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i wanna do bad things with you (feyrce)

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Feyre Mormont
Feyre Mormont
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‹ MESSAGES : 1594
‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
i wanna do bad things with you (feyrce) AoaphFr
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: i wanna do bad things with you (feyrce) i wanna do bad things with you (feyrce) EmptyLun 13 Nov 2017 - 14:32

it's what you do, it's what you see. i know if i'm haunting you, you must be haunting me. it's where we go, it's where we'll be. i know if i'm onto you, you must be onto me. my hanted lungs, ghost in the sheets. i know if i'm onto you, you must be haunting me. my wicked tongue, where will it be ?


« Bonjour, mes chéris. » Les soldats de la couronne se retournèrent, figés d’horreur. Ils s’attendaient à être testés, à voir leur loyauté mise à rude épreuve. Mais ils ne pensaient pas que l’Empereur leur enverrait son démon, la fille du Malin. Eux, pourtant habitués aux batailles et à l’horreur, tremblaient devant cette vision aussi envoûtante que dangereuse. Parce qu’avec ses formes appelant au plaisir charnel, elle les attirait indéniablement. Une véritable créature de rêve. Mais avec son esprit ténébreux et insondable, elle les terrorisait. Elle, la petite fille d’Herindy. Une simple mêlée, de basse extraction, devenue la main armée de Cal Oshun. Son atout le plus précieux et le plus létal. La Mormont pouvait se pavaner telle une reine dans les couloirs du palais des flammes, assister aux réceptions les plus prisées, engager la conversation avec les figures les plus importants du royaume. Elle avait réussi, au-delà de toutes les espérances de son entourage. Mais ses rêves n’étaient pas encore accomplis. Pas encore. Car la terrible voulait voir une couronne reposer sur ses boucles noires et ses sujets s’agenouiller sur son passage. Elle voulait être reine. Une reine cruelle. Un tyran barbare. Et pour accomplir cette ultime chimère, elle comptait sur l’appui de son alter-ego de toujours, de son ami le plus précieux. « Les bonnes manières impliquent de saluer convenablement une dame telle que moi. » Et devant l’attitude toujours aussi stupéfaite des soldats qui l’entouraient, l’inhumaine lança ses doigts invisibles à l’assaut de leurs esprits, les forçant à mettre un genou à terre, alors qu’elle traversait cette marée humaine. Feyre rejoignit le confortable fauteuil installé là spécialement pour elle. Enfant capricieuse, elle exigeait toujours des conditions extravagantes pour remplir les tâches que lui confiait l’Oshun. Des récompenses exorbitantes, allant de sommes d’argent incroyables à de nouveaux esclaves à corrompre. Mais Cal savait canaliser la cruelle, désormais. Il était habitué à ses frasques, son exubérance et ses idées abandonnées à une folie totale. L’orange était à la fois une femme fatale, irrésistible, mais également une enfant qui boudait pour une simple remontrance et une créature terriblement malfaisante. Un savant mélange complexe qu’il fallait craindre et redouter, tant elle était imprévisible et incontrôlable. « Allons-y, mes petits chats. Mettez-vous en rang, que je regarde ce qui se trame dans vos esprits. » Sa voix était enjouée, séductrice. Sa langue passa sur sa lèvre supérieure, prête pour le festin qui allait suivre. Son pouvoir la caractérisait totalement, entièrement. Elle était plus orange qu’humaine. Plus maîtresse des esprits que femme. Feyre laissait son esprit pénétrer, violemment, dans ceux qui lui faisaient face. Elle cherchait des traces de corruption, de traîtrise. Mais plus encore. Toujours plus. La Mormont cherchait des secrets inavouables, de vilaines petites choses qu’elle pourrait ensuite exploiter avec une joie non-dissimulée. Mais ces grandes brutes étaient fades et bien peu intéressantes. Elle s’ennuyait, la déesse sombre. Elle n’aimait rien tant que les âmes torturées, celles versées dans l’art de la violence et de la terreur. Elle n’était attirée que par ses pairs, par les esprits aussi pervertis et mauvais qu’elle. Par ceux qu’elle ne pouvait avoir et qui représentait de véritable défi. Comme un certain blond dont elle avait transformé la sœur en véritable poupée, marionnette sans conscience et sans volonté. Amara Graylin avait été son chef d’œuvre qu’elle avait modelé selon ses goûts durant des années. Mais cette dernière l’avait répudiée avant de partir dans la résistance. Quelle atroce décision elle avait