AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez

(izolra) been burning up since you left

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
water nation
Elhara Sorensen
Elhara Sorensen
water nation
‹ MESSAGES : 879
‹ AVATAR : r. tupper
‹ CRÉDITS : (c) AILAHOZ
‹ COMPTES : alaia o.
(izolra) been burning up since you left Tumblr_nz5swos8Ua1tzwfp6o1_500
‹ AGE : des éclairs frappant le sablier du temps, ce sable se déversant pour on ne sait combien de temps, ils sont au nombre de vingt et un avant de se plonger dans l'oubli éternel.
‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
‹ ADIUTOR : joyeux lurons dont la mort emporte un à un, jesper l'intelligent et non ce guerrier. garçon mort pour une cause qui le dépasse, les intérêts supérieurs d'aksana. bataille de greenstall ravageant son dernier soutien.
‹ POINTS : 497

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left EmptyJeu 28 Déc 2017 - 0:30


It’s not so much that I want to kiss you. I want to relearn vocabulary words from the shape of your mouth. All my poems are yours first.
Danger permanent, délire d’adrénaline s’embrasant dans tout son être, une folie pouvant lui coûter chère. Trop cher. Aquarelle d’une peur s’esquissant, trouble s’emparant de ses pensées. Tout cela pour quoi ? Pour qui ? Ce prénom récurrent lui brûlant la langue, ce honteux secret qu’elle ne pourrait dévoiler, ce péché grandissant à chaque seconde. Le temps n’est que sable dévalant le sablier, une destinée incertaine et tout de même cette folie menaçant son existence. Mes nuits sont habitées par ton souvenir, pendant que le vide me consume. Sentiment décadent envers la délicieuse héritière, ces mots résonnant si bien avec l’incertitude l’étreignant dans les précipices de la déchéance. Ces souvenirs parasites dévient un peu plus chaque seconde sa concentration, le virus n’est qu’un signe des anciens pour tout arrêter. Arrêter comment ? Arrêter pourquoi ? Arrêter quand ? Arrêt, mot signifiant une fin, une mort si peu naturelle, une mort destinée. Une jalousie immédiate, une jalousie inhérente, une possession caduc de la belle. Princesse de la terre, reine de ses nuits. Izolda et ses regalia, rêve fréquent déviant au cauchemar, symbole même d’une perte totale du contrôle de soi. Regalia séparatrice, déchirante âme ne soutenant plus le poids d’une culpabilité si grande. Ce paradis perdu. Assise contre le lit, une infiltration des quartiers de la jeune femme, paradis perdu bien trop vite. Un Eden n’existant que dans leurs rêves les plus idéalistes. Personne pour entendre son coeur s’emballant sous l’excitation des retrouvailles. Princesse aux toutes possessions, noble aux possessions limités. Argent contre argent. Mauvaise histoire perdant son croquant par un entêtement commun. Une envie commune de retomber dans les bras l’une de l’autre. Vent hivernal s’emparant de ses sens, un froid la portant vers les appartements de l’unique personne que son épiderme réclamait chaque jour passant. Fourrure contre ses épaules, robe ne faisant plus qu’un avec le sol. Gamine au teint fantomatique, perdant son essence de vie loin des deux éléments l’emplissant de bonheur. Gourde remplie, son élément constamment à ses côtés, effrayée par l’idée même d’un emprisonnement ou un combat à mener. Territoire ennemi. Mine de danger s’éclatant sur son passage, fille de l’eau certainement pas