trop écrasant pour elle. Tu le savais. Mais tu voulais y croire. Toi, petite d’à peine cinq ans, tu voulais y croire. Parce qu’elle était si bonne avec toi. Ses sourires, ses gestes doux. Ceux que t’as toujours eu en défaut. Comme une solution palliative à ton mal permanent. Maebh, tu ne la voyais pas souvent. Quelques jours par semaine. Peut être un peu plus. Elle était souvent avec des hommes. C’est à cause d’eux qu’elle te demandait de partir. Tu lui avais posé une question une fois. Elle t’avait répondu. Mais t’avais vu dans ses yeux. Cette petite lueur, en train d’agonir. « N’oublie pas Chabot surtout hein. » Elle indique alors ta poupée, agrandissant son sourire encore plus. Tes doigts s’accrochent un peu plus au bout de tissu. Tu hoches la tête vers elle. Maebh, elle est si belle. De longs cheveux blonds à en faire pâlir les blés. D’un visage doux comme ceux d’un ange. Et des yeux rieurs qui te couvait toujours d’un regard tendre. Presque maternel. T’aimerais rester avec elle. Ne pas sortir pour une fois. Tu savais que tu passerais la journée à errer. Sans doute avec d’autres enfants du bordel. Ceux avec qui tu partages ta condition d’infortune. Des enfants qui voyaient leur génitrice chaque soir dans les bras d’un autre homme. Dévouées à assouvir les désirs de ces êtres parfois trop perfides. Tu grimaces alors. « Elen, tu sais qu’aujourd’hui, tu ne peux pas rester… Ce n’est pas possible. Et pis tu t’amusais bien avec les autres enfants non ? » Avais-tu réellement le choix ? Tu savais qu’au fond, si elle avait pu, elle t’aurait gardé auprès d’elle. Mais les règles étaient les règles. T’avais bien trop peur du grand homme aux grandes mains. Elles te hantaient presque ces dernières. Il ne valait mieux pas discuter. Tu passeras encore cette journée à écumer les rues. A trouver des jeux avec un rien. Comme toujours. Elle pose doucement sa main sur la tienne. Sa peau est douce. Rassurante. « Si tu es sage qu’aujourd’hui, tu auras une surprise ce soir qui t’attendra. » Tout à coup, tu ouvres les yeux. Après tout, t’étais restée une enfant. T’avais beau agir comme un être indépendant dans les rues de la capitale. Tu restais une chose fragile qu’on devait rassurer la nuit après un cauchemar. Qu’on devait protéger à tout prix. Qui se mettait à pleurer dans un grand l’embêter. T’étais une enfant avec une innocence intacte que Maebh tentait malgré tout de préserver. Même si c’était bien trop dur. Ne vivais-tu pas pratiquement dans un bordel ? « Mais avant ça, il faut que tu me laisses, Elen. » Elle te pousse alors un peu plus hors du lit. Tu t’exécutes alors presque machinalement. T’as les pieds qui raclent le sol et ton tissu traîne. Mais tu t’en fiches. Face à la porte ouverte de la chambre de Maebh, tu vois déjà les gamins courir vers le dehors. T’entends les rires. Les chaussures en mauvais état claquer au sol. T’adresses un dernier regard vers la jeune femme blonde. Elle t’encourage un peu plus. Toi la petite chose toute frêle. Tu lui adresses un signe de la main. A tout à l’heure. Tu veux dire. Les mots ne sortent pas de ta bouche. C’est rare que tu te mettes à parler. A croire que tu gardes tout ton malheur en toi. Quitte à le faire exploser au bout d’un moment.


