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business is business (reynir)

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business is business (reynir) Vide
MessageSujet: business is business (reynir) business is business (reynir) EmptyMar 9 Jan 2018 - 10:50

La nuit tombe doucement sur Launondie. Les rues se vident – on n’aime jamais y trainer seul bien tard –, les maisons se remplissent. C’est l’heure de fermer boutique et de rejoindre Regnar « Monsieur Swanson » au Corbeau Brumeux. Ce dernier doit déjà être accompagné de Rozan et Arwed, incarnations de l’intello peu scrupuleux et du gentleman cleptomane. Une belle soirée en perspective, bien que les jumeaux, Valrael et Harald manquent à l’appel. Tout de même. Cela fait quatre têtes en moins à dépouiller au jeu. Gail hausse les épaules, jette un dernier regard à son établissement et se décide à sortir. La porte claque en même temps que Gajeel débarque dans son dos. « Gail ! » La mêlée sursaute et jure en reconnaissant le père de l’insupportable Alya. « Ca va pas de surprendre les gens dans leur dos, comme ça ?! On t’a jamais appris les bonnes manières ? » Ledit Gajeel hausse les sourcils. Venant d’une femme capable de jurer comme un charretier, on ne s’attend pas à être confronté à ce genre de questions. Peu importe : sa mère, toute aussi illettrée que lui, n’a jamais pensé à apprendre ce genre de choses à sa ribambelle d’enfants. Quant au père, il avait d’autres chats à fouetter. Au diable les bonnes manières. Il est question d’argent, et c’est un langage que Gail Sanwald comprend mieux que personne. La mêlée passe outre son interrogation. Demander à Gajeel s’il a appris les bonnes manières, c’est comme demander à un chien de parler. Ca n’a pas le moindre sens. En parlant de chien, Beh (ou Boh, quelque chose comme cela), celui d’Ido, la suit à la trace depuis un certain temps maintenant. Compte tenu de l’amour qu’elle peut porter à ce clebs – et aux bêtes en général – comprenez que Gail Sanwald serait plus que ravie que le propriétaire légitime fasse bientôt son apparition. Qu’est-ce que ce cabot fout à Launondie ? A bien y réfléchir, au vu des affaires dans lesquelles le lambda trempe, bien qu'elle n'en ait qu'une vague idée, elle n’a pas forcément envie de découvrir le pourquoi du comment. « J’ai besoin de toi. Faudrait que tu m’avances une centaine de yuans… » Ben voyons. Il la prend par surprise et il lui demande cent yuans. Les bras de la Sanwald se croisent. Le chien s’assoit à ses côtés, le regard hargneux. L’homme pourrait paraitre mal engagé, mais ce serait tout aussi mal connaitre Gail. « C’est quoi ce clebs ? » « T’occupes. Pourquoi je devrai te filer cent yuans ? » « J’ai gagé la bague de ma femme chez Sydow. Elle est encore malade, pas en état de s’en apercevoir… » « Mais tu n’as pas l’argent pour la récupérer. Je peux savoir où il est allé, cet argent ? » Gajeel baisse les yeux, penaud, avant de lancer : « Arwed. » De mieux en mieux. Elle pourrait bien pouffer de rire, mais elle n’a pas la moindre envie d’aller donner de son argent à Sydow parce que le pauvre homme s’est fait dépouiller par un type contre lequel il vaut mieux ne pas jouer. Mais Gajeel la connait bien. Il la connait même depuis gamine, quand elle trainait encore dans les jupes de sa mère. Il sait qu’il a frappé à la bonne porte. Qu’elle pourra bien faire preuve de toute la mauvaise volonté du monde, elle l’aidera sur ce coup. « Tu sais que ton ardoise s’allonge, Gajeel. A un moment, il va falloir me rembourser aussi. J’aime pas faire crédit. » Heureusement, le roublard sait aussi être une source de revenus confortable lorsqu’il le souhaite. On n’a pas besoin de beaucoup, quand on vit dans les bas-fonds. Pour le reste, on a Gail. L’homme lui lance un regard de supplicié et la mêlée soupire. « OK. Je vais chez Sydow. Pas besoin que tu sois dans mes pattes, je la connais, la bague de Rosetta. Passe demain à ma boutique. Et t’as intérêt à bien tenir ta fille, je veux pas la voir pendant un mois. En attendant tu vas au Corbeaux Brumeux et tu dis à Regnar, Rozan et Arwed qu’ils vont devoir patienter. » Gajeel la remercie comme il se doit et Gail prend la direction de la boutique du prêteur sur gage, une somme confortable sur elle. Beh (ou Boh, pour ce que ça importe) la suit à son tour.  « J'ai pas besoin de toi dans mes pattes non plus, le clebs. » Ledit clebs s'en fout complet et la mêlée soupire, résignée. Ce n’est pas la première fois qu’elle a affaire à Sydow ou son mêlé, Reynir, qu’elle trouve aussi agréable qu’un glaçon coulant dans le dos. Quoi qu’elle préfère le second tout de même. Sydow a ce truc que tous les psychopathes partagent. Quand bien même, elle n’hésite pas une seconde à entrer dès qu’elle arrive à destination, sans oublier d’ordonner au chien (qui ne l’écoute pas) de rester à l’extérieur. « Bonsoir. » C’est Reynir Einarson qu’elle trouve au comptoir, vers lequel elle s’avance. Tiens donc. Comme tout un chacun, il doit savoir que le lien entre les maitres et leurs adiutors a été rompu avec le virus. Que l’adiutor de Liet Sydow reste à ses côtés est incompréhensible pour un regard extérieur. Personne n’aurait envie de passer du temps auprès de ce maitre. Elle-même s’est affranchie du sien, et ce avant que le virus ne vienne régler le problème. Les mêlés n’ont plus à protéger leur maitre au prix de leur vie. Et c’est tant mieux : plus besoin de s’inquiéter de ce que peut bien foutre Jehan Adelion aujourd’hui, bien que l’idée de l’éliminer reste une option dans un coin de caboche. Mais peu importe. Ce n’est pas son problème. Si l’homme préfère sa servitude à une liberté retrouvée, grand bien lui fasse. Les choses sont ainsi pour elle, et il n'est pas question qu'il en soit différemment. Gail n’est pas concernée. C’est avec son maitre qu’elle fait affaire, et pas avec lui. « Je viens récupérer la bague de Gajeel Ardenson. Voici la somme. C’est bon pour vous ? » Une bourse repose à présent sur le comptoir. Quant à savoir si elle peut repartir avec la bague, c’est une autre question. Elle s’imagine que le fait que ce soit elle qui récupère le bijou ne posera pas de problème, d’autant plus qu’elle est déjà connue de la maison. Elle a pris l’habitude de racheter les biens non réclamés par leur propriétaire à Sydow. Ce dernier lui fait un prix plutôt confortable – suffisamment pour qu’elle se fasse une marge intéressante sur l’ensemble de ces marchandises, aussi diverses que variées. C’est que la caverne de Gail Sanwald regorge de merveilles, dont quelques-unes viennent d’ici même. « Tant qu’on y est, vous avez des nouveautés pour moi ? » Quitte à arriver en retard ce soir, autant en profiter pour relancer le business. Elle n’est pas venue ici depuis un petit bout de temps – la faute à la maladie et à ses propres affaires, qu’il a fallu remettre à flots. On n’imagine pas le travail que deux pauvres semaines de grippe peuvent engendrer.
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