à son avantage ici. L’idée même de ses phalanges dans les siennes, chaque métacarpe en frémissait, son épiderme brûlait d’avance de se retrouver contre celui de la princesse. Tout par passion, rien pour le lendemain. Un coeur à nouveau prêt à se briser sous le ton dur et sans appel de son amante. Attendre un millier d’années et être sûre de pouvoir être sienne totalement ou continuer ces nuits sans promesse d’un futur plus doux avec les deux femmes. Charme de l’interdit, charme de l’adrénaline, promesse tacite d’une nuit supplémentaire, être de chair aux péchés interminables. Ce péché dont elle pouvait succomber chaque minutes, des lèvres si doux à l’origine des maux de ce monde. Étendue dans l’océan, les violentes vagues lui éclataient les tympans avec le prénom de sa belle, aucun signal des anciens pour arrêter cette folie. Aucun signal qu’elle prenait en compte, une maîtrise plus distraite depuis le virus. Un contrôle encore certain, contrôle s’estompant devant l’interdit de ses sombres pensées. Son propre prénom susurré à l’oreille par une imagination débordante, vague déferlant contre l’ivoire de sa robe. Le coquillage au creux de ses seins dévorant chaque perte de raison, bijou lui rappelant une pression de l’amour qu’elle portait à sa famille et leurs valeurs. Bijou la ramenant au milieu des quartiers d’Izolda, seule dans l’attente d’une femme qui ne viendrait sûrement pas. Aimer. Terme délirant l’emportant dans une folie certaine avec un dilemme cornélien à résoudre. L'argent de ton carmin ne fait qu’accroisser le fossé, puisque bientôt, ton paternel voudra te marier. Ne rêvait-elle pas de cela ? L’unique raison pouvant la contraindre de partir à jamais de cette relation malsaine. Malsaine pour une société en guerre et dont le progressisme n’était que néant. Une évidence dès leurs premiers poèmes, une évidence à l’académie, cette fille de la Terre volant chaque parcelle encore stérile de son coeur pour se l’approprier à jamais. Aucun remède contre les souvenirs, ce faciès devenant sa mélodie favorite, celle à jamais graver dans ses pensées. Une unique peur survivant à sa raison. Peur de ne plus la voir de l’autre côté de la porte. Une annonce de la mort de la compagne d’Adonis. Ce danger persistant dans les deux camps, un danger que son esprit idéaliste ne pouvait cautionner. Chaque clignement d’oeil la ramenant dans un paradis déchu. Elle se mentait à soi-même en pensant qu’elle pourrait un jour se détacher de la fille de la terre. Une sonnette d’alarme sur ses pensées les plus subversives, si Maxan pouvait la voir dans cet état. Un cousin qui serait le premier à la donner en pâture à la nouvelle reine de l’eau. Cette poésie dévorante transcrite à jamais dans les lettres de son amante, une silhouette qu’elle pourrait redessiner les yeux clos, des battements qu’elle pourrait suivre avec le bout de ses doigts. Réaction en chaîne causant une tachycardie délirante chez la jeune maître de l’eau. Le creux de sa paume persécuté par le pendentif en forme de coquillage, le pli de ses phalanges devenant dangereusement blanc, dilemme à en devenir ivre de folie. « Impossible. » Murmures brisant la barrière du silence, une pièce menaçante par l’absence de bruit, son myocarde tambourinant à l’intérieur de cette attente cruelle. Claquements de lèvres avant de s’immoler dans un nouveau silence encore plus stérile.