* * * *


Des cris. Des coups. C’est tout ce que t’entends. Tu te raidis. Tu l’as déjà entendue cette scène. Tu l’as déjà vécue cette scène. Elle raisonne encore en toi. Vous vous regardez. Les gamins avec qui t’es. Le galet que tu tiens dans ta main tombe à terre. Un bruit sourd. Tu n’as pas tellement le temps de réagir au final. Tout se passe bien trop vite. Tu vois les aînés se redresser. Presque comme des ressorts. « Courez ! » C’est tout ce que tu finis par entendre. Car quelques secondes plus tard des bruits de talons résonnent au sol. Des bruits secs et menaçant. Ton cœur fait un bond. S’arrête. Avant d’agoniser clairement. Tu finis par imiter quelques instants à peine les aînés. Tu prends tes jambes à ton cou. C’est tout ce que tu peux faire. D’autres te suivent. Tu ne sais même pas combien vous êtes. Quatre. Cinq. Huit. T’as les idées qui défilent dans ton crâne. Mais rien ne semble se connecter. Tu penses seulement à t’enfuir. Tes jambes semblent bien t’obéir. Tu files alors dans les rues à la poursuite de tes aînés. Ces derniers sont agiles. Ils savent où ils passent. Pas où ils passent. Tu les imites comme un petit singe. Le souvenir des policiers te fait encore froid dans le doigt. Tu n’aimerais pas encore avoir à faire avec eux. Les gamins qu’ils ont pris tu ne les as jamais revus. Ils en parlaient parfois. Les autres gamins. Ils évoquaient des lieux plus horribles que d’autres. Toi ça t’a fait peur. Tu voulais plus sortir de ta couette. C’est Maebh qui t’a rassurée. Elle t’a dit qu’ils ne viendraient pas pour toi. Que t’étais en sécurité avec elle. Mais tu savais qu’au fond, elle n’était elle-même pas convaincue de ses paroles. T’essayes de respirer. Mais le vent contre ton visage t’en empêche. Il te fouette la peau. T’as jamais couru aussi vite. Pourtant, tu sens que les autres te distancent. Pas forcément de beaucoup. Mais tu sais que quelques secondes peuvent tout changer. Quelques secondes où on pourrait t’attraper par un bout de tissu. Une mèche de cheveux. Alors t’essayes de courir plus vite. Mais tes jambes ne sont pas si forte que ça. Tu le sais. T’as envie de hurler. De leur dire de ralentir. De t’attendre. Mais c’est chacun pour soi. Ou presque. Aucun des gamins n’a envie d’être attrapé. Toi la première. Tu fais de ton mieux. C’est ce qui compte non ? Vous filez alors à travers les rues à la recherche d’une cachette invisible des autorités. C’est compliqué. Les policiers connaissent vos endroits. Ils seraient prêts à raser le quartier au peigne fin pour vous retrouver. Ils sont tenaces. Voraces. Tu l’as vu dans leurs yeux. En courant, tes yeux commencent à perler. Peut être que tu commences à abandonner toi aussi. A te dire que jamais t’iras aussi vite que les autres. Tu devrais peut-être abandonnée maintenant. A quoi bon ? C’est au moment où tout est perdu que tu sens quelque chose dans ta main. Tu lèves les yeux. Un autre gamin du bordel. Un beaucoup plus âgé que toi. Un avec des jambes aussi solides que des rocs. Il te prend alors par la main. « Viens ! » Tu le distingues à peine sur ses lèvres. D’un coup t’es propulsée avec lui. C’est à peine si tes jambes suivent. Tu vois alors d’autres camarades en pleine voltige. Comme toi. Des gamins à peine assez grands pour lasser leurs propres chaussures. Il te fait passer par des petites rues. Celles dont tu savais même pas l’existence. Avant de faire volteface dans un coin. Tout juste isolé. Un étalage vide d’un commerce abandonné. Parfait quand même pour cacher vos petites carcasses. Vous ne vous y êtes pas entassés seuls. Deux. Trois. Jusqu’à cinq. C’était assez grand heureusement. Certains ont fermé les yeux. D’autres ont enfin repris leur souffle. Toi t’y arrivais pas. Ton cœur battait encore trop fort dans ta poitrine. Il raisonnait presque jusque dans tes tempes. Tes mains tremblaient. Pis tu les as entendu. Ces voix si rauques. Celles que t’entends encore parfois dans tes cauchemars. « Allez regardez, par-là. On va ratisser là-bas. Retrouvez-moi ces merdeux ! » Vous vous êtes tous dévisagés. Ils étaient là. Dehors à quelques mètres. Avec un réflexe, les plus courageux ont posé leurs mains sur les bouches des plus jeunes. Ceux qui peinaient à gérer la pression. Comme toi. C’était beaucoup trop pour toi. T’étais trop jeune pour tout ça. Pour cette vie. Qui en voudrait ? T’avais même oublié Chabot. A cela, ton cœur serra. T’oubliais jamais Chabot. C’était presque le prolongement de ton corps. Une partie de ton cœur en tissus. Mais à présent, tu te sentais vide sans lui. Sans cette petite tête faite à la va-vite avec des boutons et du fil. Sans ce tissu crasseux qui te tenait chaud la nuit. Oui tu l’avais oublié. Si on ne te tenait pas déjà, t’aurais probablement surgi de l’étalage, pour courir le chercher. Tu fixais la toile. Le cœur déchiré. Tu voulais y aller. Tu voulais aller le chercher. Oh que oui. Seulement, seules les larmes vinrent à franchir ton corps. C’était trop pour toi. Maebh n’avait d’ailleurs sans doute aucune idée d’où tu étais. Que dirait-elle en voyant alors Chabot sur le sol, tout seul ? Ton cœur se serra un peu plus. Tu voulais partir. Mais la poigne était bien trop forte pour toi. T’étais qu’une chose frêle. Une libellule facile à maîtriser. T’en aurais presque mal au bras. Mais tu finis par abandonner. Surtout quand tu entends dehors les bruits des talons encore présents. Ils semblent ne pas lâcher l’affaire… Pendant encore quelques minutes. Avec un soulagement dissimulé sous la toile, les gamins commençaient à respirer à nouveau. Certes. Ils étaient libres. Mais totalement livrés à eux-mêmes à présent.


