ENFANCE ; ariès n'a pas eu une enfance simple. né pendant la guerre, son père a été forcé de se rendre au front pour défendre les terres de la nation de l'eau. il était encore jeune et ne comprenait pas grand chose au conflit. la guerre s'est terminée quand il n'avait alors que treize ans, assez pour que sa mémoire soit pourtant pour toujours marquée par la mort et le chaos. appartenant à l'une des nations perdantes, il a rapidement compris que les montaigu ne seraient rien. qu'il n'était pas dans la bonne nation, qu'il se devait de bouger. RELIGION ; alors qu'il a perdu son père à la guerre, sa mère a survécu, mais tombant gravement malade, elle est morte quelques années plus tard, alors qu'ariès n'avait que dix-huit ans. ça l'a profondément touché, l'on dit qu'à l'époque il avait encore un coeur, alors il a commencé à se plonger dans la religion des Sept y trouvant refuge. SACERDOS peu de temps après, il prit la décision de devenir sacerdos. à ses yeux il n'y avait rien de plus important que les Sept, le sortant de son deuil, faisant de lui plus qu'un vulgaire orphelin, il s'est épenché dans cette religion, y laissant son âme. AMBITION ; ariès a toujours été emprunt à une ambition dévorante. pendant la guerre, après, il a toujours voulu plus. se croyant synonyme de grandeur, si au début il était discret, des années passées en tant que sacerdos, il a éprouvé un besoin de s'élever dans la hiérarchie pour accéder au rôle de haut sacerdos. se débarassant parfois de quelques obstacles, ariès n'est pas un homme bien. au contraire, opportuniste, il ferait tout, absolument tout pour qu'on lui donne ce qu'il croit lui est du. MURDERER ; se croyant un visionnaire, un élu des dieux, expliquant à ses confrères qu'il entendait la voix des Sept dans sa tête, il a estimé que l'ancien haut-sacerdos n'était plus à sa place. construisant un plan pour le remplacer, il l'a empoisonné de ses propres mains. quelques semaines plus tard, il a endossé son nouveau rôle avec fierté. effectivement, très bon orateur, intrigant mais surtout charismatique, ariès est populaire, l'a toujours été et s'est hissé à la pointe sans grande difficulté. TERROR ; les conséquences de la guerre ont laissé une marqué dans sa tête. appartenant à la nation perdante et ainsi à l'élément faible, les maîtres de l'eau ont été persécuté pendant trop longtemps. observant de loin mais inévitablement de près les traitements de faveur donnés aux maîtres du feu et de la terre, il en garde une blessure dans son inconscient qui n'a jamais su se refermer (sa mère étant tombée malade, il estime que si elle avait été d'une autre nation, elle aurait sans aucun doute eu la chance de pouvoir guérir). rageant, à l'époque déjà, de cette prise de pouvoir, il a décidé, en l'honneur des années passées à n'avoir rien eu pour lui, de se venger. inventant de toute pièce une prophétie qui lui aurait été donné dans son sommeil, il a engagé les premiers pas vers la purge. disant à ses compatriotes qu'il avait entendu les Sept lui chuchoter que les mutants étaient des monstres, il a fait voter le conseil des grands sacerdos. voulant voir un peuple se faire persécuter autre que le sien, son seul but a toujours été la vengeance, et la grandeur. (il peut également avoir eu une histoire avec un mutant, quelque chose qui l'aurait mis en colère) NOW ; ariès a compris que la religion des sept perdait de sa grandeur avec la montée de l'ancienne religion. bien décidé à convaincre les régents des différentes nations de le suivre dans ce périple, il se retrouve à la capitale avec pour but d'endoctriner toute personne qu'il rencontre.