prise. Mais la blonde finirait par le regretter et revenir vers sa véritable maîtresse, Feyre en était certaine. « Bonjour Mance. Est-ce que je t’ai manqué ? » Il venait de pénétrer dans la salle, dardant son regard ardent sur la terrible. Elle était avachie dans l’immense fauteuil, sa robe bien trop légère pour la saison dévoilant des pans de peau qui étaient pourtant supposés rester couverts. Mais elle était également parée outrancièrement de pierres précieuses et maquillée dans l’excès. Sa tenue habituelle, en somme. Toujours dans le trop, dans l’extravagance. Sa marque de fabrique. Elle sentait sa stupéfaction de la trouver là et la haine viscérale qu’il nourrissait pour elle. La Mormont avait décidé de faire de lui sa nouvelle obsession, son nouvel animal domestique. Elle le désirait, voulait le voir plier le genou et devenir ce qu’avait été précédemment sa sœur. Rien d’autre qu’un servile esclave, ravi de répondre à ses ordres. La ténébreuse se leva alors, tournant autour du soldat de l’air dans une terrible parade nuptiale. Toutes ses idées étaient tendues vers ce nouvel objectif, vers cette énième conquête qu’elle allait entreprendre. Ses doigts courraient sur les épaules musclées du jeune homme, avides. Il bouillonnait, l’orange le savait. Et elle adorait cela, le fait de pouvoir jouer avec lui sans qu’il puisse la détruire. Parce qu’elle était la favorite de Cal Oshun et que l’on ne contrariait pas l’Empereur. Le faire sortir de ses gonds était une spécialité dans laquelle elle était passée maître. Et puis, Mance n’était jamais plus beau que lorsqu’il rêvait de pouvoir refermer ses mains autour de son cou. « Je dois aller faire un tour dans ton esprit… Nul doute que j’y trouverais de torrides images de moi. Morphée est le révélateur de bien des désirs… » Elle ricana, la terrible, en chuchotant à l’oreille du céleste. Un énième combat allait s’ouvrir entre eux, elle le savait, le sentait. Mais Feyre n’attendait que cela. Elle jouissait des conflits qu’elle provoquait et plus encore lorsqu’elle avait le dessus. Parce qu’elle était en position de supériorité, la mauvaise. Elle était intouchable. « Dis-moi, mon ange. Qu’est-ce que ça fait de désirer celle qui a détruit ta sœur ? »
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MessageSujet: Re: i wanna do bad things with you (feyrce) i wanna do bad things with you (feyrce) EmptyMer 22 Nov 2017 - 23:25

Holy water cannot help you now
A thousand armies couldn't keep me out
I don't want your money, I don't want your crown
See I've come to burn your kingdom down.
feyre / mance
- - - - - - - ❖ - - - - - - -

Lorsque Mance avait été convoqué par l'Empereur Oshun en personne, il avait espéré que les dernières semaines passées à se montrer indispensable au sein de l'armée avaient enfin porté leurs fruits. Lui, le Maître de l'Air sans prestige, au nom insignifiant, au plus bas de la hiérarchie, atteignant enfin l'objectif dont tous le pensaient incapable : devenir un allié précieux de l'Empereur, marquer de son empreinte l'action militaire, diriger l'armée la plus puissante d'Aksana. Aussi ses espoirs avaient-ils été légèrement déçus lorsque Cal s'était adressé à lui pour lui signifier qu'il devrait se plier à un exercice censé jauger de l'honnêteté de ses intentions. Le message cryptique avait été accueilli par un haussement d'épaules quasi-indifférent à la nouvelle. Mance n'avait rien à cacher à l'Empereur et s'était montré dévoué à la cause, efficace, loyal. Son honneur n'était aucunement à remettre en question, et s'il fallait pour le prouver accomplir l'exercice, quel qu'il soit, il n'y voyait pas le moindre inconvénient. Du moins le croyait-il, jusqu'à faire son entrée dans l'une des immenses salles du Palais des Flammes et y trouver une foule de soldats, le genou ployé face à une silhouette lui tournant le dos qu'il aurait reconnue entre mille. Instinctivement, ses lèvres s'étirèrent en une grimace de dégoût lorsqu'il comprit le contenu de l'exercice. Feyre Mormont s'était fait une place de choix auprès de Cal pour une raison incompréhensible aux yeux de l'Officier. Sans doute manipulait-elle l'empereur de la même façon qu'elle avait manipulé sa petite sœur de si longues années, pénétrant dans son esprit pour mieux le tordre, le déformer, le plier à sa volonté malsaine. Il ignora la question posée par le démon, pour adresser un regard froid à ses troupes. « Relevez-vous » ordonna-t-il, glacial, et tous s'exécutèrent, incapables de désobéir à un ordre direct d'un supérieur hiérarchique. Enfin, Mance s'autorisa