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let's play dirty (silkaz)

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earth mutant
Kaz Ravenscar
Kaz Ravenscar
earth mutant
‹ MESSAGES : 752
‹ AVATAR : matt daddario.
‹ CRÉDITS : faust, laura bae.
‹ COMPTES : éclairs, esprit, guérison, vol, électricité, intelligence.
let's play dirty (silkaz) Xzrg
‹ AGE : vingt-neuf ans qu'il erre aux confins des forêts et autrefois, durant une heureuse ellipse, au coeur même de la nation de la terre. des années dispersées entre trahisons, luxure et combats.
‹ STATUT : célibataire, plus guerrier qu'amant, plus menteur que fidèle. kaz a séduit et perdu de nombreuses femmes, sans jamais s'attacher. ne faisant que jouer, toujours.
‹ SANG : bronze, la plus basse des extractions. une famille pauvre, une cabane pour toute maison. mais le ravenscar a eu la chance d'être adopté et élevé parmi les k'han, pour services rendus à la nation par ses aînés.
‹ POUVOIR : le terrible enfant de la terre n'avait jamais su maîtriser cette dernière, plus guerrier que maître. comment s'étonner, alors, qu'il ait développé une affinité particulière avec le métal ? d'une logique implacable, kaz est désormais un redoutable impétueux capable de briser les armures royales.
‹ METIER : traqueur, chasseur, espion, soldat. l'enfant de la terre peut endosser de multiples rôles, à la demande de son maître et ami. capable de tout et surtout du pire, kaz n'est jamais à court d'astuces.
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, à la fois frère, protecteur et prince. celui qui a toujours été à ses côtés, alors même que kaz était l'enfant banni de greenstall.
‹ ADIUTOR : evodia mormont, enfant de la terre, tout comme lui. vengeresse aux ailes brisées et au coeur noici. ces deux-là ne se sont jamais entendus, étouffés par ce serment inviolable qui leur avait été imposé.
‹ POINTS : 1466

Carnet de bord
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MessageSujet: let's play dirty (silkaz) let's play dirty (silkaz) EmptyMer 17 Jan 2018 - 23:12

when you came in, the air went out. and all those shadows there filled up with doubt. i don't know who you think you are but before the night is through : i wanna do bad things with you. i wanna do real bad things with you. i don't know what you've done to me but i know this much is true : i wanna do bad things with you.


Tout est de ta faute…
De ta faute…
Tu mérites tout ce qui t’arrives.
Tu mériterais même pire.
Incapable de te tenir, t’es rien qu’un chien !
Va crever en enfers.


Autant de paroles assassines qui ne cessaient de tourbillonner dans l’esprit tourmenté du Ravenscar. Il errait comme une âme en peine dans les alentours boisés du château de Greenstall. Recherchant le calme après la tempête. Après cette terrible dispute avec celui qu’il avait toujours considéré comme son frère : Isaak Griffith. Lors de son exil, ce dernier avait apporté tout son soutien, tout son amour, à celui qui avait été nommé pupille de la nation lors de son enfance. Mais les choses avaient pris un tournant radicalement différent, désormais. La luminosité décroissait à mesure que les derniers rayons de soleil s’éteignaient, plongeant la forêt dans une obscurité à peine troublée par la naissance de la lune. Le silence l’entourait. Epais. Comme réconfortant. Après tout, ce dernier avait été son ami durant ses années d’exil. Des semaines entières passées sans ouvrir la bouche, à traquer et à s’oublier. A faire comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas tourné le dos aux âmes les plus importantes de sa vie. Comme si tout n’était pas de sa faute. Et rien que de sa faute. Parce que, bien entendu, Kaz avait tenté de se convaincre qu’il était innocent. S’était érige en martyr. Mais la réalité ne cessait de s’imposer à lui. Encore et toujours. Cruelle fatalité qu’il ne pouvait écarter de ses pensées. C’était lui qui avait été incapable de se retenir. Lui qui s’était à corps perdu dans la conquête de l’Interdit(e). Incapable comme il l’était de se retenir de conquérir. Collectionneur malsain de toutes les jolies créatures qui passaient à sa portée. Pour ne pas vieillir. Ne pas grandir. Rester celui qu’il était lors de sa vingtième année. La peur du temps passant. La crainte de voir les années défiler sans avoir le temps de les saisir, d’en profiter. Être vieux. Une simple pensée qui le faisait grimacer. Alors Kaz se perdait dans des affres de stupidité, agissait comme un adolescent en proie à des hormones déréglées. Sans jamais s’inquiéter de rien. Se riant de tout. Ignorant les conséquences dramatiques qui s’abattaient alors sur lui. Et c’était ce qui s’était passé. Avec Gunnar. Silke. Et désormais, Isaak. Sa famille recomposée tombait en morceaux, les frères se retournaient les uns contre les autres. Et tout était de sa faute.

Du sang plein son beau visage d’ange. T-shirt vert déchiré, puisque l’autre avait essayé de se défendre. Mains maculées de boue et de tâches pourpres. Un véritable carnage. Pour libérer sa conscience d’un fardeau qui pesait trop lourd. Première fois qu’il agissait pour tenter de combler un remord. Pour réparer son erreur. Mais il le faisait à sa façon. Comme toujours. Avec le seul matériau qui correspondait véritablement à son âme. Après tout, le sauvage avait été élevé pour devenir un soldat. Une parfaite machine à tuer. Alors il avait pris la vie de ce misérable. De cet insignifiant homme de bronze. Comme lui. Basse extraction. Un moins que rien. Mais Kaz avait grandi avec les princes Griffith, avec les enfants K’han. Alors il avait forcé sa confiance en lui-même à partir de là, oubliant d’où il venait réellement. Qui il était. Il avait porté des œillères pendant tellement d’années … S’était menti à lui-même. Espérait que cette vie soit la bonne, celle dont il avait tant rêvé. Celle qui ressemblait à une illusion, tellement elle était parfaite. « Kaz est-ce que tout va bien ? » Il ne répondit même pas à la question d’Izolda. Se dirigeant droit en direction des appartements d’une certaine divinité au sang. Le chasseur méritait bien sa réputation d’impitoyable. Il ressemblait à un monstre, désormais. Et il se dirigeait droit vers l’antre d’une créature tout aussi dangereuse. L’impétueux parcourait impunément ces mêmes couloirs dont le roi sans couronne l’avait privé. Avant de le rappeler. Comme s’il n’était qu’un chien qu’il pouvait aisément siffler à sa guise. Mais cette fois, Kaz ne se laisserait pas faire. Il avait plié le genou devant un autre que Thomas Griffith. Devant son meilleur soutien, son allié de toujours. Celui qui ne l’avait jamais abandonné, malgré ses travers et ses erreurs. Il grogna, l’animal, en pénétrant dans les appartements de celle qui, elle, avait juré loyauté éternelle à celui qui avait envoyé le Ravenscar mourir en solitaire au plus profond des bois. « Silke. » Sourire lubrique sur ses lèvres tachées de sang. Ses yeux marrons dévoraient la silhouette à moitié dénudée qui se tenait devant lui, sublimée par les rayons lunaires. Ses cheveux blonds, sa peau marmoréenne et ses yeux divins. Mais plus que tout, ses courbes envoûtantes. Un appel au péché. A la tentation. Une invitation au vice. Il ne s’était pas retrouvé face à face depuis … Depuis cette nuit fatidique. Depuis son bannissement. Alors que la Vasara n’avait même pas voulu poser les yeux sur lui. Ses beaux yeux alors remplis de larmes. Parce qu’elle aussi en avait souffert. Tout comme le Ravenscar. Et aussi comme cet enfant qui n’avait pu voir le jour. Le fruit de leur union interdite, le mélange de leur sang. Désormais, c’était de la haine et de la rancœur qui brillait au fond du regard de Silke. Parce que c’était à cause de lui qu’elle était tombée. Il l’avait entraîné dans sa chute. Fatale. Tragique. Irrémédiable. « Je sais ce qui est arrivé. » Il parlait de tout sans parler de rien. Mais elle comprendrait. Elle comprenait toujours. Parce qu’en plus d’être d’une beauté incroyable, elle était redoutablement intelligente. Et plus que versée dans les arts de la guerre. Comme lui. Peut-être même était-elle meilleur que lui. « Je sais que tu as été fiancée contre ton gré. Encore. » Et il se rapprochait toujours un peu plus. L’air supérieur, perpétuellement sur de lui. De son pouvoir de séduction. De son sourire à toute épreuve. Il était le responsable de cet énième changement dans la vie de la sublime. « J’ai réparé ce que j’ai causé. Maintenant, je ne te dois plus rien, tu m’entends ? Plus rien ! » Il avait payé sa dette. Il pourrait de nouveau fermer les yeux sans penser au tord qu’il lui avait causé. La conscience en paix. Enfin. Il passa sa main dans sa crinière aussi noire que les ailes d’un corbeau, y laissant des traînées rouges plus claires. « Et si tu te poses la question, c’est le sang de ton fiancé que j’ai sur les mains. Il ne te causera plus d’ennui et tu pourras t’amuser à jouer la veuve éplorée. »
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air nation
Silke Vasara
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‹ AVATAR : MARGOT ROBBIE.
‹ CRÉDITS : NEON CATHEDRAL A GODDESS (AVATAR)
‹ COMPTES : WA, IL, MO.
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‹ AGE : vingt-six pétales sont désormais fanées, futilité infantile pour silke qui ne se préoccupe que très peu de tout cela.
‹ STATUT : désormais veuve, elle voit sa vie dictée par une symphonie répétitive. c'est la seule âme qui a su captiver la sienne qui l'a libérée de cette emprise nouvelle, le seul homme qu'elle ait réellement aimé et qu'elle n'aimera probablement plus jamais. silke se contente désormais d'apprécier les simples plaisirs charnels.
‹ SANG : argent, noblesse nouvelle qui s'inscrit dans ses prunelles, une passion à laquelle elle a pris goût.
‹ POUVOIR : projection astrale, c'est une nouvelle capacité qui s'inscrit dans les veines de la sublime. un pouvoir qu'elle maîtrise désormais bien, puisqu'elle se plaît à l'utiliser de diverses manières et de façon répétitive. elle considère cette anomalie comme un don nouveau, une chance de la part des sept de la faire briller.
‹ METIER : anciennement assassin personnel du roi thomas griffith, désormais assassiné, elle n'est plus rien. silke est désormais derrière les barreaux du palais de greenstall, palais dont elle parcourait jadis les couloirs en tant que plus grande fidèle.
‹ ALLEGEANCE : thomas griffith, seul vrai roi digne de ce nom selon elle. elle lui a voué une allégeance totale et complète, mais c'est à sa famille qu'elle a dû renoncer, et à sa nation, aussi. désormais décédé, silke n'a plus aucune allégeance, elle sait maintenant qu'elle ne peut se fier qu'à une seule personne : elle-même.
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MessageSujet: Re: let's play dirty (silkaz) let's play dirty (silkaz) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 18:42



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

« Pars avec moi, ou bien reste ici, c'est ton choix Leoni. »
« Je suis désolée. »

Évidemment qu’elle avait refusé, pourquoi aurait-elle voulu suivre le chemin de son aînée insubordonnée, celle qui avait provoqué la ruine de la moitié des Vasara ? Celle qui avait traîné leur nom dans la boue ? Le simple fait de penser aux interactions qu’elles avaient pu avoir avec ses parents la rendait folle de rage, et voilà que désormais, le simple fait de voir le visage de Siwa la rendait malade, parce qu’elle revoyait ses parents, elle revoyait Gunnar mais surtout, elle revoyait Kaz et le regard qu’il lui avait adressé la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Ça avait été beaucoup trop difficile. Il y avait des fois, où l’enfant de l’air priait pour le croiser mais ça n’arrivait jamais, comme si leur destin était de s’éviter, ou de se manquer à quelques secondes près, parce que c’était tout ce qu’ils méritaient. Un soupire s’extirpa des lippes entrouvertes de la princesse tandis que ses mains délicates vinrent aplatir les draps froids. Sa robe de nuit ne descendait pas bien bas, si bien que l’air s’extirpant des fenêtres du palais venaient caresser sa peau nue jusqu’à la faire frissonner. Elle l’attendait lui, Siwa, l’homme avec qui elle allait passer le restant de ses jours et de ses nuits. Une douleur légère s’empara de son palpitant lorsqu’elle se risqua à y penser. Silke aurait juré qu’il s’agissait d’une sorte de malédiction inévitable ; elle était maudite, obligée de partager la vie d’hommes qu’elle ne désirait pas et ne désirerait probablement jamais, alors qu’elle était bien assez débrouillarde pour rester seule, ou bien étaient-ce eux, qui ne pouvaient pas supporter l’idée de se retrouver seuls, sans la présence d’une femme pour les guider ? Elle pouffa à cette simple idée. Jamais l’argent ne s’était sentie si à sa place qu’aux côtés de Thomas Griffith, celui qu’elle considérait comme le seul et unique Roi méritant sa couronne, loin des Empereurs au sang royal et des traitres manipulés, il avait été le seul à s’élever à ce rend par lui-même, à prendre son destin en main tout en assumant ses positions ; et c’était cela que Silke admirait tant chez lui, ces idées folles de grandeur qu’il n’avait pas peur d’assume, et le pouvoir qu’il tenait dans le creux de ses mains. L’enfant se sentait libre, alors qu’elle ne l’était pas forcément, parce qu’elle agissait selon les ordres qu’on lui donnait, parce qu’elle entendait, disait et faisait ce qu’on lui soufflé dans le creux de l’oreille et pourtant, elle se trouvait plus libre qu’elle n’avait su l’être auparavant.
Elle n’avait même pas entendu les pas colériques de son ancien amant frapper sauvagement contre le sol de pierre tant elle restée enfermée dans ses pensées les plus profondes, celles qui la hantait depuis beaucoup trop longtemps maintenant. Ce fut lorsque sa voix vint rompre le silence qu’elle se rendit compte de sa présence et tourna les talons pour lui faire face, lui la source de ses plus horribles ennuis et de ses désirs les plus hasardeux. « Silke. » elle sursauta avant de lui faire face. Elle le dévisageait, scrutant son visage et sa posture, l’hémoglobine qui venait corrompre sa peau douce et immaculée, le carmin qui venait tâchait son visage d’ange. Le plus étrange était probablement le rictus qu’il abordait, le sang déguisant ses lèvres d’une couleur enivrante, lèvres sur lesquelles ses lippes à elle s’étaient posées tant de fois, lèvres qui avaient parcouru sa peau brûlante de désir. Une douleur aiguë s’était emparée de son bas ventre, comme un rappel douloureux d’un manque existentiel dans sa poitrine, comme si elle revivait ce moment où on lui avait arraché le fruit de ses entrailles, le symbol d’une nuit endiablée partagée par deux amants fougueux. « Je sais ce qui est arrivé. » il ne pouvait que parler d’une chose, une chose et une seule. Il ne lui était rien arrivé de plus depuis qu’il s’était évaporé de sa vie, si ce n’est l’exil qu’elle s’était infligée à elle-même à Eartanera, loin de sa famille, loin d’elle. « Je sais que tu as été fiancée contre ton gré. Encore. » sa mâchoire se serra, le simple fait de repenser à cette union non-désirée suffisait à la sortir de ses gongs et cela surtout parce qu’elle incapable de faire quoique ce soit, incapable de refuser, ou de les éliminer, un par un. Elle en était tout simplement incapable, parce que ça aurait voulu dire qu’elle priverait Leoni de ses parents, et sa haine envers ses parents avait beau être immense, l’amour qu’elle éprouvait pour Leoni l’était deux fois plus, elle était tout ce qui comptait. La distance qui les séparait se réduisait petit à petit au fur et à mesure où Kaz s’approchait d’elle, et Silke demeurait immobile, parce qu’il ne l’effrayait pas, ne l’intimidait pas, ou tout simplement parce qu’elle avait rêvé de retrouver cette proximité pendant longtemps et qu’elle voulait profiter de cette occasion, la première depuis longtemps et probablement la dernière. « J’ai réparé ce que j’ai causé. Maintenant, je ne te dois plus rien, tu m’entends ? Plus rien ! » elle avait du mal à comprendre, Silke, ce qu’il voulait dire. Ou peut-être était-ce parce qu’elle refusait de penser que ses suppositions étaient vraies, parce qu’elle refusaient d’imaginer le pire le concernant ? « Qu’est-ce que tu as fais ? » elle avait peur de sa réponse la princesse. Et ses prunelles ne le lâchaient pas, scrutant toujours chaque parcelle de son être. Elle aurait voulu poser ses mains froides sur son corps chaud, à travers ses vêtements déchirés, pour s’assurer qu’il allait bien, qu’il n’était pas blessé, que son sang ne se mêlait pas à celui d’un autre mais elle en était incapable tant la colère qui brûlait à l’intérieur de son palpitant, à son égard, était immense. « Et si tu te poses la question, c’est le sang de ton fiancé que j’ai sur les mains. Il ne te causera plus d’ennui et tu pourras t’amuser à jouer la veuve éplorée. » c’était le coup de grâce, ses suspicions s’étaient avérées vraies. Silke recula de quelques pas sans le lâcher des yeux une seule fois, peut-être parce qu’elle avait peur que dans sa folie, il s’en prenne à elle, ou peut-être qu’elle attendait de voir son visage se transformer en une mine plus douce, elle n’aurait su le dire. « Par les Sept qu’est-ce qu’il t’est passé par la tête Kaz ??! » son rythme cardiaque avait considérablement accéléré, comme si c’était elle qui avait assassiné Siwa de ses propres mains, comme si c’était elle qui lui avait arraché la vie. « Pourquoi as-tu fais ça ? Dans quel but ? Pour te libérer ? Mais de quoi ?! » elle s’approcha de lui jusqu’à ce qu’elle soit capable de ressentir son souffle sur sa peau de poupée, jusqu’à ce que son air chaud vienne soulever ses boucles blondes. Ses poings s’abattirent sur son torse ensanglanté et ils devinrent carmin à leur tour, copiant la peinture qui s’était accroché à l’épiderme de l’enfant de la terre. « Qu’est-ce qui te dit que je ne l’aimais pas ? Que nous n’étions pas heureux ? Comment ose tu. » ce n’était pas le cas, elle le détestait même, mais elle voulait lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas se permettre d’agir sans réfléchir, sans se poser de questions, sans même se rendre compte qu’il s’agissait de sa vie à elle et qu’elle devrait être capable de faire ses propres choix. Silke se précipita vers la porte d’entrée, bousculant l’épaule de Kaz par la même occasion et salissant ses cheveux de blés. La porte claqua sévèrement tandis qu’elle vint coller son front contre cette dernière pour essayer de se calmer, elle voulait également s’assurer que personne ne les avait entendu, que personne n’avait compris qu’il venait d’assassiner un homme. « C’était une erreur, Kaz. » soupira-t-elle tout en lui faisant de nouveau face.
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‹ STATUT : célibataire, plus guerrier qu'amant, plus menteur que fidèle. kaz a séduit et perdu de nombreuses femmes, sans jamais s'attacher. ne faisant que jouer, toujours.
‹ SANG : bronze, la plus basse des extractions. une famille pauvre, une cabane pour toute maison. mais le ravenscar a eu la chance d'être adopté et élevé parmi les k'han, pour services rendus à la nation par ses aînés.
‹ POUVOIR : le terrible enfant de la terre n'avait jamais su maîtriser cette dernière, plus guerrier que maître. comment s'étonner, alors, qu'il ait développé une affinité particulière avec le métal ? d'une logique implacable, kaz est désormais un redoutable impétueux capable de briser les armures royales.
‹ METIER : traqueur, chasseur, espion, soldat. l'enfant de la terre peut endosser de multiples rôles, à la demande de son maître et ami. capable de tout et surtout du pire, kaz n'est jamais à court d'astuces.
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MessageSujet: Re: let's play dirty (silkaz) let's play dirty (silkaz) EmptyDim 21 Jan 2018 - 15:00

when you came in, the air went out. and all those shadows there filled up with doubt. i don't know who you think you are but before the night is through : i wanna do bad things with you. i wanna do real bad things with you. i don't know what you've done to me but i know this much is true : i wanna do bad things with you.


« Par les Sept, qu’est-ce qui t’est passé par la tête Kaz ?! » L’impétueux se mit à ricaner en la toisant de ce regard séducteur qui avait fait sa réputation. Petit rictus mauvais sur les lèvres alors qu’intérieurement, il imaginait déjà ses mains voraces parcourir le corps de la sublime. Obsédé par ses envies de luxure, par ces impulsions charnelles, qui le définissaient si bien. Incapable de se réfréner lorsqu’il était question de ces plaisirs éphémères qui rythmaient la vie désespérément vide du collectionneur. Parce que c’étaient ce qui le caractérisait. L’amour des femmes et l’art de la séduction. Alors, le Ravenscar passait son temps libre à sublimer ses talents naturels. Parce que sans cela, que resterait-il ? Kaz n’avait rien construit d’autre qu’une ridicule notoriété. Pas de famille. Pas de maison, rien qu’à lui. Pas d’attachements où que ce soit. Un électron libre qui tentait, tant bien que mal, de se rattacher à une jeunesse qui s’obstinait à lui glisser entre les mains. Trente ans dans quelques mois. Il refusait d’y songer. Ne convoquait jamais cette idée. Préférait nier la réalité pour s’enfermer dans cette bulle chimérique de jouvence. Le soldat continuait à agir sans réfléchir, sans prendre en considération les conséquences que ses actes pouvaient avoir. Le statut lui faisait peur. Encore plus que les combats armés où les morts étaient à déplorer par milliers. Et encore une fois, alors que le sang du bronze – dont il ne connaissait même pas le prénom – maculait presque l’entièreté de son être, Kaz n’avait pas réfléchi à ce geste violent et primitif. Ce qui lui était passé par la tête ? Absolument rien. Comme toujours. « Pourquoi as-tu fait ça ? Dans quel but ? Pour te libérer ? Mais de quoi ?! » De ce fardeau qu’il tentait d’occulter mais qui était pourtant bien présent sur ses épaules. Cette honte dont il avait doté la Vasara. Cet enfant qui leur avait été enlevé, injustement. Ce déshonneur qui s’était abattu sur eux deux. L’un avait été banni, exilé, rejeté. L’autre était tombée de son piédestal, avait vu son nom traîné dans la boue. Et ce, pour une simple nuit. Une nuit illégitime. Une union interdite sous le regard bienveillant de la Lune. Une attirance fatale qui les avait conduits à leur perte. Mais Kaz et Silke était pleins de ressources. Ils s’étaient relevés. Tant bien que mal. Petit à petit. Parce que le traqueur savait parfaitement qu’elle servait le roi sans couronne, qu’elle était devenue son espionne favorite et son assassin la plus aguerrie. Parce qu’il était désormais totalement clairvoyant face à cette sculpturale créature qui se tenait devant lui. Absolument parfaite. Mais terriblement incisive, capable de mettre à terre un guerrier chevronné. Une femme qui n’avait pas peur de se salir pour servir ses intérêts et mener sa vie de la façon dont elle le voulait. « De ce que nous avons fait, ce qui s’est passé ensuite. Je sais tout, Silke. Pour l’enfant. Pour la déchéance. Pour les fiançailles avec ce sale type. » Pour tout. Pour toute la merde que j’ai causée. Parce qu’il ne lui demandait absolument pas pardon. Kaz n’était pas désolé. N’était pas assez mature pour cela. Trop ancré dans des attitudes enfantines qui devenaient ridicules, à mesure que le temps passait. Les conséquences de leur nuit passée ensemble étaient terribles, certes. Mais il était incapable de prendre à sa charge l’entièreté de la responsabilité. Maudites habitudes de n’attacher de l’importance à rien. Pas de liens, pour ne pas avoir d’obligations. Désespérément risible. « Qu’est-ce qui te dit que je ne l’aimais pas ? Que nous n’étions pas heureux ? Comment oses-tu ? » Elle était là, juste en face de lui. A portée de main. Quelques centimètres à peine les séparaient. Et il avait terriblement envie d’elle. L’entièreté de son corps la réclamait. Réclamait ses formes pulpeuses, ses lèvres agiles et ses mains habiles. Réclamait un nouveau round, à la fois enflammé et passionnel. Probablement la plus belle nuit de son existence. Parce qu’au fond, la divine était infiniment semblable à l’insaisissable maître de la terre. Electron libre, libre de son propre corps. Et de son propre cœur. Un caractère bien trempé. Une habileté particulière dans l’art de la guerre. Et une facilité à jouer de ses charmes. « Oh, arrête un peu de faire la veuve éplorée ! » Lui aussi s’était mis à hausser le ton, à faire de grands gestes alors que ses intonations prenaient des notes colériques. « Tu haïssais ce type, tu souhaitais sa mort. Et au lieu de me remercier, tu te mets à jouer l’hystérique ?! » Il frappa de son poing fermé contre l’un des murs en pierre de la luxueuse chambre de la traîtresse. Mêlant ainsi son sang à celui, déjà séché, de cet inconnu dont il avait pris la vie. Sans même réfléchir. Sans même le regretter. Pour libérer cette envoûtante énigme qu’était Silke. La seule qui ait véritablement retenue son attention. La seule pour qui son cœur ait palpité, l’espace de quelques instants. C’était presque une illusion. Une étrange sensation qu’il avait rapidement chassé de son esprit. Ne pas s’attacher. Ne pas s’attacher. Ne pas s’attacher. Comme un mantra qu’il ne cessait de se répéter. Et alors que la colère entachait son esprit d’ordinaire chatoyant, la maître de l’air se précipita vers la porte d’entrée, le bousculant au passage. Et sa peau diaphane se teinta, à son tour, de traces rouge foncé. Elle aussi portait la mort de Siwa sur elle, désormais. Kaz n’était pas le seul à devoir être impliqué dans cette mort innocente et imprévisible. Il avait été le bras armé, mais c’était pour elle qui l’avait fait. Silke ferma la porte derrière elle, comme pour les enfermer. Pour cacher aux yeux du monde leur union défendue. Leur rancœur. Leurs actions dénuées d’humanité. « C’était une erreur, Kaz. » Rictus sarcastique, petit rire mesquin qui s’échappa de ses lèvres colorées du sang du maître de bronze. Sa main vint s’abattre sur l’épaule blanche de la Vasara, afin de la forcer à se retourner. Il voulait plonger ses yeux dans les siens. Comme autrefois. Et puis, il gronda : « Explicite un peu, Silke. Qu’est-ce qui étais une erreur ? » Deux flammes de colère brûlaient au fond de ses yeux marron. Sa main s’était refermée autour du bras de la blonde, tant et si bien qu’il allait probablement laisser une trace bleutée sur sa peau de marbre. « Que je tue cet ivrogne qui ne savait que lorgner sur ta poitrine ? » Et puis, Kaz vint se coller à elle, ses mains avides se posant sur ses hanches. « Ou est-ce que c’était ça, l’erreur dont tu parles ? »
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‹ STATUT : désormais veuve, elle voit sa vie dictée par une symphonie répétitive. c'est la seule âme qui a su captiver la sienne qui l'a libérée de cette emprise nouvelle, le seul homme qu'elle ait réellement aimé et qu'elle n'aimera probablement plus jamais. silke se contente désormais d'apprécier les simples plaisirs charnels.
‹ SANG : argent, noblesse nouvelle qui s'inscrit dans ses prunelles, une passion à laquelle elle a pris goût.
‹ POUVOIR : projection astrale, c'est une nouvelle capacité qui s'inscrit dans les veines de la sublime. un pouvoir qu'elle maîtrise désormais bien, puisqu'elle se plaît à l'utiliser de diverses manières et de façon répétitive. elle considère cette anomalie comme un don nouveau, une chance de la part des sept de la faire briller.
‹ METIER : anciennement assassin personnel du roi thomas griffith, désormais assassiné, elle n'est plus rien. silke est désormais derrière les barreaux du palais de greenstall, palais dont elle parcourait jadis les couloirs en tant que plus grande fidèle.
‹ ALLEGEANCE : thomas griffith, seul vrai roi digne de ce nom selon elle. elle lui a voué une allégeance totale et complète, mais c'est à sa famille qu'elle a dû renoncer, et à sa nation, aussi. désormais décédé, silke n'a plus aucune allégeance, elle sait maintenant qu'elle ne peut se fier qu'à une seule personne : elle-même.
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MessageSujet: Re: let's play dirty (silkaz) let's play dirty (silkaz) EmptyDim 18 Fév 2018 - 15:14