* * * *


Tu ouvres les yeux soudainement. Ton cœur bat encore fort dans ta poitrine. Tes cheveux restent collés à ton front à cause de la sueur. Un cauchemar. C’était un cauchemar. Presque instinctivement. Tu la cherches du regard. Maebh. Pis la seconde d’après tout te revient en mémoire. Un an après. Tes membres sont encore tremblants. C’est vrai. Tu devrais te rappeler pourtant. Ca fait un an. Tes yeux cherchent alors une autre accroche. Un point d’ancrage qui t’aiderait à y voir plus clair. Les rayons de la lune passent à travers les maigres volets et diffusent une douce lumière dans la pièce. Tous tes frères et sœurs dorment. Paisiblement. Ceux-là même que tu considères à présent comme ta famille. Leurs traits sont détendus. Presque apaisés. Ils font si jeunes dans leurs couvertures. De véritables enfants. Loin de toute cette spirale qui les a happés depuis deux ans. Tu sers dans tes doigts le tissu de Chabot. Enfin presque. Ce n’est pas Chabot. Tu n’as jamais pu le récupérer. Ni revoir Maebh d’ailleurs. C’était trop dangereux qu’on te dît. Toi tu voulais taper du pied et désobéir. Mais tu sais que c’était plus un caprice qu’autre chose. Ils n’avaient pas risqué leur vie pour que t’en fasses qu’à ta tête. Alors t’avais fini par ravaler tes larmes. Tes envies. Jusqu’au lendemain. Parce qu’on t’apportait ce nouveau Chabot. Il ne sentait pas la même odeur. Et il était beaucoup moins crasseux que l’autre. Mais c’était eux qui l’avait fait pour toi. Pour te remonter le moral. Pour que tu te sentes mieux. Parce que c’est ce que vous faisiez entre vous. Vous veillez les uns sur les autres. Depuis tu ne le quittes plus. Il a le meilleur pouvoir thérapeutique que l’ancien. Te rassurer lors de tes cauchemars. Être ton meilleur compagnon. Tu le portes alors contre ton cœur. T’oses pas les réveiller. Pourtant tu sais que t’en as besoin. De parler à quelqu’un. Qu’on te rassure un peu. T’es toujours une gamine après tout. C’est là que tu la vois. La lumière sous la porte. Ton regard s’illumine. Alors délicatement, tu escalades ton lit comme un petit singe. Il ne faut pas faire de bruit. Ils dorment trop bien pour les réveiller. A pas de loup, tu rejoins alors le couloir. Aucun bruit ne transparait pourtant dans la maison. Mais la lumière ne trompe pas. Tu te diriges alors vers elle. Les pieds nus sur le plancher de bois. Les larmes presque sèches sur tes petites joues. Tu finis par atterrir dans le salon. C’est presque étrange. De te balader dans cette maison. Ta maison ? Tu rougirais de le dire. Mais en quelque sorte, c’est ce qu’elle est devenue. Pour toi et les autres gamins. Un foyer inopiné pour vous cinq. Qui efface presque la misère que vous avez pu vivre durant les mois, années, précédents. Un véritable calvaire. Tu sens encore parfois la douleur fantôme qui te tord le ventre. Celle de la faim. Ou encore l’ancienne peur de voir apparaitre des signes de maladie. Vous l’avez tous. Avoir vécu pendant des mois dans les rues à voler pour survivre vous a rendu tant plus sauvages que protecteurs les uns envers les autres. La misère vous avez connue. Oh que oui. Cette maison est presque une bénédiction pour toi. T’en as consciente. T’es presque heureuse ici. Non. T’es heureuse. T’as même commencé à parler ici. A réellement parler. A t’exprimer plus souvent. A pouvoir enfin extirper de ton petit corps toutes ces pensées. Tant négatives que positives. Timide, tu arrives alors au salon. La lampe à huile diffuse une atmosphère tamisée dans la pièce. Dans un coin, tu vois le vieil ermite. Celui qui vous a récupérés. Adoptés même. Celui-là même qui vous a donné la plus belle correction de votre vie en vous surprenant à voler chez lui. Un homme incompréhensible aux mots bien trop chantants. Vous avez cru qu’il irait vous balancer, qu’il vous fouterait à la porte à coup de pied au derrière. Au lieu de ça, il vous a nourris. Logés. Presque comme un père. Presque comme celui que t’as jamais connu. Il finit alors par te remarquer. « Qu’est-ce que tu fous là, morveuse ? Va reposer ton cul, dans ton lit. » Ses mots te font toujours sursauter. Mais peut être que t’en prendras l’habitude. Un mois, c’est pas énorme. Assez pour développer ce sentiment de sécurité. Un certain apprivoisement mutuel aussi. Tu tortilles alors tes doigts contre Chabot. Tu bredouilles quelques mots. « J’ai… J’ai fait un cauchemar. » Tu sais pas tellement à quoi t’attendre en fait. Peut-être que t’attends trop justement. T’espères voir une once de compassion. Une lueur rassurante surtout. « Qu’est-ce que ça peut me foutre ? Va rejoindre les autres morveux. » Tu fronces tes petits sourcils. T’aimes pas quand il parle comme ça. Et tu sais que les autres parfois, ils l’imitent. Tu ne réponds rien à ça. Mais ce n’est pas pour autant que tu bouges de là. Au contraire. Tu restes plantée là comme un piquet. Il finit par avancer vers toi. Il ne te fait pas peur. Pas réellement du moins. « Allez, dégage, faut que je travaille. » Tu le regardes de tes grands yeux bleus. Lui à quelques pas seulement. Tu finis par tourner les talons. Mais la seconde d’après, tu fais demi-tour et t’entoures son vieux corps de tes petits bras. T’en avais besoin. Si au départ, il est totalement décontenancé. Tu le sens raide. Mais tu t’en contrefiches. Tu murmures alors un. « Merci » Il comprendra ce qu’il comprendra après tout. Parce que t’avais aussi besoin de le dire. Maintenant. Que c’était là ou jamais. Quelques dizaines de secondes plus tard, tu remontes alors les escaliers. Tu te sens mieux. Les larmes séchées sur tes joues ne sont plus qu’un souvenir. Presque. Parce que le lendemain, t’entendrais encore ces talons qui claquent au sol. Les cris. Il les a appelés. Le vieillard. Les policiers. Ça t’a glacé le sang. Et ta colère. Oh que oui. Elle raisonnerait partout. T’en deviendrais presque incontrôlable. Mais tes pleurs et tes cris n’empêcheront rien. Toi et tes frères et sœurs vous seraient envoyés là-haut. Ce lieu-là même que vous avez fui pendant des mois. Et vous le haïrez. Comme jamais. Comment a-t-il pu vous faire ça ? Vous aviez trouvé enfin un endroit. Un foyer rien qu’à vous. Illusion perdue. Comme d’habitude.