à se laisser approcher par Feyre, presque malgré lui, se confrontant à ses moues lascives, son sourire tordu et son physique d'ange dont il savait qu'il abritait l'esprit d'un monstre. Son corps se raidit lorsqu'il sentit ses doigts glisser le long de ses épaules et il s'obligea l'éternelle discipline qu'il faisait sienne en sa présence : regarder droit devant lui, ne surtout pas lui accorder le moindre regard, ne pas rentrer dans ce petit jeu tordu qu'elle menait toujours avec lui. Feyre s'imaginait sans doute plier sous la puissance de ses jeux d'esprit, mais c'était mal connaître Mance Graylin, dont la détermination n'avait d'égale que la haine à son égard. Autant de conditions qui le rendaient bien moins perméable qu'Amara aux manipulations de l'Adiutor. « Ta vision m'inspire toujours le même dégoût. Ca répond à ta question ? » s'enquit-il, le ton emprunt d'une fausse politesse mais les yeux gris fixés vers le mur opposé, froids, insondables. Elle tentait de le déstabiliser, comme elle le faisait à chaque fois (avec plus ou moins de réussite, comme il se plaisait à se le rappeler lors des moments de doute) mais l'idée qu'elle pût le faire devant son armée, des hommes auprès desquels il incarnait l'autorité, l'écoeurait. Il n'avait pas attendu tant d'années son tour pour que cette garce de Mormont vienne ruiner l'effort. D'un geste vif et brusque, il attrapa son poignet pour le dégager de ses épaules, espérant montrer à ses hommes que s'ils étaient assez idiots pour se laisser faire par elle, il était un cran au-dessus, moins malléable, moins... faible. Du moins tentait-il de s'en persuader. Son corps se contracta à l'idée qu'elle vienne s'immiscer dans son esprit – dieu seul savait ce qu'elle pouvait y trouver, et il aurait préféré ne pas lui laisser le plaisir de lire dans celui-ci les tourments qu'elle lui inspirait – et une nouvelle grimace de dégoût dévora ses lèvres. Mance avait toujours été un taiseux, capable de cacher ses émotions, de conserver sous un masque serein les colères corrosives, mais Feyre avait un talent insoupçonné lorsqu'il s'agissait de mettre ses nerfs à vif, de fissurer sa composition pour y trouver ce qu'il tentait désespérément de cacher. Elle jouait avec lui, le transformait en proie à sa merci, et il mit tout ce qu'il avait de force mentale pour ne pas se laisser atteindre par les provocations. Au lieu de cela, il se contenta de répondre d'un rire mauvais. « Beaucoup de personnes au sein du Palais disent que tu es folle. Voilà la preuve que toutes les rumeurs ont toujours un fond de vérité » répliqua-t-il, plus serein qu'il ne l'était réellement. Car folle, elle l'était incontestablement. Il n'y avait qu'à voir le plaisir qu'elle prenait à torturer des âmes pour son seul amusement. Le plaisir qu'elle avait pris à s'emparer de l'esprit de sa petite sœur pour en faire une créature servile ne répondant qu'aux désirs de la démone. Rien ne semblait toucher Feyre – et c'était cela qui la rendait aussi dangereuse, son absence totale de morale et de sentiments – mais il refusait cependant d'offrir ce spectacle aux soldats dont le regard s'était rivé sur la scène qu'ils leur présentaient. « Fais ce que tu as à faire, mais pas ici » siffla-t-il à son oreille, sa main toujours fermement agrippée à son poignet. Sans se soucier de lui faire mal ou de faire preuve d'un peu trop de brutalité à son égard, il l'attira dans son sillage tandis qu'il se dirigeait vers l'une des petites salles attenantes. « Soldats, reprenez votre activité, vous n'avez plus rien à faire ici » décréta-t-il avec autorité et il n'eut pas besoin de jeter un regard en arrière pour savoir qu'ils avaient obtempéré à l'ordre de leur Officier. Mance atteignit la petite salle, suivi par Feyre, dont le sourire triomphant n'avait pas quitté les lèvres. D'un geste rageur, il attrapa la chevelure brune avec force, l'obligeant à lever la tête et poser les yeux sur lui. « Tu as peut-être réussi à tromper la vigilance des autres, mais pas la mienne, Mormont. Je vois clair dans ton jeu, et plutôt crever que de te laisser faire. »
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: Re: i wanna do bad things with you (feyrce) i wanna do bad things with you (feyrce) EmptyLun 27 Nov 2017 - 16:13

it's what you do, it's what you see. i know if i'm haunting you, you must be haunting me. it's where we go, it's where we'll be. i know if i'm onto you, you must be onto me. my hanted lungs, ghost in the sheets. i know if i'm onto you, you must be haunting me. my wicked tongue, where will it be ?