Revenir en haut Aller en bas
earth mutant
Izolda Griffith
Izolda Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 2361
‹ AVATAR : blanca padilla
‹ CRÉDITS : mooncalf (av) ; excelsior (signa)
‹ COMPTES : alba - drew - rae - alix
‹ AGE : vingt et une pétales.
‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
‹ POINTS : 3236

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: Re: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left EmptyMar 2 Jan 2018 - 23:05

you don't have to say i love you
to say i love you.
Assise face à une cheminée qui ne produisait plus, la princesse était perdue dans ses pensées alors qu'elle tenait entre ses doigts le dernier parchemin envoyé par sa dulcinée. Le papier glisse sur son épiderme alors que son regard vagabonde de part et d'autre. Elle ne sait pas si Elhara viendra, et ça la tue, littéralement. La blonde n'a jamais cessé de hanter son esprit, depuis le jour où elle a posé son regard noisette sur elle. Jamais auparavant une femme ne l'avait rendu si ivre de folie. Et pourtant seuls les Sept savaient à quel point elle avait pêché auprès de divines créatures. Mais la fille de l'eau était la seule à occuper autant ses pensées. Elle se mourrait de ses bras, de ses lèvres, de chacune de ses courbes. Pourtant, la poupée n'avait cessé de repousser celle qui était née bronze, celle qui était bien trop loin du statut de la princesse, argenté devenue bleue. Izolda n'avait nourri qu'un souhait, qu'elle reste auprès d'elle aussi longtemps qu'elle vivrait, telle la pièce maîtresse sur l'échiquier de ses conquêtes. Elle espérait pouvoir dormir sur le flanc de la blonde pour l'éternité. Mais leurs statuts différents n'avaient eu cesse de les éloigner, alors que jamais elles n'appartiendrais au même monde. Et voilà que la Sorensen voyait son carmin prendre des reflets argentés, l'obligeant à ployer le genou face à la reine illégitime d'Aguarini, celle que les alliés d'Adonis mettront à sang. Et ça la torturait de la savoir dans un camp opposé au sien, mais Izolda serait bientôt une reine et elle savait que cette entrevue avec Elhara était risquée, que cela pourrait leur coûter trop, beaucoup trop. Mais c'était bien trop difficile pour elle de rester trop longtemps éloigné de celle pour qui elle semble avoir nourri d'étranges sentiments. L'aime-t-elle ? Une grimace déforme son minois à cette pensée. Aimer, elle ne sait pas ce que cela veut dire, elle ne l'a jamais connu. La princesse n'a fait qu'aimer les siens, ceux qui portaient le même patronyme, ceux que la terre fit maîtres. Parce que Izolda n'aime pas, non. Izolda elle conquiert. Elle batifole des heures durant avant de laisser des âmes en peine et des cœurs brisés. Pourtant, elle n'arrivait à se résoudre à l'oublier. C'était plus fort qu'elle, c'était trop dur. – Ma dame, Votre Altesse, une noble de la maison Sorensen vous attend dans vos appartements, j'ai essayé de l'en dissuader... mais... D'un revers de la main, elle stoppe la lambda dans sa tirade. D'un coup sec, Izolda se lève de son fauteuil, impatiente de rejoindre la fille de l'eau. – Que personne ne me dérange, j'ai à faire avec mon invité, c'est un ordre. L'esclave hoche de la tête, avant de courber l'échine sur le passage de la princesse, qui partit sans se retourner sur la moins que rien. Ses talons claquent le pavé alors que les pans de sa robe flottent dans les airs. Izolda portait une robe en velours rouge dont le col était fait en fourrure. Sa chevelure brune parfaitement lisse caresse son dos dénudé. La princesse connaît le chemin par cœur à présent et se rend directement dans ses appartements privés, ceux qu'elle ne partage pas la nuit avec Adonis. Là où elle aime parfois rester seule et ne pas être dérangée. Postée face à la grande porte, elle inspire avant de se décider à l'ouvrir. Elle se dépêche de la refermer aussitôt, avant de s'y coller, admirant ainsi la maître de l'eau de bas en haut. Diable qu'est ce qu'elle lui avait manqué. Les deux nobles restent ainsi, l'une face à l'autre, plusieurs mètres les séparant. Mais elles avaient besoin de cet instant calme, de ce moment où leurs palpitants reprenaient enfin la douce symphonie du passé. Un simple sourire greffe les lèvres d'Izolda. L'instant se prolonge encore quelques minutes avant que la Griffith ne s'avance vers sa poupée. Sans rien dire, elle entoure sa nuque de ses bras et vient poser furieusement ses lèvres contre les siennes. La douceur d'Elhara lui avait terriblement manqué et elle comptait bien profiter du moment. Une de ses mains glisse sur la joue gauche de l'enfant alors que l'autre vient se perdre dans sa chevelure solaire. La princesse finit par détacher ses lippes des siennes et vient coller son front au sien. – Tu es venue.


