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icarus belongs not to the sun, but to his drowning (os)

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icarus belongs not to the sun, but to his drowning (os) Vide
MessageSujet: icarus belongs not to the sun, but to his drowning (os) icarus belongs not to the sun, but to his drowning (os) EmptyLun 5 Fév 2018 - 22:11

what is dead
may
never die
i saw atlas sitting on the moon. his hands were empty, and the heavens lay in shattered fragments at his feet. “did you drop them?” i asked “i threw them,” he said, “why should i endure these black and blue bruises? is the earth really worth it? are you?” i turned away. the only answer i could give was the one he’d always known. it was the reason he’d let go.
Les draps étaient tièdes, la chaleur de sa flamme se dispersant en sa chair alors que ses songes le trainaient vers les horizons dépeuplés de sa haine. Les bras de la belle enroulés autour de sa carne, nouant à même son derme les promesses éphémères de ces cantiques censés apaiser son âme, l’homme avait froid. Le cœur glaçon, le souffle gelé, l’enfant nuit sentait s’effriter en son thorax les constellations de ces idéaux à la piété écornée. Il était là, éternel prisonnier d’une famille l’ayant enchainée, pourtant le clébard n’avait pas la force de les quitter. De la quitter. Douceur amère, elle l’enlaçait en ses bras dans l’espoir défait d’apaiser une douleur qu’elle ne comprenait pas. Dont elle ne pourrait jamais pleinement appréhender l’étendue. La princesse avait adouci de ses mots les fleurs fanées d’un homme dont l’âme était devenue le charnier de ses plus tristes rêves. Il ne restait rien que ces flétrissures sur les stèles peuplant cette carne, le propriétaire de cette peine défait des espoirs violenté d’une possible trêve. L’ébène dansait le long des murs des appartements d’Isaure, alors que les étoiles pendues au firmament regrettaient ces augures contraires fleurissant en l’horizon désaimé de leur ciel. Se défaisant de sa prise, de son emprise, le Jagger dénouait sa carne de celle d’une moitié de lui-même devenue évidence. Il quittait la couche de leur amour conspué, conscient de ne peut-être jamais avoir le droit d’y retourner. Enfilant ses vêtements, le tissu froissé caressant cette carne en manque de l’autre, il referma sans soin cette besace bien trop vide pour tous les maux qu’elle portait. Abandonnant un peu de lui dans son sillage, Naos ne savait plus vraiment qui il cherchait à être fuyant le seul endroit s’apparentant un tant soit peu à un foyer. Laissant l’Oshun reposer en sa demeure ébranlée par les loups à la porte, le mêlé se retrouvait incapable de poser ses prunelles sur la princesse sacrificielle. Perdue entre rêve et sommeil, la belle vivait les dernières secondes de leurs songes partagés, goûtant dans l’onirisme du sommeil des espoirs que le Jagger n’avait jamais pu verbaliser. Dissident portant l’étendard ensanglanté d’une cause le consumant, l’esseulé abandonnait derrière lui les graines de tout ce qu’il n’aura jamais pu posséder.



He hung up his tears in the sky, painting the Milky Way a dark shade of blue. In the moonless night, he lost himself in the hue.