« Ta vision m’inspire toujours le même dégoût. Ça répond à ta question ? » L’enfant de l’air était parfaitement immobile, une véritable statue qui se bornait à ignorer la vipère qui s’agitait autour de lui. « J’adore quand tu me dis des trucs cochons, ça me rend complètement dingue… » C’était à peine un murmure, destiné à lui et lui seul mais emprunt d’une sensualité débordante et d’un désir qu’elle ne cachait aucunement. Allié ou ennemi, la terrible se fichait pas mal de ce genre de considérations, n’écoutant que les pulsions bouillonnantes qui agitaient son âme sombre lorsque ses pupilles se posaient sur l’objet de sa passion du moment. Et sa nouvelle obsession n’était autre que le divin Mance Graylin, qui s’échinait pourtant à déverser sa haine sur elle. Encore et encore. Le petit garçon n’appréciait guère l’idée de désirer celle qui avait asservi sa sœur. N’appréciait guère l’idée de rêver du corps de la démone infernale. N’appréciait guère l’idée de voir l’inhumaine investir ses pensées à l’improviste. La Mormont le sentait, voyait parfaitement la haine se mouvoir dans l’esprit doré du blond. Il s’efforçait de maintenir cette vision diabolique qu’il avait d’elle, tentant par là même de se persuader que tout cela ne signifiait rien. Non, il n’était pas faible. Non, il ne brûlait pas de la voir entre ses bras. Oui, il rêvait de la torturer durant les dix prochaines années. Mais Mance était un menteur et on ne pouvait mentir à la reine des esprits. « Beaucoup de personnes au sein du Palais disent que tu es folle. Voilà la preuve que toutes les rumeurs ont toujours un fond de vérité. » Et bien entendu, elle se mit à rire, sautillant sur place. Une enfant. Une enfant au pouvoir terrible et à l’esprit dévasté. Ses doigts calleux s’étaient refermés sur le poignet soyeux de l’orange. Elle avait besoin de contact physique et n’appréciait que très peu d’être ainsi repoussée. Mais viendrait un jour où le soldat courait après elle, elle en était persuadée. Le manipuler aurait été trop aisé. Feyre voulait le briser, sans même avoir besoin d’exercer ses vils talents. Il allait tomber, le Graylin. Tomber pour elle. Et elle serait au premier rang pour admirer le spectacle. « Fais ce que tu as à faire, mais pas ici. » Et il ne l’avait toujours pas lâché. Parce qu’elle exerçait sur lui une attirance magnétique dont il ne parvenait pas à se défaire. Parce qu’elle laissait des traces du feu qui agitait le creux de ses reins en lui. Le visage fermé, il l’entraîna en direction d’une salle attenante, avant de donner un dernier ordre : « Soldats, reprenez votre activité, vous n’avez plus rien à faire ici. » « Au revoir mes amours, on se revoit bientôt ! Vous êtes tous a-do-ra-bles ! J’ai hâte de vous voir sans vos uniformes… » La porte claque derrière eux. Enfin seuls. Elle n’aurait pu rêver mieux. Le minuscule lieu clôt était sombre, peu utilisé, clairement. Parfaite représentation des idéaux malsains qui agitaient l’esprit de la déesse en disgrâce. Mance glissa ses mains dans les boucles noires de la terrible, l’obligeant à rencontrer son regard doré. Instinctivement, sa langue glissa sur ses lèvres pourpre. Ce qui allait suivre s’annonçait délicieux, Feyre en était persuadé. « Tu as peut-être réussi à tromper la vigilance des autres, mais pas la mienne, Mormont. Je vois clair dans ton jeu et plutôt crever que de te laisser faire. » Ses mains se glissèrent sous la chemise de l’officier, insidieuses et avides. Elle avait faim, la mêlée. Faim de contact humain. Faim de lui. Son imagination débordante se laissait aller au gré des méandres de son esprit dévoyé. Il était sa nouvelle obsession. Et Feyre n’était certainement pas une femme à se résigner à la défaite. « Tu brutalises les femmes maintenant, Mance ? Tu peux continuer, j’adore ça. Mais ce serait nettement mieux si tu ne portais pas tous ces vêtements, à mon humble avis… » Un gloussement s’échappa de ses lippes déformées alors que ses ongles se plantaient dans la peau tendre de son dos athlétique, afin de l’approcher d’elle. Son minuscule corps était plaqué contre celui, beaucoup plus important, du maître de