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undisclosed desires (jaeders)

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undisclosed desires (jaeders) Vide
MessageSujet: undisclosed desires (jaeders) undisclosed desires (jaeders) EmptyLun 12 Mar 2018 - 12:00


Cause unlike you I got nothing to hide, I don't pretend to have any shame. I got a box we could put all your lies in Until the end of days. You know that I will be a call away, The call you make when you're all alone.

Elle ne tolère pas l'échec, Jaehaerys ; ou tout du moins le considère t-elle comme un défi. Aussi, les refus taquins d'Anders n'ébranlent pas l'égo téméraire de la succube mais l'aiguisent, provocateurs, dans l'expectative d'une conquête qui ne saurait tarder. Parce que l'animal s'apprivoise, se courtise dans la mélopée charnelle d'un déhanchement lascif, la brûlure du brasier de ses sentinelles cuivrées lacérant sans mesure son derme pâle, l'effleurement inconscient d'un pelage prédateur contre une membrane vipérine, le duel muet entre orgueil et perfidie, lion et renard, homme et femme. Et l'impatience se pare de désir, lorsque luxure se fait violence, languissante dans l'attente d'une suprématie retardée. La patience n'est pas  légion chez la vipère, au contraire ; l'attente se revêt d'ordinaire d'un agacement pénétrant flanqué d'un ennui plus déplaisant encore. Mais elle sait, elle sait qu'avec Anders, tout est dans le timing. Qu'il préservera tendrement le plaisir de ne pas lui céder, de tendre jusqu'à l'infime limite de la tentation pour s'y détourner dans une frivolité versatile, se contentant de sustenter sa frustration d'une stratégie joueuse, aguicheuse. Sans doute pensait-il froisser son égo ; il en fallait beaucoup plus, néanmoins, pour convaincre la diablesse qu'il aurait toujours le dessus. Il suffisait d'une seconde de faiblesse, une seule, pour que les rôles s'échangent, que sa volonté courbe l'échine à son ton langoureux, ses sourires exsudant une lubricité fauve, son langage corporel explicitant sans gêne sa licence, son indécence. C'est un pari qu'elle prend contre l'acharnement d'Anders, un qu'elle est certaine de remporter, un jour ou l'autre. Il lui suffit de poursuivre leur jeu, de poursuivre la valse entamée d'une proie et d'un prédateur, sans savoir vraiment qui incarne qui. Traversant le camp de l'armée d'un pas rapide, elle avise rapidement la cabane de Pollux, un mince sourire effilant ses lippes d'une perfidie diabotine. Time to play. Pénétrant dans sa rustique demeure, considérant avec une once de mépris la décoration frugale du lieu (à quoi s'attendait-elle ?), la mêlée se déleste progressivement de ses habits, lorgnant d'un œil cupide le lit l'appelant à lui. Et pourquoi pas ? Elle se glisse entre les draps, savourant l'idée d'y délaisser son empreinte — pire, son parfum. Elle s'y prélasse avec paresse, savourant les prémices d'un demi-sommeil entre des draps étrangers (paradoxalement familiers), jusqu'à ce que le tambourinement léger de quelques pas résonne et qu'elle ne commence à se redresser, tout à fait réveillée. La démone sent sa présence sans même le voir et, se redressant sur le bord du lit, laisse malencontreusement les draps dévoiler sa nudité tandis qu'elle jette un coup d’œil nonchalant par delà son épaule, ses iris caféinés s'heurtant à celles, opalines, de son supposé leader. Elle a toujours fait peu de poids, son autorité, sur les fantaisies de la ténébreuse brune ; trop arrogante pour être pleinement obéissante, trop égocentrique pour ne pas penser à sa survie avant celle de chimères balbutiantes, son inébranlable pragmatisme refoulant machinalement les grandes idées qui remuent l'âme du rouquin et de ses suiveurs.  « si j'avais su que le leader avait le droit à la plus grande cabane, j'aurais été tentée de t'égorger pour prendre ta place » qu'elle lance, ses lippes s'ourlant d'un sourire plaisantin supposant l'ironie de propos douteux persiflés l'air de rien – ironie qui pourtant aurait pu être démantelée par l'étrange propension de l'assassin à s'accaparer tout ce qui lui plaisait, de gré ou de force. Impudique, la sirène se lève, dévoile devant l'humain dans toute sa nudité, louvoie sensuellement jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de lui, plongeant son regard dans ces puits polaires, comme les cieux boréens d'un hiver qui dure un peu trop longtemps.« mais je suppose que tu n'es pas contre de partager ? il y a, après tout, assez de place pour deux » qu'elle susurre, la commissure de ses lèvres se relevant légèrement sur le pli d'une malice sybarite. Son index glisse sur son torse, l'innocence d'un sourire pourtant suintant d'une concupiscence désinvolte. Bien sûr que la réponse importe peu ; il le sait sans doute, elle restera quoi qu'il puisse dire. La politesse n'est qu'hypocrite, tenue par la séduction désinvolte si propre à la Dragomir. « ne t'en fais pas, j'essaierais de m'accoutumer à ... l'austérité. c'est toujours mieux que la pâle copie d'habitation qu'on a daigné me proposer » qu'elle ajoute en plissant les yeux, grimaçante, tapotant le torse musclé de Pollux d'une dextre gracile. S'il y a bien une chose qu'elle regrette, c'est le décor primitif de Stratos, ses cabanes grossières et son éther sablonneux. Que ne ferait-elle pas pour la cause, mh ? A vrai dire, nombre de choses, qu'elle ne prendra pas la peine de citer pour la simple et bonne raison qu'il y en a beaucoup trop. Néanmoins, elle ne nierait pas avoir développé un certain attachement pour quelques uns de ces soldats téméraires, ni à l'idée de pouvoir rendre égale la condition des mêlés à celle des maîtres (si ce n'est supérieure). Elle trouvait à Anders une ambition sans limite, motivée sans doute par un passé crevassé de tragédies, mais qui nourrissaient les épaisseurs du mystère qu'il représentait, et qu'elle mourrait de s'approprier.