CARACTERE ; ariès est tout sauf un homme bien. détenteur d'un pouvoir incroyable, le contrôle sur la religion, il a pourtant commencé en bas de l'échelle hiérarchique. ambitieux, opportuniste, voyant pauvreté, cruauté et chaos de la guerre dès son enfance, ces points n'ont fait qu'exacerber cette soif de pouvoir en lui. pourtant désintéressé d'une quelconque couronne, lui, ce qu'il a toujours voulu c'est le contrôle spirituel. naturellement bon orateur, intrigant et surtout charismatique, Ariès a su mettre de son côté de nombreuses voix. appelé le prophète, l'élu, il a gonflé ce mythe de mensonges et de manipulations pour que sa réputation le précède. concrètement il est hypocrite et ne montre jamais rien de sa vraie personne, jusqu'à ce qu'il vienne à l'éliminer. les mains imbibées de sang, il n'a pas peur de tuer, de se débarrasser ou d'insuffler de terribles pensées. débrouillard, indépendant, c'est un homme stratège qui aurait probablement pu briller dans la politique s'il y avait vu de l'intérêt. mais à ses yeux le contrôle de la foi d'une personne a toujours été davantage plus intéressante qu'une simple couronne ou un sang bleu. complexe, indécis, et particulièrement choqué par ce qu'il a vu pendant son enfance, il n'est pas stable, ni aussi calculateur qu'il pense l'être. dans sa tête ce n'est que chaos et manipulation, et de par sa jalousie d'une enfance bafouée, d'une vie de famille détruite, il détruira tout ce qu'il peut pour rendre ce qu'on lui a infligé.

i will take your throne, i will take your crown, i will take everything you have and everything you are ‹ Un soupir s'écorche de sa bouche, alors que le gosse lève les yeux vers l'interlocuteur tant méprisé. Ariès n'est pas un homme facile, il en est d'ailleurs tout le contraire. Un homme sans foi ni loi, qui se tare d'un statut de visionnaire ; alors qu'il n'en est rien. Foutaise sur foutaise, il serait le nouveau messager, au lieu de ça, secrètement eros lui dédie la couronne des menteurs. Parce qu'il ne croit mot de ses dires, parce qu'il n'est de toute façon qu'hypocrisie et opportunité. Le haut sacerdos, le chef de tous les chefs, la voix qui tranche, l'aura glaçante. Et pourtant l'enfant de la terre n'en a jamais eu peur, si des rumeurs de couloirs chuchotent qu'Ariès aurait tué leur ancien maître, le prince veut bien le croire sans être terrifié. Parce qu'il se sait plus terrifiant, avec tant de ressources, qu'il en ferait pâlir sa vulgaire copie. Parce que ça fait des années qu'ils se mesurent l'un à l'autre, comme des paons voulant prouver leur utilité aux Sept. Mais par une langue plus politique et farouche, Ariès a réussi, alors qu'Eros a failli. Irrévocablement, ça lui donne envie de dégueuler à chaque entrevue, à chaque dispute ou discussion, parce qu'ils sont totalement différents et qu'il n'y aura jamais de juste milieu. - Griffith, c'est justement à toi que je voulais parler. - il hoche de la tête si poliment, un sourire venant éclater son visage de malfrat. Eros renvoie l'hypocrisie dans sa figure et s'avance de quelques pas pour pouvoir l'écouter. Parce qu'il se doit, encore, d'écouter l'autorité, la hiérarchie imposée. - Que puis-je faire pour vous ? - Qu'il dit en s'inclinant à peine, petit affront qu'il s'autorise, alors qu'il sait que son interlocuteur ne tiendra pas longtemps dans cette arène de hyènes. N'ayant ni la constitution, ni le mental d'abreuver les bouches haineuses des dirigeants, Ariès se doit de diriger, et pourtant il ne fait que partager. Chose qu'eros soulève très souvent, quand le haut sacerdos n'est pas à ses côtés. - Je voulais savoir comment ton frère, Adonis il me semble, se portait. - eros arque un sourcil, en proie d'une hésitation nouvelle. Couper la langue