Dernière édition par Izolda Griffith le Lun 29 Jan 2018 - 21:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
water nation
Elhara Sorensen
Elhara Sorensen
water nation
‹ MESSAGES : 879
‹ AVATAR : r. tupper
‹ CRÉDITS : (c) AILAHOZ
‹ COMPTES : alaia o.
(izolra) been burning up since you left Tumblr_nz5swos8Ua1tzwfp6o1_500
‹ AGE : des éclairs frappant le sablier du temps, ce sable se déversant pour on ne sait combien de temps, ils sont au nombre de vingt et un avant de se plonger dans l'oubli éternel.
‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
‹ ADIUTOR : joyeux lurons dont la mort emporte un à un, jesper l'intelligent et non ce guerrier. garçon mort pour une cause qui le dépasse, les intérêts supérieurs d'aksana. bataille de greenstall ravageant son dernier soutien.
‹ POINTS : 497

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: Re: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left EmptyVen 19 Jan 2018 - 11:06


It’s not so much that I want to kiss you. I want to relearn vocabulary words from the shape of your mouth. All my poems are yours first.
Chute mortelle, un saut sans fin vers une foi qui ne lui parlait plus, un saut dans l’inconnu depuis des années, rien ne paraissait plus clair pourtant que sa présence en ces lieux. Ce château parfait pour complimenter le bleuté de l’hémoglobine coulant dans les veines de la belle aux cheveux de jais. Délice s’oubliant dans le raisonnable et la passion. Deux termes dont la synchronisation se retrouvait échouée malgré les multiples essais. Mensonge à une famille qui avait été sienne durant vingt précieuses années, des mots déviant de la réalité pour ne devenir qu’une coquille vide. Précieux coquillage lui brûlant l’épiderme à chaque pensée envers sa belle, le péché de chair n’était que le début du chemin de la décadence. Que pouvait-elle bien faire de pire ? En compagnie de sa princesse, tout semblait possible dans un monde ne leur accordant aucun statut. Maître de l’eau ployant le genou pour le camp adverse, des ambitions qui ne les amènerait jamais aux mêmes lieux. Rêve de petite-fille d’avoir une couronne, ce rêve brisé par une réalité plus difficile, une société où la naissance prévalait sur le mérite. Elhara, petite fille passant plus de tête le nez dans les parchemins plutôt qu’en compagnie des autres enfants, devenir la meilleure, rentrer en communion avec la nature, rester docile devant les adultes, se taire et laisser les hommes prendre les décisions. Chaque illusion de son personnage venait à s’affaisser contre Izolda. Ce sourire maudit que sa famille devrait interdire, ce je-ne-sais-quoi qu’elle avait pour la faire revenir à chaque fois près d’elle. Princesse addictive dont elle ne pouvait se passer. Pathétique noble. Un des pions de la maison Sorensen n’étant point mieux que les bas fond de la décadence. Innocence perdue à jamais dans les bras des Griffith, elle se voyait déjà sujette à la colère de son cousin ainsi qu’au