* * * *


Tes yeux suivent scrupuleusement les lignes de ton livre. Une fois. Deux fois. Tu n’arrives pas à te concentrer. Tu relis la même phrase encore et encore. Tu devrais peut-être aller te coucher. Reposer alors ton esprit pour quelques heures. Cela ne servait à rien de t’énerver contre un ouvrage qui ne voulait pas s’ouvrir à toi. Il fallait éviter de forcer. Tu soupires un instant. Tu relèves ton regard vers la pièce autour de toi. A cette heure-ci peu d’étudiants étaient restés pour étudier. Tu étais l’une des seules. Comme à chaque fois. Te plonger dans un bon bouquin t’aidait un peu à oublier un peu tout ça. C’était plus simple. Tu faisais avec ce que t’avais. Comme tu l’as toujours fait d’ailleurs. Tu refermes alors le livre contre tes genoux avant de le poser à tes côtés sur le canapé. Ta bouche ne peut s’empêcher de bailler. Tu te penches un peu pour rassembler tes affaires. Feuilles, livres et quelques autres effets personnels. Rien de trop glorieux. Mais tes affaires à toi. Chose que t’as pas toujours eu. Un fin sourire se dessine sur tes lèvres. Pourtant ce dernier est vite de courte durée. Ton regard s’est un instant levé. Il n’aurait peut être pas dû. « Airen ! » T’en laisses tomber tes livres sur le canapé. Tu te précipites alors vers ton frère. Ce dernier affiche un sourire arrogant à peine désolé. Toi, t’as les traits tirés d’inquiétude. Il a moche allure. C’est clair. Son visage est bien amoché. Tu vois encore le sang séché contre son nez et la couleur violine autour d’un de ses yeux. Idiot. « Ren … Qu’est-ce que t’as encore fait ! » Question idiote. Tu le sais. Il le sait. C’est comme ça depuis quelques années. Depuis que vous êtes arrivés à l’académie en fait. Ton frère s’était révélé un parfait bagarreur. Jouant de ses poings comme sur un piano. Tout ça à cause de ces abrutis. Eux. Les maîtres. Tu le ressentais toi-même tous les jours. Cette supériorité. Cette condescendance. Tu disais rien. Ou presque. Les mots arrivaient à franchir parfois tes lèvres. Mais t’avais pas le cran des autres. Comme Ren. Lui il ne se laissait pas faire. Il avait le sang chaud. Il avait une vie entière de ressentiments. De haine contre les autres. Ses poings étaient devenus sa meilleure arme de défense. Si ce n’est la seule qu’il puisse réellement utiliser. Tu soupires un instant. « C'est rien, Len. T'en fais pas. » Instinctivement, tu poses tes mains sur son visage. T’examines ses plaies. Ça aurait pu être pire. Ça là déjà été. Dans ses débuts. Quand il tirait un peu au hasard. T’avais presque honte à le dire. Mais Ren était devenue un sacré boxeur. Jamais tu ne l’avouerais. Ça serait trop lui faire plaisir. Oh que oui. « T’es vraiment pas possible… Assis-toi ici. Je reviens. On va pas te laisser dans cet état. » Tu secoues doucement la tête. En fait tu ne lui laisses pas le choix. Et pis quoi encore ? Vous veillez les uns sur les autres non ? Même si ça implique de jouer à la maman en colère et beaucoup trop inquiète tu prends le risque. Après tout, chacun a votre tour vous assuriez ces rôles. Celui du frère qui accompagne dans les jeux. Celui du père et ses remontrances. Ou encore celui de la mère protectrice et inquiète pour ses enfants. C’était toujours comme ça entre vous. Un vrai lien s’était tissé entre vous. Au début presque par survie. Et pis par choix à la fin. Au final, tu sais que tu n’aurais pas pu trouver mieux comme famille. Tu les aimais. Peut être un peu trop. C’est pour ça qu’ils te rendaient généralement folle. Comme Airen. Tu reviens alors quelques secondes plus tard avec quelques produits dans les mains. Tu t’assois à ses côtés. Tu prends un coton et l’imbibe d’alcool. Il manquerait plus que ça s’infecte. « Attention ça va piquer. » Tu préviens. C’est jamais agréable. Comme une infime brûlure. Surtout au visage. Il te le confirme. Par une grimace. Tes traits sont tirés. Par la colère. Par l’inquiétude. Vous lui avez dit, tous. A Airen. Qu’il arrête de se battre. Qu’il arrête de faire des vagues. Qu’il courbe ne serait-ce qu’un peu l’échine pour une fois. Vous le faisiez. Avec parfois bien du mal certes. Mais vous n’aviez pas le choix. Cette histoire pourrait aller bien trop loin sinon. Vous en aviez conscience. Vous le répétiez à votre frère. Mais il semble bien trop buté pour vous écouter. « Désolé. » Tu murmures en voyant sa grimace. Mais à peine chuchoté. Parce que t’es en colère. Oh que oui. Ce sentiment ne te va pas au teint. Tu le sais. Il le sait. Quand est-ce qu’il arrêtera ses bêtises hein ? Apparemment jamais. Et c’est ça qui te fout en rogne. Un jour, ça ne sera pas qu’un simple nez cassé et des bleus. Tu ne le sais que trop bien. Comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Faut vraiment qu’il arrête. « Tu t’es encore battu c’est ça ? Airen… Qu’est-ce qu’on t’a déjà dit. Regarde dans quel état tu es. » Tu finis par dire. Rompant alors le silence entre vous. Parfois vous n’aviez pas besoin de mots pour vous comprendre. A force de vivre ensemble vous aviez ce lien particulier. Mais t’avais besoin de lui parler. De lui faire comprendre une bonne fois pour toute. Enfin. « T’as pas vu l’état de l’autre gars. » Tu lèves les yeux au ciel. Bah voyons. Tu te fichais de l’autre. Qu’il n’est qu’un nez cassé ou qu’il soit castré, c’était bien le cadet de tes soucis. C’était Ren ta préoccupation. Et personne d’autre à ce moment-là. « Il l’avait bien cherché. » Il essaye de se justifier. Toi tu lui assènes une petite tape. Légère. Juste pour montrer ta désaprobation. Toujours les mêmes excuses. Toujours les mêmes mots. Tu appliques encore un peu le coton contre le sang séché et ses plaies. Il grimace un peu. « C’est pas une raison, Airen. Et tu le sais. » Tu secoues doucement la tête. « Un jour, ça ne sera pas qu’un nez cassé… Je sais que c’est dur pour toi. Mais essaye au moins un peu de te contrôler. » Airen était un jeune chien fou. Celui des rues encore égaré et abandonné. Mais il devait apprendre à aboyer plutôt qu’à mordre directement. « Fais le au moins pour nous hein. » Tu lèves alors ton regard bleu vers ton frère. Il transpire la peur et l’inquiétude. Parce que tu sais pas ce que tu ferais sans tes frères et sœurs. Tu serais probablement pas là sans eux. Oh que non. Tu leur devais tout. « Eh Len, ça va aller d’accord hein ? C’est que des égratignures d’accord ? » Il pose alors une main sur la tienne. Qui se veut rassurante. Promesse d’un avenir plus radieux ? T’en savais trop rien. C’était bien trop noir dehors pour y penser. Si l’académie avait fini par être un refuge contesté pour vous. Tu t’y étais fais contrairement à quelques-uns de tes frères. Vous étiez logés. Nourris. Habillés. Que pouviez-vous demander de plus hein ? C’est ce qu’on vous répétait à longueur de journée. T’avais la réponse facile. La liberté. Dans tous les sens du terme. Chose à laquelle Airen tenait particulièrement. C’est pour cela qu’il se retrouvait dans un sale état bien trop souvent à ton goût. Tu reposes alors le coton imbibé sur la table avant de lever les yeux vers lui. «  Toujours ? » Tu dis alors d’une petite voix. Cette même question que t’avais posé lorsqu’on vous a enlevé de chez le vieux Lokarth. Durant le voyage vers l’institut. Pis l’académie. C’était presque votre mantra. Ce qui te faisait tenir en quelques sortes. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres. « Toujours. » Tu l’observes alors quelques secondes. A peine. Avant de te réfugier dans ses bras. Trouvant un refuge à toutes tes incertitudes. Il referma alors ses bras autour de toi. Doucement. Tendrement.