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‹ AGE : [ trente neuf ] années à fouler cette terre à la chaire calcinée. A trop maudire, à trop souffrir pour mieux faire s'écrouler l'Empire.
‹ STATUT : [ âme esseulée ] d'avoir un jour osé aimer. Trahi de la plus violente des manières il ne compte plus jamais offrir ce myocarde dévaster.
‹ SANG : [ vide ] de toute particularité, sang d'un rien qui pourtant sait autant faire de mal que de bien.
‹ POUVOIR : [ nul ] n'a besoin de pouvoir quand seules la volonté et la rébellion sont reines. De celles là mêmes qui font écho dans chaque coup de poing.
‹ METIER : [ leader ] de sa propre armée, celle qu'il a longtemps divulguée et dans le secret, érigée.
‹ ALLEGEANCE : [ lui-même ], il a toujours su qu'il ferait de grandes choses de ses mains, se voulant porte parole des pauvres humains et mêlés mis de côtés. Seule compte la destruction massive de tous ceux qui osent se faire appeler maîtres.
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MessageSujet: Re: undisclosed desires (jaeders) undisclosed desires (jaeders) EmptyLun 12 Mar 2018 - 15:08

JAEHAERYS & ANDERS

undisclosed desires


Il n’y a que trop longtemps que ce jeu dure, pourtant, Anders en oublierait presque jusqu’à son existence alors qu’il prend le chemin de sa cabane après une rapide balade en bord de mer. L’air océanique l’aide à clarifier ses esprits, comme un lointain souvenir de l’écho des vagues venant cogner les rochers et falaises d’Aguarinui, terrain de jeu favori de celle qui fut jadis son adorée aux cheveux semblables aux siens. Ce laps de temps, il s’oblige à se l’octroyer, sans quoi il resterait majoritairement enfermé entre les murs de bois ou occupé à aller ci et là s’assurer que l’armée ne manque de rien. Il a beau être image de force et de violence, Pollux n’en oublie pas de préserver ses alliés les plus proches, lui dont le cœur ne bat plus que pour la destruction et son armée. En silence, il franchit le seuil de ce qui se rapproche le plus d’un chez lui. Les lampes à huile sont encore allumées et donnent une ambiance tamisée à l’ensemble de la cabane composée de tout au plus trois pièces. Il ignore la présence de la perfide, serpent sinueux venu s’insérer dans ses draps. La chemise en lin tombe au sol, tout juste retirée pour dévoiler les lignes savamment dessinées des muscles gravés. Penchant la tête de gauche à droite, Anders libère sa nuque a minima des tensions qui l’habitent, fin grondement s’envolant du fond de sa gorge. Chaussures abandonnées dans la pièce servant à la fois de lieu de réunion et de salon, ses pas le mènent à franchir le seuil de la chambre, yeux rivés sur la corbeille de fruits posée sur la seule table non occupée et présente. Le corps de la pernicieuse se move sous les draps, les cieux seuls savent depuis combien de temps elle peut bien s’y trouver, et ce n’est qu’à l’instant où la silhouette féline se révèle dénudée à ses yeux clairs qu’il lève la tête vers elle, ses pas figés à mi-chemin. Ne s’attendant pas à pareil accueil, le leader ne peut que hausser un instant les sourcils avant de les froncer presque aussitôt, aucun sourire ne sachant se frayer un chemin au coin de ses lippes. Pas encore du moins.

