La ténébreuse était rongée par des flammes vengeresses, bien plus destructrices que le feu ardent symbolisant la dynastie des tyranniques Oshun. Elle laissait son âme se faire ensevelir par une aura sombre et obscur qui remplissaient tous les vides que l'ombre Osanos avait laissé derrière lui. Une plaie béante entaillait ton cœur, t'empêchant de respirer correctement. Tes pensées elles-mêmes étaient rongées par les souvenirs qu'il avait laissé. A chaque fois que tes paupières se fermaient, tu étais hantée par la chaleur de ses baisers dévorants ta peau, enivrée par le velouté de ses caresses contre ton épiderme, t'arrachant des frisson des plus savoureux. Ta mâchoire se crispait, essayant d'exhorté son existence, mais il avait laissé place à une douleur qui s'emparait de tout ton être. Elle tremblait, détruite à l'idée de poursuivre cette existence dépourvue de sa présence. Il t'avait dépossédée de tout ce que tu étais. Le fil de tes pensées s'accéléraient, ton palpitant manquant cruellement d'air, frappant furieusement à l'intérieur de ta poitrine alors que tes tempes douloureuses étaient malmenée par des battements assourdissants. Elle s'était réfugiée dans la demeure des Wolffhart, manoir abandonné depuis des années déjà, figé par le temps, elle était tout ce qu'il restait d'apparence à cette famille en ruine. Elle errait au bord de la falaise, les orbes azurées attirées par le vide, par cette mer qui avait bercée son enfance, inchangée. Les larmes brûlaient ses yeux, roulaient sur ses joues pour venir crever sur ses lèvres. Un saut dans le vide, une décharge adrénaline, un besoin cruel de se sentir encore en vie, loin de la chaleur de ses étreintes. son corps pénétrait dans les eaux troubles de ton passé, submergée par ton précieux élément, tu le sentais vibrer en toi, insufflant à nouveau la vie dans chaque parcelle de ton corps qui se laissait crever sans lui. Tu restais immergée, avant de sortir la tête hors de l'eau, tes lèvres avalant des bouffées d'air brûlant tant l'air avait manqué à tes poumons. Quelques secondes d'inconscience, pour reprendre le contrôle de cette vie qui lui échappait. Elle regagnait la rive, évoluant dans des eaux qu'elle ne connaissait que trop bien. Marchant sur le rivage, la belle exécutait quelques mouvements de ses mains, commandant à l'eau d'abandonner ses habits trempés. Son regard perdu dans le vide, elle avançait vers une destinée qu'elle ne pourrait plus changée.

Azurite la magnifique était derrière elle, elle s'avançait d'un pas déterminée vers un temple dédiée à l'ancienne religion, abandonné, comme beaucoup d'autre. La brune marchait à grande enjambée, essayant de mettre le plus de distance que possible entre elle et l ville maudite où elle s'était vue trahir par deux des personnes qu'elle aimait le plus au monde. Elle dévorait la distance qui la séparait de cette Reine, bien plus légitime que celle pour laquelle elle était venue dans les premiers temps. Le cœur meurtri et blessé, la fille des eaux pénétrait dans le temple, son regard glissant sur les lieux à la quête de celle qu'elle était venue retrouvée ici.  L'endroit dégageait une aura mystique, presque irréelle, dressé au milieu des eaux sacrées de leur précieuse nation. Le lueur du jour venait caresser la surface cristalline, illuminant des cristaux d'une eau scintillante. Elle laissait son regard couler sur la divine des eaux, découvrant bientôt le reflet de la beauté qu'elle était venu trouvé dans ses ruines. Elle redressait son regard avec lenteur vers la reine des océans, la géante Osanos. Je veux la tête de cette usurpatrice. C'est tout ce que tu arrives à prononcer, la rage te rongeant les sangs.

