pseudo et prénom ‹ Cal (chikita), Gaëlleâge ‹ 26 ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ J'ai suivis le projet sur bazz pays ‹ Belgiquefréquence de connexion ‹ 5/7 votre avis sur le forum ‹ Je l'attendais avec impatience, je ne suis pas décue    smiley préféré‹    gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Chapitre One : “Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit.”

Ton corps repose sur ce lit aux draps blancs. Ton souffle caresse sa nuque doucement, calmement, alors que le repos semble t’avoir emmené. Grave erreur, il n’en est rien. « Tu dors ? » Non. Rêves éphémères que tu aimerais reporter, emporter. Morphée ne veut pas de toi, comme une douce punition alors que tes doigts glissent doucement le long de son bras. Purs réflexes, tu ne fais pas ça par attachement quelconque, que du contraire car déjà, tu sais qu’à l’aube il se faufilera pour te laisser. Tel est ton choix, tel est sa volonté. « Question stupide. » Que tu réponds en souriant en coin alors que son corps se tourne, son visage frôlant le tiens. Trop de proximité, tu t’éloignes légèrement, cherchant à éviter ses prunelles bleutées. Tu ne cherches pas à y plonger, à t’y noyer. Non, tu préfères juste l’observer, profiter de ce moment de calme et de douceur. Tes doigts n’ont pas quitté sa peau, ici et là, ils vagabondent sans s’arrêter lui offrant de multiples frissons. « ça doit être agréable d’avoir la vie que tu as… » Tu interromps ton geste, tes lèvres se pincent légèrement. La curiosité est un défaut que tu as déjà remarqué en lui, car oui, cet homme partage ton lit depuis une bonne semaine à présent. Liaison que tu renouvelle sans vraiment savoir pourquoi, un moyen comme un autre de te perdre, d’oublier, de penser. Tu es jeune, farouche, volage, avide de cette douce liberté qu’est la tienne. Liberté éphémère que tu prends par instant comme acquise. L’espace de quelques instants, tu restes silencieux. Agréable…Tu cherches un mot plus proche de la vérité, un mot plus proche de ton ressenti. « Disons que ça a des avantages. » Ni plus, ni moins. Famille proche de la famille Impérial, il est vrai que des avantages vous sont octroyer. Et pourtant, tu dénotes, comme une fausse note. Toi, l’enfant qui se jette impunément dans la boue, toi l’enfant qui crie au lieu de parler, toi le gosse qui pique une colère dès que ses émotions prennent le dessus. Loin d’être un diplomate, loin d’être un chaton qui ronronne, tu es le loup qui mord. « Sérieusement ? Allait Genesis, ne me dis pas que tu n’aimes pas ta vie ! Je tuerais pour avoir ta place… » L’herbe est souvent plus verte ailleurs, cette citation prend dès lors tout son sens. Tu souris en coin avec amertume, glissant tes doigts dans ses cheveux. Tu n’as jamais été proche des tiens…Bien trop contraire, bien trop éloigné, homme au regard mystérieux, au sourire provocateur. Cet homme te fait un peu penser à ton cadet ambitieux. Tu le sais, ta position est une raison de son arrivée dans ton lit…Ta confiance, tu as appris à la mesurer, la donner avec hésitation et ce, malgré tes dix-sept ans. « Il est temps que tu repartes, demain, je dois retourner à l’académie. » Il t’observe en silence, sa main se lève, glisse vers ta joue. Tu l’arrêtes en soupirant, fermant légèrement les yeux. « Va t’en. » Conversation bien trop intime, il finit par se lever en murmurant quelques paroles incomprises. Il fuit…Il fuit dans la nuit sans se retourner, sans un adieu, sans un au revoir. Tu te redresses, tes pas te mène ici et là dans cette demeure qui est la vôtre. Bruits de pas qui s’engagent, tes iris sombres se posent sur ceux de cette mère qui t’a portée en elle durant bien des mois. Tu ne souris pas, tu l’observes, elle fait de même. Tu t’inclines légèrement sans un mot, car le silence est roi, car les mots ont cessé d’être partagés depuis bien longtemps. Tu t’es éloigné, tu as fui, tu as compris. Oui, tu as compris que jamais tu ne seras le fils prodigue, que jamais tu ne seras le fils dont ils seront fiers. Alors oui, elle continue son chemin, tu fais demi-tour, le cœur embaumé, le cœur brutalisé. Tu auras beau jouer les durs, tu auras beau voiler tes émotions, cette situation a fini par te bouffer…


