AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

chess players (jua)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

chess players (jua) Vide
MessageSujet: chess players (jua) chess players (jua) EmptyJeu 11 Jan 2018 - 23:53

Le soleil brûlant de Launondie frappe ses joues encore blanches, les conséquences de son isolement et du virus toujours présentes sur son visage, alors que des cernes bleutés disparaissent lentement. Elle respire doucement, comme pour savourer l'air sec, plaisir souvent oublié et regretté une fois qu'il nous est arraché. Elle regarde le ciel, d'un bleu immaculé, aucun nuages parcourant ce tableau, région ne subissant aucunes précipitations, rien, pas même un orage. Des éclairs qu'elle n'a vu que rarement dans sa vie, éclairs qui parcourent maintenant ses mains alors que sa colère s'intensifie. Elle sait pas si elle doit avoir peur de ce nouveau pouvoir, elle sait pas non plus si elle devrait être heureuse d'avoir hérité d'une nouvelle flèche à son arc. C'est la rage qui s'infiltre dans chacun de ses gestes, chacune de ses pensées, le désir de vengeance plus fort que jamais alors qu'elle vient d'apprendre la nouvelle : les scientifiques du gouvernement sont responsables de ce foutoir. Son père lui dit qu'il engagera les meilleurs enseignants pour l'aider, pour lui apprendre à contrôler et à utiliser ce don, elle le croît, elle a confiance. Il a toujours raison. Pourtant il ne peut l'aider, il ne peut apaiser cette douleur qui ronge chacun de ses os alors qu'elle ressent un vide incomparable. La solitude parcoure chacun de ses traits. Son géniteur est furieux, alors que son adiutor s'est enfuit, emportant les secrets de Thae avec lui, une possibilité de chute mortelle pour lui et ses filles perdue dans Aksana. Peut-être que ces évènements ne sont que résultats d'une guerre dévastatrice, quête de pouvoir initié par toute personne un tant soit peu névrosée. Les esprits déments ne manquent pas dans ce royaume, alors que des mouvements ne cessent de se battre, chaque soldat déchu excuse pour perpétuer les flammes d'un combat qui ne fait que détruire. Ils prétendent vouloir construire un meilleur avenir, souverains de ruines. Thae elle se rend pas compte de tout ça, la résistance vit en elle, plus ardente que jamais. La hargne, fil conducteur de sa vie, elle déteste plus que jamais, elle aime aussi intensément. Elle le sait juste pas encore. Des pas battent alors le sol, rythme d'une mélodie qu'elle n'avait entendu depuis trop longtemps. Des étincelles éclairent ses iris alors que son regard se pose sur la seule personne à qui elle peut accorder son amour dans ce monde, la seule qui peut comprendre tout ce que peut ressentir Thae. Presque tout. Caractères si éloignés et pourtant si proches, élevées sous le regard sévère et impérial d'un paternel dont la haine et le pouvoir avait rendu fou. Peut-être qu'elles sont folles elles aussi ? Alliées d'un mouvement meurtrier, dormant sous le toit de l'ennemi, les draps qui les couvent le soir cadeaux d'un empereur qu'elles doivent trahir. Pour l'espace d'un instant, elle veut juste retrouver sa sœur, laisser la rage remplacer n'importe quelle tristesse, réfléchir à la suite des évènements alors que la maladie a tout emporté sur son passage : le calme, la hiérarchie, le pouvoir. Laissant place à l'anarchie, la solitude et la haine. Enfin là.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

chess players (jua) Vide
MessageSujet: Re: chess players (jua) chess players (jua) EmptyDim 14 Jan 2018 - 21:35