Si j'avais su que le leader avait le droit à la plus grande cabane, j'aurais été tentée de t'égorger pour prendre ta place. Il ne peut retenir le fameux sourire de venir délicatement étirer les traits de son visage, Anders, aux seuls mots prononcés par l’une de celles dont il connait les envies fugaces de chaleur. Elle n’en est pas à son premier essai, et en cette soirée, autant le dire, il ne pensait pas avoir à en faire les frais. Soit, un peu d’amusement ne peut pas faire de mal en soi, car envoyer Jaehaerys sur les roses est tout un art. La démarche gracieuse accentuée par les courbes mises à nues ferait tourner la tête à n’importe quel homme, de cela Pollux en est certain, mais il n’a que depuis trop longtemps fermé son cœur pour se laisser attraper dans les filets du malheur. Ainsi donc, il ne l’observe qu’à moitié, prunelles fuyant vers cette corbeille de fruits qui sur l’instant, attire bien plus son attention que la vue de sensualités exacerbées. Mais je suppose que tu n'es pas contre de partager ? il y a, après tout, assez de place pour deux. Sourire s’élargit tandis qu’un pas est fait négligemment de côté, ceinture retirée du pantalon dans un claquement. Anders est chez lui, il fait donc ce qu’il souhaite et ne se laisse pas sabrer ses occupations par la tentative de diversion de la Dragomir. Anders n’est pas homme facile, et avant tout un leader. Visage de marbre figé d’un sourire, l’homme laisse à loisir l’index de la mêlée glisser sur sa peau, si tel lui fait plaisir, il n’y a pour l’heure rien d’alarmant ou même dérangeant. La laisser croire, il aime à la laisser croire, bien trop amusé de ses manières pour s’en lasser véritablement. La séduction de la jeune femme est un jeu de pouvoir comme un autre. Les pectoraux se lève, d’ailleurs, au passage de son index sous le joug de sa lente respiration, telle une provocation ultime qu’il lui renvoie, ça ou le faux message d’un effet quelconque du geste sur sa personne. Ne t'en fais pas, j'essaierais de m'accoutumer à ... l'austérité. C'est toujours mieux que la pâle copie d'habitation qu'on a daigné me proposer. « De cela je n’en doute pas un seul instant, Jae. » qu’il lâche enfin dans le silence environnant de la pièce, se détournant des doigts qui tapotent doucement contre son torse. Ses pas le mènent jusqu’à la chaise non loin de la modeste table, main trouvant là une grappe de raisin qui traînait superbement dans la corbeille. « Tu me vois soulagé qu’en mon absence tu aies su te mettre à ton aise. ». Les doigts détachent doucement un premier grain. « Je m’en serais voulu que tu restes comme une âme en peine devant la porte. ». Il glisse, le sournois, le premier grain entre ses lèvres. Les dents croquent et le jus explose sur sa langue en un goût parfumé et sucré qu’il apprécie et dont il aime la fraîcheur. Ses yeux focalisés sur la grappe se relèvent sur la jeune femme toujours debout non loin de là et il sourit, plus franchement cette fois. « Que me vaut cette visite ? Je doute que tu ne sois là simplement pour apprécier la douceur modeste de mes draps ? Même si... Maintenant que tu es là, tu peux me dire ce que tu en penses ? ». L'arrogance crasse et le jeu se frayent un chemin dans l'espace temps plus léger de la maisonnée, et il sourit davantage, Anders. Il sourit en effleurant sa lèvre inférieure à l'aide d'un second grain de raisin.      



