[ CHILDHOOD ] anders est né quand la guerre battait déjà son plein. onze ans de combat, onze ans de sang et de peur. ses parents humains, d'anciens paysans étaient en fuite, à la recherche d'une cachette. fuyant, mais survivant cet impitoyable combat, c'est à la fin de celle-ci que le réel cauchemar a débuté. son père a été attrapé près de la capitale, peu après suivie par sa mère, à quinze ans, anders a vu ses parents fait esclave, il les a vu mourir à la tâche, il n'a jamais oublié. il n'a jamais réellement eu d'enfance, ni d'adolescence, la fuite, les combats, le sang, ça l'a marqué, ça lui a donné la chair de poule, ça le traumatise toujours. on lui a tout arraché alors qu'il était un jeune homme plein d'ambition. se cachant pour ne pas se faire attraper par les maîtres, il a nourri cette haine jusqu'à maintenant: les maîtres lui ont non seulement dérobé sa jeune enfance, mais aussi ses parents et tout ce qu'il n'a jamais connu. [ LOVE ] il a appris à se battre très tôt, et alors que le monde reprenait souffle, anders lui, vivait dans les bas fonds, vivait pour survivre, pour ne pas périr. incapable de tenir en place, c'est chez une maître qu'il a trouvé le confort dont il rêvait. il l'a aimé, tant aimé, qu'il en a fait une exception. cette maître de l'eau qui l'a non seulement ensorcelé mais aussi complètement désarmé. un amour passionnel, un amour fort, trop fort peut-être. il a résulté de cet amour un enfant, une gamine, sa gamine à lui, la prunelle de ses yeux, la seule chose qui n'aura jamais compté. [ LIGUE ] il est entré dans la ligue pour s'y battre, pour s'y protéger et surtout provoquer un changement. proche des leaders, extraverti, bavard et surtout très charismatique, Pollux s'est fait une réputation. populaire auprès de tout le monde, son nom était gravé dans la roche: il deviendrait probablement le prochain chef de celle-ci. il faisait parti des recruteurs à l'époque où son nom n'était encore rien.  [ DEATH ] c'est il y a deux ans et quelques mois que son idylle est tombée, s'est fracassée. il était amoureux, aveugle, il a tout perdu. la femme dont il était fou amoureux l'a trahi, a vendu ses motivations et ses actes au gouvernement pour un peu d'argent et un statut plus élevé; (je pensais à une femme dans la nouvelle noblesse). le pensant dans la résistance (et non la ligue), elle n'a pas hésité à envoyer les autorités à ses trousses pour remporter le gros lot: un peu de reconnaissance de la part du gouvernement. anders s'est battu, tant qu'on lui a donné un ultimatum: s'il ne coopérait pas, sa fille serait tuée dans d'atroces circonstances. pensant que sa mère la protègerait, qu'elle n'en avait qu'après lui, sa petite fille fût tuée, assassinée, alors que le démon, sa nouvelle némésis vivait toujours. anders pense à la vengeance, pense à retourner ciel et terre pour obtenir sa couronne; il n'en est pas moins qu'il veut en priorité la retrouver elle et la tuer. [ ARMY ] en deuil, complètement détruit par la mort de sa fille, anders ne voulait pas rester passif. la diplomatie il l'a rapidement troqué pour une approche plus violente. depuis son entrée dans la ligue il tentait de convaincre ses compatriotes de se battre telle la résistance, mais tous refusèrent. bien avant la mort de sa fille il reprit la seconde couronne de la ligue, usant de son charme et de son pouvoir pour former une petite armée, l'armée de Pollux. d'abord très secrète, inconnue des oreilles de la plupart, il l'a fait grandir, toujours dans l'ombre de khorra; la mort de sa fille n'a fait que davantage prouvé son point de vue: le gouvernement n'arrêtera jamais devant rien et pour briser la roue, l'interminable inferno, il faut faire saigner. les autres ont refusé, et pollux a continué ses manigances dans le dos de khorra et ceux qui ne faisaient pas partis de son petit groupe organisé. épuisé de faire semblant, il a commandité la première attaque indépendante de l'armée, au festival de dragondale où ils ont semé le chaos. provoquant des doutes au sein de la ligue, il a décidé, lui et ses soldats, de s'en séparer complètement. en faisant brûler le château de la ligue, il a définitivement scindé le groupe en deux. l'armée est tout ce qui n'a jamais compté aux yeux de pollux, elle est sa chose, son cadeau aux générations futures, où à ses yeux la justice aura frappée. ne croyant ni à une démocratrie, ni à une monarchie, il voit en l'anarchie et en la hiérarchie de son groupe un moyen de briser les limites et frontières rencontrées dans le passé. c'est son royaume qu'il construit aux côtés de personnes qui ont tout autant la haine que lui. [ NOW ] anders a vaincu, il a vaincu ses démons. les affrontant pour son bien et celui de son peuple, plus qu'une chose ne compte: la survie de l'armée. s'il complote avec johann osanos, il sait pourtant que cette alliance ne tiendra pas éternellement. tout ce qu'il veut, tout ce qu'il a toujours voulu c'est détruire une monarchie qui n'aurait jamais dû exister. si pour cela il doit trahir les siens, des proches, il le fera. par la résistance il réussira à tuer de nombreux maîtres. la ligue n'est qu'une embuche à ses plans, et si autrefois c'était sa famille, à présent, ce n'est plus rien. à présent tout ce qu'il voit c'est son ascension.