* * * *


La première chose que tu sens sont tes draps frais. T’ouvres délicatement un œil. Puis l’autre. Rien ne semble avoir bougé dans ta chambre. T’as l’impression de te venir de loin. D’un endroit vraiment reculé. T’as la tête qui semble bien lourde. Mais étonnement. Tu es bien. Très bien. Comparé à ces dernières semaines. C’est presque un miracle. T’as cru y passer. Encore une fois. Mais tu t’es relevée comme à chaque fois. A croire que la mort refusait ta compagnie. Tu soupires un instant. Tu tournes la tête à gauche. Pis à droite. Non rien a changé définitivement. Tu dégages un peu ton visage de tes petits cheveux rebelles. Tu finis par poser tes pieds nus sur le carelage frais du sol. Il te fait presque frisonne. Te sentir vivante. T’es encore un peu chancelante sur tes jambes. Après tout, rester dans ton lit pendant des semaines n’a pas aidé. Surtout quand une fièvre étrange te terrassait. Tu t’accroches à ta table de nuit pour rechercher quelques trucs. Tout est là. C’est étrange. T’as cette sensation-là. Au creux de ton cœur. Comme un vide. Une pièce manquante. Tu tentes de trouver quoi. De voir à quoi ça pourrait correspondre. Mais tu ne te heurtes qu’à du vide. Tu finis par troquer ta chemise de nuit contre des vêtements propres. Faut que t’ailles voir Asteria. T’assurer que tout va bien. Au moins un peu. De toute façon, tu serais pas là si cela n’allait pas. C’était évident. Votre lien était bien plus qu’une attache. Vos vies étaient liées. Et ce depuis le jour où t’as été diplômée. Malgré toi. Qui voudrez enchainer sa propre vie à une autre ? Surtout pas toi. Mais avais-tu eu le choix ? Comme tous les autres, t’as suivi le mouvement. T’as suivi la vague sans réellement penser à ce qui aurait pu t’arriver. Et pis tu l’as vu. Elle. Son regard. Son attitude. T’as vite ravalé ta salive. C’était assez clair. Assez pour que quand on t’a ordonné de fermer les yeux, t’as espéré ne plus les rouvrir. De te laisser glisser dans les abysses pour ne plus jamais en ressortir. Te laisser submerger pour une fois. Arrêter de te battre, lâcher prise. Ça fait tellement du bien. De pouvoir enfin dire stop. Oh que oui. Dans un sens t’avais attendu pour ça. Pour cette délivrance. Que tu ne trouvas pas. Tu finis par rouvrir les yeux deux jours plus tard. Et sentir cette corde autour de ton cœur. Ce lien qui t’étranglait un peu plus à chaque seconde. Damn it. Pourtant, il était parti ce lien. Tu ne le sentais plus. T’avais l’impression… De rien justement. C’était très étrange. Tu finis par te précipiter dehors. Traversant les couloirs de la demeure, tu ne mets pas longtemps à aller jusqu’à la chambre de ton maître. Rien que ce mot te fait lever les yeux au ciel. Vu le soleil encore bien bas dans le soleil, tu te doutes qu’il est encore tôt. Pourtant au moment où tu lèves la main pour frapper le bois de la porte. Tu t’arrêtes. T’entends des voix. Tu te figes. « La fièvre d’Asteria est tombée hier soir. Elle semble récupérer. » Les parents Cadogan. Les voix viennent du salon juste à côté. Peut-être ne pensent-ils pas que quelqu’un soit levée autant de bonne heure. Erreur de leur part. « C’est bien. C’est bien. Le virus semble se dissiper d’après les journaux. » Le virus ? Sérieusement ? Tu fronces les sourcils. Ça expliquerait tout. Un silence se fait entendre dans la pièce. Tu retiens presque ton souffle. Ils pourraient l’entendre te dit tu. Alors tu bloques ta respiration. Un deux trois. Secondes. Une éternité. « C’est vrai ce qu’ils disent ? Que les liens sont rompus ? » Tu sens l’angoisse dans la voix de la mère Cadogan. Toi tu sens ton cœur qui vrille. Le lien. Tu penses commencer à comprendre. Mais les morceaux du puzzle manquent. Ont-ils été aussi atteint ? Pourquoi ont-ils attrapé ce virus ? Tant de questions qui traversent ton esprit. Elles ne trouvent pas de réponses. Elles se heurtent juste à ta conscience. Tu poses une main sur le mur comme pour prendre appui. Te soutenir face à tant de révélations. Ou de constatations désarmantes. « Il semblerait. Mais rien n’est moins sûr. Tout le monde semble assez décontenancé par ce qui arrive. » Toi aussi tu l’es. Pire encore. Tu sais plus où t’en es. Mais tu comprends. Oh que oui tu comprends. Ce vide. Cette sensation si étrange. Si libératrice. Trop libératrice en fait. C’est ça. A cause du virus. Tu commences à mettre les pièces en place. « Il est encore trop tôt pour le dire mais il semble qu’Asteria n’aura aucune séquelle de tout ça. C’est le principal. En ville, on parle de don. Ou encore de pouvoirs disparus. » La panique. Ton visage devient livide. Non. Et si c’était plutôt ça ce vide. Ton pouvoir. Tu portes tes mains à ton cœur. Tu ne peux plus en entendre. Tu ne veux plus. Tu sais qu’Asteria va bien. C’est le principal. Tu crois ? Tu préfères alors te précipiter à nouveau dans ta chambre. C’est comme si quelqu’un avait fini par te foutre un coup à la poitrine. T’as du mal à respirer. A encaisser tout ça. Qui l’aurait cru. De suite, tes pensées vont directement à tes frères. Tes sœurs. T’as pas eu de nouvelles d’eux. Aucunes lettres pendant des semaines. T’avais beau être malade comme un chien, t’as pensé à eux. Toujours. C’est ce que vous vous étiez dit non ? Faut que tu saches. Que tu les retrouves. Ce besoin est primordial. T’en as besoin pour avancer. Pour te retrouver. Parce qu’avec tout ça, t’es totalement retournée. Ton regard se pose alors sur un des verres qui se trouve sur ta table de chevet. Tu le prends dans tes mains. Tu te concentres. T’as fait ça toute ta vie. Tu sais comment arrêter la température du verre avant qu’il n’explose. Avant que la fissure ultime n’apparaisse. Seulement. C’est bien trop rapide cette fois ci. Oh que oui. Tu fronces le nez. Comme toujours lorsque t’es concentrée. Mais rien n’y fait. La chaleur t’échappe. Et le verre explose dans tes mains. « Merde. » C’est tout ce que tu trouves à dire. Tu l’avais pas vu venir celle-là. Plus aucun contrôle. Il ne manquait plus que ça. La conversation des Cadogan te revient en mémoire. Les pouvoirs ont été altérés. Ce virus… Tu fermes les yeux un instant. Ce n’est pas possible. Tu vas surement te réveiller. Tu te mets à faire les cent pas dans ta chambre. A tenter de comprendre tout le final. C’est difficile. Tu ne sais même pas si au dehors les gens comprenaient eux-mêmes ce qui se passait. Tout était si confus. Incompréhensible. Pourtant, une évidence peu à peu s’immisça dans ton esprit. Retrouver tes frères et sœurs. Savoir qu’ils allaient bien. Si tu n’étais plus liée à Asteria. A quoi bon hein ? T’avais besoin de voir qu’ils aillaient bien. D’être aussi rassurée à ton tour. Comme lorsque vous étiez petits. Tu respires un bon coup. Tu prends alors un bout de papier. De quoi écrire. T’écris alors simplement quelques mots. Tu sais qu’Asteria en ne te voyant pas viendra te chercher par la peau du cou ici. Oh que oui.

Je pars. Je dois retrouver mes frères et sœurs. Peut-être comprendras-tu.

Ton message est minable. Tu le sais. Tu n’as pas dit si tu reviendras. Ou tu allais. Tu ne le sais pas toi-même à vrai dire. Asteria saura toujours où te trouver. Et pis ton mot tu sais pas comment elle pourrait régir face à ça. Elle sera probablement furieuse. Ou peut-être s’en foutera-t-elle. Après tout, tu sais ô combien elle serait heureuse d’être libre. Comment toi finalement. Tu n’as pas de temps à perdre. Faire tes valises n’a jamais été aussi simple. C’est la première fois que c’est ton choix à toi. De partir. Où ? T’en savais trop rien toi-même. Mais tu savais quel était ton but. T’avais au moins gagné ça. Une nouvelle vie. C’est ce que tu t’apprêtais à faire. A recommencer. Encore. Tu commençais à avoir l’habitude. Mais l’inquiétude te tordait alors le ventre. T’espérais vraiment que tout allait bien. Tu faisais peut-être une bêtise en partant comme ça. Tu le regretterais surement. Ou elle te le fera regretter. Qui sait ? Mais t’as pas tellement le choix. T’en as besoin. Là tout au fond de ton cœur.


For when you’re lonely, forget who you are,
I’m missing half of me, when we’re apart.

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Elen Lokarth le Jeu 26 Avr 2018 - 17:33, édité 16 fois
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‹ SANG : Fruit d’une rencontre qui aurait dû rester stérile, tu fais partie de la race des abominations et on te l’a toujours fait comprendre.
‹ POUVOIR : Puissance naturelle qui n’est que jouet entre tes doigts, on t’a haï pour l’avoir.
‹ METIER : Ton connard de maître travaillant au palais, tu n’as pas eu d’autres choix que d’y aller à ton tour. Alors cuisinier tu es.
‹ ALLEGEANCE : T’as toujours été individualiste. Le peu de loyauté que tu as va à la masse désordonnée qui te sers de famille. Et si c’est toujours vrai, tu es obligé d’admettre que devant tout cela, et même devant ta sécurité personnelle, maintenant, c’est Nikolai qui trône dans les décisions que tu prends. Sa sécurité semble primer sur tout le reste dans ton esprit. Et tout comme lui, tu es fatigué des jeux de pouvoirs des puissants se disant toujours être mieux que les autres. Ils ne servent que leurs intérêts. Ils vous utiliseront si vous les rejoignez ou vous abandonneront si cela leur est utile. Assez. Nik et toi avez donc prit votre destin en main. Bras-droit invisible des Sparrows, tu es prêt à assurer votre sécurité à tous deux.
‹ ADIUTOR : Nikolai Halwyn. Tu ne le supportes pas. Tu ne l’as jamais supporté même. Tu as longtemps souhaité voir ce lien disparaître. Et maintenant c’est le cas. Il n’y a plus rien entre vous. Et il te manque. Il te manque tellement que t’en pleurerais presque. Mais tu ne le feras pas. T’es bien trop fier pour ça.
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 20:03

