prénom, nom ‹ Daëva Rahir progéniture de la folie pure, de l’esprit dérangé. Le passé incomplet, impossible à savoir, à comprendre vraiment. La source du savoir originel incapable de raconter le récit. Incapable de l’enchainer dans un tout compréhensible. Page blanche que la gamine a dû rédiger de ses petites mains. Tenter de trouver qui elle est par essai/erreur. L’histoire tronçonnée. Il y a toujours eu les mêmes mots esclave – amour – enfermée –laboratoire-scientifique- libération-toi. Même ritournelle avec laquelle elle a dû composer l’enfant pour tenter de se trouver. Un prénom comme tant d’autres, l’idée de sa mère sur le moment T, un soupçon de présence dans l’océan de folie et d’incertitude. Un nom hérité de l’inconstance furieuse de la seule tentative de  figure parentale qu’elle a un jour connu dans sa vie. Elle n’est pas, une bâtarde Daëva, elle est l’inexistence, le mystère qui ne se résoudra jamais. Elle a pas besoin de second prénom, pas besoin d’une vraie identité, elle est juste l’existence arrivée par les aléas de la vie. celle qui aurait sans doute pas pointer le bout de son nez si le monde n’était pas ainsi, si les puissants ne se pensaient pas tout permis. âge ‹ Vingt-cinq  flèches enfoncées dans la chair de ses ennemis. L’âge malice, le quart de siècle entamé qui n’a pourtant pas encore totalement transformée la poupée en femme. Les courbes dessinées s’opposent au visage encore poupon. L’entre deux, l’opposition du corps et de l’esprit. L’allure encore jeune face à l’esprit éprouvé. L’être qui grandit trop vite, le corps qui tente de lui faire payer en lui alignant moins vite les conséquences des années. Le statut de femme enfant qui peu à peu s’efface tout en n’oubliant pas de prendre son temps.  date et lieu de naissance ‹ l’inconnu et l’incertain règnent devant l’esprit troublé. Le lieu demeure inconnu face à la dame des voyages, de l’inconstance totale, du cerveau embrouillé amenant aux décisions spontanées et irréfléchies. Seul indice d’un mois de janvier, seule certitude dans cet océan de mystère. Les origines non transmises vers lesquelles elle ne se retourne pas. Le non besoin d’en apprendre davantage. De fêter une date qui la répugne, lui rappelle les conditions de son être, de son statut. Un tout qu’elle n’a nullement besoin d’explorer. statut matrimonial ‹ Idiot serait l’être qui tenterait de l’attacher. Fille des courants d’air, le besoin de n’appartenir à personne, d’être son propre maitre surtout pour son palpitant. Plaisirs faciles  comme seule manière d’agir. Jamais de sentiments, seulement les pulsions à satisfaire, cette soif d’autrui ne reposant que sur les actes charnelles. Le cœur ramené à l’arrière-plan, oublié dans un coin. Elle ne veut pas qu’on s’amourache d’elle Daëva, elle fuit le courant d’air quand les mots d’amour sortent même par mégarde. L’écœurement au bord des lèvres qui l’insupporte. Faux pas l’aimer Daëva, faut seulement savoir la faire monter dans les plénitudes du plaisir. Elle n’est pas sélective Daëva, les femmes, les hommes, elle accepte tout sauf ces tout puissants qu’elle exècre. Maîtres dans les bras desquels jamais elle ne se perd. Eux sont bien pire qu’une MST, bien plus détestables que tout autre créature. Eux sont les démons responsables de son existence. sang ‹ Le vermeil empoisonné, la résultante d’un mélange d’une union contre nature. mêlée , nature que nul ne peut ignorer par la chaîne brillant à son poignet. La réminiscence constante de l’asservissement dont jamais elle ne pourra se défaire. Le rappel incessant de sa condition d’être maudit. Le statut d’un entre deux, d’une existence gagnée par  l’incapacité d’un puissant à laisser son engin bien rangé. La souillure comme seul moyen d’existence. Une triste réalité qu’elle refuse d’infliger à un autre être, jamais elle ne deviendra une de ses pouliches amourachées dans une histoire de l’impossible.  métier ‹ réponse ici adiutor de ‹ Longtemps elle s’est demandé si la mort ne serait pas préférable à ce lien qui l’unit de force à Hettie Wolffhart. A la poupée inconsciente oubliant que sa vie entre dans la balance. Elle la hait, depuis toujours, depuis ce jour où un sombre idiot à trouver acceptable de les lier. Ridicule pensée. Elle a toujours haï les regards posés sur elles. Elle abjecte cette ressemblance physique qui pourrait presque les faire passer pour des sœurs. La non envie d’être reliées comme seule constante entre eux. L’obligation de la protéger, au moins un peu, d’empêcher la suicidaire d’aller jusqu’au bout pour pouvoir encore respirer. Devoir protéger une sombre idiote, la pire servitude qui soit. La libération bienvenue et ce secret qu’elle connait maintenant. Son existence qui aurait pu finir par la maladresse d’un esprit loin d’être sain.pouvoir ‹ réponse ici allégeance ‹ réponse ici (préciser si appartenance à un mouvement) compétences ‹ réponse ici, vous devez en avoir 3 localisation actuelle ‹ réponse ici groupe ‹DIVIDE ET IMPERA avatar et crédits ‹ camila cabello + Morrigan

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