Ton regard glisse vers lui, ce frère si différent de toi. Tu l’observes, tu le juges, tu tentes de le comprendre. Assis, tu ne bouges pas. Bras croisés sur ta poitrine, tu respires l’air frais alors que ton ami ne cesse de te parler. Loin de l’écouter, tu te perds dans la contemplation d’Adonis. Tu cherches à savoir, à comprendre ce qui cloche chez toi, chez lui. « Tu m’écoutes ? » Réponse instinctive qui sort de tes lèvres, franchise peut-être trop brutale. « Non. » Il grogne, il semble mécontent, mais qu’importe. Ta priorité n’est pas sa dernière conquête en date, non, ta priorité est ce mystère certain qui pèse sur tes épaules, sur leurs épaules. Tu le sais, il se sent observer car rapidement, son regard croise le tiens. Vous êtes là, vous observant sans dire un mot. Tu ne bouges pas, les muscles crispés, les épaules tendues. Ton menton se relève légèrement sans agressivité, non, tu ne te fais pas dominant, tu te fais froid, incapable d’autre chose. « Y a un souci avec ton frère ? » Tu serres les dents. Le souci est là, tu n’en sais rien. Tu n’arrives pas à le cerner, à savoir la vérité chez celui qui partage ton sang. Tu te redresses, te mettant à marcher dans la direction inverse, tournant le dos à celui avec qui tu tenais une conversation silencieuse, visuelle. Souvent, tu aimerais mieux t’entendre avec lui, mieux pouvoir le connaitre, percer ses mystères. Tu aimerais qu’il se confie autant que tu aimerais te confier, mais Adonis n’est pas homme de confiance, tu le sais, tu le penses. Diplomate, ambitieux, tu es tout le contraire. Les pas qui te suivent te font comprendre que ton ami est à tes côtés, silencieux. Il sait que tu n’as pas le cœur à parler, que tu n’as pas l’envie de te confier. Pas aujourd’hui, pas maintenant. Tu as les idées en vrac, tu as le cœur en sang, la gorge en feu. Demain on te confiera un Adiutor, un protecteur et tu quitteras cette académie qui a vu des années de ta vie défiler, s’envoler. Cours que tu trouvais souvent ennuyeux mais dans lesquels tu excellais, tu te montras doué dans bien des matières. Malheureusement, ton cœur fougueux ne réclamait qu’une seule et unique chose, de l’adrénaline. Pas assez d’actions, pas assez de cours défensifs. Condamnés à ne jamais utiliser ce qui coule dans tes veines, tu te vois obligé d’être protéger par un être auquel tu seras à jamais lié. Tes deux billes sombres parcourent les environs alors que tu croises son regard…Tu te stoppes l’espace de quelques secondes, il se redresse, provocateur. Tu grognes sournoisement dans ta barbe alors qu’il vient à ta rencontre, que tu sens ton compagnon s’éloigner de quelques pas. « Griffith, toujours en train de faire le beau à ce que je vois. » Pique que tu accueilles sans même une grimace. « Que veux-tu, la classe tu l’as où tu ne l’as pas. Ne sois pas jaloux, l’option beauté n’était pas compatible avec ta face de rat. » Tu ricanes, ton ami fait de même mais rapidement, tu le vois se jeter sur toi. Bien trop impulsif, tu obtiens sans cesse l’effet escompté. Une bagarre explose, implose et tu te défends sans craindre les coups, la douleur. Les bruits s’élèvent, les étudiants accourent et rapidement vous êtes séparés alors que tu craches ce liquide écarlate sur le sol. Le feu te consumant, tu ancres tes pieds dans le sol avant de sentir une main se poser sur ton épaule. « Non. » Cette voix, tu la reconnais. Adonis. Il a compris, il a compris que tu allais utiliser cette maîtrise qui est tienne sans te soucier des conséquences. Alors tu te dégages brusquement, plongeant tes yeux dans les siens. Mêle-toi de tes affaires ! » Tu craches, tu pestes ces paroles sans prendre la peine de les mâcher alors que déjà, tu t’éloignes…Demain sera un autre jour, demain sera…la pire de tes journées car oui, cet homme avec qui tu t’es battu te sera à jamais lié.

Chapitre Two : “Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !”

