prénom, nom ‹ Le reflet de ta soeur, l'étoile de ta mère, Alevtina, suivi d'Esfir, comme une promesse, un don, sans se douter une seconde que tu ne serais pas l'ombre du soleil. Tu n'as pas dicté de loi ni corrompu les hommes, pourtant ton nom résonne dans les monts enneigés d'Aerinstin. Valaeris, qui roule, chante et siffle comme le vent qui vous porte depuis des siècles. Une fierté, un rêve éveillé, malgré les pleures qui te consument depuis déjà trop longtemps. âge ‹ Vingt-trois perles sur ta peau claire. Un souffle dans tes cheveux qui caresse le temps des automnes en perdition. Ton regard est doux, mais plein de questionnements, puis dans une tempête, un nouvel orage, tu te fais dure, sombre, du haut de ton insouciance. Ils te pensent futile, innocente, trop jeune, mais le monde est dans ta main depuis des années déjà. date et lieu de naissance ‹ Les bals masqués, les apparences, les faux semblants. Déguisée en petit être chétif peut-être ? Un trente-et-un octobre, un jour sombre et pourtant si clair. Tu as hurlé jusqu'à la mort dans la demeure de ta maison, les Valaeris de Volastar, les être perdus sous leurs masques de monstres. statut matrimonial ‹ Ton père a accepté l'alliance. Ton père t'as promise. Il était doux, il était doué, rêveur et aussi prêt que toi à passer le reste de vos jours aux côtés de l'autre. Il était celui que tu aurais pu aimer. Celui qui aurait pu t'apprendre, te guider et te bercer d'illusions enchanteresses. Isaiah Griffith, le jeune, l'aimé. Le malheureux mort pour une connerie sans nom. Tu ne sais pas qui a fauté, tu ignores qu'ils ont tué. Tu ignores qu'ils te l'ont arraché. Les jours passent, si peu, et tu pleures encore son départ lorsqu'ils t'annoncent promise à un autre. Un Swanson. Un maître du feu. De ceux que tu méprises. De ceux que tu voudrais voir brûler sur le bucher de leurs propres flammes. Alors tu craches à la figure de ton père et de ses alliances. Tu hurles à la face du monde que tu feras comme bon te semble et tu t'éclipses dans les bras d'un autre, d'un ami devenu amant, pour une nuit. Une seule suffira à engendrer la mort qui a tâché tes draps. Fiancée à l'un, tu pleures l'autre en déversant la mort que tu as créé. sang ‹ La couleur argent, la couleur du vent, celle des grands et des soit disant non soumis. Celui des riches qui se pensent tout permis au nom d'un tout qui n'est rien. métier ‹ T'en as fais des colères pour l'avoir, t'en as dépensé du souffle pour qu'il accepte enfin de te voir quitter le nid. Ta boutique, ton havre de paix, on te dit apothicaire, médecin pour ceux qui voient en toi plus qu'une simple vendeuse. Tu aides, soignes et offres bon nombre de remèdes ou boissons délicieuses à ceux qui regardent derrière les fleurs qui ornent la cour. Puis les murmures, les secrets et les chuchots qui parcourent la capitale en quête d'une réponse, d'une vengeance, d'un substitut capable de rendre la vie plus douce. On te surnommes l'empoisonneuse, la sorcière, la faiseuse de rêves. Une scène qui te plait, qui te permet d'être toi, enfin et d'exercer tes arts entre nature et peinture. Peintre à tes heures perdues, il arrive que tes toiles se vendent accompagnées d'un sachet de thé. adiutor ou Maître ‹ Celle qui est censée maîtriser, qui est censée contrôler. Tu ne devrais être que l'ombre de toi même si tu écoutais les dires de la couronne. Maître face à son adiutor, tu préfères qu'elle parte loin, qu'elle fuit votre condition plutôt que subir son regard d'enchainée à ta vie. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ Le vent, tempête, tornade ou brise, celui qui vient souffler sur le visage, qui vient frapper les corps et faire s'envoler les feuilles mortes dans un ballet immortel. allégeance ‹ Ton peuple, ta nation, les maîtres de l'air et ceux qui ont foulé le sol d'Aerinstin à leur première seconde. L'air qui flotte dans tes veines est ta priorité, pourtant tu as quitté ta terre pour celle que tu détestes. Pour atteindre un but que tu t'étais fixé. Pour atteindre la couronne en son coeur et tenir la main d'une résistance que tu accompagneras jusqu'au bout du monde. localisation actuelle ‹ Launondie, la capitale, le lieu où tout se joue, ou presque. groupe ‹ Tear them apart. avatar et crédits ‹ ashley benson + (av) faust.