Elle se cache les yeux doucement, son geste délicat, comme une poupée qui se voile de dentelle. Ses mouvements ne sont qu’une énième façade, un masque qu’elle porte trop près du corps. Elle se meut telle une danseuse, dans un rythme exquis, policée sans aucun angle. Pourtant il y a faille dans la chorégraphie, conséquence d’un virus qui a rompu un lien qu’elle n’a jamais voulu. Il est mort, l’autre bras, l’autre jambe. Trop faible pour résister, Jua s’est réveillée avec une moitié d’elle-même manquante. Mais elle est vivante, et la survit est un acte trop important pour se pencher trop sérieusement sur l’absence qu’elle ressent à ses côtés. Survivante certes, mais différente. Son feu est bleu désormais, il ronge tout ce qu’il trouve sur son passage. Avant de renaître sous cette forme, son don avait été un feu docile, un qu’il avait dompté par des heures d’entraînement. Désormais, il était un brasier dans ses veines. Lorsqu’elle baisse les yeux pour observer les vaisseaux sous sa peau encore trop pâle, elle comprend enfin la couleur qui se déploie. Elle est différente mais vivante, alors elle continue. Elle baise les yeux devant son père, et se rend dans les villes de la nation de la terre, se lie avec Adonis Griffith, se déploie telle une vague sur les réseaux d’espions, abandonnant celui de l’eau.
Pourtant, elle croise le regard de sa soeur sans ciller, alors qu’elle lui ment, qu’elle crache sur leur éducation commune. Elle en a honte, peut-être. Mais elle doit assurer leur survie, à elle, et à cette autre poupée consumée par la rage d’un père. Thae ne pense qu’à la résistance, alors elle s’oublie. Alors c’est à Jua de penser à sa soeur, car elles sont deux pions sur le jeu de leur père, qui les déplace sans état d’âme. Elles sont espionnes avant d’être filles, et ce dernier qualitatif est oublié derrière des années de mensonge et d’hypocrisie. Mais aujourd’hui la douleur du virus et de ses conséquences est plus forte que les années d’allégeance fourvoyée. Elles sont toutes les deux coupées en deux, et Jua le montre moins, peut-être parce qu’elle ressent moins. Peut-être parce qu’elle est heureuse en un sens, et que les deux années de liaison sont deux années de trop. Son plan de survie n’englobe que deux femmes, et son adiutor n’en avait jamais fait parti. S’approchant de sa soeur, Jua sourit. La présence de Thae est la seule capable d’alourdir le poids sur les épaules de l’ainée, et son sourire n’en est que plus beau, apaisé. « Je ne comptais pas te faire attendre trop longtemps. » Elle se glisse au côté de sa soeur, leurs deux corps trop jeunes pour soutenir des regards aussi anciens. Sa main se pose sur celle de Thae pour la serrer, le mouvement court, presque futile, mais leur notion de l’affection est brisée par une paranoïa qui agite depuis toujours l’ainée. La présence de sa soeur est un baume, mais un en lequel elle ne peut pas faire entièrement confiance, alors qu’elles sont au milieu de la capitale. Elles sont protégées de tout, ces gamines Yinren, cousines de l’Impératrice. Elles sont protégées de tout, sauf d’elles mêmes. « Je suis heureuse d’enfin te voir. » Elle s’est languie de l’absence de sa soeur en raison de leur absence de maîtrise respective. Mais revoir Thae rebouche enfin la fissure dans le coeur de Jua, une crée par artificiellement par un virus qui a pâli le front de sa soeur.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

chess players (jua) Vide
MessageSujet: Re: chess players (jua) chess players (jua) EmptyMer 17 Jan 2018 - 0:12