La divine ne s'est pas inclinée face à cette reine en devenir, mais elle garde une distance respectueuse entre elle et l’héritière des océans. La dernière fois, l'Osanos l'avait affublé d'un regard froid et désapprobateur, mais Hettie n'était pas de celle qui se laissait dicté son comportement par autrui, elle avait laissé le regard glacée de la brune coulée sur elle sans s'en formaliser, imperméable à son jugement. Elle écoutait cette autre qu'elle était venue retrouver, sachant parfaitement qu'elle partagerait son animosité à l'égard de la traîtresse qui siégeait sur le trône d'Azurite. La ténébreuse haussait les épaules alors qu'un soupire venait s'extirper de ses lèvres. Peu importe à qui revient sa tête, pourvu qu'elle soit séparé de son corps et qu'elle ne puisse plus nuire à quiconque. C'était la seule chose qu'elle désirait réellement, la chute de cette amie qui s'était jouée d'elle, sans prendre en considération les années d'amitiés qui les avaient liées l'une et l'autre. La petite vengeance de Merle avait déclenché un feu qui ne pouvait plus être apaisée, si ce n'est pas la fin précipitée de son instigatrice. L'usurpatrice n'est-elle pas capable de tenir ses promesses? Un sourire douloureux vient fendre les lèvres de la brune alors que les mots de Diana fendent l'air pour venir l'atteindre... Mais la guerrière des eaux avaient déjà subit son lot de propos acéré pour se briser sous les sous entendus de celle qui lui faisait face. Elle balayait d'ailleurs les propos, s'abstenant d'y répondre pour plonger dans le cœur du sujet. Il se pourrait qu'elle soit plus dangereuse que l'on ne l'aurait cru. Elle marque une pause alors que ses lèvres se pincent délicatement l'une contre l'autre. Il n'y a probablement pas de bonne façon pour annoncer à quelqu'un que des membres de sa famille l'ont trahi au profit d'une fausse reine. Lula se trouvait au couronnement. Elle siégeait au côté de merle, à la place de son plus proche conseillé. Elle marque une nouvelle pose dans ses propos, détournant le regard pour laisser à la jeune femme un semblant d'intimité pour avaler cette nouvelle... Mais Hettie n'en avait pas finit.  Elle prenait une inspiration profonde, puisant en elle toute les force qu'il lui restait pour parvenir à parler sans être submerger par l'émotion qui paralysait son cœur d'une douleur assourdissante. Elle relevait à nouveau le regard vers Diana. Mais Lula n'est pas la seule. Elle ouvre la bouche, elle veut cracher son nom, mais ne parvient même pas à le prononcer. Son coeur rugit douloureusement, rappelant le vide qu'il à creuser en toi. Tu essayes de garer une contenance, parce que tu n'es pas de celle qui flanche aussi facilement. Diana a beau connaître les liens qui te lie à l'homme dont il est question, tu ne laissera pas les failles qu'il a créé en toi. Il t'a dépossédé de tout ce que tu étais. De l'essence même de ta force. Tu n'es plus qu'une âme en perdition, cédant à chaque seconde un peu plus aux ténèbres. Ton oncle. La voix est brisée, déchirée, elle laisse pourtant entrevoir qu'une parcelle de l’anéantissement de ton être provoqué par cette trahison, bine plus virulente et insupportable que celle de sa môme. Il était en train de la rejoindre... Tout dans ses mots laissent à penser que sa fidélité ira vers sa progéniture. Elle prend de la distance dans les mots qu'elle prononce, comme pour s'éloigner le plus possible des sentiments qui la tiraille de l'intérieur. Au delà de ces révélation, je peux également t'offrir un siège pour ta résistance... Juste sous les yeux de cette reine de pacotille Et le feu revient, la rage fulgurante, elle prenne possession de ses orbes, remettant en marche sa merveilleuse vengeance.