l’air. Une différence de plus entre eux. Mais ils avaient arrêté de les compter depuis bien longtemps. « Tu me voulais rien que pour toi ? Tu aurais pu simplement me le dire, je n’avais pas l’intention de m’envoyer en l’air avec toi devant tous tes hommes. Tu vois, je sais être raisonnable. Parfois. » Menteuse. Jamais était la seule bonne réponse. Toute abandonnée à une douce folie, à des idéaux destructeurs et pervertis, la brune était tout sauf raisonnable. Bien au contraire. Elle ne désirait que ce qu’elle ne pouvait obtenir. « Ton esprit est obscurci par le tord que tu crois que j’ai fais à ta sœur. Mais tu ne vois pas les choses clairement, Mance. Abandonne cet air courroucé qui te vaudra des rides et adhère à ma philosophie. Le plaisir comme simple règle d’or. Plie le genou, fais de moi ta Reine et tu verras à quel point je peux me montrer généreuse, pour qui sait s’en montrer digne. » Ses serres invisibles se refermèrent autour de l’esprit du blond, l’espace de quelques instants. Juste le temps pour elle de laisser sa bouche gourmande partir à la rencontre du cou de l’ambitieux, ses dents râpant contre la peau douce. « Tu sais que tu en as envie Mance, alors pourquoi résister ? Tu pourras me tirer les cheveux autant que tu veux, du moment que tu me fais atteindre l’orgasme. »
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MessageSujet: Re: i wanna do bad things with you (feyrce) i wanna do bad things with you (feyrce) EmptyLun 11 Déc 2017 - 22:43

Mance n'avait jamais rencontré quelqu'un comme le démon qui lui faisait face, et le constat n'avait rien d'un compliment. Sous la couche de haine accumulée d'année en année, Feyre lui donnait surtout l'impression d'être terriblement pathétique. Ne fallait-il pas l'être pour avoir besoin de contrôler les gens autour d'elle pour tromper la solitude et fausser le jeu en forçant des affinités qui n'existeraient pas autrement ? Il n'avait jamais été aussi conscient de ce trait chez elle jusqu'à aujourd'hui, alors qu'elle s'enfonçait dans la stupidité cruelle de quelqu'un n'ayant pas la moindre parcelle de sens commun. « Oh crois-moi tu ne m'as pas attendu pour ça » nota-t-il, la moquerie à peine voilée sous le ton acerbe. Dingue, elle l'était de longue date, sans doute que son propre pouvoir avait fini par l'atteindre en profondeur, traumatiser un relent d'humanité au point de perdre complètement pied avec la réalité. Feyre vivait dans un monde à part, assurément, et Mance se félicitait de ne pas en faire partie. Car si pathétique était-elle, il n'oubliait pas qu'elle était surtout, et en premier lieu, terriblement dangereuse. La nature l'avait dotée d'atouts embrumant les esprits avec une facilité désespérante, avait offert au diable un masque sulfureux et désirable pour lui faciliter la tâche. Elle trouvait la brèche, la moindre faille dans laquelle s'enfoncer et elle le faisait non pas lentement, mais d'un coup brutal, ôtant à ses proies tout espoir de s'en sortir. Amara avait toujours été bien plus fragile que lui, petit oisillon délicat qu'il avait été aisé de corrompre pour la prédatrice, et il l'avait perdue à la seconde où elle avait fait la connaissance de la gardienne d'une vie désormais réduite à une coquille dépersonnalisée. Sa sœur avait échappé aux griffes physiques, mais lui savait qu'elle ne serait jamais plus la même. L'emprise de Feyre sur elle resterait inaltérée, l'empreinte psychique avait été bien trop marquée pour espérer la voir redevenir elle-même. Toutes ces années à jouer les poupées au service d'une psychopathe avaient corrompu son innocence, si bien qu'il ne restait de la précieuse Graylin qu'une enveloppe vide. Peu importait la haine qu'elle vouait désormais à son bourreau, le simple fait que son existence entière repose sur le lien avec elle témoignait des dommages infligés à son esprit, brisé au-delà du réparable. Cette raison seule aurait suffit à Mance pour détester la démone qui lui faisait face, mais la voir reproduire les mêmes gestes auprès d'autres personnes, à commencer par l'Empereur sur lequel son influence se ressentait de plus en plus ajoutait un degré de