déshonneur complet. Pourtant, elle ne se bat plus contre l’inévitable, leurs lèvres jointes dans une fureur dont elle ne saurait la cause. Leurs conditions actuelles ? Leurs alliances divergentes ? Cet épiderme lui brûlant la peau, cette joue enflammée par un simple toucher, ses cheveux redemandant cette attention si particulière dont seule la princesse de la terre était capable d’offrir. « Je … » Elle quoi ? Elle n’était que faiblesse devant la femme hantant sa vie entière. Pitoyable. C’était pathétique de dire qu’elle lui avait tant manqué, que chaque lettre, Elhara venait à la sentir pour tenter d’obtenir des brides de parfum. Un attachement qui causerait sa perte sans aucun doute. « Je devais venir pour te dire que c’était ma dernière escapade. » La dernière. Un regard plus vigilant de sa famille, ses moindres mouvements perçus, elle ne pouvait les trahir. Pouvait-elle rester loin de sa princesse ? Dilemme cornélien cause de perte d’humanité. Famille dont les liens se resserraient après le virus, unique fille ne perdant son don. Espoir divin d’un mariage qui pourrait leur servir. Cette naissance qu’elle maudissait, cette transmission des dons qui ne pourrait faire d’elle qu’un excellent parti pour un noble de l’eau. Touché ou non par le virus, c’était l’unique moyen de transmettre une maîtrise pure de son élément. Père ravi par une concurrence s’effritant, des risques que les nobles n’étaient pas encore prêt à prendre et pourtant elle était encore pure d’alliance maritale. Le bout de ses doigts reprenant vie contre l’épiderme nu de la belle, ivre de ressentir chaque parcelle de peau que la brune pourrait lui offrir. Ivresse des sens de sentir ce parfum se mêlant à l’air de la pièce, cette proximité permettant ce miracle divin. Elles n’étaient que deux enfants dont l’amour pour leur famille prévalait sur le reste. Passion subversive depuis la genèse et pourtant ce pic d’adrénaline lorsqu’elle était en contact avec Izolda. Ses poèmes. Ces parchemins qu’elle gardait bien caché, un coffret rempli par les années, les premiers poèmes d’enfant, des souvenirs bien gardés à l’abri des regards trop curieux. Son myocarde battait furieusement contre sa poitrine, comment parler de ce sentiment emplissant son être à chaque fois qu’elle venait à penser à la belle. « Tes baisers. Ils provoquent un manque, ça en devient presque nécessaire. » Maître de l’eau ne voulait que la maître de la terre, la blonde s’amourachant de la brune, ce besoin d’obtenir un souvenir vif en cas d’exil. La situation n’était pas glorieuse dans l’Empire, le virus remuait le monde. Une princesse en sécurité mais Elhara n’était qu’une noble qui pourrait bien être mise en danger. Ce danger l’amenant devant Izolda, chassant un nouveau baiser pour tenter l’oubli d’un extérieur bien trop cruel. La blonde voulait se perdre dans les limbes en compagnie de la brune, oublier un temps les problèmes dans ses bras, chasser les démons par des baisers.  