Donc, tu viens vers moi, m'apportant des informations sur le camp adverse, m'offrant un endroit où placer les miens. Me prêtant donc allégeance, n'est-ce pas? La ténébreuse osait se présenter face à celle qu'elle aurait trahi, pour l'amitié d'une reine usurpatrice. Merle avait toutefois révélé son véritable visage, prouvant qu'elle n'avait pas plus l’étoffe d'être une reine que celle d'être une amie. La brune ne savait pas encore le prix que cette ancienne amie avait dû payer pour se hisser sur le trône d'Azurite. Elle le ne la reconnaissait pas cette môme qui jouait au grande dame, sacrifiant les siens pour porter une couronne qui ne lui revenait pas. Elle ployais le genoux, inclinant la tête avec le respect qui sied à son nouveau statut. J'ai voulu croire en une amie, mais je me suis fourvoyée. Elle même plus l'ombre de celle qu'elle était. merle ne se bat plus que pour sa petite personne. Je te jure de me tenir à tes côtés, peu importe l'issue du combat. La Wolffhart s'est toujours montrée fidèle à la résistance, choisissant les combats a mené avec justesse, sans jamais trahir ses convictions. Elle assumait les erreurs qu'elle avait commise, sans chercher le moins du monde à les dissimulé. La belle avait beaucoup de défaut, mais elle n'était certainement pas une menteuse. Son regard sombre se relevait avec lenteur vers la reine des Océans. Vient le moment, où tu me donnes ton prix, n'est-ce pas? Je t'écoute. Qu'est-ce qu'Hettie voudrait, en échange de sa loyauté, de ses informations, et de son siège? L'enfant terrible n'était plus vraiment certaine de ce qu'elle désirait. Ses lèvres se pinçaient l'une contre l'autre alors qu'elle effaçait de ses pensées le spectre de cet ancien amant qui écrasait son cœur de mille et une souffrance. Elle n'en montrait rien, bien trop habituée à faire terre les émotions qui la bouleversait... Mais serait-elle de taille pour dissimulé un mal aussi fulgurant? Elle n'en était pas certaine, elle sentait les failles de son masque amplifiée à chaque seconde écoulée loin de lui. Je souhaite que ma famille gagne enfin la place qu'elle mérite, même si je ne suis plus certaine de savoir exactement ce que cela implique. Une sincérité désarmante. Elle est franche, Hettie, elle est authentique. Elle se perd dans ses complots, dans ses pensées, mais elle n'a qu'une seule parole.

Elle glisse ses doigts sous son menton, l'incitant à relever le regard vers elle. Elle plonge son regard dans celui de la déesse des eaux, elle ne peut s'empêcher d'y trouver des ressemblances avec ce foutu prince Osanos qui avait bafoué son amour. Je te le promets Hettie, et je ne promets jamais rien que je ne puisse faire. Combien d'autre le lui avait déjà dis avant elle? Combien ne lui avait pas donné leur parole sans qu'elle ne vaille rien? Combien ne l'avait pas trahie en échange? mais la ténébreuse n'avait pas le choix, elle devait accordé le bénéfice du doute à cette nouvelle reine qui rassemblait une armée derrière elle. Elle ne pouvait faire autrement que de mettre tout ses espoirs en elle, prendre le risque d'être à nouveau trahie et bafouée... Mais cette trahison ne la ferait pas autant souffrir que celles qu'elle avait essuyée ce derniers jours. Elle ne dirait jamais à quel point elle avait souffert de se voir trahir de la sorte parce une fille qu'elle croyait être son amie, par cet amant dont elle n'avait pris conscience de la portée de ses sentiments qu'à l'instant où elle l'avait perdu. La fille Osanos écarte ses doigts de ton visage, te donnant l'occasion de te redresser pour lui faire face. Quand seras-tu prête à m'amener à cet endroit, que tu m'as promis? L'avenir était en marche et le champ des possibilités s'ouvrait à elles. Dés que vous serez prêt, le manoir de Wolffhart n'attend plus que vous. La sauvage agrde son regard ancrée dans celui de la maîtresse de l'eau. Elle à cette insolence dans le regard, cette rage de combattre, cette allure indomptable, sans jamais pour autant paraître irrespectueuse. Ses doigts viennent se nouer dans le dos de la demoiselle alors qu'elle se tient fière et droite, le menton relevé, elle est prêté, prêté à suivre les ordres de celle devant laquelle elle a ployé le genou, lui prêtant une allégeance qui n'a jamais été aussi sincère. Et pourtant, la belle est teinté la regret, elle regrette déjà de s'être aventuré si loin, là où il ne pouvait pas la suivre, précipitant la fin de leur histoire. Elle s'en veut d'être aussi affaiblie par des sentiments amoureux, elle s'en veut cruellement, elle qui a toujours été forte et infaillible.

Elle est docile, la ténébreuse, elle a mis son cœur de côté, elle a perdu de son mordant, de sa superbe. une bestialité qui s’éteint, alors qu'elle compose de ses erreurs, se promettant de ne plus s'y laisser prendre. Elle toise cette Reine, se délectant de ce spectacle, avec le regret que Merle n'ait pas eut la carrure pour endosser le rôle avec d'élégance, de grâce et de respect. Foutue usurpatrice. