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there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters)

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there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters) Vide
MessageSujet: there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters) there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters) EmptyMer 13 Sep 2017 - 14:20

Le trou était connu de tous. C’était un de ces lieux de non-droits que les maîtres, hypocrites parmi les hypocrites, appréciaient particulièrement. Alors même que ces combats étaient interdits par leur propre peuple, le sang argent et bronze se fichait des lois et les outrepassaient, envoyant leurs mêlés se battre à s’en casser des membres. La seule règle était que jamais ils ne pouvaient tuer, car c’était tuer un maître, de tuer un mêlé. Veda avait décidé de venir voir par elle-même cette effusion de sang. On avait essayer de l’empêcher, à la ligue, mais elle était quand même partie. C’était ça aussi qui était beau à la ligue : on ne l’enfermait pas. La brune avait cerné sa taille de poignards trouvé dans les salles d’entrainements et s’était rendue à Launondie, seule. Elle dissimulait son visage sous un voile de cheveux noirs, et déambulait comme une sorcière dans les rues de la capitale. L’automne s’installait et la fraicheur revenait enfin, rendant les rues respirables. L’humaine descendit au trou à la nuit tombée, et se laissa guidée par les hurlements de maîtres cupides. Elle s’approcha, et observa les mêlés. C’était pour ça qu’elle était venue, pour observer ces combattants sur-entrainés, pour apprendre de leurs techniques. Elle fut impressionnée quand elle vit une bleue démonter une partie de l’arène pour la faire s’écrouler sur son adversaire. Mais celui-ci était un jaune, et il explosa le bois de quelques éclairs bien sentis. Veda s’approcha, glissant sa mèche de cheveux noirs derrière son oreille. Elle était curieuse, la gamine. Elle adorait les mêlés, elle avait longtemps rêvé d’être née mêlée, après tout son père était un maître, son sang était hybride et donc, par essence, mêlé. Mais ça ne fonctionnait pas comme ça, elle avait hérité de la tare génétique de sa putain de mère. Veda observa les maîtres, certains se prélassaient dans des zones protégées, sans doute des nobles. Ils avaient leurs adiutors autour d’eux, armés jusqu’aux dents et prêts à en découdre. Elle glissa son regard translucides sur toute une rangée de combattants qui attendaient quand…

Son cœur rata un battement, elle fronça les sourcils et bougea ses pieds sur le sol, déjà dans l’optique de se rapprocher. Elle fixa l’inconnue qui n’en était pas une, et se retenait pour ne pas courir vers elle. C’était Rita. Elle ne l’avait plus vue depuis plus de dix ans, mais elle n’avait jamais oublié son visage. Ses cheveux tout aussi foncés que les siens, sa peau un peu plus mate, ses yeux noirs, comme étaient les siens, jadis. Veda la fixa tant et si bien qu’elle finit sans doute par attirer l’attention de sa sœur, qui tourna le regard vers elle. Elle se sentit transpercée par le regard de sa sœur, et regarda autour d’elle. Elle décida de partir, esperant que Rita la suivrait. Il y avait trop de monde ici, elle ne voulait pas attirer l’attention et se faire attraper, de nouveau, par un mêlé ou pas le gouvernement. Veda pénétra dans un tunnel souterrain, et attendit là quelques minutes. Rita allait venir, elle allait la rejoindre.
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fire nation
Kamiko Yinren
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‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
‹ METIER : pianiste, ucuc
‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
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MessageSujet: Re: there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters) there's nowhere to run when all is coming undone (kimora sisters) EmptyMar 3 Oct 2017 - 22:53

I can't hide it anymore I think I'm coming undone rattle the cages the end of our struggle is to come. The sound of a thousand cries we are coming undone with our backs against the wall