PREUMS
JE RE

Edit:

a drop in the ocean. (elen) Tenor

bon
je t'ai déjà sauté dessus par mp donc tu sais déjà ce que je pense de ta présence ici
(je nie ma crise d’hystérie)
(fortement)
( much wow )

je suis tellement contente de voir le pré-lien tenté et
omg on va tellement faire de grandes choses toi et moi
va y avoir du drama
des larmes
du sang
et toujours plus de drama
(il y a jamais assez de drama)
donc
merci merci merciiiii à toi
jotem déjà très fort
et ta plume est à tomber
voila
love sur tes fesses et hâte d'en lire plus
gnuh much love


Dernière édition par Airen Lokarth le Mer 25 Avr 2018 - 13:50, édité 1 fois
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‹ AGE : vingt-trois années offertes aux sept, aux divinités que tu vénères, vingt-trois années de sang argent, fille d'avril et du printemps.
‹ STATUT : promise aux sept seulement, aucun anneau pour orner le doigt, encore, mais la vie qui n'a jamais appartenu à celle qui la détient, et la possibilité, toujours, d'une alliance politique.
‹ SANG : argent, du mercure liquide qui fait battre ton coeur. tu es argent. les tiens l'ont toujours été. fossoyeurs de platine dans l'humus, rois de la terre sans couronne, maisons fairhorn, maison wheatdrop, si proches du pouvoir. mais le sang qui goutte de tes plaies est carmin, lui. argent parmi les wheatdrop déshonorés, argent parmi les bronze.
‹ POUVOIR : la terre t'a abandonnée, la terre t'a quittée, les sept t'ont maudite, malgré toute ta foi. désormais, tu maîtrises le métal, comme des boucliers, comme des poignards.
‹ METIER : ancienne haute sacerdas, la démission présentée au roi, devenue assassin pour les sept, en croisade contre les hérétiques.
‹ ALLEGEANCE : les sept avant les wheatdrop, les sept avant tout le reste.
‹ ADIUTOR : dante solskien & uc
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 20:21

LA SOEUR DE REN REN
T'ES BIEN BELLE
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orange
Feyre Mormont
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‹ MESSAGES : 1594
‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
a drop in the ocean. (elen) AoaphFr
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
‹ POINTS : 1624

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 21:14

bienvenue I love you
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earth nation
Ariane Griffith
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‹ MESSAGES : 964
‹ AVATAR : jenna louise coleman.
‹ CRÉDITS : tearsflight@avatar + gif.
‹ AGE : trente-quatre roses.
‹ STATUT : à la fois fiancée à Elua Weathdrop - né d'un arrangement entre deux familles - et éprit d'un homme qu'elle aime d'un amour pure et sincère.
‹ SANG : reniée par sa propre famille, son sang reflète l'argent.
‹ POUVOIR : maître de la terre, son pouvoir a été altéré, elle maîtrise dorénavant le sable.
‹ METIER : héritière légitime du trône.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même, ariane ne fait confiance à personne.
‹ ADIUTOR : seraya, sa plus belle moitié.
‹ POINTS : 944

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 21:35

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 22:03

bienvenue a drop in the ocean. (elen) 2269768220
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Amara Graylin
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‹ AVATAR : suki waterhouse
‹ CRÉDITS : HOODWINK (ava) tumblr (gif)
‹ COMPTES : lyséa kayrin
a drop in the ocean. (elen) Tumblr_od77t1qh1M1qfgef2o3_250
‹ AGE : rapidement balayer ces dernières années, quelques-unes d'entre elles oubliées, durant lesquelles elle n'était plus maître d'elle-même. hors de contrôle, le temps a néanmoins continué sa course afin de souffler cette année les bougies de sa vingt-sixième année.
‹ SANG : il coule lentement dans ses veines l'airain. loin d'être d'être une priorité à ses yeux, elle rêve néanmoins de plus. de grandeur. de pouvoirs
‹ METIER : ancienne scientifique à la solde du gouvernement à présent, elle marche aux côtés des futures seigneurs de la nation de l'air.
‹ ALLEGEANCE : membre du mouvement d'achille et nevenka, future dirigeante d'une seigneurie. plus personne n'aura le contrôle sur sa personne.
‹ ADIUTOR : être des ténèbres, feyre reine des esprit. briseuse d'âme. réelle maître de cette relation. amara s'est finalement affranchie, mais elle nourrit toujours une haine viscérale à l'encontre de son bourreau.
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMar 24 Avr 2018 - 22:31

bienvenue et bon courage pour ta fiche gnuh
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Alba Hirvonen
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‹ AVATAR : sonia ben ammar
‹ CRÉDITS : lesamourslunaires (av) ; excelsior (signa)
‹ COMPTES : alix - drew - izolda - rae
‹ AGE : vingt-quatre années, bien que son âge reste un mystère pour beaucoup.
‹ STATUT : l'amour est un mensonge, la liberté est le salut de l'âme.
‹ SANG : mêlé, loin d'être un fardeau, loin d'être un cadeau.
‹ POUVOIR : verte qui use de son esprit autant que de ses poings.
‹ METIER : directrice du cirque ambulant, de la poudre aux yeux dont elle use et abuse.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, quoi qu'il arrive, elle ne peut compter que sur sa personne.
‹ ADIUTOR : rita kimora, son double, sa moitié arrachée douloureusement, laissant une âme en peine.
‹ POINTS : 1690