Revenir en haut Aller en bas
earth mutant
Izolda Griffith
Izolda Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 2361
‹ AVATAR : blanca padilla
‹ CRÉDITS : mooncalf (av) ; excelsior (signa)
‹ COMPTES : alba - drew - rae - alix
‹ AGE : vingt et une pétales.
‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
‹ POINTS : 3236

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: Re: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left EmptyDim 4 Fév 2018 - 0:52

you don't have to say i love you
to say i love you.
L’amour ? Il lui est bien difficile de mettre des mots sur ces quelques lettres. Izolda aime Adonis, elle aime Isaak et les Griffith. Mais, rien ne ressemble à ce sentiment enivrant décrit dans certains ouvrages, surtout des poèmes. Elle essaye de le nier. Nier que ce qu’elle ressent pour Elhara se rapproche de tout cela. Nier qu’elle nourrit des sentiments envers la fille de l’eau, bien plus importants que ce qu’elle laisse penser. Mais loin de la nymphe depuis de longues semaines, elle se rend désormais compte de la place que la blonde s’est créée en son sein. C’est elle qui occupe ses pensées dès qu’elle cherche un réconfort, dès qu’elle voudrait partager sa joie. C’est elle qu’elle désire plus que les autres, c’est elle qu’elle veut et personne d’autre. Adonis avait Cal comme Izolda avait Elhara, c’est maintenant qu’elle s’en rend compte. Peut-être est-ce trop tard, mais elle devait essayer, tout ce qu’elle pouvait, pour la garder auprès d’elle. Après tout, la gamine était libre de prendre ses quartiers à Foushin, d’intégrer sa cour si elle le désirait. Et puis, elle la ferait favorite de la Reine. Parce qu’après tout, son fiancé affichait ses préférences sans difficulté, alors elle aussi ne voyait aucun inconvénient à le faire, maintenant qu’elle était destinée à gouverner Eartanera. Ses lèvres viennent furieusement se plaquer contre celles de la blonde, sans même attendre, c’était un besoin vital. Elle ne pouvait pas attendre, elle en crevait d’envie. Et la princesse n’était pas connue pour être patiente. Ses mains encadrent son visage avant d’en laisser une courir dans sa chevelure blonde, celle qui lui avait tant manqué. Ses iris émeraudes se plantent dans les siennes et elle attend une réponse en retour. Un signe qui prouverait que rien n’était perdu entre elles, que tout était encore possible entre les amantes maudites. Puis ce fut le coup de massue. Sa dernière escapade. La dernière. Ses mots résonnaient dans son esprit encore et encore. Son visage se fige en un air plus dur, moins chaleureux alors que la Sorensen ne se rendait pas compte qu’elle venait de la mettre à mort. Tant d’espoirs qui se brisaient face à l’écho de leur amour échoué. Sa gorge se noue et elle déglutit difficilement. L’immense sourire qui illuminait ses lippes carmins venait de se faner, tout comme la rose entre les doigts de la nymphe. Izolda avait perdu la terre. Elle avait tout perdu, elle n’était plus rien. Elhara était l’un de ses derniers piliers, vestige d’une vie qui se voulait désormais bancale. Et elle venait de tout briser, ne laissant plus qu’une poupée désarticulée en larmes sur les ruines de ce qu’elles avaient été et ne seraient plus. Ses mains encadraient pourtant toujours son visage, elle était comme figée dans le temps, incapable de savoir quoi dire, quoi faire. Le silence s’installe, il s’imprègne partout, ne faisant qu’installer une distance de plus entre les deux nobles. Izolda avait le regard vide. Vide de cette étincelle que la sirène avait su lui insuffler. Ce fut la phrase d’Elhara qui ramena la princesse à l’instant présent. Son regard se fronce alors qu’elle ne la comprend pas. Ses lettres criaient le désir. Elle venait de le confirmer en réclamant ses baisers. Et pourtant, il s’agissait de sa dernière escapade. La princesse ne comprend pas. Mais elle n’eut pas le temps de lui poser la question que déjà ses lippes furent capturées par les siennes sans crier garde. La brune en profite mais n’a pas oublié les précédentes paroles, celles qui ont tué son cœur. Leurs bouches se détachent finalement, ne laissant que leurs souffles haletés. – Pourquoi ? Pourquoi Elhara ? Elle finit par se détacher de la blonde. Marchant dans la pièce, tout en retirant son morceau de fourrure. – Tu dis me désirer puis ne plus vouloir revenir puis tu me désires de nouveau. Pourquoi ? Elle se tient droite la majestueuse, suffisamment loin pour ne pas être tentée de la capturer entre ses bras, une nouvelle fois. – Est-ce donc là une punition ? Tu te venges pour ce que je t’ai dit parle passé ? C’est ça Elhara ? C’est donc ça que tes Dieux t’ont appris ? La vengeance ? Elle crache ses mots, bien trop blessée par la fille de l’eau pour réagir autrement.
Revenir en haut Aller en bas
water nation
Elhara Sorensen
Elhara Sorensen
water nation
‹ MESSAGES : 879
‹ AVATAR : r. tupper
‹ CRÉDITS : (c) AILAHOZ
‹ COMPTES : alaia o.
(izolra) been burning up since you left Tumblr_nz5swos8Ua1tzwfp6o1_500
‹ AGE : des éclairs frappant le sablier du temps, ce sable se déversant pour on ne sait combien de temps, ils sont au nombre de vingt et un avant de se plonger dans l'oubli éternel.
‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
‹ ADIUTOR : joyeux lurons dont la mort emporte un à un, jesper l'intelligent et non ce guerrier. garçon mort pour une cause qui le dépasse, les intérêts supérieurs d'aksana. bataille de greenstall ravageant son dernier soutien.
‹ POINTS : 497

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: Re: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left EmptyLun 26 Mar 2018 - 0:16