L’odeur de l’anarchie s’étend un peu plus chaque jour sur le territoire, le royaume sa rapproche toujours un peu plus d’une fin violente et sanglante. Sûrement précipitée par les sœurs Yinren, pions dans cette guerre interne qui ne se manifeste que maintenant après des années de sentiments refoulés. Peut-être qu’elles se trompent, l’une sûrement plus manipulée que l’autre, alors qu’on lui apprend la haine depuis son plus jeune âge. Thae a toujours été la plus hystérique, la plus dangereuse de par son impulsivité, Jua est plus réfléchie, plus calme, stratégique. Pourtant aujourd’hui, c’est l’aînée qui se retrouve dotée d’un pouvoir dangereux, meurtrier, puissant. Thae est fascinée par ce feu bleu, elle l’admire, elle le trouve magnifique. Ses propres éclairs paraissent fades à côté, même s’ils l’effraient toujours. Parfois, en regardant les étoiles, elle se demande ce qui est prévu pour elles, pour eux. Pour tout le monde, alors que le monde change chaque jour. Les deux sœurs ont toujours été des paradoxes et les évènements actuels ne fait que renforcer cette idée, liées par tout, pour tout et pour toujours, rien ne pourrait les séparer un jour, pas même la politique, pas même la religion, pas même un virus. La voix de Jua apaise d’ailleurs sa cadette, qui sentait déjà ses doigts crépités alors qu’elle pensait à son adiutor, au virus, à l’empire… Des mains qui s’entrelacent, seul contact qu’elles s’autorisent, éducation étouffante toujours présente dans chacun de leurs gestes, leurs regards transpirent pourtant l’affection. Elles s’aiment les Yinren, pas besoin de mots pour le dire, elles seraient prêtes à tout l’une pour l’autre. L’étreinte chaleureuse de leurs mains s’arrête vite, retrouvant leur espace personnel, Thae elle pose même pas un regard sur l’espace qui sépare les deux jeunes femmes, trop habituée à le garder intact, contrôlée, toujours. Je suis heureuse de te revoir aussi, j’avais l’impression de mourir loin de tout, loin de toi. C’est comme si on lui enlevait un poids de ses épaules, alors qu’elle est là, à parler à un être humain, le seul qu’elle aime vraiment d’ailleurs. C’est stupide, elles méritent pas ça, deux jeunes femmes qui devraient avoir la vie devant elles. Mais voilà, elles risquent leur vie chaque jour, chaque minute, elles risquent pas de passer la quarantaine, voir même la trentaine. Chaque moment compte et elles les passent à souffrir, parce que c’est ce qu’on leur a toujours appris, vivre pour la résistance, vivre contre l’empire, système défectueux, c’est des pantins, tout le monde l’est. Alors, ton… don ? Il t’aide ? C’est effrayant ? Il. Nom presque imprononçable, elles ont pris l’habitude ne plus l’appeler papa, père… C’est un inconnu au fond, un instructeur, un professeur. Sûrement pas une figure paternelle. Mais une question brûle les lèvres de Thae, elle qui souffre constamment à cause de cette perte, mais elle peut pas la poser, elle veut pas la poser. Sûrement parce qu’elle connaît la réponse, sa sœur se fiche de son adiutor, elle ne ressent peut-être pas grand-chose face à ce lien brisé, Thae devrait ressentir la même chose. La fille parfaitement façonné de leur père avait tout de même un défaut, elle ressentait des choses, elle ne pouvait se l’empêcher, faiblesse qu’elle ne pouvait laisser à découvert.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

chess players (jua) Vide
MessageSujet: Re: chess players (jua) chess players (jua) EmptyMer 24 Jan 2018 - 23:17

Jua est changeante. Elle a incorporé la nation dans l’eau dans son esprit, s’assimilant à une vague, et depuis elle est sous le contrôle d’une marée qui est sa propre survie. Son allégeance est volage, et même toute une éducation n’a pu l’ancrée auprès d’un camp. Peut-être est-ce le désespoir de cette malédiction qui se lit dans les yeux de son père, et non pas l’appréciation qu’elle croit y lire. Mais cela fait longtemps qu’elle ne prête plus importance aux dires d’un père qu’elle a posé trop de temps à écouter. Ses pensées sont les siennes à présents. Elles ne sont plus lissées par un aveuglement qu’elle peut encore voir dans les yeux de sa soeur. Pourtant Thae est la seule constante dans sa vie, celle qu’elle tient tant à garder. Alors Jua ferme les yeux pour ne pas les plonger dans le regard pénétrant de sa soeur. L’espace d’un instant, elle les revoit enfants, toutes jeunes poupées encore si fraiches, encore si pâles. Elles qui couraient insouciantes ont bien grandi. Maintenant elles mentent, elles complotent, elles sont deux pièces qui bougent, invisibles. Elles précipitent la mort d’un empire en soutenant une faction qui ne les a pas vu naître et qu’elles ne connaissent pas. Mais aujourd’hui, elles sont deux pièces déchirées. Thae a toujours été celle qui coure à l’avant du danger et pourtant, c’est Jua qui maintenant a tout perdu, elle qui planifie toutes ses actions. Son adiutor est mort, sa maîtrise du feu n’est plus, et de flammes bleues lui parcourent les veines, détruisant toute sur leurs passages. Mais la foudre qui agite les doigts de Thae est toute aussi dangereuse, et Jua pleure pour un monde qu’elle n’a jamais connu, mais un dans lequel les deux soeurs ne seraient pas constamment en train d’essayer de se reconstruire. Jua veut en rire de ce rêve, car elle le mérite, mais elle ne l’aura jamais. « Rester éloignée aussi longtemps a été le plus dur. » Plus dur que perdre une partie d’elle-même, parce que la distance entre elle et sa soeur avait déjà provoqué une telle rupture. Plus dur qu’un nouveau don qu’elle cherche à étouffer puisque ses plans n’ont jamais compris un feu bleu. Elle secoue la tête suite à la question de sa soeur, laissant ses mèches sombres obscurcir momentanément son regard. Son ton est ensuite doux, cachant une rancune si tenace qu’elle berce chacune de ses pensées de l’homme. IlMon don…est imposant. Les bases de l’Académie ne sont pas faites pour le maîtriser, et je ne suis pas sûre que cela soit le but, » avoue t’elle. Elle sent un chaos monté en elle à chaque utilisation comme si les flammes bleues ne pouvaient se maîtriser, comme si elles devaient être acceptées et non domptées. « Il m’a uniquement envoyé à Dragondale. » Elle tourne la tête vers sa soeur, cherchant la question qui est lisible dans les yeux de cette dernière. Jua esquisse un sourire, et tacitement, indique à sa soeur qu’elle peut poser toutes les questions qu’elle désire. Elle ne souhaite pas voir des non-dits, pas entre elles.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

