( paysanne ) Maitresse des exploitations agricoles de sa nation, ou presque, la petite a du d’abord apprendre à labourer les champs et s’occuper du bétail. Nourrir tout un empire est une fierté, et Diovenys sait comment faire pousser les plantes sur les terres fertiles de son Eartanera chérie. Elle a cependant rapidement quitté les champs pour prendre son rôle de bourgeoise, et puis de noble, à bras le corps. Sa famille gère les denrées et s’occupe de la distribution de la nourriture en surplus dans les villes et villages eartanariens. En effet, depuis que Thomas Griffith a décidé de couper les vivres à l’empire, la nourriture abonde et il faut éviter qu’elle pourisse. En ce qui la concerne elle, elle est devenue trésorière du royaume d'Eartanera. ( princesse ) Etre une paysanne n’a cependant jamais été son rêve. Diovenys veut plus. Elle veut être une princesse, porter de jolies robes, aller à des bals et boire du vin en compagnie des rois et des princes. L’anoblissement de sa famille a été la consécration de son rêve. Plus encore quand elle a été promise à Adonis. Un prince ! Mais celui-ci a été condamné à mort par Cal Oshun. Elle a bien failli voir son rêve s’écrouler, avant d’entendre qu’Adonis s’était échappé grâce à Eros Griffith et… Isaure Oshun, celle qui devait épouser Adonis si il n’y avait pas eu la guerre. Adonis voulait toujours l’épouser, lier son royaume à celui d’Isaure, lui qui a de grands rêves d’être roi. Elle a accepté d’être répudiée, plutôt que d’être trainée dans la boue. Mais ses rêves de gloire n’ont pas flanché., ( griffith ) Proche des Griffith grâce à la position de sa famille, Diovenys a toujours été plus proche de Thomas que celui-ci ne l’est de ses propres enfants. Elle le voit comme une sorte d’oncle bienveillant, toujours prêt à se battre pour sa nation. Le fait qu’il ait refusé de plier même en l’échange de la vie de son fils Adonis n’a pas ébranlé cette vision qu’elle a de lui. Au contraire. Thomas est un vrai Eartanarien, qui ne plie pas devant l’ennemi et qui est prêt à faire un sacrifice pour le bien de toute la nation., ( sexualité ) Le corps des hommes est bien peu de choses face à la sensualité des femmes. Attirée par ces dernières plus que par les hommes, elle dissimule pourtant son orientation sexuelle aux yeux de tous. Elle n’est pas comme Adonis, qui se fiche de savoir ce que l’on pense de sa bisexualité. Elle a peur, la gamine, d’être rejetée par les nobles à cause de ce qu’elle est. Elle qui vient tout juste de voir son sang devenir argent. ( élément ) La terre est sa précieuse amie, sa fidèle allée, sa tendre épouse. Elle a appris à la maitriser en secret, comme beaucoup d’eartanariens. Incapable de se détacher de son élément, elle a appris à se battre avec lui mais aussi à sculpter des objets par sa simple volonté. Le virus l’a dépouillée de sa parfaite maîtrise (voir avec le changement de dé, mais même si elle est toujours une maître de la terre, elle doit réapprendre la maitrise comme tout le monde). ( allégeance ) Thomas, pour l’honneur, pour Eartanera, pour la continuité, pour sa nation, parce qu’il est l’héritier, le roi légitime. Adonis, parce qu’il reste son ami, parce qu’il est doué d’un charisme qui n’a de cesse de l’attirer, parce qu’il est proche du but, parce qu’il est peut être meilleur que Thomas, moins cruel. Ariane, parce qu’elle est l’héritière légitime, parce qu’elle est une femme aussi, parce qu’elle est douce. Cal, parce que c’est son ami, son plus tendre ami. Ou encore Hedda, par amour, par passion brûlante et dévorante. L’allégeance de Diovenys est complexe, difficile, fluctuante, faisant d’elle un être dangereux. ( noblesse ) Le sang bronze est devenu argent. Il brille de milles éclats, le carmin qualifié de noble. Un fief, un titre, des responsabilités certes mais du pouvoir, aussi. Elle s’élève, la belle, mais elle ne fait que commencer. ( répudiée ) Répudiée pour un Oshun, Diovenys en a terriblement voulu à Adonis. Qu’elle ne devienne pas princesse, soit, mais qu’elle ne devienne pas princesse pour qu’Adonis puisse épouser une fille des flammes était inacceptable. Elle fut soulagée lorsque les fiançailles entre les deux partis furent brisées. Elle a ensuite vu Adonis être promis à Izolda, sa cousine. Le prince qui se veut roi ne veut honorer aucune autre noble qu’une Griffith, soit. C’est également un élément qui attise sa hargne.

from strangers to lovers to friends to something else ‹ « Est-ce que tu m’aimes ? » Un rire éclate, communicatif, parce que ses lèvres s’étirent en un sourire timide mais bien présent. Adonis glisse ses doigts dans les cheveux de la brune, et l’attire contre lui. « Peut être. Qu’en penses-tu ? » Ellen fait la moue, la brune, ses doigts s’agrippent à la chemise du brun, dans son dos. Elle se hisse un peu sur la pointe des pieds, laissant ses lippes effleurer la bouche de l’argent. « Je pense que si tu m’aimais, tu me l’aurais déjà dit, Adonis Griffith. » L’ambre du noble se pose sur les saphirs de la bourgeoise, et il a un sourire, et sans rien dire, vient l’embrasser avec désir.

