âge ‹ petit à petit, poussière des réminiscences de ces vingt-neuf années qui s’entassent le long de l’échine. traversant ces asphaltes, le regard empourprait d'une haine balafrée par les décennies perdues. vingt-neuf années que la princesse s'adonne au complot. un art qui l'aspire vers des abîmes éclatés dont l'âme ésotérique serait la mort de son sang. statut matrimonial ‹ des douleurs qui fanent dans le coeur, se nécrosent au même rythme que les phalanges qui dansent contre le flanc. les hurlements sont leurs soupirs. l'anamour, où tout simplement la haine qui miroite dans ses opales, dégouline de chaque danse. de celles qui s'essouflent avec les genoux râpés et l'épiderme violacé comme une voûte céleste. elle aime ce qui déchire le ventricule, qui érafle âprement les lèvres. libre de son corps. libre d'un tout. elle goutte au plaisir. juste pour oublier quelques instants l'amertume qui ronge son corps. ses pensées. ses passions.  sang ‹ anthracite. marquée par ce destin tragique. engrenée dans ce cataclysme prévisionnel pour cette princesse aux aspirations démesurées. mêlé par le sang. mêlé par l'héritage. un mélange honteux qui balafre son existence d'une douceur amer. mélancolie cruelle. métier ‹ soif invaincu. tel qu'un halo de poussière marécageux. les prunelles perdus dans les voluptés royales. sous les corolles du fils prodige. l'héritier griffith détient son serment. jusqu'au bout, elle s'adonnera. face cachée, masques indomptables, elle corrompt les faibles d'esprits avec ce goût de destruction qui lui ravage le palet. oubliant les vestiges de ces jeux imprudents qu'elle goûte le bec à l'air. (espionne) adiutor de ‹ du néant. d'une âme entachée. répugnante jusqu'au bout des ongles. jusqu'à ce miracle. détachée. libérée. de ce requiem assourdissant de sa compagnie. une exile coûteuse, responsable de quelques éraflures. et désormais, des chaînes rompus pour le plaisir des sens. rouillés et déchiquetés par des années de complot. loin de ce souvenir séraphique qu'était kaz. pouvoir  ‹ coup de foudre avec le diable. à l'image de cet electron libre qui s'entrechoque et s'écorche. fierté parentale. jusqu'à l'autre. des étincelles à en fusiller l'allégresse. parce qu'il y avait ces on dit ravageurs. balayé, oublié devant la beauté subreptice. et les prunelles se sont tournés vers elle. tandis que l'autre broyé du noir. (jaune)  compétences ‹ agilité (niv 1), loyauté (niv 1), ténacité (niv 1). allégeance ‹ pour les siens. pour la terre. pour lui. attention palpable, hécatombe des sens, noyés sous les couches de rancoeur que seul sa présence adoucit. (adonis griffith)

l’enfance royale ‹ sourire au creux de ses lippes. enfant sage. enfant sublimée. comme un tableau candide qui se dessine sous les opales scintillantes. rire cristallin qui siffle ce requiem aux notes enivrantes. un synchronisme révoltant jusqu’au bout du firmament. et les astres qui regardent colorent la peau de ces ombres agréables tandis que la lune l’éclaire de sa douce lumière. parce qu’evodia c’était un tout. un bonheur. une récolte fleurissante qui illumine son visage. une nuée d'étoiles qui modèle ses prunelles. sans que jamais le laid ne vienne ternir ses traits.  princesse choyée ‹ caresses à l'envolée. éclat d'innocence qui fascine les passants. et ces doux murmures guillerets qui se profilent à travers ses sens. evodia. petite entant qui flirte avec le bonheur. ni peine. ni colère. ni chagrin. aucun de ces maux ne vinrent broyer son enfance. éducation royale inculquée, evodia cette princesse angélique sans que jamais l'on vienne lui briser son rêve. ce prince admiré ‹ vague souvenir aux échos douloureux. princesse lunaire rêvant de ce prince solaire. aux regards de braise. aux allures parfaites. tel qu'un amant divin. c'était l'homme idéal. l'homme rêvé pour un mariage royal. mais ses aspirations devenues poussières par ce statut qui balafre sa vie. et pourtant l'espoir continuait de veiller comme toute princesse dans son donjon. enchaînée à sa condition, l'hérité griffith ne semblait plus lui appartenir. comme cette vie exhalée dans une odeur douce amère.  