chess players (jua) Vide
MessageSujet: Re: chess players (jua) chess players (jua) EmptySam 27 Jan 2018 - 14:47

Deux constellations totalement éloignée l’une de l’autre, on ne peut créer quelque chose d’aussi proche et de différent que les deux jeunes femmes, deux rouages de ce monde imparfait, élevées dans l’optique d’être imparfaites également, elles ne font que jouer, suivre les ordres, ne jamais penser à leur besoin. C’est peut-être pour ça qu’elles pourront jamais connaître la paix, des vices et des pêchés encrés dans leurs chairs, marquées au fer rouge par leur père, ce ne sont plus des femmes mais des poupées, des pantins qu’on n’a cessé de maltraiter. La nuit, elle trouve du réconfort parmi les étoiles Thae, en se demandant si elle deviendrait l’une d’elle une fois morte, une fois partie, chose qui arrivera sans doute plus tôt que prévu, au milieu d’une guerre qui ne fait que commencer, les batailles ne seront que plus violentes et la mort frappe aux portes de manière impromptue ces derniers temps. Elle le sait, elle en est la cause, une cause. Elle participe inconsciemment à ces meurtres, ces trahisons, ces jeux de pouvoir. Le plus important c’est d’être là aujourd’hui. Et elle dit ça avec le doute dans la voix, sûrement pour se rassurer, parce qu’elle sait bien que c’est pas ça le plus important, c’est la suite, c’est ce qui va arriver maintenant que rien n’est plus comme avant, que tout a changé. Isao, loin d’elle, l’adiutor de Jua, mort. Ces dons, ces mutations qui leur ont été donnés, c’est peut-être une bénédiction, une malédiction ? Elle sent que quelque chose se prépare, rien ne peut se dérouler sans conséquences, chaque acte possède une répercussion. L’Académie… Ca a toujours été une mascarade hein ? On a toujours voulu nous contrôler, c’est juste un moyen de contrôler les enfants. Vérité amer, elle se rend compte que personne n’est vraiment libre, quand bien même certains tentent par tous les moyens d’acquérir cette liberté. Et elle pense à Medea, Isao, Kalei, Jua. L’Empire garde toujours une main sur chacun d’eux, sur tous et elle veut plus de ça, c’est peut-être pas la Résistance qui lui apportera les réponses dont elle a besoin, mais elle est sûre d’une chose : Cal est coupable de biens des maux et il ne sera jamais puni. Le regard de sa sœur lui indique qu’elle peut tout lui dire et pour la première fois depuis bien longtemps, elle doute, elle est prête à dire ce qu’elle veut, prête à tenir tête à ce qu’on lui a toujours appris, alors que chaque jour quelque chose lui rappelle que ce n’est sûrement pas la bonne façon de penser. Jua… Ça te fait mal ? De plus avoir ce lien ? Tu te sens pas vide de sens, vide de tout ? Nouvelle vulnérabilité, elle aime pas ça la muse, elle déteste dévoilée ses faiblesses et l’absence d’Isao en est une, c’est plus fort qu’elle, mais elle sait que sa sœur ne sera que soutient, pas juge.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

chess players (jua) Vide
MessageSujet: Re: chess players (jua) chess players (jua) Empty

Revenir en haut Aller en bas

chess players (jua)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 2-