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 0:06

la bôté fall

bienvenuuuue a drop in the ocean. (elen) 2269768220
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Sevastyan Belikov
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‹ AVATAR : adrien brody.
‹ CRÉDITS : odistole, astra, little liars.
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‹ AGE : nombreuses sont les ridules courant sur le visage anguleux du belikov pour lui rappeler que les quarante-sept années qui ornent ses traits ne sont nullement des chimères.
‹ STATUT : la bague au doigt, son regard brave les codes et coulisse sur les guibolles des naïades qui croisent son chemin, sans jamais aller plus loin.
‹ SANG : le bronze s'est vu récemment tourner à l'argent, consécration et distinction inestimable.
‹ POUVOIR : il emplit ses poumons, se loge entre ses doigts à chacun de ses gestes et se fait tempête quand la colère emplit son cœur ; air chéri aux prunelles du belikov ne faisant qu'un avec les courants d'air. est venu s'ajouter à cela une maîtrise permettant au bretteur de tutoyer les hauteurs. béni, mais bien affecté par sa manipulation de l'air totalement détraquée.
‹ METIER : maître d'armes, les meilleurs bretteurs sont passés sous sa tutelle, et encore aujourd'hui le regard acéré de l'aeristinien décortique uns à uns les mouvements maladroits de ses élèves.
‹ ALLEGEANCE : au trône d'aeristin, tout d'abord ; c'est à la couronne que sevastyan est envers et contre tout loyal, peu importe qui en est le détenteur ; aujourd'hui, ce sont les valaeris qu'il sert.
‹ ADIUTOR : un orange.
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 0:32

Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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Nesta Cadogan
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‹ AVATAR : elle.
‹ CRÉDITS : morrigan (avatar), leslie bae (crackgifs), odairannies.tumblr (gif), lana del rey / freak (lyrics).
‹ COMPTES : nurie kemble, zahkar belikov.
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‹ AGE : vingt-deux ans.
‹ STATUT : fiancée à celui qui lui est indispensable. alfie smith, son premier et unique amour.
‹ SANG : mêlé, fruit d'un jaune et d'une maître de l'air.
‹ POUVOIR : orange, ses pensées jonglent et manipulent celles de la personne se trouvant en face. douée pour son âge, elle se manque pas de s'exercer.
‹ METIER : nouvelle recrue au sein de l'armée de pollux.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, alfie, puis pollux, qui lui donne l'adrénaline dont elle a besoin.
‹ ADIUTOR : de teodor skonos, qu'elle a tué de ses propres mains dès qu'elle en a eu l'occasion.
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 13:40

que de mystère, ça m'intriiiiigue. bienvenue chez toi !!!!!
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Rayna Belikov
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‹ MESSAGES : 633
‹ AVATAR : sarah stephens
‹ CRÉDITS : bleu amer - sial - dandelion
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‹ AGE : trente ans, et les désillusions d'une centaine d'années
‹ STATUT : mariée à pavel, et la lourdeur des incommodités d'une vie matrimoniale sans joie
‹ SANG : argent, et les moyens d'accéder à ses désirs si seulement, si seulement
‹ POUVOIR : tornades, et de ses doigts sortirent des tempêtes furieuses.
‹ METIER : femme au foyer, et l'inactivité de ses jolies courbes sa transformation en objet d'art inerte et sans âme
‹ ALLEGEANCE : à la couronne de l'air
‹ POINTS : 530

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 15:25

bienvenue et bon courage pour ta fiche much love
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Wanda Oshun
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‹ MESSAGES : 846
‹ AVATAR : NICOLA PELTZ.
‹ CRÉDITS : NEON CATHEDRAL (AVATAR)
‹ COMPTES : IL, MO, SV, LK.
a drop in the ocean. (elen) 531e287fdbda11e25c192f88dbcf0c42
‹ AGE : vingt-six années marquant son visage de poupée, le quart de siècle accroché à l'épiderme.
‹ STATUT : seule, sans fiançailles et sans attaches. ses fiançailles avec braam ososryd ont été annulées lorsque celui-ci a été dénoncé et accusé d'être résistant. désormais son coeur balance contre son âme soeur et une âme qu'elle aimerait purifier, ses désirs se mêlant dangereusement à ses sentiments.
‹ SANG : bleu, pureté royale salissante qui s'entache à son être. une fierté déconcertante, un sourire narquois accroché aux lèvres.
‹ POUVOIR : contrôle de la lumière, c'est un don qui lui échappe encore mais wanda s'accroche à cette distinction, c'est une subtilité nouvelle qui s'échappe de ses doigts, une grâce qui s'accroche à sa peau.
‹ METIER : aucun, jamais elle n'a connu cette obligation et jamais elle ne la connaitra, noble jusqu'au bout des ongles.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers son frère et ce qu'il représente ; cal oshun. avec la mort de sa mère et la fin de l'emprise psychologie qu'elle détenait sur wanda, la gamine pu enfin se délivrer et prendre le contrôle de ses propres aspirations ; c'est donc aux côtés de son frère qu'elle se tient, envers et contre tous.
‹ ADIUTOR : lyle, un mêlé jaune, sa deuxième identité, son ombre, désormais traitre il l'a abandonné.
‹ POINTS : 5594

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 16:33

le personnage m'intrigue beaucoup, j'ai hâte d'en lire plus much love much love
(et quelle belle plume I love you )
bienvenue par ici, n'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit I love you
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Ace Kimora
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administrator
‹ MESSAGES : 1035
‹ AVATAR : kim tae hyung
‹ CRÉDITS : noctae (avatar)
‹ COMPTES : ds - so - ma
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître.
‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
‹ POINTS : 2078

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 21:26

bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyMer 25 Avr 2018 - 21:29

j'ai lu une partie de ta fiche ce matin
et omggg
je suis fan bonne chance pour la suite fall
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyJeu 26 Avr 2018 - 0:15

c'te minois. fall fall
super choix de pré-lien, tu fais un heureux, c'bien cool.
hâte de vous voir inRP.

bienvenue ici, et bon courage pour la suite ! cheum
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Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
a drop in the ocean. (elen) Tumblr_natdrvfOxl1qetpq0o1_250
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyJeu 26 Avr 2018 - 7:47

Omg cette fiche promet
Bienvenuuuuue
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) EmptyJeu 26 Avr 2018 - 11:31

le gif promet bien des choses a drop in the ocean. (elen) 2750325134 quel plaisir à lire, bienvenue ici belle plante I love you I love you
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MessageSujet: Re: a drop in the ocean. (elen) a drop in the ocean. (elen) Empty

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