anecdote 01 ‹ Elizaveta et Andrei Valaeris. Main dans la main depuis le début. Main dans la main dans la vie comme dans la mort. Leurs regards t'exaspèrent, leurs sourires te donnent envie de vomir et de crier que toi aussi tu existes. Deux astres étincelants, aussi forts et brillants que le soleil alors que tu n'es que l'étoile. Petite. Fragile. Celle qui doit attendre pour comprendre, qui doit patienter pour agir. Celle qui passe après. Alors tu frappes du poing sur la table et tu cris. Tu insultes leur amour pour mieux le fuir alors que tu voudrais le même. Etouffée par ces scènes quotidiennes, tu danses jusqu'à d'autres, t'éloignes. Peu importe ce qu'ils en pensent, peu importe ce qu'ils t'ordonnent, ils te perdent chaque jour un peu plus. anecdote 02 ‹ Au creux du poignet gauche se dessine une marque sombre, une marque noire, une marque que tu aurais préféré inscrire toi même sur ta peau. Ni un tatouage, ni une marque de naissance, la trace indélébile est un souvenir douloureux d'une brûlure, pourrie par le poison que tu ingères chaque jour. Une mémoire affreuse d'un homme qui voulait trop de toi. anecdote 03 ‹ Il est des choses qui ne s'expliquent pas, sur lesquelles tu ne poses pas de nom, pas de mot. Un homme, une femme, peu importe du moment que l'émotion t'enchaines à l'autre. Tu ne touches que pour désigner, tu n'embrasses que pour apprécier et tu ne passeras le pas que pour t'offrir à un être que tu auras choisi. anecdote 04 ‹ ‘ Est-ce donc cela que les oranges ressentent ? ’ Ce trop plein d'énergie, cette bouffée de stress ou cette soudaine envie de se jeter du haut d'un pont. Tristesse, colère, amour, joie, anxiété. Un panel d'émotions qui se bousculent en chacun et qui vient frapper à ta porte quand tu ne t'y attends pas. La douleur d'être dans la peau de quelqu'un d'autre, de ne pas être soi et pourtant de se sentir plus vivant encore en existant à deux. anecdote 05 ‹ Tu l'as entendu au détour d'une rue, dans le jardin d'une famille qui riait et chantait. Tu as écouté l'histoire, la vieille, qui raconte que d'autres étaient avant vous. Tu as rêvé de cette cigogne pendant des jours avant de retourner voir l'ancêtre et qu'elle t'enseigne son savoir. Tu as appris, tu as compris et tu vis aujourd'hui en secret pour un dieu qui n'appartient qu'à toi. Au coeur de la forêt, un matin ou un soir, tu t'éclipses pour y déposer une offrande, un cadeau pour cet oiseau majestueux que tu voudrais voir battre des ailes. Tu te plonges sous l'eau jusqu'à aspirer tout l'air qui la parcourt. Tu éparpilles les graines du monde pour les faire grandir plus fortes encore. Tu caresses les flammes pour les étouffer avec le plus grand des calmes. L'air pour maison, pour famille et pour avenir incertain. anecdote 06 ‹ Tu les connais par coeur, ou presque. Ces plantes qui offrent l'apaisement, ces baies qui apportent la mort et ces bonbons, à l'air délicieux, qui bercent d'illusion les êtres en perdition. Tu les connais tellement que tu t'es prise à ton propre jeu, chaque jour, chaque nuit, tu t'offres à la faucheuse sans y réfléchir à deux fois. Tu testes tes commandes sur ton propre corps, tu avales les immondices des autres pour te sentir maître de ta propre destinée. Et parfois tu oublies que tu n'es pas seule, que tu pourrais vivre au lieu de survivre. anecdote 07 ‹ Les longues robes qui recouvres ton corps, les pierres qui viennent parer ta peau. Des apparences, des illusions et ce port de tête qui reste droit, ta posture sans faille, gracieuse. Tu glisses dans un monde fait de paraitre et l'on te prend pour ce que tu décides de montrer. Pourtant tu es plus, bien plus que la jeune soeur, que la fille de bonne famille que l'on déplace comme un pion. anecdote 08 ‹ Tu collectionnes les pétales des roses, des pâquerettes et des orchidées pour en faire des tableaux, des couronnes ou des mixtures. Ton chez toi ressemble à une serre aux couleurs de l'arc-en-ciel. Ton chez toi ressemble à ton coeur. anecdote 09 ‹ La colère gronde depuis plusieurs années sans que tu n’aie franchit le pas, sans que tu ne te décides à rejoindre leurs rangs. Et puis Diana, la douce, la forte, celle aux yeux si équivoquent. L'Osanos avait besoin de toi autant que tu avais besoin d'elle, alors tu les as rejoins. Tu te bas pour une cause que tu juges juste. Tu te bas pour ceux qui ne peuvent pas, pour retrouver un monde que tu rêves de fouler. Pour une vie que tu voudrais tienne avant d'être celle d'autres. anecdote 10 ‹ Les doigts dans les couleurs, laissant tomber le pinceau pour faire corps avec ton dessin, avec ton oeuvre. Tu peins sur la toile avant de reporter ton attention sur ta peau, pleine d'imperfections et pourtant parfaite. Tu dévores les corps de ta peinture, caressant les êtres du bout des doigts. Tes meilleures oeuvres sont les hommes, les femmes, tous doués d'un coeur qui bat sous la poitrine.