L'enfant sauvage écoutait les propos tenu par l'empereur, une ombre silencieuse qui offrait aux amants maudits un semblant d’intimité qu'ils n'avaient pas, pas ici, pas dans cette prison. Tu étais posée contre le mur qui te séparait de ton précieux maître, ton épaule à quelques centimètres  des barreaux. Lorsqu'il se mouvait, tu pouvais le voir, ce prince destructeur, sans que lui ne se rabaisser à considérer ta présence. Les poings de la Dochain se refermait furieusement, les ongles crasseux marquant sa chaire alors que l'autre crachait son venin. Elle aurait voulu lui arracher la langue, pour l'empêcher de blesser cet homme si précieux, ce garçon, qui était tout pour elle. Les larmes souillaient son regard, sans qu'elle ne s'autorise à les verser. La mort s'approchait, l'échéance arrivait à son terme et l'espoir venait crever dans son cœur meurtri. Sors Aléa de sa cellule et amène la ici La môme a un mouvement de recule, elle s'écarte des barreaux que l'orange est en train de franchir. Elle tente de se dégager de l'étreinte que ses mains viennent former autour de son bras, mais elle n'a plus autant de force qu'autrefois, son corps et sa musculature ont été dévoré par ce mois de captivité. Elle entend à peine les propos du fils du feu, elle lutte, elle se débat, elle refuse d'abandonner, de se laisser faire, elle refuse d'être l'arme que Cal utilisera pour atteindre Adonis. Mais avant qu'elle n'it pu comprendre quoi que ce soit, sa carcasse est repoussée son ménagement à l'intérieur de la prison du fils de la terre. Elle se heurte au corps de son précieux maître de la terre, elle enfouie son visage contre son torse alors que ses bras viennent se nouer dans son dos pour combler la moindre distance qui pourrait subsister entre eux. Elle s'accroche à ses habits, elle est cette droguée à qui l'on permet de retrouver son addiction, sa plus grande obsession. Cal n'existe plus, ses mots s'envolent dans le néant alors qu'elle s'approprier l'étreinte d'Adonis, bien trop heureuse de le retrouver une dernière fois avant que la fin ne vienne les emporter. Je suis désolé. Elle s'écarte de lui, secouant vivement la tête à la négative. Non, ne t'excuse pas, je n'aurais voulu aucun autre que toi. Elle a la voix rauque, enraillée par un mutisme prolongée. Elle vient prendre le visage du garçon entre ses mains, inspectant à quel point il a été marqué par son emprisonnement, mais aussi à quel point il demeure inchangé. Ses opales d'azures dévorent chaque parcelle de son corps. l'ampleur des dégât lui fendille le cœur, sans qu'elle ne s'autorise à se montrée ébranlée. la douce continue à être forte pour eux deux. Je crois que je ne te l'ai jamais dis, mais merci pour toutes ces choses que tu m'as fais connaître. Tu as donné un sens à ma vie. Elle a besoin de le lui dire, avant qu'ils ne poussent leur dernier souffle et qu'ils soient arrachés l'un à l'autre par la potence.

Elle l'inspecte, la condamnée, elle laisse couler son regard sur les traits fatigués de celui qu'elle protège depuis trop longtemps pour le connaître dans ses moindres détails. Elle le connaît, mais c'est un étranger qui apparaît sous les traits familiers de son précieux maître de la terre. Un étranger abîmée par un confinement qui a trop duré. Mais par dessus tout, elle trouve en lui cette force insoupçonnée et son cœur se gonfle d'une fierté absurde, elle n'a jamais douter de lui, elle a toujours vu en lui l'homme qu'il pouvait devenir et le roi qu'il deviendra, le roi que le peuple de la terre méritait réellement. Le prince vient se libéré de ses mains, pour venir à son tour apposer les siennes contre le visage de la douce. Ses lèvres viennent se déposer contre son front. Elle ferme les yeux, elle savoure cette proximité alors que ses doigts viennent rejoindre les siens. Garder ce contact précieux, pendant qu'ils le peuvent encore. J’aurais dû te protéger comme tu m’as protégé. Elle ouvre les yeux, le toise avec curiosité, sans réellement comprendre comment il aurait pu la protéger.  