plus à la haine vorace qu'elle lui inspirait. Et le réaliser le faisait se haïr encore plus d'être lui aussi victime de ses manœuvres, lui aussi dépendant d'elle et d'un lien bâti sur des émotions plus toxiques les unes que les autres. La haine le guidait, mais avait surtout fait de Feyre une obsession dont il s'échappait difficilement, rendant ses autres missions bien plus futiles et inintéressantes que la perspective de la briser complètement, comme elle avait brisé sa sœur. Il leva les yeux au ciel tandis qu'elle minaudait auprès des soldats, pour la plupart subjugués (ce qui ne fit qu'augmenter son irritation et renforcer sa poigne en la tirant à l'écart). Son agacement grimpa d'un cran encore alors qu'elle tentait le même manège sur lui, avec nettement moins de succès. A l'inverse des autres, il avait eu le temps d'apprendre à la connaître et discerner ses petits jeux d'esprits, ses murmures suaves, ses oeillades langoureuses pour mieux s'en protéger. « La ferme Mormont. » ordonna-t-il d'une voix un peu plus furieuse qu'il ne l'aurait voulu. Elle n'avait rien d'une femme, exceptées les courbes. Elle était un monstre tout droit sorti de son enfer personnel, venu le tourmenter encore et encore, et mettre sa capacité de résistance à rude épreuve – ce qu'il se garderait naturellement de partager avec elle. Il ferma les paupières une infime seconde pour reprendre ses esprits. Il se demanda l'espace d'un instant si la proximité entre leurs deux corps facilitait sa capacité à rentrer dans sa tête. Probablement. Mais s'il avait beau savoir qu'il aurait mieux valu s'éloigner d'un large pas, il restait obstinément collé à elle, son regard noir fixé dans les yeux de Feyre. Un sourire mauvais étira ses lèvres, le dégoût refusant de quitter ses traits. « Ma Reine... ? » répéta-t-il, stupéfait par l'audace. Il lui reconnaissait au moins cela, Mormont ne doutait d'absolument rien, à tel point qu'elle frôlait le ridicule à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Frôlait, seulement, car quelque part dans son esprit se déroulait une féroce bataille, nourrie de tension, de colère et d'un désir qui le révulsait. Il ne trouva cependant rien à répondre, car le serpent glissait déjà insidieusement dans sa tête, offrant à sa maîtresse précisément ce qu'elle était venue chercher. Et c'était exquis, délicieux, d'entendre le murmure lascif résonner dans son esprit, se plier à la demande du démon, se soumettre à ses désirs, laisser les lèvres se promener le long de son cou, juste assez pour éveiller en lui l'instinct animal. La sensation ne dura pas, cependant, et au bout de périlleuses, interminables secondes, il finit par revenir à lui et à la réalité de leur échange. De hargne, il renforça la poigne autour de la chevelure, tirant la tête davantage encore pour l'éloigner de lui, et la toiser de toute sa hauteur. « Sors de ma tête, Mormont » siffla-t-il, furieux. Il attrapa de l'autre main son menton pour la forcer à le regarder droit dans les yeux. « Ca prendra le temps qu'il faudra, mais je peux te jurer que je te ferai ravaler ton sourire de harpie de façon permanente. » D'un geste brusque, il la repoussa violemment, la projetant au sol avec une satisfaction non-voilée. A terre, là où se trouvait sa place. Il s'agenouilla à côté d'elle, et entoura son cou d'une main ferme, dont il resserra la prise, se délectant de voir le monstre suffoquer. « Envie de reconsidérer ta philosophie de vie ? C'est le moment ou jamais. »
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‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
‹ POINTS : 1624

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i wanna do bad things with you (feyrce) Vide
MessageSujet: Re: i wanna do bad things with you (feyrce) i wanna do bad things with you (feyrce) EmptyDim 17 Déc 2017 - 19:54

it's what you do, it's what you see. i know if i'm haunting you, you must be haunting me. it's where we go, it's where we'll be. i know if i'm onto you, you must be onto me. my hanted lungs, ghost in the sheets. i know if i'm onto you, you must be haunting me. my wicked tongue, where will it be ?