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

« De ce que nous avons fait, ce qui s’est passé ensuite. Je sais tout, Silke. Pour l’enfant. Pour la déchéance. Pour les fiançailles avec ce sale type. » son estomac se serra douloureusement, il était évident qu’elle ne pouvait rien lui cacher. Elle avait gardé le silence quant au résultat de cette fameuse nuit qu’ils avaient partagé, celle qui leur avait couté l’exile et la disgrâce, celle qui avait radicalement changé leurs vies. Et pourtant, là où devrait se trouver des regrets, étaient logés des souvenirs que jamais la blonde ne voudrait oublier ; et pourquoi? Parce que ces souvenirs leur étaient propres, ils étaient la seule preuve de cette nuit d’amour qu’ils avaient partagé fougueusement, et qu’ils ne partageraient probablement plus jamais, à son plus grand désarroi. Parce qu’ils ne pouvaient pas se le permettre, ensemble ils détruisaient tout, et bientôt il n’y aura plus rien à reconstruire. Elle resta muette, parce qu’elle n’avait absolument rien à dire. Après tout, elle ne pouvait pas nier parce qu’il avait raison, mais elle ne pouvait pas non plus accepter cette vérité qu’il avait devinée, parce que ce serait accepter qu’elle venait de se faire battre à son propre jeu, ses mensonges la rattrapant beaucoup trop vite. « Oh, arrête un peu de faire la veuve éplorée ! » elle ricana, tandis qu’il venait d’imiter ses gestes, haussant le ton et s’exprimant physiquement. Elle le fixait toujours, ses prunelles collées à ses lippes envoûtantes, tandis qu’une part d’elle ne rêvait que de se lover dans ces courbes délicieuses, entrechoquant leurs peaux et unissant leurs corps. Elle frissonna légèrement. « Tu haïssais ce type, tu souhaitais sa mort. Et au lieu de me remercier, tu te mets à jouer l’hystérique ?! » il avait raison après tout, elle le détestait -l’avait détesté, dès la seconde même où elle avait entendu son prénom ; Siwa, l’ombre de ses plus grands tourments. Mais là n’était pas le problème qui brûlait au fond de son être, elle l’aurait tué elle-même si elle l’avait vraiment voulu, ce qu’elle ne supportait pas, c’était qu’il se porte maître de son destin à elle, qu’il détienne son futur dans ses mains et qu’il se permettre de le modeler autant que cela lui plaisait ; il détenait déjà son coeur, n’était-ce donc déjà pas suffisant? Et son poing vint s’écraser sur le mur de pierre qui désormais était tâché par un maculé carmin, peignant le gris de la pierre d’un rouge lugubre. « Tu as raison je la haïssais plus que tout au monde, mais ce n’est pas une raison pour te donner le droit d’en faire ce que tu veux. Il s’agit de ma vie Kaz, la mienne, tu m’entends ? » elle le fixait toujours, mélangeant le bleu de ses iris aux marrons des siens et tandis qu’elle haussait petit à petit le ton, voulant surpasser sa voix à lui, ses entrailles se tordaient à chaque fois un peu plus, jusqu’à ce que la douleur soit difficilement supportable. « Si tu t’attends à ce que je me jette à tes pieds pleine de reconnaissance, tu es mal tombé. » sa colère mêlée à l’excitation qui s’étaient emparées d’elle faisait qu’elle devait désormais reprendre son souffle, comme si elle venait de cracher tous ses tourments à celui qui lui faisait face, libérant les centaines de pensées qui se battaient dans sa tête ; toutes à son égard à lui. Sa main était désormais toujours posé sur le bois de la porte, tandis qu’elle osa de nouveau poser son regard sur sa silhouette non loin d’elle. Lorsqu’il ricana, le son s’échappant de ses lippes vint voyager jusqu’à ses oreilles, bien qu’il avait été mesquin, ce rictus rappela à Silke des souvenirs qu’elle pensait désormais enfouis, et son palpitant se serra une nouvelle fois, symphonie répétitive qu’il avait le don de provoquer chez elle, à son plus grand malheur. Le toucher de sa main contre sa peau était angélique, parce qu’il avait toujours cette chaleur qui contrastait avec la fraîcheur de sa peau à elle, parce que le simple sentiment du  contact de sa main avait le don de réveiller les plus enfouis des papillons qui se logeaient dans son ventre, au même titre que des milliers de sentiments qu’elle pensait définitivement enfouis ; mais qui ressortaient dès que ses yeux se posaient sur la silhouette du Ravenscar.  