| caractère | anders a toujours été extrêmement charismatique. de sa posture imposante, ses yeux froids, son visage stoïque et sa voix porteuse, il a toujours su gérer des foules, se battre et obtenir ce qu'il voulait. il n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, au contraire, et cette amertume qu'il a formé dès son enfance lui est resté. quand il n'aime pas,quand il déteste, il déteste jusqu'au bout; jusqu'à la mort. ce n'est jamais à demi-mesure, c'est tout ou rien. têtu, franc, stratège, anders est né avec le sang d'un leader, d'un chef, une grande voix, les mots porteurs, il a toujours tout fait pour l'intérêt de son peuple. ce n'est pas une personne foncièrement méchante, si l'égo et la fierté le définissent, il n'en est pas moins qu'il maltraitera ceux à ses côtés. en détruisant la ligue, il a brisé quelque chose en lui, cette part à son humanité qu'il pensait avoir perdu à la mort de sa fille. ucuc

right hand, loyalty ‹ Yerim soupire, expire, souffle, est bruyant. Il n’a plus la foi de continuer comme ça, de fermer sa gueule et de rien dire. D’être docile, discret, foutrement ennuyeux. Ca l’épuise ce mutisme, ce constant besoin de clouer son bec pour pas frustrer l’un ou l’autre. La guerre a commencé, les camps ont été départagé, et alors que l’armée se construit, les regards fuyants ou jaloux se tournent vers lui. Bras-droit de pacotille que quelques-uns disent, courageux soldat que d’autres chuchotent. Yerim ne sait pas trop quoi penser de toutes ces différentes pensées. Il a combattu pour arriver à sa place, et jusqu’à maintenant il n’a pas à se plaindre de l’impact. Bien sûr d’autres le traitent de lâche ou de monstre après avoir trahi la ligue et n’avoir rien dit ; c’est toujours plus simple de reporter la faute sur sa conscience que sur celle de Pollux. Mais Yerim vit avec, il est pas né pour être aimé, il est pas né pour être adoré. Il est né pour être détesté et méprisé, en jouant de la réciprocité. « Si tu continues à respirer aussi fort, j’te jure que je t’en fous une. » Le regard lasse se lève vers celui du leader, plongé dans ses papiers. La paperasse, les cartes grandes ouvertes, le visage du complot, l’incapacité à s’en décrocher. Anders est un fin politicien, même s’il n’aime pas le montrer, même s’il aime jouer de la violence et de ses gros bras, il n’en est pas moins qu’il a hérité du don de la manipulation et du mensonge. Yerim n’a jamais voulu apprendre, même s’il garde sa couche de malice, il laisse les débats à Anders, et les coups à ses propres poings. Le temps a fait qu’ils ont appris à se connaître et anticiper les demandes et les lubies de l’autre. L’un parle, l’autre frappe et vice-versa, un duo pas franchement commode, mais au moins efficace. « Excuse-moi de faire part de mon mécontentement silencieusement dans mon coin, sans demander ta permission. » Anders lève les yeux au ciel, et s’assoit sur son fauteuil. Une anarchie bien organisée qu’ils ont formé, à se battre pour obtenir sa place et le respect de Pollux. Ca a toujours compté, cette loi du plus fort, la seule loi à laquelle tous les deux répondent. « Si tu veux tant aller chercher cette fille, vas-y. Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? Elle se rappelle pas de toi, ni de notre cause, elle représente sûrement un grand danger, mais si ça peut calmer tes ardeurs, et si ça peut foutre un regard un peu plus aimable sur ta gueule, alors vas-y. » Yerim grogne. Alix. Bien sûr que ça tourne d’elle, bien sûr que ça a toujours été à propos d’elle. « Je te préviens juste Osyris. Si elle fait des problèmes, je la tue de mes propres mains. » Le gosse se lève et regarde par-dessus l’épaule du chef. Il aime bien le contredire, pour le contredire, il aime bien titiller, là où ça se laisse titiller. Yerim c’est un sale gamin, mais Pollux ça a pas l’air de beaucoup le gêner. Pourquoi ? Il sait pas vraiment. Peut-être parce qu’ils ont développé cette relation à un truc plus spirituel ? Yerim s’y connaît pas trop et aime pas s’attacher, mais y a forcément cette figure un peu idéalisée qu’il s’est formé du leader. C’est un peu un frère, un conseiller ; peut-être même un ami. « Elle est la raison pourquoi je suis ici. » Anders lève les yeux au ciel. « Et alors ? Est-ce que je dois l’épargner pour ça ? J’ai jamais vraiment été dans le sentiment alors c’est pas pour une paire de fesses que ça va changer. » Yerim laisse ses yeux rouler dans ses orbites et observe les plans posés sur la table. « Je vais la ramener, elle va se souvenir et tu vas gagner un soldat de plus. » Il marque une pause. « C’est pas qu’une paire de fesses. » Pollux se tourne vers Yerim un sourire malicieux mué sur les lèvres. « Oh excuse-moi, je viens de vomir dans ma bouche. » Yerim laisse un son d’exaspération sortir de ses entrailles et s’éloigne vers la porte. « N’oublie pas que cette fille passe au second plan. L’armée avant tout, tes problèmes personnels après. » Le gosse sourit au chef, avec ce sourire hypocrite dénudé de tout intérêt émotionnel. « J’ai failli crever une dizaine de fois avant d’arriver ici, j’ai trahi non seulement mon mentor mais aussi des amis pour être ici, j’y ai probablement laissé mon âme, et ma tête, alors t’en fais pas. Si elle ou n’importe qui représente un danger pour notre armée, je vais m’en débarrasser. » C’est sûrement un mensonge, une plaie, mais ça vaut bien mieux qu’une vérité bien salée.