« Tu ne croyais quand même pas que ça allait durer ? » Il hausse un sourcil, et fixe la belle Oathbridge. Elle pouffe, soupire, et secoue son minois. « Je ne suis pas idiote ! » fait-elle, exaspérée. « Bien, dans ce cas, c’est comme ça Diovenys. Je suis fiancé à Isaure Oshun et je vais vivre au palais pour mener à bien ma mission d’ambassadeur. Je vais travailler avec l’héritier, désormais, qui est le frère jumeau de ma fiancé. Je ne peux pas avoir d’autre femme qu’elle… du moins pas officiellement. » Un sourire charmeur, mais elle les connait trop bien, ces sourires là. Elle se lève et claque la porte derrière elle. Elle ne sera pas l’une des nombreuses maîtresse du jeune Griffith. C’était il y a quatre ans.

Le satin est doux sous son corps fatigué, et la nourriture exquise. Diovenys soupire d’aise, alors qu’un lambda rempli son verre de vin. Elle ne sait plus où elle en est, la bourgeoise, et s’en fiche. En face d’elle, il y a Adonis. Il lui raconte les potins du palais dont elle aime se délecter. Il lui parle souvent d’un homme, un type avec qui il couche mais elle a beau chercher, elle ne sait pas qui c’est. Plus tard, elle apprendra comme tout le monde que c’était l’un de ses plus proches amis. Cal Oshun, même lui est tombé sous le charme de cet Eartanarien hors normes.

« Je ne t’épouserai pas. » La décision est sans appel. Il le répète, c’est la quatrième ou la cinquième fois qu’Adonis le dit. Elle mord l’intérieur de sa joue, et fini par hocher la tête. « C’est un affront que tu fais à ma famille. Et à ton père. » Adonis a les traits tirés d’un mois de prison, le corps maigre, mais le regard résolu. Il semble plus ambitieux encore, et plein d’une rage qu’elle ne lui a jamais vu. « Qu’ils se vexent. » décide Adonis. La décision est sans appel.

explications Ils sont amis. Malgré tout. Mais les agissements d'Adonis rendent Diovenys perplexe. Elle ne le suit pas dans son mouvement, mais désormais elle hésite encore plus, la belle. Adonis s'est allié avec les puissants Cal et Elizaveta, et son pouvoir semble s'accroitre de jours en jours. De plus, son enlèvement par Thomas l'éloigne plus encore du roi qu'elle estime légitime.

bad at love ‹ ( le jeu ) elles se sont connues alors que la chaire masculine animait encore leurs corps et leurs coeurs. Diovenys ne fait pourtant pas la distinction, certainement pas avec Hedda. Elles ont longtemps joué au jeu du chat et de la souris, à se chercher pour mieux se fuir. ( l'amour ) et lorsqu'Hedda est revenue, changée, après des semaines sans aucune nouvelle, elles ont fini par craquer. Hedda venait de perdre l'amour de sa vie, son presque fiancé, laissant avec elle un passé fait d'entraves. Elle est devenue plus incisive, plus forte et elle emporte avec elle les barrières qu'elles s'étaient fixées. Alors l'amour devient beau, simple et plein de promesse. Dyovenis, l'ange d'Hedda, le second souffle et l'espoir d'un autre monde, d'une autre vision que celle de la mort. ( la fuite ) mais les amantes se sont brûlés les ailes. Dyovenis aimait trop la présence de sa princesse aux faux diadèmes et à trop vouloir, on fini par perdre. L'étouffement, la certitude que jamais elle ne pourrait aimer une autre femme autant qu'elle aime sa jumelle, Hedda décide de mettre un terme à leur relation. Elle avoue ce que Dyovenis ne voulait certainement pas entendre, alors elles se déchirent, se disent les pires mensonges pour faire passer la douleur. ( l'amitié ) mais le temps panse les plaies et Dyovenis pardonne, elle oublie la souffrance d'un amour perdu pour une amitié qui pourrait être plus belle encore. Elle a aimé la petite princesse, pourquoi la détester aujourd'hui ? Elle lui envoie une lettre, en pleine guerre, pour lui rappeler ce pourquoi elles sont tombées amoureuses, mais surtout pour faire savoir à Hedda qu'elle peut compter sur elle, quoi qu'il arrive.

Spoiler:

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