Elle lui faisait désormais face, fixant de nouveau ces prunelles envoutantes pour lesquelles elle brûlait de désir. « Explicite un peu, Silke. Qu’est-ce qui étais une erreur ? » elle ne disait rien, parce que c’était comme si elle était complètement paralysée par l’emprise qu’il semblait avoir sur elle. Une trace d’hémoglobine en forme de main prenait désormais place sur son épaule, comme si il l’avait marquée de manière permanente de la mort de Siwa, comme si elle était complice de cet assassinat qui, finalement, avait été fait en son nom. L’emprise de ses doigts enroulés autour de son bras fit ressortir des bribes de réminiscence qu’ils avaient partagé, Silke pouvait revoir et ressentir de nouveau les milliers de baisers qu’elle avait déposé sur le corps de Kaz, elle pouvait aussi ressentir de nouveau les centaines de caresses qu’ils avaient échangées ; qui ne resteraient que des souvenirs délicieux. « Que je tue cet ivrogne qui ne savait que lorgner sur ta poitrine ? » et il vint poser ses mains sur ses hanches, mouvement de trop, Silke ne pu s’empêcher de frissonner une nouvelle fois, tandis qu’elle ne se sentait plus maître de ses mouvements ; son bas ventre brûlant sauvagement. Ils étaient si prêts l’un de l’autre, qu’elle pouvait ressentir son souffle se déposer sur sa peau délicate et faire voler ses cheveux. Il était chaud, agréable, et il venait légèrement la chatouiller. Il pouvait probablement ressentir sa respiration à elle également, plus hésitante, saccadée, retenue. « Ou est-ce que c’était ça, l’erreur dont tu parles ? » la Vasara ne pouvait plus bouger, ni s’exprimer. Soumise à l’emprise du Ravenscar, elle était parfaitement immobile, le corps du Maître de la Terre collé au sien, si bien qu’elle était capable de ressentir sa chaleur corporelle divaguer jusqu’à sa peau. Elle leva enfin les yeux, mouvement de trop, puisqu’elle fut éprise par une fougueuse envie qu’elle fut incapable de repousser cette fois-ci. Les quelques centimètres qui les séparaient n’étaient plus lorsqu’elle vint plaquer ses lippes sur celles de Kaz dans une danse endiablée. Ses mains voyagèrent de ses hanches jusqu’à son torse, puis sa nuque, et ses cheveux, entremêlant ses doigts dans l’ébène envoutante. Son corps se colla à celui de Ravenscar, entrechoquant leurs bassins et leurs torses d’une manière sauvage qui leur était propre. Tandis qu’ils s’unissaient une nouvelle fois, le goût si particulier de l’hémoglobine vacilla jusqu’à ses lèvres, le sang de Siwa s’était imprimé sur ses lèvres, puis ses dents et enfin sa langue. Elle recula spontanément, et dans le même mouvement elle fit basculer un guéridon qui se trouvait derrière elle et, dans un bruit sourd, un vase vint s’écraser sur le sol de pierre, découpant les pétales des tulipes vulgairement. « Et merde. » elle soupira malgré qu’elle était désormais en train d’haleter, des tâches carmins s’étaient désormais imprimées sur ses lèvres et sur ses mains. Elle vint de nouveau croiser le regard du Ravenscar, plus timidement cette fois-ci. « Les deux. » elle haletait encore, mais plus légèrement cette fois-ci. « Les deux étaient une erreur, et ça aussi, ça l’était. » elle vint déglutir avant de détourner le regard.
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‹ AGE : vingt-neuf ans qu'il erre aux confins des forêts et autrefois, durant une heureuse ellipse, au coeur même de la nation de la terre. des années dispersées entre trahisons, luxure et combats.
‹ STATUT : célibataire, plus guerrier qu'amant, plus menteur que fidèle. kaz a séduit et perdu de nombreuses femmes, sans jamais s'attacher. ne faisant que jouer, toujours.
‹ SANG : bronze, la plus basse des extractions. une famille pauvre, une cabane pour toute maison. mais le ravenscar a eu la chance d'être adopté et élevé parmi les k'han, pour services rendus à la nation par ses aînés.
‹ POUVOIR : le terrible enfant de la terre n'avait jamais su maîtriser cette dernière, plus guerrier que maître. comment s'étonner, alors, qu'il ait développé une affinité particulière avec le métal ? d'une logique implacable, kaz est désormais un redoutable impétueux capable de briser les armures royales.
‹ METIER : traqueur, chasseur, espion, soldat. l'enfant de la terre peut endosser de multiples rôles, à la demande de son maître et ami. capable de tout et surtout du pire, kaz n'est jamais à court d'astuces.
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, à la fois frère, protecteur et prince. celui qui a toujours été à ses côtés, alors même que kaz était l'enfant banni de greenstall.
‹ ADIUTOR : evodia mormont, enfant de la terre, tout comme lui. vengeresse aux ailes brisées et au coeur noici. ces deux-là ne se sont jamais entendus, étouffés par ce serment inviolable qui leur avait été imposé.
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MessageSujet: Re: let's play dirty (silkaz) let's play dirty (silkaz) EmptyMer 21 Fév 2018 - 1:08

when you came in, the air went out. and all those shadows there filled up with doubt. i don't know who you think you are but before the night is through : i wanna do bad things with you. i wanna do real bad things with you. i don't know what you've done to me but i know this much is true : i wanna do bad things with you.