« Plus haut les bras…bordel, t’es pas une mauviette Gen’, t’es vachement plus doué au lit ! » Tu grognes furieusement, détestant être ainsi provoqué, malmené. Voilà plusieurs mois que vous vous cachiez, aveuglé par cette passion, cette envie d’apprentissage, de partage. Ton Adiutor ne cesse de t’envoyer des coups, t’obligeant à répliquer, à esquiver alors que la terre sous tes pieds tremble, te protège en silence. Tu apprends doucement mais sûrement. Oui, tu apprends, car telle est ta volonté, ton envie. Tu n’en as que faire des règles, des lois, tu suies tes propres envies et ça depuis bien des années. Tu évites les coups, car tu sais, oui, tu sais que votre lien vous fera payer une quelconque douleur. Les heures s’écoulent et ton corps perle de cette sueur limpide, salée. Cœur battant dans ta cage thoracique, tu pousses un long soupire en te laissant aller sur le sol. « Fatigué ? » Tu grognes de nouveau alors qu’il se laisse aller entre tes jambes, venant coller son dos à ton torse trempé, chose que tu détestes et il le sait. Tout est histoire de provocation, d’emmerdement. Voilà deux ans que vous aviez quittés l’académie et votre animosité c’était transformée en quelque chose d’autre, quelque chose de plus précieux. Tu ne bronches pas, passant une main dans tes cheveux alors que ton bras te soutient, le soutiens. « T’as pas envie de la fermer, juste une fois ? » Il ne s’en offusque pas, ricanant en tournant sa tête vers toi, le regard brillant de cette lueur de défis. L’obscurité vous caches, l’obscurité vous enveloppe. Bien que l’époque accepte plus facilement les relations comme la vôtre, du même sexe, tu n’es pas prêt à assumer ce que tu partages avec lui. « Fais-moi taire… » Tu roules des yeux, sa façon à lui de réclamer un baiser bien trop rares ces derniers temps. Vos temps intimes sont souvent interrompus par une quelconque personne, trop rarement seuls, vous deviez faire avec. « Tout ça pour avoir un câlin, t’es pire qu’un chien en manque d’affection… » Car oui, c’est ainsi, vous piques sont continuelles, incessantes. Autrefois vous vous seriez mis sur la tronche pour moins, mais là, vos sourires se croisent, vos lèvres se rencontres. Tu te surprends à soupire, à enrouler ton bras autour de ton torse musclé. Lorsque votre baiser fut terminé, il se redresse en soupirant te tendant la main que tu acceptes sans broncher. Tes muscles te font souffrir, mais qu’importe, c’est un mal pour un bien. Il semble d’un coup plus distant, moins pressant d’être à ta portée. « Va-y accouches ce qui te trotte dans la tête… » Paroles lâchées dans un soupire alors, qu’au fond de toi, tu sais déjà ce qu’il en est. « Il parait que tu vas être fiancé. » Ton corps se crispe, tes pupilles sombres se vrillent sur lui. Fiancé ? Non, pas dans l’immédiat, pas de suite…Tu uses de bien des stratagèmes pour échapper au mariage, mais ce qui t’échappe, c’est sa mine déconfite, ce regard absent, à la limite de la colère et de la peine. Votre relation n’a jamais été vraiment définie, mais il sait, il sait qu’il n’est pas le seul, qu’il ne le sera sûrement jamais. Ton cœur est indomptable, les sentiments te font peur. « Pourquoi tu t’inquiètes de ça ? » Il se mord la lèvre, tu adores quand il fait ça, mais tu t’abstiens de dire quoi que ce soit. « Pour rien, laisses tomber. On rentre, il commence à faire tard. » Tu n’obtiendras rien de plus de lui, tu le sais, tu le connais. Tu sais aussi que vos cœurs se sont rapprochés, se sont davantage liés avec le temps…Tu sais également que c’est impossible, bien trop compliqué, bien trop dévorant. Tu refuses de tomber par amour, le seul champ de bataille que tu ne veux pas fouler.


