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les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna

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les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna Vide
MessageSujet: les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna EmptyLun 12 Fév 2018 - 19:28


We Bare our Souls
Do you know how sometimes - when you are riding your bike and you start skidding across sand, or when you miss a step and start tumbling down the stairs - you have those long, long seconds to know that you are going to be hurt, and badly?
Hana.
Sa démarche délicate et flottante est silencieuse et cependant dynamique. Mademoiselle Osyris avançait à grandes enjambées cadencées part les mouvements latéraux de son bassin, son sac tapant ses cuisses dans un mouvement saccadé, que ses pointes de danseuse ne manquaient pas de souligner. Les cheveux remontés dans un chignon désordonnés, ses semelles effleurent les dalles encrassés dans un rythme régulier. Il n'y avait personne lorsqu'elle s'aventura dans les couloirs désertés. L'odeur rance qui englobait l'espace tout entier emplissait ses narines et ses poumons à chaque bouffée d'air qu'elle prenait et lui procurait un sentiment d'excitation peu commun. C'était familier, presque rassurant, cette odeur de perdition qui enflait en son sein et gonflait ses poumons. Un requiem à tous leurs malheurs, une ode au plus simple de ses bonheurs.

Hana.
Ses fantasmes sont devenus son univers, et l'univers des autres,  dans ces instants où il n'y a qu'elle dans son monde, les planètes tournent autour de Hana Osyris, la gravité, les femmes, les hommes, les dieux, tout ces artifices sont là pour elle. Elle est la Reine, et elle le sait. Ses anecdotes elle les romances, pour faire croire à tous qu'elle est plus ou moins infaillible, et plus ou moins incroyable. Elle est merveilleuse Hana, les lumières bougent autour d'elle, tournent, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle tombe par terre, d'ivresse. Ses histoires, elle sait même plus si elles sont vraies ou pas, elle se souvient plus de son passé, y'a plus que ce qu'elle a inventé. Et elle y croit même dur comme fer. C'est ce qui l'intéresse, faire rêver les gens, qu'ils la regardent avec admiration, qu'ils ne puissent plus se passer d'elle, qu'ils la vénèrent et l'aiment. Ou la craigne. Elle était comme une Méduse des temps modernes, une étoile qui s'était battit sur ses propres mythes, une bourrasque et elle pourrait s'effondrer. Un soupir, et elle continuerait désespérément de s'élever. Au fond, on se fichait bien de savoir qui elle était Hana. Seul comptait ce qu'elle représentait. Une femme infernale. Le maillon faible d'une échelle qui avait survécut à tant d'autres avant elle. Pourtant, bien au delà de ça, il y avait les autres. Ceux qui doucement, se creusaient une place dans son sillage. Ceux là étaient une menace pour son équilibre. Ceux là étaient dangereux.

Un soupir, et elle abaissa un instant ses paupières, contemplant l'ombre de ses rideaux de chaires. A la recherche d'une trace d'hésitation, de remord ou d'affection peut être. Mais elle n'y décela qu'une indifférente noirceur, un bassin du vice et  de l'horreur. Des ombres qui grouillaient dans le silence de ses pensés, comme si l'après s'était ancré dans le présent, témoins silencieux de toutes leurs dérélictions. Elle s'était toujours demandé Hana, si elle pourrait en être affecté. Si un jour elle regretterait d'écorché celui qui l'avait enlacé. Mais lorsqu'elle rouvrit, lorsqu'elle s'avança dans cette pièce à l'odeur abjecte, il n'y avait rien d'autre que de l'ennuie. Rien d'autre qu'une légère touche de mépris.
Azriel, il semblait fragile aujourd'hui.
Infiniment pathétique.

— Ca faisait longtemps..

Comme un cauchemar qu'on aurait préféré gardée enfuit au fond d'un placard. Hana, elle souriait. Hana, elle avançait, le pas léger et les gestes presque empruntés, à mi chemin entre cette fausse fragilité et cette violence dissimulée. Elle dansait sur le fil, indifférente à son regard à lui,  oppressante dans son regard pour lui. Il n'y avait jamais de hasard avec Hana. Elle était venue pour une cause, la plus noble et la plus égoïste aussi. Etreindre une étoile pour faire taire le nuit et éprouver ses propres théories.

— Mais je manque à tous mes devoirs, peut être veux-tu boire quelque chose? Tu sembles relativement mal en point.


Rien ne l'empêchait de procéder avec courtoisie après tout.