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MessageSujet: Re: undisclosed desires (jaeders) undisclosed desires (jaeders) EmptyJeu 17 Mai 2018 - 18:06


Cause unlike you I got nothing to hide, I don't pretend to have any shame. I got a box we could put all your lies in Until the end of days. You know that I will be a call away, The call you make when you're all alone.

C'est sans se faire prier que les iris auburns de la sulfureuse s'attachèrent aux courbes musculeuses d'Anders, s'attardèrent sur les irréguliers sillons de quelques cicatrices datées, fauchèrent ses gestes sereins avec intérêt — lubricité, aussi. Il fallait dire que le rouquin ne manquait pas de charisme, avait ce je-ne-sais-quoi qui inspirait le respect, cette ténébreuse aura, ce calme qui maquillait des tempêtes. Le silence, auparavant régent, se fractura au froissement des draps, au croisement de leurs regards, l'un d'acier, l'autre d'obscurité. Ce furent ses tonalités suaves qui tranchèrent l'air les premières, audacieuses, railleuses ; mais ne leur fit écho que le cliquetis d'une ceinture chutant au sol, tout aussi moqueur, pourrait-on croire. C'était qu'il ne l'avait jamais vraiment chassée, Anders, ou seulement alors avec cette arrogante manie de jouer avec le feu, de l'entretenir d'un phrasé implicite, d'un geste nébuleux, mais sans y céder jamais — ce qui avait le don de mettre la patience (réduite) de la mêlée à rude épreuve. Aussi savait-elle deviner, dans la lente ascension de ses pectoraux sous son doigté tentateur, ce jeu dont elle lui cédait, bonne joueuse, l'issue finale. Finalement, l'humain éleva la voix, et sa vis-à-vis tira de sa remarque un franc sourire ; il commençait à la connaître, Pollux, et l'idée n'était pas pour lui déplaire. Alors qu'il se détournait d'elle pour se diriger vers la table, la diablesse attrapa l'une de ses chemises à la volée, l'enfila nonchalamment — sans la fermer, bien sûr.  « tu me vois soulagé qu’en mon absence tu aies su te mettre à ton aise my pleasure » rétorqua la sulfureuse brune, ses lippes s'ourlant d'un sourire un brin railleur ; elle ne s'était jamais embarrassée de ce genre de malaise. Chez les autres comme chez soi, elle s'appropriait les lieux à sa manière, c'est-à-dire pleinement et insouciamment. Après tout, bien qu'elle ne l'admettait jamais sciemment, Jaehaerys n'avait pas de véritable maison où retourner, où quelqu'un l'attendait. C'était une vagabonde chevronnée, qui portait son chez-soi en soi, vivait « aux dépens des autres », à s'installer sans demander permission, à s'épargner le tracas des attaches que le temps trace. « je m’en serais voulu que tu restes comme une âme en peine devant la porte. » l'ironie était perceptible, pourtant, Jaehaerys était encore trop fière pour se résoudre à faire le clébard sur le pas de sa porte — le serait toujours. Ça n'était pas qu'elle manquait de prétendants, non plus qu'elle crevait de désir pour le grand guerrier au passé trouble ; simplement, il était un défi qu'elle relevait, une carapace qu'elle percerait, ne serait-ce que l'espace de quelques secondes. Elle le savait, qu'il finirait par laisser percer une ouverture, dans laquelle elle s'engouffrerait toute entière. « il faudrait pour ça que j'en ai