« Tu as raison, je le haïssais plus que tout au monde, mais ce n’était pas une raison pour te donner le droit d’en faire ce que tu veux. Il s’agit de ma vie Kaz, la mienne, tu m’entends ? » La colère transperçait dans la voix cristalline de la magnifique. Impossible de ne pas la reconnaître tant elle régnait en indicible maîtresse dans son timbre. Parce que la Vasara était un électron libre, femme forte et indépendante, qui refusait d’avoir besoin d’un homme pour résoudre ces problèmes. Et elle le haïssait encore plus que d’ordinaire, lui, l’auteur de tous ses maux. Son regard débordait de haine, ses pupilles lançant des éclairs. Elle l’abhorrait mais le désirait. Il le savait. Intuitivement. Parce qu’il ressentait exactement la même chose. Et s’il avait interféré dans la vie de l’assassin, c’était simplement pour lui prouver qu’il en avait à la fois le pouvoir et la capacité. Lui montrer qu’il était le dominant de leur duo malsain et qu’il était seul apte à rendre sa vie plus belle. Parce qu’il voulait, il désirait, qu’elle lui soit redevable. Désir complètement insensé, irraisonné. Surtout que l’enfant de rien souhaitait se détacher d’elle à tout prix. Défaire toutes les attaches que le temps avait tissé entre eux. Retrouver sa chère liberté, ne plus rien à voir à faire avec celle qui était la raison de sa chute. Exilé du Paradis à cause du plus beau des fruits du jardin d’Eden.  « Si tu t’attends à ce que je me jette à tes pieds, pleine de reconnaissance, tu es mal tombé. » Couvert du sang de ce rival – non de cet homme lambda, le Ravenscar ricana alors qu’il tournait autour des appartements de l’enfant de l’air. Il bouillonnait. Rêver de se mesurer à elle, une énième fois, pour oublier tous ces sentiments confus qui se confrontaient les uns aux autres. L’empoigner et lui faire mal. Avant de lui faire l’amour. De la façon brutale et bestiale qu’il connaissait. Seule qu’il ait jamais pratiqué puisque jamais son cœur ne s’était véritablement épris de l’une des plus belles créations des dieux. Seule Silke avait hanté ces pensées plus de quelques heures. Plus de quelques instants, une fois l’étreinte consommée. Peut-être était-ce parce qu’elle était la seule qu’il ne devait pas toucher. Celle qu’il ne pouvait, ni ne devait, ajouter à sa liste démesurée de conquêtes. Mais il n’avait pu résister à sa beauté presque divine, véritable tentation incarnée. Fruit des entrailles du Malin et destinée à perdre tous les hommes qui croiseraient son chemin. Et Kaz était tombé sous son sort, sa malédiction, son envoutement. Dès qu’il avait posé les yeux sur elle, Silke avait éveillé quelque chose en lui. Quelque chose d’insoupçonné. Un mélange de passion ardente, de possession avide, d’obsession terrible. L’espace d’une seconde, une seule seconde, elle avait fait battre ce palpitant qui, jusqu’alors, était resté de marbre face aux plus belles femmes d’Aksana. Ces belles poupées si dévouées devant le sourire charmeur du maître de la terre. Toutes ces femmes qui se seraient damnées pour être l’élue de son cœur. Et lui n’en avait eu que faire. Peut-être était-ce parce que la blonde et lui étaient si semblables, qu’il semblait irrésistiblement attiré par elle. Qu’il ne semblait ne pas réussir à l’ôter de ses pensées, alors même qu’il y mettait toutes ses forces. Le monde entier semblait toujours le ramener vers elle. Vers cette femme interdite, cause de sa déchéance. Parce qu’il était bien trop insouciant et inconscient pour accepter sa culpabilité. Il était bien plus aisé de faire reposer l’entièreté de la faute sur les épaules de la fille d’Aeristin. Encore un gamin, malgré son corps d’homme aux muscles déliés. Malgré les minuscules rides qui commençaient à cerner ses yeux émeraudes. Kaz vieillissait. Même s’il refusait de l’admettre. Même s’il refusait de le voir. Sa course contre le temps était vaine parce qu’il ne pouvait en sortir vainqueur. Mais tout valait mieux plutôt d’admettre que sa jeunesse était derrière lui. Que ses primes années où il pouvait agir sans conséquences étaient terminées. Il était temps pour lui d’entrer dans le monde des adultes, des responsabilités, de la raison, de la décence. Mais il ne voulait rien de tout cela. S’échinait à les rejeter. Il voulait continuer à être cet adolescent, dont la seule préoccupation était de posséder plus de conquêtes que son frère adoptif. La réalité s’imposait à lui. Mais lui cachait cette vision par d’invisibles œillères. Kaz aurait dû quitter cette chambre. Limiter tous les contacts avec la démone. C’était ce qu’il s’était promis de faire, à de nombreuses reprises. Promesse sans cesse brisée. Tout le ramenait, invariablement, à elle. Il avait payé sa dette, désormais. L’avait débarrassée de cet horrible homme à laquelle elle était promise. Le sang qui maculait sa peau hâlée en était la preuve. Il pouvait partir. Tourner les talons et ne plus s’occuper que de faire accéder Adonis au trône. Mais pourtant il était là, son corps presque collé au sien. Leur rythme cardiaque s’accordèrent. Le souffle fruité de Silke se répercutait sur ses lèvres avides alors que ses mains étaient fermement accrochées aux hanches sculpturales de la divine. Comme autrefois. Réminiscence d’une nuit bien trop brève mais dont les détails étaient pourtant profondément ancrés dans la mémoire du mutant. Le désir enfla en lui. De façon trop impulsive pour être prévisible. Alors, Kaz oublia tous ses griefs contre elle. Mais aussi ses peurs et cette envie lancinante de liberté qui jamais ne le quittait. Et comme en réponse parfaite aux idées qui embrumaient l’esprit de l’impétueux, la Vasara vint brutalement réduire l’espace qui les séparait. Ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes, la langue du brun défaisant la barrière d’émail pour que leurs langues se remettent à jouer cette partition qu’elles connaissaient si bien. Les mains voraces de la blonde parcouraient le corps brûlant du Ravenscar alors que les siennes agrippaient toujours plus fermement le petit corps de l’insaisissable. Baiser au goût de la passion, de la violence et de la sauvagerie qui les animaient tous les deux. Jamais de douceur ou de tendresse, entre eux. Rien que la représentation de leur besoin maladif de puissance, de contrôle, de domination. Le sang de la victime du jeune homme participait pleinement à la flamme pure qui brûlait chacun d’eux. Ils se désiraient plus que tout autre chose. Parce que lors de lors nuit ensemble, ils avaient vécu une véritable communion. Comme s’ils étaient faits pour partager leurs nuits. Subrepticement, les mains calleuses de Kaz vinrent se glisser sous le haut de la divine, parcourant avec joie cette peau douce dont il ne se souvenait que trop bien. Leurs bassins s’entrechoquèrent, comme le faisaient leurs lèvres. Toujours plus fort. Toujours plus pressant. Le corps du sauvage refusait d’être séparé, ne serait-ce que d’un centimètre, de celui de l’objet de toutes les tentations. Il voulait la dévêtir, admirer son corps mirifique et lui montrer l’étendue de son savoir-faire en matière charnelle. Laisser sa langue jouer avec les parties les plus délicates de son anatomie et apprécier cette nuit passée en la compagnie de la plus séduisante des créatures d’Aksana. Et alors que les fantasmes prenaient le pas sur sa raison et ses bonnes résolutions, Silke se dégagea de leur prélude d’étreinte. Brutalement. Le laissant pantelant, l’espace de quelques secondes. Comme vacillant. Comme si, subitement, il manquait quelque chose à son équilibre. Comme si, subitement, elle lui manquait pour continuer à rester droit et solide. Mais rapidement, il secoua son adorable tête brune. De telles pensées étaient mortifères. Et surtout, fausse. Depuis quand avait-il besoin de quoi que ce soit ? Et dans quelle vie aurait-il spécialement besoin d’elle ? Après tout, la Vasara n’avait rien d’exceptionnel. Elle était certes magnifique, mais d’autres l’égalaient. Du moins, c’était ce dont il tentait de se convaincre. « Les deux. Les deux étaient une erreur et ça aussi, ça l’était. » Il la vit déglutir, ne plus oser croiser son regard et fuir. Il savait ce qu’elle ressentait. Parce qu’il n’avait éprouvé cela que bien trop de fois. Mais il ne voulait pas l’avouer. Et puis, les longues conversations quant à ce qui animaient leur âme n’étaient pas dans leurs habitudes. Kaz et Silke préféraient l’action et notamment lorsqu’elle concernait le péché de chair. Oublier leurs démons, leurs problèmes et leurs inquiétudes dans de jouissifs orgasmes. Leur philosophie. Aussi mauvaise et méprisable que possible. Et surtout, méthode qui ne portait pas ses fruits sur le long terme. Parce que s’oublier entre les cuisses de la gente féminine ne le soulageait de ses inquiétudes que l’espace de l’étreinte. Une fois de nouveau seul, elles revenaient inquiéter l’âme de Kaz. Il aurait voulu être détaché, détendu et ne pas tant se préoccuper de ces futilités. Mais il était presque obsédé. Vouait un véritable culte à cette idée ridicule de jeunesse éternelle. « C’est pas vraiment ce que t’avais l’air de penser. Je sais reconnaître les signes, Silke. Tu peux pas me tromper sur ce terrain-là. » Rictus mauvais sur les lèvres, celui du prédateur qu’il savait qu’il était sur le point de faire capituler sa proie. Parce qu’il ne pensait plus à cette promesse de se tenir loin d’elle. Parce qu’il oubliait combien il devait lui en vouloir, combien il ne pouvait – ni ne devait – rester en sa présence. Non, Kaz était empli d’une seule et unique idée. Lui faire reconnaître ce que lui-même ressentait. La mettre face au mur pour la briser. Pour lui faire du mal. Pour lui faire payer le fait d’être la seule femme capable de l’attacher. D’être cet être si dangereux pour sa tranquillité et sa chère indépendance. « Les jambes qui tremblent. Les mains avides. Le souffle court. La peau qui se réchauffe. Et cette palpitation irrépressible venant du creux de tes reins. » Et à mesure qu’il prononçait ses paroles, Kaz laissait sa voix s’éteindre. Devenir un souffle, à peine audible, qui vint caresser la peau laiteuse de l’assassin. Il restait à distance d’elle, désormais. Posant sur elle un regard lubrique, ses pupilles tentant de voir à travers ces mesquines couches de vêtements qui l’empêchaient d’assister au plus envoûtant des spectacles. « Tu me désires. Ça se voit à des kilomètres. Je suis peut-être l’homme qui a ruiné ta vie mais je suis aussi celui qui hante tes rêves. Des rêves où je te fais jouir comme aucun autre homme n’en est capable. Des rêves où je t’honore de toutes les façons possibles. Des rêves où tu cries mon nom jusqu’à en perdre haleine. » Et il s’amusait, le mesquin. S’amusait à la tourmenter ainsi. Parce qu’il voulait la voir céder, scellant ainsi sa supériorité incontestable. Il voulait lui prouver qu’il lui était supérieur. Et peut-être même se le prouver également. Parce que s’il jouait à l’homme séducteur, absolument sûr de lui, sa confiance en sa personne vacillait parfois. Lorsqu’il se souvenait qu’il était un étranger dans ce monde doré. Qu’il n’était rien qu’un enfant de bronze, un enfant de rien. Un moins que rien. « Retire tes vêtements. Laisse-moi te rappeler ce que tu as ressenti, lorsqu’il n’était question que de toi et moi. Laisse-moi mettre ton corps en émoi. Et alors, tu pourras me regarder dans les yeux et tenter d’affirmer que tu ne ressens rien. Que tout cela n’est qu’une erreur. Que tu regrettes. Tu peux mentir mais pas ton corps. » D’un geste brusque, le Ravenscar retira son t-shirt, tentant de retirer le sang qui maculait son visage. Assis sur le lit de la divine, il lui fit signe d’approcher. Que le jeu commence. Que sa masculinité prodigieuse soit enfin couronnée, comme elle le méritait. Qu’elle reconnaisse enfin sa supériorité indicible. Que sa domination soit complète et indisputée. « Mais peut-être que tu as peur ? Peur de reconnaître que tu pourrais apprécier cela ? Que tu es tombée sous mon charme, comme toutes les autres ? Peur de comprendre que, finalement, tu n’es qu’une femme ? » Et Kaz ne savait plus si c’était à elle qu’il parlait et si ces paroles le concernaient directement. « Rien qu’une femme soumise à ses pulsions face à un homme qui sait comment les exalter ? »
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