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Dernière édition par Hana Osyris le Jeu 15 Fév 2018 - 5:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna EmptyJeu 15 Fév 2018 - 1:24



Il ne ressentait rien d’autre que le vide Azriel. Un silence constant même dans le tumulte du camp où il évoluait comme un automate. Insensible à tout et à tous. Se foutant bien de ne pas être à sa place. La mort d’Aelin avait tout anesthésié, faisant de lui un être plein d’indifférence face à tout ce qui l’entourait. Et pourtant, à moitié emmailloté dans différentes bandes protégeant les onguents dont on l’avait enduit pour soigner ses blessures, il repensait à la lettre qu’il avait envoyé à Kalei. Elle avait été maladroite cette missive, bien trop expéditive. Mais son but n’en avait pas été pour le moins clair. Une promesse. De guérir, de revenir, lui revenir. Il avait fallu que Jaehaerys lui remette les idées en place pour qu’il trouve enfin le courage de la rédiger. Elle lui avait presque rendu service, à le torturer de la sorte, lui offrant la punition qu’il savait mériter. Non pour le mal ou l’affront qu’il lui avait infligé en lui tenant tête durant les attentats, mais pour la mort d’Aelin dont il se sentait terriblement coupable. Elle avait réussi à transformer la douleur de l’âme en souffrance physique, à lui rappeler qu’il était encore vivant, presque en mesure de ne pas reproduire les erreurs d’avant. Mais encore fallait-il qu’il se relève, encore fallait-il qu’il s’en sente la force. Celle de reprendre la route, d’affronter son regard qui serait sûrement blessé, de se justifier puis de s’excuser mais surtout de lui avouer. Enfin. Lui dire qu’il avait changé d’avis, qu’ils ne seraient jamais amis. Parce que ce ne serait pas assez, parce qu’il ne pourrait jamais s’en contenter.

« Ca faisait longtemps.. » Mais cette voix familière l’arrache à ses pensées, le fait revenir à la dure réalité. Il lève lentement la tête le mêlé, priant pour une hallucination avant de croiser son regard qui lui donne la nausée. Mais le pire c’est son sourire. Cette foutue grimace feinte, ce masque dégueulasse derrière lequel elle se cache encore aujourd’hui. Elle s’avance Hana et il ne bouge pas le jaune. Il n’a pas peur d’elle et de sa perfidie. Si elle compte l’assassiner, elle n’a qu’à essayer. Après tout, ironiquement, c’était lui qui lui avait tout appris. « Mais je manque à tous mes devoirs, peut être veux-tu boire quelque chose? Tu sembles relativement mal en point. » Il ricane sans y mettre du cœur, s’amusant de son hypocrisie avant de se redresser. Sans un mot, il la toise, la détaille dans son ensemble, s’attarde sur des détails qui n’étaient pas là avant. Lorsqu’ils étaient proches, partageant un terrain d’entrainement ou finissant dans l’un de leurs lits. Elle avait été douce et sauvage à la fois Hana. Un exutoire. Ivresse et euphorie. Un mensonge qui avait pimenté sa triste et morne vie. « Quoi ? Tu fais aussi le service ici, c’est ça ? » Demande-t-il sans attendre de réponse, profitant juste de l’occasion pour utiliser son statut de lambda contre elle. Lui rappeler qu’il se souvenait parfaitement du temps où elle était esclave, s’abaissant à utiliser le système contre elle.

Mais c’est stupide, complètement puéril puisque le reste des souvenirs déferle dans son esprit. Très vite, le dégoût fait place à la colère. La colère à la haine. La haine à la rage. Il se déteste d’être tombé dans le panneau si facilement Azriel. D’avoir été une marionnette, sa marionnette pendant un temps. « Dégage tout de suite d’ici Hana. Je te le dirais qu’une fois. » Qu’il grogne d’une voix rauque. Son poing se crispe, faisant blêmir ses phalanges qui auraient été auréolées d’électricité si le virus ne l’avait touché. Il doit tout réapprendre Azriel et ça le rend fou. Parce que sans ça il se serait fait un plaisir de la griller sur place, juste pour réentendre à nouveau ses cris. Non pas passionnés cette fois mais chargés de souffrance. Il aurait tout donné pour écouter cette mélodie, cette ode à la justice dont elle s’était trop souvent dérobée. Mais il se lève le bougre, difficilement, il marche vers une table au coin de la pièce où il se sert un verre. Juste pour la défier, tout pour l’éloigner. Sa posture n’est pas aussi droite qu’il l’aurait aimé, ses pas… pas assez assurés. Et pourtant, il a l’air fier dans sa souffrance qu’il ne parvient pas tout à fait à cacher. Dangereux, quand on s’attarde sur ses prunelles sombres qui brillent en un avertissement indéniable. Blessé mais aux aguets. Brisé mais pas tout à fait.
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MessageSujet: Re: les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna les fantômes aussi peuvent sortir du placard #Azna EmptyJeu 15 Fév 2018 - 2:31