Les kilomètres séparant les rémanences de son passé d’un futur s’étendant à perte de vue défilaient sous ses prunelles alors que l’ombre refusait de goûter aux horizons dépeuplés d’un sommeil sans rêves. La chair fatiguée, pour seule compagnie un soleil rongeant sa carne, le mêlé souffrait l’amère solitude de ce chemin de piété. Désaimé pendant au ciel l’amer de ses plus tristes prières, l’apostat goutait le feu de cet enfer lui étant destiné. Forcé au purgatoire censé absoudre ses maux, le Jagger suivait les sillons effacés d’autres inconscients s’étant éteints sur cette voie-là. Le carmin roulait de ses lèvres desséchées, traçant les sillons vermeils de cette âme se déversant hors de ses veines. Il avait quitté la capitale et abandonné derrière lui les fleurs d’un mal qui finiraient par embraser une nation ne demandant qu’une étincelle dans l’espoir d’à nouveau respirer. En attendant la tombée du voile de ses plus sombres pensées, le mêlé traçait du bout de ses prunelles la ligne de ces horizons arides dans lesquels il se perdait. Dévot goûtant le regain d’une foi l’ayant abandonné, il trouvait dans l’ichor en ses veines les réponses lui ayant toujours manqué. Clébard découvrant à nouveau le goût de ces libertés l’ayant aliéné, celui n’ayant jamais eu d’autres patries qu’une enfant reposant dans un cercueil trop étroit découvrait dans cette solitude nouvelle le besoin qu’il ressentait de peindre son ciel aux teintes d’un vermeil dégoulinant de ses doigts. Rongeant les chaines reposant encore à ses poignets, ses pieds s’enfonçant dans les sables mouvants de son esprit délité par une folie en laquelle il se noyait, il abandonnait la Launondie en son dos closant un chapitre de sa vie qu’il pensait ne jamais pouvoir tourner.  Révolté portant le poids du charnier qu’il laissait derrière lui, Naos quittait cette ville qu’il avait toujours connue, ces espoirs en lesquels il avait toujours cru. Homme amer souffrant son chemin de croix, il traversa le désert de sa foi. Quittant l’ossuaire de son passé, il avait enterré tout ce qu’il était et qu’il ne pouvait plus supporter.


I never forgave myself for the thing I did become. They made me and I don't blame them. Those poor soul were trying to stitch up my chest. The rivers of blood still flow beneath the flesh.
La nuit était tombée sur lui. Sans prévenir, l’ébène s’était fait jour et le blond avait découvert son nouvel atour. Le pourpre tachait sa tenue, le carmin dégoulinait le long de sa carne alors que le Jagger contemplait le spectacle. En son thorax, il pouvait sentir son battant cogner les barreaux de sa prison, pauvre animal terrifié. Reposait à ses pieds l’amas confus de chair fatiguée, le sang dégoulinait de la plaie ouverte et Naos ne savait que faire à part contempler le mal qu’il avait versé. Les os brisés, la peau ouverte sur ce mécanisme divin censé ne jamais apparaître aux yeux du monde, l’homme reposant à ses pieds inspirait ses derniers souffles. Goutait avec souffrance cet air moite tombé sur sa masure, ses prunelles embrumées par la douleur reposant sur le bourreau venu en sa demeure pour le tuer. Les lippes scellées par la soif lui labourant la carne, le mêlé n’avait pas même un murmure à lui sacrifier, les flammes emportant déjà cette bâtisse destinée à porter les restes d’une famille s’effritant sous ses doigts. Dans le silence, les flammes crépitaient alors qu’elles léchaient les moulures au plafond, une vie s’évaporait. En un gémissement bon à lui nouer les entrailles, l’inconnu croassa une dernière fois, luttant pour une vie n’étant plus sienne quand l’étranger avait passé le pas de sa porte. Incapable de détourner les yeux de ce spectacle à la tristesse insoutenable, Naos peinait à regretter la violence de ce don sur lequel il n’avait plus aucune maitrise. Il peinait à déplorer ce mal le rongeant quand sa haine se déversait et qu’il maudissait ces maîtres au sort qu’ils lui avaient réservé. Un cri déchirant sembla éveiller la chaumière, les murs s’ébranlant alors que les flammes assuraient leur office. Il n’avait pas plus de onze années de vie, pas plus que l’innocence dégoulinant des plaies ouvertes qu’étaient devenus ses yeux. La crinière de feu, le regard perdu aux flots, il tenait entre les doigts un couteau de cuisine trop lourd pour sa poigne trop frêle. L’enfant manqua l’étranger, incapable d’abattre l’ustensile entre ses doigts sur celui qui venait de détruire sa famille. Animal fébrile, il s’ébrouait alors qu’il chargeait à nouveau l’homme en noir et blanc ayant amené le malheur à sa porte. S’écrasant à même le sol, les flammes s’ébranlant autour de leur maître, le gamin se remit sur ses jambes, hurlant à la lune une rage que le temps n’endiguera pas. Il connaissait ça le Jagger. Il connaissait trop bien cette haine submergeant le gamin alors que en un instant d’inattention du blond il parvint à mordre la peau de l’assassin du bout de sa lame. Attrapant l’éploré par le poignet, le mêlé le tira jusqu’à lui, soulevant sans mal sa frêle carrure alors qu’il lui tordait le poignet pour lui faire lâcher l’arme. Forcé de porter une vie entre ses doigts, déchirés par ces voix lui lacérant l’encéphale, Naos contemplait les flammes. Il contemplait ce mal que rien ne pouvait endiguer. Contemplait ces années sacrifiées pour des idéaux qui avaient fini consumé. Consumé comme les fragments restant de sa famille. Consumé comme le gamin qu’il était, l’homme qu’il était devenu. Le Jagger n’avait plus que de la cendre entre ses doigts et c’était lui qu’il voyait quand il contemplait le gamin se débattant entre ses mains. En un sourire à l’amertume défaite, la tristesse dégoulinant de ses traits alors que ses prunelles s’emplissaient de ce trop-plein d’eau l’alourdissant, sa voix n’était qu’un gémissement. Le dernier feulement d’une bête sachant sa dernière heure venue.« Je t’épargne plus de souffrance que tu ne peux en supporter. » Serrant ses doigts autour de la nuque de l’enfant, c’était lui-même qu’il avait l’impression d’étrangler, l’air lui manquant alors que les flammes léchaient ses doigts. Ses ongles se plantant dans la carne, il mettait un terme aux fragments d’une humanité dont il se souhaitait spolié. Il mettait fin au gamin qu’il était et qui ne pouvait assumer la vision de l’homme qu’il était devenu. Dans un mouvement sec, il sentit l’enfant s’évaporer entre ses doigts. Naos sentit autant qu’il entendit le bruit sec de ces os craquant sous sa poigne, quelque chose d’inhumain le frappant dans ce bruit gravé à jamais en sa mémoire. Quelque chose de glaçant. Pantin défait de ses fils, l’enfant s’écrasa au sol, le feu s’échappant de lui s’éteignant. Naos se contenta de reprendre la route. Les rênes de son nouveau destrier entre les doigts alors qu’il s’éloignait de cette demeure ravagée par son fiel. Le Jagger n’avait pas même pris la peine de creuser une stèle, laissant à la terre le soin de laver les restes fumant d’une humanité qu’il abandonnait aux flammes.