princesse fêlée ‹ arrivée inattendue. involontaire. indésirée. comme un semblant d’amertume qui immole la langue. comme une rancoeur qui lui tord le bide. feyre. la poupée infernale. feyre. l'extrême destruction. elle est belle, dans la pénombre rougeâtre qui lui modèle les traits. pommettes tailladées par des ombres dansantes, caressant l’épiderme doré de leurs ongles anthracites. evodia, elle le sent, toxicité rampante qui lui glisse contre l’épiderme. et l'échine qui souffre de ce halo frissonnant.  orange comme le bitume ‹ si ce n’est que la vision sublime de son visage. mais il y avait aussi l’écho chaloupé de sa voix qui s’engouffre en trémolos envoûtant dans les crânes qui s'ajoutait à la perfidie de la soeur. comme une douce effluve de destruction qui endoloris la langue, paralyse un peu plus les sens estompés par le fatum de ne plus être. cadeau empoisonné pour ses géniteurs. tandis que sa soeur, evodia, succombe devant une telle atrocité. face aux fêlures de sa conscience, abîmée par l'avidité d'une chimère. l’amertume parfume l'air ‹ et dans sa traîne promène la mélancolie d'une vie oubliée. evodia subit. evodia souffre. la nostalgie de cette ivresse enfantine laisse des souvenirs amers dans ses opales creuses. comme ce trou qui ronge ses côtes. et le firmament embrasé vient déchirer ses prunelles d'un altrotratus poussière. sibyllin et brumeux, sans que jamais l'éclat ne revienne. écrasé par ses sandales capucines. et essouffle le coeur‹ la décadence se faufile. se forme. et se transforme. le corps joue. le corps s'essouffle. evodia. elle a le visage éraflé et les hématomes qui recouvrent son corps. résultat d'une bataille contre la vie. alors evodia, elle se jette à corps perdu, tant pis si elle tombe, tant pis si elle meurt. à demi-mot, une demie mesure ‹ elle n'a plus l'âme belle, evodia. elle a ces sourires fendus. des mots à en fusiller l'allégresse. une ribambelle de saloperies coincées sous les ongles. véritable décharge des cœurs qui n'fonctionnent pas correctement, plus. le sien est assourdissant, lui siffle le requiem aux notes dissonantes. toujours les même, entêtantes. elle en connait chaque trémolo, chaque mesure qui bave. chaque silence écorchant. la musique est moche, érafle les tympans. la rancœur qui tord le coeur ‹ evodia. c'est la folie destructrice, l'ouragan qui emporte tout avec elle. l'esprit qui déraille un peu trop souvent, flirtant dangereusement avec le grand vide. le sombre. le coeur furibond et l'âme qui se jette au coeur du précipice. evodia. c'est toujours droit dans les yeux, corps à corps et coeur à coeur. les poings serrés à s'en briser les os et la fierté jusqu'au bout du menton relevé. y a pas d'effroi chez evodia, y a que la rage au fond du bide, le feu qui retourne les entrailles. et cette envie de vengeance sur la vie qui ne s'en ira sûrement jamais. et cette douce violence ‹ délicieuse agonie. mais evodia, elle aime parfois, souvent. mais elle sait pas evodia, elle sait plus comment faire. la douceur aux abonnés absents, parfois un air de malice au bout des lèvres qui pourrait presque passer pour un sourire. gamine des enfers impénétrable, le démon qui s'élève, bien haut dans ses forteresses, quand vient la souffrance et l'annihilation. alors elle aime de la seule façon qu'elle sait faire : détruire.