La foule est dense, le bruit des cris lui caresse les tympans alors qu’elle entre dans la grande arène.
Petite Maître qui s’affère dans l’antre des lions. S’ils savent, s’ils la reconnaissent, alors peut-être qu’elle mourra, alors qu’elle est leur ennemie, alors qu’elle est censée être là-haut, là où les Maîtres rient à gorge déployée, elle préfère se rouler dans la boue et se battre jusqu’à oublier son propre nom.
Elle fait ça parfois pour s’oublier, oublier qui elle est, ce qu’elle a fait, ce qu’elle ne fera jamais. Elle a besoin d’extérioriser, et si les mots pèsent trop, les poings eux fonctionnent si bien, si facilement. Parce que Rita elle a toujours préféré utiliser la facilité, plutôt que les complications. La lâcheté incarnée peut-être, un trait qui la suit, poursuit depuis des années.
On l’appelle le monstre, la terreur de mauvais augure, mais c’est au sein de ces murs, de ces filets qu’elle se sent pleinement libre. Personne pour l’arrêter, lui dire qu’elle est un démon. Un combat inlassable où elle se prend des coups et où elle les rend, en toute illégalité, sans jamais donner son vrai nom. Ici c’est une anonyme, ici elle peut faire bon lui semble sans s’arrêter.
Et elle entend les éclats d’un combat qui ont mal tourné, d’un coup de trop lancé. Et parfois Rita elle se sent coupable, elle se sent coupable de se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Parce que beaucoup de combattants sont là par obligation, plus que par choix et le seul moyen de ne pas crever c’est de se battre. Préserver la vie de ceux qui les forcent, une terrible blague, un semblant de n’importe quoi ; un chaos qu’elle ne connaît pas.
Mais elle fait quand même parce que Rita elle est aveugle, Rita elle est égoïste et ne pense qu’à elle. C’est comme ça qu’on la décrit, un être qui n’agit que dans son propre intérêt. Parce que elle, on ne la traîne pas ici, non elle s’y libère comme la gamine capricieuse qu’elle a toujours été. Alors oui, des fois elle ressent cette conscience venir l’accabler, mais c’est plus facile de l’oublier, de l’ignorer que de l’entendre et de faire quelque chose contre.
Elle pourrait les tuer, ces Maîtres indignes, mais elle ne le fait pas. Ce n’est pas dans son contrat, ni dans ses décisions. Elle tue oui, le petit robin des bois qui voit trop haut, qui tombe si bas. Mais elle ne veut rien avoir à faire avec la politique, ce corps de deux peuples qui se saignent dans le silence, l’un en tort, l’autre en droit. Mais rien ne se passe jamais, parce que les persécuteurs, ce sang qu’elle représente ne s’arrête jamais et puise de son pouvoir pour faire plier tous les autres.
Elle est dégoûtée Rita, elle l’a probablement toujours été, mais sur ses épaules ne traînent que la poudre de sa propre colère et pas celle des autres. Lâche, égoïste, Rita ne connaît qu’un seul camp, le sien.
La gosse se prépare sur le banc des attaquants, elle voit des visages méconnaissables, des tâches de sang sur le sol, mais les ignore. Elle enroule ses mains dans les bandeaux pour la protéger, puis lève les yeux vers la foule.
Et elle la voit enfin. Veda.
Mais l’ange aux cheveux noirs lui tourne le dos, lui faisant signe de la suivre, et Rita ne réfléchit pas une seule seconde, elle se lève brusquement, et court vers la sortie. Parce que c’est probablement qu’un mirage, qu’un rêve, qu’un mensonge. Un vœu qu’elle veut exhausser depuis des années maintenant, cette cadette qu’elle cherche depuis sa disparition. Et ses poings se serrent, parce que Rita, elle se laisse espérer. Elle se laisse enfin aller.
Et elle sort de l’arène tournant son dos à son passé, prenant dans ses bras un futur. La gamine qu’était Veda a changé, c’est indéniable, et ça brise le cœur. Les yeux sont bleus, le corps est fin, mais résolu. Rita n’hésite pas une seule seconde et prend l’enfant dans ses bras, laissant un sanglot s’échapper de sa bouche. Celui qu’elle cache dans ses entrailles depuis trop d’années. Rita elle n’a pas pleuré depuis des décennies. Et elle sent enfin le déclic, cette frustration envolée, alors que ses épaules se détendent, elle serre davantage.
« Veda. Veda est-ce que c’est bien toi ? » Et elle se décolle du corps de sa petite sœur, essuyant les larmes coulées sur sa joue. « Je.. Je sais même pas quoi dire. » Elle marque une pause, parce qu’elle sait pas quoi dire, quoi faire. Elle a peur de casser la poupée, de se casser dans la course, alors que le cœur bat enfin. « Je t’ai cherché pendant tant d’années. » Un constat, un fait, une vérité ponctuée par une énième fois où elle prend sa sœur dans ses bras.
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