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Do you know how sometimes - when you are riding your bike and you start skidding across sand, or when you miss a step and start tumbling down the stairs - you have those long, long seconds to know that you are going to be hurt, and badly?
Elle se tenait donc là, devant Azriel.
Hana entendait l'écorché cracher, maudire. Mais elle ne réagissait pas, songeant qu'il s'en épuiserait avant elle. Après tout il peinait Azriel, à garder son sang-froid, à ne pas réagir trop brusquement. Il avait toujours eut du mal pour ça, la modération. Il était de ceux qui paraissaient excessifs en tout point, ceux qui foncent malgré les qu'en dira-t-on et bâtissent leur propre conception de la justice et du bon. Le genre d'homme qu'on apprécie en une oeillade et dont on s'éprend au premier regard. En ce sens, Hana pouvait saisir l'attachement de Kalei pour Azriel. Lui n'avait jamais douté que son prince chercherait à le retrouver, qu'il pouvait se soucier de lui et de sa santé. Il ne savait pas Azriel, qu'une part de l'être aimé l'avait abandonné à ses terreurs et à ses regrets. Qu'il avait suffit de l'ébauche d'un mensonge pour tout briser. D'une amorce de supposition pour que le Yinren en tire ses propres conclusions. Lâche, une nouvelle fois. Pitoyable, comme à chaque fois.  

— Moi qui pensais que les nouvelles de l'extérieur pourraient t'intéressées, tu ne dois pas avoir beaucoup de visite dans ce trou.

Plus le temps passe, plus elle est différente. Hana, elle a l'ennuie perclus partout sur son visage d'enfant naïve. Elle a le sourire absent et les yeux fixent qui suivent ses allés et venu comme une photographie. Immobile alors même que sa poitrine s'élève et s'abaisse dans un souffle de vie. Elle est une relique, une statue vétuste perchée sur son trône d'infortune.  Hana n'était que vide et ennuie. Cet instant n'échappait pas à la règle. Son coeur anesthésié ne battait pas plus fort face à la souffrance d'autrui, son âme morcelé n'en ressentait aucun frisson d'envie. Il n'y avait que la froide indifférence qui embourbait la laideur de ses mauvaises actions. Mais à défaut d'amour, elle pouvait ressentir l'indécence des instants suspendus, cette domination impropre effeuillée dans une situation absurde. Hana, au fond, elle ne savait même pas pourquoi elle avait choisit de lui faire mal à lui. Parce qu'Azriel, elle ne le détestait pas. Elle ne l'aimait pas certes, mais il avait toujours été bon avec elle. Il n'y avait que sollicitude et passion ardente lorsqu'elle songeait à leur passé commun. C'était lui à la place d'un autre, un jeton balancé sur un plateau sans case et sans délimitation.

— J'ai eut l'occasion d'aller à la capitale, j'y ait croisée Kalei. Il semblait en pleine forme.

Et Hana sourit encore, d'un sourire aux accents de sincérités cette fois. Hana après tout, semblait souvent sincère, même lorsque ses mensonges étaient flagrant.

— Enfin, c'était à l'époque. Depuis il s'est fiancé et il s'est engagé sur le champ de bataille. Bouleversé par la nouvelle de ta désertion, très certainement.

Hana, et ses mains graciles qui sortent un journal de son sac et le jette sur les dalles.
Elle semblait malsaine, si malsaine alors que l'horreur des mots s'esquissait sur les grains de peau. Un dessein grossier, vulgairement jeté. Et, elle laissa cette atmosphère morbide planer quelque temps avant de sortir une pomme de son sac et d'y mordre à pleine dent, un goutte translucide glissant jusqu'à son menton. Hana, elle n'avait jamais vraiment sut manger proprement. Il y avait tant de chose après tout, qu'elle n'avait sut achever de la plus simple des façons. Azriel. Peut être aurait-il mieux valut qu'elle ne le tue au cours de l'une de leur nuit d'amour. Veuve noir humaine qui aurait profiter de son sommeil pour lui accorder l'ultime outrage. A cet homme qui avait été baiser dans tous les sens du terme, par le destin et par ses alliés eux mêmes. A cet homme dont le nom se faisait trainé dans la boue par ceux qu'il avait un jour chérit comme sa propre famille. A Azriel, qui aurait mieux fait d'apprendre que la vie est une garce et que le meilleur moyen d'y survivre était d'en devenir une chienne.

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