It’s not so much that I want to kiss you. I want to relearn vocabulary words from the shape of your mouth. All my poems are yours first.
Désir ardent brûlant par sa flamme l’atmosphère de la pièce, enfant dont les tentations la tiraillaient pour ne devenir qu’évidence. Réminiscences d’un temps où simplicité ne rimait pas forcément avec bonheur, sourire béas ornant ses lèvres lorsque la fille de la terre hantait chaque pensée. Reprise d’un souffle manqué à chaque réveil, cauchemars délirant vers la paranoïa d’une découverte imminente. Combien de temps pourraient-elles garder cette relation secrète ? Combien de temps avant de tomber en disgrâce pour l’éternité ? Séance de méditation, communion avec la nature. Clémence de l’étendue d’eau pour n’être que calme avant la tempête. Utopie des écrits, dystopie d’une réalité écrasante. Calvaire d’un poids s’écroulant contre son myocarde. Enfant de la piété se détournant du droit chemin, perdre son pouvoir rien que pour suivre ces iris noisettes jusqu’au bout d’aksana. Sentiments désarticulés par la corruption de son âme, l’enfant de l’eau n’appartenait qu’à celle de la terre. Poignard lacérant son myocarde, choix impossible entre l’entité familiale et l’unique personne qui était faite pour elle. Interprétation des anciens écrits bien trop subjectifs, remise en question de ceux désirant la priver de sa passion. Parchemins n’étant que velours recouvrant le fossé d’une distance certaine, escapades se complexifiant devant les intrigues politiques. Candide enfant, celle qui avait imaginé une paix si toutes les couronnes s’inclinaient devant les anciens dieux. Quatre. Carré divin contrôlé par des animaux mythiques et leur enseignement. Myocarde crevé par la douleur, les regards de sa famille se tournant vers la blonde. Unicité de son sexe dans la nouvelle génération, pion à marier pour ne devenir qu’un trophée de plus dans les plans de Mikael. Aucun maître de la terre pour prendre sa main, recherche à Aguarinui pour ne trouver aucun prétendant libre. Celle dont on se débarrasserait à la première alliance avantageuse, moment répudié par des idéaux présents. Qu’adviendrait-il de cette relation ? Bloquée dans un mariage qui n’était pas sienne alors que son unique désir était de dédier son temps à l’unique reine de la terre qu’elle pourrait un jour reconnaître. Impératrice de son coeur, esquisse d’un examen oral de son myocarde. Battements en cadence au rythme d’un unique prénom pour ne plus distinguer la réalité de l’illusion. Bulle menaçant de crever à l’unique mention de trop. « Père remarque mes absences, Mikael se pose des questions. Que répondre à leurs demandes justifiées ? Je m’absente pour les baisers d’une princesse ? » S’absenter pour vivre sa passion subversive avec sa reine. Aquarelle d’amour en déchéance dans ses iris émeraudes, langue en détention avant de prononcer des mots d’agonie. Myocarde gisant sous le silence qu’elle conservait. Syllabes dangereuses, celle qui ne signerait que sa répudiation auprès de la princesse. Cauchemars hantant les nuits de l’enfant de l’eau, ceux d’un visage froid lui annonçant la fin, celui qui ne lui retournait aucun des sentiments exprimés. Protection d’une âme idéaliste, poupée rêvant d’un monde où elle ne pourrait être que allégresse en compagnie de cette jeune femme. Élucubrations pathétiques qui demeuraient à jamais dans le royaume des songes. « Si je le pouvais… » Myocarde chavirant sous la contrainte, étreinte s’imprégnant encore sur son épiderme, lippes pouvant goûter le baiser partagé, moment dont elle voudrait mettre sur pause pour ne plus jamais repartir. « … je ne te quitterais jamais. » Admission forcée, l’enfant ne voyait plus que l’aversion d’Izolda en unique solution à ce problème posé. Calme olympien prônant alors que sa religion était craquelée, comme à son habitude, par les mots sans vergogne de la princesse. Ne pouvait-elle dont pas voir que la seule religion qui posait problème n’était que celle dominant l’Empire depuis tant d’années ? Persécution d’un vieux fou qui ne croyait qu’à une racine plus simple des maîtrises, persécution d’une famille pour poursuivre cette dynastie de bonnes paroles, croyances berçant chaque parcelle de son être, fantasme d’enfant de trouver un jour ces créatures mythiques pour en tirer le meilleur.  

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(izolra) been burning up since you left Vide
MessageSujet: Re: (izolra) been burning up since you left (izolra) been burning up since you left Empty

Revenir en haut Aller en bas

(izolra) been burning up since you left

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» when we're all that we have left, yet we aim to kill. (calonis)
» burning desire (solrei)
» hell's burning ground (cedronis)
» children of burning time (hector)
» upon the pyre of my burning soul, a decay of a mass murder. (sabah - délai 14/05)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 2-