[ explications ] ucucucuc

ucucucucuc ‹ merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre. merci de décrire dans cette partie, votre lien avec le scénario. Vous avez le choix sur la forme à adopter, un rp ou un texte narratif, mais soyez créatif et n'hésitez pas à ajouter plein de détails encore une fois. Cela peut faire la différence entre un scénario pris et un autre.

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watch your back, while you can't watch mine ‹ Anders et Johann c’est avant tout une alliance de convenance et d‘intérêt. Rien n’aurait jamais dû les rapprocher ; le mépris de Johann envers les Mêlés aurait d’abord été une raison pour Pollux de vouloir le tuer. Mais les choses ont rapidement changé, quand les deux chefs ont compris que leurs groupes étaient départagés, que la liste de leurs ennemis devenait plus longue, plus compliquée. Dans l’un et l’autre ils ont trouvé un intérêt commun : détruire tout ce qui n’a jamais été. Si leurs ambitions sont les mêmes, il s’y cache une différence importante ; Pollux fera absolument tout pour les Mêlés, les humains, son peuple et Johann pour sa nation. Si le commun accord et l’alliance sont des secrets très bien gardés, Anders a demandé à Johann de détruire le château de la ligue, contre les services de son armée. Ils voient ça tous les deux comme un mal pour un bien. Pour le moment ils savent s’aider, ils savent s’épauler contre l’empire, contre la menace que représente les Griffith, et si toutes les alliances sont fragiles, il n’en est pas moins, que pour le moment ils sont côte à côte, à la recherche de détruire tout à leur passage, en commençant par la noblesse et la couronne. Ce qu’il arrivera après que leurs souhaits aient été exhaussé, tous les deux le savent déjà. Si en apparence ils sont des alliés, bien au fond, quand les cartes auront changé de mains, ils finiront par devenir des ennemis, prêts à se détruire si cela veut dire accéder au trône qu’ils ambitionnent tant. Johann qui n’a jamais réellement prêté d’importance aux Mêlés ou aux humains, se voit pourtant impressionné par Anders. Il voyait en ce peuple que faiblesse et passivité, à présent il se dit peut-être qu’il n’aurait pas dû les sous-estimer. Ils ont déjà créé chaos et ravages, il se dit qu’il vaut bien mieux avoir l’armée de son côté plutôt que de les ignorer comme tant d’autres le font. Anders voit en Johann Osanos un homme fort, il ne peut nier, qu’il crie pouvoir et force, rien ne peut pour l’intimider. De plus, tous les deux complotent contre Thomas Griffith, qui à leurs yeux représente un danger qu’ils ne peuvent ignorer. Un jour, ils retourneront cette alliance contre lui, alors que le régent de la nation de la terre ne s’y attend pas.