Et ne dit pas le contraire. Mais même si tu avais fuis, tu mourras à la minute où la lame du bourreau s’abattra sur ma nuque. Alors au final, ça sert à rien… au final, rien n’aurait changé. Je n’aurais pas pu continuer à vivre comme ça, sans tenter une approche. Je suis désolé d’avoir échoué, parce que tu en paieras le prix fort. Elle soupire la mêlé, alors que sa frimousse se secoue à la négative. Elle se défait de l'éteinte de ses doigts pour se hisser sur ses genoux et l'attirer contre elle. Elle dépose son menton contre le dessus de son crane alors que ses doigts se glissent sur son dos, rassurante, apaisante. Elle ne met un temps avant d'ouvrir la bouche, de prononcer le moindre mot. Comme si j'allais te laisser pourrir ici sans moi. Tu es trop important pour que je pense, ne serait-ce qu'une seconde à t'abandonner en de telle circonstance. Ce n'était pas qu'une question de lien magique. Elle n'aurait échanger sa place pour rien au monde, elle le pensait, sincèrement, Adonis lui avait bien trop donner pour qu'il en soit autrement. Elle le tient contre lui, elle est douce, chaleureuse, mais surtout elle ne veut pas qu'il voit ses yeux se remplir de larmes... parce qu'elle perd ses armes la belle Aléa, elle perd espoir, elle n'ose pas l'avouer, mais elle sait que la mort attend sagement pour les emporter et qu'il n'y a qu'il n'y a qu'une chance infime qu'ils puissent en sortir indemne... Puisqu'il n'était pas parvenu à s'enfuir en un moi de captivité... Elle pleurait, pour lui, pour son peuple qui n'aurait pas la chance d'être gouverner par un véritable souverain, pour Allen qu'elle aurait voulu embrasser... Mais certainement pas pour elle.

Cette étreinte mortelle, presque cruelle déborde d'un amour d'une pureté et d'une intensité que la douce mêlée n'avait jamais connu auparavant, elle ne croyait même pas le mériter. Elle fermer les dieu, Aléa, elle laisse ses paupières venir recouvrir ses orbes noisettes, dissimulant la réalité pour un temps, un temps seulement. Elle s'accroche à lui, à son cœur meurtri par les affres de cet emprisonnement. Elle le chérit, son précieux maître, son prince, sans se soucier de la crasse qui couvre sa carcasse, seul enveloppe qui préserve son cœur brisé. Elle n'a pas besoin de mots pour comprendre, elle lit en lui avec aisance, elle le connaît mieux que personne, peut-être même plus que ce qu'il se connaît lui même. Elle aimerait trouver les mots pour panser ses blessures, atténuer les plaies béantes qui creuse son palpitant. Tu aurais pu partir avec Allen. Elle soupire Aléa, elle s'agace, s'écartant légèrement pour planter son regard dans celui de sa tendre moitié. Elle est intransigeante, Aléa, même dans de pareille circonstance. D'un regard, d'un seul, elle évince cette perspective qu’elle juge grotesque. Elle ne l'a jamais envisagé, pas dans de tel condition, pas alors qu'il a besoin d'elle à ses côtés. Je n’avais rien vu. Pendant que j’étais avec Wanda… Elle abaisse son regard alors que son index glisse sous le menton de l'enfant de la terre. Elle sourit, avec une infime douceur, elle savoure cette étreinte retrouvée, naturellement, parce qu'il en a toujours été ainsi entre eux. Il n'y a jamais rien eu a voir. Je n'ai compris ce que je ressentais pour lui que quand il était trop tard. Un soupire qui s'exfiltre de ses lèvres alors que la tristesse vient voiler son faciès. Elle ferme les yeux, elle échappe à ses propres émotions qui la submerge. Elle inspire, profondément, elle laisse l'air emplir ses poumons, elle laisse la contenance reprendre possession de son être. Elle sera forte pour lui, avec lui, pour toujours et à jamais.  Toi au moins tu es tombée amoureuse d’un homme qui t’aurais protégée et respectée. Elle frissonne à son contact, incapable de se souvenir la dernière fois qu'elle a été touchée. Et l'émotion revient l'assaillir furieusement, elle serre les poings sur les pans de tissus souillé par la poussière de la prison. S'il te plaît, n'en parlons pas, je ne veux pas y penser, cette histoire est morte ici avant même de naître. Et quand bien même la chance viendrait à nous sourire, tu as entendu ce qu'il a dis, tu es le nouveau prince d'Eartanera et ils sont devenus nos ennemis. Sa voix se brise, alors qu'un sanglot fait tressaillir son corps sans pour autant qu'elle ne verse la moindre larme. Elle ne se le permet pas. Ses mains viennent chercher les mains de cet être qu'elle aime tant, elle s'y accroche, s'y cramponne, alors que son front s'abaisse pour retrouver le haut du crane du Griffith. Mais toi et moi, nous sommes ensemble. C'est la seule constante de mon existence. La seule certitude.