Tu portes l’uniforme, celui qui te va si bien. Officier…Tu as suivis tes traces, ta propre voix, ton propre chemin. Pourtant, là, de suite, tu ne ressembles à rien. T’as le cœur en feu, t’as la gorge serrée. Assis dans ton lit, tu bascules d’avant en arrière, tu gémis. La douleur est bien trop grande, bien trop intense. Il est mort. Isaiah est mort. Ton frère, ton sang, le plus jeune. Tu sens la peine couler dans tes veines, te dévorer de l’intérieur. Tu as fait bonne figure du début à la fin, oui, tu n’as pas versé une larme. Beaucoup diront que tu n’as pas de cœur, que tu es insensible, mais craquer devant ces personnes n’est pas dans ta nature. Alors oui, t’as attendu d’être coupé du monde, de te retrouver seul au monde pour laisser la peine t’envahir. Tu as besoin de craquer, tu as besoin de sombrer. Tes yeux sont rouges, ta respiration est brisée, saccadée, douloureuse et surtout difficile. Toi, l’Officier de l’Armée, tu es en train de couler. Tu n’y arrives pas. Non, tu n’arrives pas à t’arrêter. Secoué de spasmes, secoués par cette perte tragique, tu cherches quelque chose à quoi te rattraper. – Toc, toc,toc – Tu ne réponds pas, la respiration coupée, les genoux collés à ton torse couvert par cet uniforme que tu n’as pas encore enlevé. La porte s’ouvre et tu n’as pas la force de te cacher, de voiler ta tristesse, ton cœur fendu. Adonis. Il s’immobilise l’espace de quelques instants. Tu le regardes discrètement, en biais sans vraiment oser affronter son regard. Deux frères bien différents, deux frères opposés. Deux frères qui ne se parlent jamais ou que rarement, deux frères qui n’arrivent pas à se comprendre. Lorsqu’il tente de se rapprocher de toi, toi, tu fuis. C’est comme ça depuis bien des années…Et pourtant, la porte se referme, il approche. Le lit s’affaisse, le lit bouge et rapidement son corps rejoint le tiens. Ça ne devrait pas être son rôle, ça ne devrait pas être à lui de te consoler. Toi, l’homme qui cache ses émotions, ses sentiments, tu t’écroules contre son épaule. Pas un mot, pas un murmure. Les mots sont superflus, les mots ne sont pas nécessaires. Cette douleur, vous la partagez. Pour la première fois, vous partagez réellement quelque chose. Un être trop tôt enlevé, un être qui ne sera jamais plus avec vous… Tu restes comme ça, immobile durant bien des minutes, bien des heures. A vrai dire, la fatigue t’emporte, ton corps se détend. Le lendemain, quand tu te réveilleras, il ne sera pas parti, il sera toujours là. Le lendemain, tu ne reparleras pas de cet évènement, tu ne reparleras pas des larmes écoulées, des sanglots étouffés contre son épaules. Non, ça sera l’unique fois où tu pleureras devant lui, mais pas la dernière fois ou tes sanglots seront étouffés par un coussin humide de tes larmes écoulées.


Qui je suis ? Je ne suis qu’un homme parmi tant d’autre. Je ne suis qu’un homme né dans la bonne famille, qu’un homme brisé par la perte de son frère. Je ne suis qu’un homme avide de liberté, un homme dicté par ses émotions, pas ses envies. Je ne suis qu’une ombre qui fait tâche sur le tableau alors que je prône mes propres souhaits, mes propres droits. Vous penserez tous que je suis un homme narquois, arrogant. Oui, un homme facilement déchiffrable, un homme que l’on déteste, un homme que l’on désire. Vous aurez tous faux, tellement faux. Oui, je ne suis rien de tout ça. A vrai dire, je suis un homme à l’âme meurtrie, au cœur brûlé, incendié. Je suis un homme qui ne sait plus où il met les pieds, un homme qui est en souffrance. Mais ça, vous ne le verrez pas. Non, vous ne verrez que ce que je souhaite vous montrer, car telle est ma volonté, car tel est mon désire. Je suis un homme aux multiples facettes, tel un chef d’Orchestre, je joue de plusieurs instruments qui font mes personnalités. Je vais vous aimer, je vais vous détester. Oui, je vais caresser votre peau du bout des doigts pour mieux vous incendier par la suite…ma vengeance sera éternellement odieuse. Je serais le cauchemar de certain, le plus beau rêve d’autres. Mais une chose est sûr, je serais à jamais et éternellement moi-même. L’esprit confus, tordu. Le cœur en balance entre plusieurs mondes, entre plusieurs douleurs. Je serais à jamais l’esprit indomptable, l’esprit incassable. Là où tu verras une faiblesse, moi, je vais y voire une force. Mais au final, tout ça, je vais le faire pour mieux sombrer…Bienvenue dans mon monde, bienvenue dans mon univers…bienvenue dans mon océan.

Tu as le pire derrière toi, ta fiche est terminée, bouclée et surtout validée, il est donc temps de se lancer dans l'aventure tête première sans réfléchir aux conséquences. Oui, pas le choix. Je trouve que ta fiche était:
bien écrite, j'adore le personnage et comme je te l'ai dis par mp j'adore le fait que la fratrie soit très différente
So gg et félicitations.

Maintenant que tu es un elfe libre, tu peux te promener un peu de partout sur le forum, mais avant tout tu dois te recenser parce que même si c'est chiant, c'est forcément nécessaire. Pour recenser ton métier tu dois te rendre dans ce sujet. Il faut aussi que tu recenses le statut de ton personnage s'il est maître ou adiutor concernant les duos qu'ils forment. Tu peux le faire ici. Si ton personnage fait partie d'un mouvement contraire, tu peux l'inscrire au registre en te rendant ici. Maintenant que la partie administrative est terminée, tu peux désormais poster ta fiche de liens dans cette partie et te rendre dans la partie roleplay pour y trouver les missions et les demandes de rp Tu peux aussi poster un scénario ou un pré-lien à cet endroit Enfin pour terminer tu peux aller te lâcher dans le flood autant que tu veux Et aussi en rp ofc Tout ça t'apporteras pleins de points, que tu peux recenser par ici.
BON JEU ET AMUSE TOI BIEN SUR PUTW.