une, d'âme » gloussa t-elle, amusée de son joli trait d'humour. Et puis, nul doute que s'il avait trop tardé, ce n'était pas seule mais en compagnie, qu'il l'aurait retrouvée entre ses draps. Quelle réaction aurait-il eue alors ? Sans doute pas la même. Il aurait eu cet air fâché, sans doute, et ne serait pas en train de la narguer avec une grappe de raisins, dont il glissa sournoisement l'un des fruits entre deux lippes carnassières avant d'en déchirer la peau de ses crocs ; la vipère fronça imperceptiblement les sourcils, ses lèvres s'entrouvrirent et, se faisant, se composa une moue mi-indignée mi-déconcertée sur son envoûtante effigie. Il osait. Elle ne l'en aurait pas cru capable, et pourtant, le voilà qui se faisait presque sensuel. « que me vaut cette visite ? je doute que tu ne sois là simplement pour apprécier la douceur modeste de mes draps ? même si... maintenant que tu es là, tu peux me dire ce que tu en penses ? » Il jouait, Anders, savait pourquoi la mêlée était là (en jouait délicieusement) mais préférait causer ameublement. Parce que c'était comme ça, que ça fonctionnait. Elle séduisait, il évitait — avec si peu de tact —, et elle faisait semblant de n'en rien voir. Soit.« ils sont de piètre qualité, comme ton goût en matière de décoration, si tu veux mon avis. » et sur ces mots, la mêlée eût l'insincère politesse de lui concéder l'hypocrite d'un sourire contrit. Pouvait-elle lui en vouloir, cependant ? Les conditions de vie des lambdas n'étaient pas exactement renommées pour être idéales ; sans doute n'avait-il jamais posé pied dans un palais autrement qu'en condition d'esclave. Cependant peu prompte à s'apitoyer sur le sort d'autrui, la mêlée passait outre les sentiments d'Anders. Il savait, de toute évidence et puisqu'il l'avait de lui-même si élégamment amené, que ce sujet n'était qu'une façon de dévier leur conversation, qu'elle avait pourtant l'art et la manière de recentrer en y allant de ses petits commentaires sournois. « rien qu'une bonne compagnie ne puisse reléguer au second plan. » ajouta t-elle donc, tout en finesse. Son genou venant s'apposer contre le séant d'une chaise, elle se pencha sur la table, s’élança pour voler à Anders le second grain de raisin qui gisait entre ses doigts et le glisser, à son tour, entre ses lèvres mutines. Elle joua quelques secondes avec, avant de le croquer et de l'avaler. « dis-moi, simple curiosité ... à quoi elle ressemblait, mh ? » parce qu'il y avait forcément une femme, là-dessous ; un portrait qu'il n'oubliait pas, une blessure qui ne se refermait pas. Son refus n'était pas question de loyauté, ni de fidélité. Il n'avait personne qui l'attendait en dehors de cette île, elle en était quasi-certaine. On ne se lance pas dans ce genre de conflit lorsque l'on a quelque chose à perdre, mais lorsque l'on a déjà tout perdu. « arrête-moi si je me trompe mais ... je suis certaine que tu passerais beaucoup moins de temps à manger du raisin et beaucoup plus à t'amuser si ton pauvre petit cœur d'artichaud n'avait pas été brisé par une femme  » à elle de s'étaler contre le dossier de sa chaise, féline, d'oser mater le leader yeux dans les yeux. Elle espérait qu'il satisferait sa curiosité, mais doutait qu'il s'ouvre aussi facilement.







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MessageSujet: Re: undisclosed desires (jaeders) undisclosed desires (jaeders) EmptyJeu 19 Juil 2018 - 20:45

ELLANA & ANDERS

undisclosed desires


L’étole glisse sur les fines épaules non assez larges pour réellement être capable de maintenir la chemise subtilisée en place. Le sourire enjôleur qu’arbore Ella ne passe pas inaperçue aux yeux du rouquin qui se met à croquer innocemment dans l’un des grains de raison précédemment capturé au creux de ses doigts. Les tentatives de la mêlée ont toutes été détournées, jeu duquel il n’a de cesse en réalité de s’amuser. Anders a depuis bien longtemps maintenant fermé les portes de son cœur et notamment de son âme, pour ne plus souffrir, pour ne plus subir les affres d’un amour qui finirait par le briser. Caitlyn avait brisé bien des choses dans son sillage, mais plus encore, c’était le manque cruel de sa fille unique qui pesait plus que tout autre chose au monde. A Sasha il n’y pense pas, pas en cet instant, pas durant ces minutes, il y pense toutes les autres fois lorsque le sommeil le gagne, lorsqu’il s’égare au bord des côtés bleutées de l’île. Il préfère pour le moment se perdre dans un jeu qui soulage ses maux. Ellana a au moins ce mérite en plus de ne pas être désagréable à regarder. Toutefois, Pollux ne saurait y céder. ils sont de piètre qualité, comme ton goût en matière de décoration, si tu veux mon avis. Le sourire s’allonge puis devient ricanement doucement audible dans le silence crépitant de la pièce. Seules les lampes à huiles viennent trouver le calme qui s’installe, car Anders ne s’énerve que dans de très rares cas, mais lorsqu’il le fait, il vaut mieux alors ne pas rester dans son sillage. « La décoration manque de dorures, tu trouves ? Tu m’en vois navré. » qu’il ironise aussitôt sans se laisser contrarier ni même perturber. Rien qu'une bonne compagnie ne puisse reléguer au second plan. La féline se penche au-dessus de la table, courbes mises en avant alors que les doigts s’allongent pour venir récupérer le second grain de raison qu’il portait à ses lèvres.

Les billes claires ne la quittent pas des yeux, de ce sourire en coin qui ne saurait plus disparaître de ses traits pour le moment. Le grain tourne, rencontre les lippes doucereusement humides de la brune mais jamais Anders ne plie ni ne cille. dis-moi, simple curiosité ... à quoi elle ressemblait, mh ? La question est dérangeante, toutefois le leader s’est préparé à avoir ce genre de questions de la part des plus curieux, ou même de ses ennemis. Si le cœur manque un battement, si la colère l’insurge de l’intérieur il n’en montre rien, se contente de rétrécir un tantinet son sourire amusé, choisissant plutôt de garder temporairement le silence. Les curieux ne laissent jamais planer le silence trop longtemps lorsqu’ils viennent tout juste de poser une question et que celle-ci les taraudent. Arrête-moi si je me trompe mais ... je suis certaine que tu passerais beaucoup moins de temps à manger du raisin et beaucoup plus à t'amuser si ton pauvre petit cœur d'artichaut n'avait pas été brisé par une femme. Sourire retrouve le chemin de ses lèvres qu’il étire, énigmatique jusqu’au bout des cils alors qu’il mange un autre grain de raison. Ce dernier éclate à nouveau entre ses dents, une perle de jus coulant vers son menton qu’il vient essuyer de sa langue. « Je te trouve bien curieuse, ce soir Ella. Tu devrais faire attention à ne pas franchir de limite trop tôt, toi qui commençait si bien… ». Anders laisse planer le doute, savourant sa grappe de raisin avant d’en arracher un énième grain qu’il vient approcher cette fois des lèvres de la brune sans gêne. Juste pour le jeu, juste pour noyer le poisson. Faire croire qu’il est prompt à se donner, cette fois, quand il n’en est toujours rien au creux de sa caboche bien trop dure. Véritable tête de bois. « Ouvre la bouche. ». Ordre à semi-voilé pour l’impétueuse qui a osé se prêter une nouvelle fois au jeu et à l’essai. Sans doute abuse-t-il un peu de son statut, légèrement, avec une pointe d’amusement. « Et viens ici. ». Il sourit d’autant plus sans jamais répondre à la question pernicieuse. Il ne parle jamais de Caitlyn et ne compte pas le faire auprès de la jeune femme, cela ne la regarde en rien et il n’est pas du genre à rentrer dans ce genre de détails avec ses pairs. Car ils ont bien d’autres chats à fouetter que les fantômes du passé.    



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