I bled all that I could never say, kissing the thorns out of you crown
Les kilomètres avaient défilés sans que le mêlé ne goûte au repos. Il avait espéré que la distance lui permettrait de délier cet amas informe dont jaillissaient ses mots, lui alourdissant l’échine. Il avait cru pouvoir défaire par lui-même ces chaines qu’il trainait toujours avec lui. Pourtant, le chemin de ses maux le menant au seul lieu capable d’abriter sa hargne, il savait désormais qu’il n’en était rien. Clébard enragé prêt à mordre toute main, le Jagger cherchait la douceur des chaines lui enserrant la trachée. Il cherchait la douleur de ces liens l’empêchant de respirer. Ployant sous la poigne d’un maître capable de lui briser l’échine, c’était un genou à terre qu’il reposait le dévot. Forcé dans une position de piété, c’était sa révérence qu’il crachait aux pieds d’un dieu à taille d’homme. Le fou jurait les feux de sa rage à celui menant une armée d’inconscients aux portes de ces rois surannés. Ce dernier prêt à finir immolé par les flammes de ses propres élans condamnés. Le Jagger avait besoin qu’on le guide, besoin qu’on amnistie ses péchés, qu’on suture les plaies. Il avait besoin qu’on lui donne une raison de s’user les phalanges, de se vider les veines pour qu’il puisse finalement pointer la source de cette absence. Cette souffrance instiguée en chaque fragment de son âme, s’étant invité sous sa carne pour que ne reste au blond que l’amertume de cette blessure qu’aucun ne voyaient et qu’il ne pouvait ignorer. Il y avait l’univers qui s’échappait par la pluie et puis lui qui ne savait plus comment respirer. « Tes derniers états de service laissent plus à penser que les Oshun ont su gagner tes faveurs, Naos. » Levant les yeux vers celui qui avait fondé son empire sur la foi de ses plus violents apôtres, le Jagger soutenait le regard inquisiteur de celui censé lui donner une raison d’être. Le mêlé ne voyait pourtant chez l’autre que désintérêt pour cette âme condamnée qu’il contemplait. Défait de son foyer, défait d’une raison d’exister, l’homme un genou à terre succombait aux assauts d’un silence lacérant son thorax quand il n’avait plus même la force d’inspirer. Figé dans sa fébrilité, le blond serra les poings alors qu’il semblait cette noirceur familière venir enlacer son cœur dans cette étreinte le glaçant dans sa transe. Il sentait ses os vibrer, il sentait son souffle s’apaiser alors que le vide entre ses hanches appelait une fureur qu’il n’avait toujours pas appris à supporter. La mâchoire crispée, ses canines conservant en leur prison la virulence de propos qu’il ne pourrait ravaler, le Jagger s’évaporait sous les prunelles de Pollux alors que ce dernier contemplait avec froideur l’homme s’immoler. « J’ai tout perdu à cause d’eux. Je n’ai rien. Nulle part où retourner. » Inspirant fébrilement, l’homme peinait à dévoiler les landes scarifiés de son cœur, exhiber les trous d’obus que ces autres avaient laissés à son âme. « Ma sœur est morte. C’est comme si ma mère l’était aussi. Je suis un bâtard, un paria, un dissident. Je n’ai d’autre raison d’être que celle-là. » Les yeux de son ainé le toisaient de leur profondeur damnée, l’achéron brûlant au plus profond de ses pupilles, invitant les condamnés à y finir leur existence. Ces fous prêts à lui vendre leur âme pour finir sacrifiés au nom d’une patrie dont ils ne savaient pas même le nom. « Quelle est donc cette raison d’être ? » Baissant les yeux, clébard incapable de supporter le poids du regard de ce maître le délavant, ses crocs s’arrêtaient sur le fiel prêt à jaillir d’entre ses lèvres. L’homme avait tant de haine, si peu d’espoir. L’homme se noyait dans le noir, souffrant ce trop-plein lui écrasant le poitrail quand il cherchait à arracher à ses lèvres le feulement désespéré de l’animal blessé qu’il était. « Venger la mort de ma sœur. Même si ça veut dire commettre un génocide. » Un sourire mauvais étira les lippes de Pollux alors que ce dernier toisait du regard son opposé avec une attention nouvelle. « Même si ça veut dire tuer les jumeaux Oshun ? » Parfaitement immobile, le Jagger pouvait sentir l’animal en son thorax s’inquiéter alors que s’écrasant contre les barreaux de sa cage son myocarde se brisait. Ouvrant la bouche, les mots se pressant à ses lèvres alors que sous sa carne s’agitait l’ébène de ses plus tristes regrets, son sang bouillait. Statue marmoréenne, refusant de ployer l’échine dans cet affrontement à couteau déployé, Naos sentait la lame de son opposé gravé le blason de ses plus tristes folies à même la face visible de son cœur. Souffrant la morsure de cette garnison bientôt sacrée foyer, il épaulait avec difficulté le poids de cette fureur qui finirait par le tuer. « Je serais leur fin ou ils seront la mienne. Ce monde n’est pas assez grand pour que nous puissions tous les trois subsister. » Les épines de ses roses fanées lacéraient la chair de ses lèvres alors que l’homme se souvenait des instants de félicités à côté de sa princesse. Quand il se rappelait ces instants dénoués qu’il n’avait jamais pu partager avec celui qui aurait dû être un frère d’armes. Il sentait ses fleurs dépérir alors qu’en lui s’éteignait le soleil et s’effondrait l’empire de leurs fautes. Naos était un survivant. Triste dernier homme debout une fois l’orage passé, une fois le monde déchiré. Les mots tachaient encore sa peau, ses lippes d’un carmin défait alors qu’il soutenait les prunelles de Pollux. Il y avait du sang sur l’étendard et, à force de s’effriter, le mêlé ne savait plus à qui il appartenait.


Some days, he wanted all to be real. He wanted to found magic in his bones and the rust of their dreams clutching to his flesh. He wished and wished and wished to be a child again. Five years old and a mother in black and white, in sunsets and smile. Most days, he wanted it all to be washed away from the shore of his own insanity. He would swallow the truth, choke on the lies for he hoped this fog would clear free of his mind. But, the worst days were those when he never knew what he wished for. To be a dream-boy, half a dream, half a dreamer? To be insane, the dumbness flooding his veins ironing out the crinkles around his heart? What was worse? What was better? The awakening or the dull second before where infinity stretched farther on his skin, inking beneath his dermis the truth of his own creation?


CODAGE PAR AMIANTE
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