du malfrat ou lui crever les yeux pour sa farouche question. Une provocation parmi tant d'autres, un coup de couteau dans la faiblesse du maître de la terre, là où sa plus grosse vulnérabilité repose. Une rivalité plus vieille que le temps, un combat qui ne s'arrête jamais, se poursuit jusqu'au centre des aléas de ses pensées. - mon frère, il me semble, est toujours vivant auprès de mon père. - Réponse salée qui se veut écourtée dans une chose un peu vague, un peu floue. Parce que Adonis est à Greenstall, en sécurité de cette chasse à la sorcière. Couper la tête de l'Hydre il en repousse le double, mais les mutants, eux, s'éteignent de par les ordres de son espèce. - Je me fais un peu de souci pour toi Eros. Que tu sois partagé entre famille et foi. Je veux seulement m'accorder que tu ne regrettes pas tes récentes escapades. Ayant tué la même espèce que ton cadet, je suppose que ça laisse des cicatrices. - Le rictus est si vilainement caché derrière sa carrure d'inquiétude, mais Eros le voit et le lui rend. Incapable de montrer quelconque faiblesse face au démon, il s'habille de son arrogance indemne, et de sa fierté quasi dissimulée pour rencontrer et jouer avec le diable. S'accordant à sa valse effrénée, il se suffit d'un petit raclement de gorge et d'une main déposée sur l'épaule du malfrat. - Je suis très touché que tu te fasses tant de souci pour moi Ariès, mais je vais très bien. Je ne viendrais pas à trahir mes Dieux, ni pour mon sang, ni pour l'argent. - Peux-tu en dire autant ? Le haut sacerdos hoche de la tête, pensif, penaud à l'idée d'être touché par la sous-crasse qu'il méprise tant. - Tu m'en vois rassuré Eros, très rassuré. Après la mort de notre chef, paix à son âme, je veux m'assurer que nous ne perdions pas un autre de nos confrères. - Le gosse a envie de rigoler, de lui rire au nez, de tourner les talons et partir, dégager de cette aura crasseuse, belliqueuse. - ne t'en fais pas. Je serai là jusqu'à ma mort. - Et quand tu seras mort, oui toi, je prendrai ta place.

explications ; ariès et eros se connaissent depuis maintenant longtemps. s'engageant dans les rangs des sacerdos presque en même temps, ils ont appris à grandir au sein de la religion des sept côte à côte. s'ils auraient pu s'allier, devenir amis, il en est ressorti que le contraire. effectivement, eros a toujours ressenti un puissant mépris à l'égare d'ariès et inversement. eros le trouvant faux, hypocrite et indigne des dieux, et ariès trouvant eros faible, aveuglé par son nom, mais surtout son rang. attisé par une jalousie réciproque, si lors de leurs discussions ils ont toujours l'air courtois, ils savent très bien tous les deux qu'ils ne peuvent pas se supporter. lorsque ariès est devenu haut sacerdos, eros était déjà dans le grand conseil avec lui, le griffith n'est pas dupe et s'est immédiatement douté que la mort prématurée de leur ancien chef n'était pas un accident. tentant de prendre la place de haut sacerdos, il a perdu à quelques votes contre ariès; ça n'a fait que davantage attiser sa rage. ayant tous les deux une interprétation spéciale de la religion des sept, c'est naturellement qu'ils ne s'entendent pas sur celle-ci. si tous les deux sont des meurtriers, si tous les deux ne sont pas des hommes biens, chacun a des principes que l'autre n'a pas. mais eros s'est nourri d'une ambition nouvelle: prendre la place d'ariès, l'écraser, l'étouffer. fuyant à aeristin après la bataille à greenstall (ayant été déshérité par son frère pour ses actes lors de la purge et d'autres choses) il compte bien construire son fief là-bas. ariès le sait, et ne compte pas se faire marcher sur les pieds. c'est un combat sur une nouvelle base, une base de la religion déjà départagée en deux camps.