« Ma Reine… ? » Il semblait stupéfait, presque étonné, mais particulièrement amusé. Le soldat royal ne pouvait rien cacher à l’inhumaine, absolument rien. Elle avait envahi son esprit tourmenté, son âme qui s’assombrissait toujours un peu plus, à chaque fois qu’il se trouvait en face d’elle. Feyre était sa Némésis, celle sur laquelle il déchargeait toute sa colère, toute sa rancœur. Et la terrible s’en amusait, exaltait les passions contradictoires du bel Ephèbe. L’apologiste du péché de chair jouait à tourmenter l’enfant de l’air. Son passe-temps favori, depuis un certain temps. Mance était son obsession depuis plusieurs semaines déjà. La Mormont le voulait. Terriblement. Elle brûlait d’un feu inavouable pour celui qui ne cessait de la molester, de la repousser. Il fallait que son esprit animal soit imprégné d’un certain masochiste, pour qu’elle s’acharne ainsi à jouer de ses charmes sur l’une des âmes qui s’y voulait le moins sensible possible. L’esprit du Graylin clamait ouvertement l’attirance qu’il avait envers ses courbes, envers ses lèvres charnues, envers cet aura sexuelle qu’elle dégageait. Mais dès que l’image de leurs corps nus et entrelacés s’insinuait en lui, il la repoussait en convoquant celle de sa sœur cadette. De cette jolie poupée que l’orange s’était fait un plaisir de briser, de modeler selon ses désirs excentriques. Elle avait alors atteint l’apogée de sa puissance, démontré toute la vicissitude dont elle était capable. Et lorsqu’elle s’insinua dans l’esprit chatoyant du jeune homme, la Mormont perçut alors toute l’étendue de sa convoitise, de sa passion, de son avidité. Ses postures lascives répétées, sa langue à la douceur charmeuse, tout cela contribuait à mener le céleste à la faute, à la chute irréductible. Ses lèvres sur sa peau soyeuse de son cou, ses mains baladeuses qui partaient à la rencontre de ses muscles fins, autant de sensations qui embrasaient l’âme du Graylin. Il allait succomber au pire des démons, à la plus fatale des malédictions. Feyre le menait telle une grande chef d’orchestre, le poussant vers une pente dangereuse. L’inhumaine voulait le voir céder à son fantasme le plus malsain et ce, de son plein gré. Elle voulait le voir la supplier de lui accorder une nuit, le voir plonger dans la plus pure des folies une fois la compromission scellée à la faveur de la nuit. Elle voulait le perdre, le défaire de tout ce qu’il était. En faire son nouvel animal domestique, pouvoir l’exhiber aux yeux d’Amara et le voler à cette Rayna qu’elle haïssait prodigieusement. Parce que la grande reine des ténèbres ne partageait pas, jamais, alors même qu’elle prônait pour sa propre personne une politique polygame. Mance serait à elle. Et rien qu’à elle. Jusqu’à ce que la mort les sépare ou qu’elle décide de l’abandonner au profit d’une nouvelle âme. Et pour que l’Ange chute de son Paradis originel vers les Enfers dont elle était devenue maîtresse, Feyre avait bien l’intention de le laisser venir à elle, sans même l’influencer. Ses dons maléfiques n’agiraient pas sur lui comme ils l’avaient fait sur sa cadette. Elle aurait les deux Graylin, chacun d’une façon différente, démontrant par-là même sa supériorité incontestable. Le soldat adorait sentir son minuscule corps contre le sien mais n’y répondait que par la violence, autant physique que verbal. Lorsque la terrible lui laissa la possibilité de reprendre le contrôle de lui-même, Mance raffermit sa prise autour de ses longs cheveux noirs, éloignant son visage félin du sien. La fureur déformait ses traits altiers, le dégoût suintait par tous les pores de sa peau. Pas besoin d’être une fille de la psyché pour le comprendre, pour le sentir. « Sors de ma tête, Mormont. » Un ordre qui n’appelait aucune réponse mais qui fit pourtant naître un rire irrépressible chez celle qui était abandonnée à une certaine forme de folie depuis sa plus tendre. Feyre percevait le plaisir qu’il prenait à la traiter ainsi, à se conforter dans le grand mensonge qu’il s’était crée à son égard. Mance voulait se persuader qu’il n’éprouvait rien que de la haine envers l’instrument de destruction de sa famille. Quel naïf. « Ça prendra le temps qu’il faudra, mais je peux te jurer que te ferai ravaler ton sourire de harpie de façon permanente. » Mais il n’en avait pas le pouvoir, l’obstiné. Ni lui, ni personne. Changer l’immuable démone d’Aksana était un projet trop ambitieux, pour qui que ce soit, même pour la volonté la plus aiguisée de l’empire. Elle était trop abandonnée aux vices, à l’inhumanité, pour cela. Sa conduite représentait l’immoralité, elle était le fruit de l’imagination même du Malin. Incapable d’être ébranlée, elle était cet arbre aux racines profondément ancrées dans le sol, que rien ne pouvait faire vaciller. Même les frustrations, les imprévus, les revirements. Rien n’était assez puissant pour ôter la belle assurance qu’elle avait acquise au fil des années, en se rendant compte que son bracelet orange était synonyme de toute puissance, d’invincibilité. Et même alors que Mance la projeta au sol avant d’assurer sa prise autour de son cou gracile, l’inhumaine continuait de rire aux éclats. « Envie de reconsidérer ta philosophie de vie ? C’est le moment ou jamais. » Croyait-il vraiment l’atteindre en frayant ainsi avec le rôle de monstre, de bourreau, de cruel ? Le maître oubliait à qui il avait à faire. Les griffes acérées de son esprit se refermèrent autour du blond, l’obligeant à relâcher sa prise. Les yeux sombres de la sirène pétillaient toujours d’amusement. Les réactions préconçues à certaines situations la laissaient totalement indifférente, puisque Feyre vivait hors des conventions, hors des lois, hors des règles manichéennes étiquetées par la société. « Ma philosophie de vie est la meilleure, tu le réaliseras lorsque tu l’adopteras. » Parce qu’il le ferait. La mêlée en avait la conviction, au plus profond d’elle-même. La sublime se redressa, toujours minuscule face à lui, alors même qu’elle était perchée sur des talons vertigineux. « Tu peux me jeter toute sa colère à la figure, Mance. Déverser sur moi toute cette haine chimérique que tu as construite ces dernières années. Mais tu ne peux pas me tromper. Pas alors que je lis en toi comme dans un livre ouvert. » Et elle continuait de ricaner, inlassablement. « Acquiesce ! » Une flèche de volonté pure, suivant un tracé parfaitement ajusté. Le Graylin ne pouvait lui désobéir. Pas lorsqu’elle était ainsi, plus orange que jamais. Reine des Esprits. Dame des Marionnettes. Déesse des âmes. « Tu peux te mentir si tu le veux, mais tu finiras par céder. Tu te détesteras probablement d’adorer embrasser chaque partie de mon corps … » Sa voix était devenue lascive, voluptueuse, séductrice. Il allait répondre, cracher son venin, mais elle l’en empêcha : « Tais-toi ! » Ses doigts manucurés remirent en place ses précieuses boucles, oubliant l’espace d’un instant son futur amant, devenu muet. « … mais tu en redemanderas. Je suis la plus addictive des drogues, Mance. Et tu finiras par me supplier de t’offrir mes nuits, mon amour, mon attention. » Il était là, à sa merci. Obligé d’écouter la tirade grandiloquente de celle qui était déjà reine, dans son esprit tortueux et perverti. Si son corps ne lui répondait plus, ses yeux brûlaient toujours d’une haine passionnelle envers la redoutable brune. Amusée, la démone glissa ses petites mains autour du visage princier du bronze, l’attira auprès d’elle. S’il ne pouvait agir, il pouvait cependant ressentir. Les lèvres chaudes de Feyre vinrent trouver celles de Mance pour une danse endiablée et passionnée. L’emprise de l’invincible se faisait de plus en plus lâche à mesure que le désir enflait aussi bien au cœur des reins de la Mormont qu’au bas du ventre de l’impétueux. C’était une étreinte charnelle, un baiser interdit mais terriblement délicieux. Et lui se laissait faire, pire, lui répondait, alors même qu’elle ne le maîtrisait plus aucunement. « Echec et mat. » A peine un souffle pour exprimer sa victoire terrassante. Les yeux effarés du Graylin avaient une saveur particulièrement attrayante pour l’excentrique brune. Enfin, il comprenait. Sa réaction serait emplie d’une fureur non-contenue, Feyre le savait bien. Mais il pouvait crier, essayer de la frapper, rien ne changerait ce qui venait se passer.
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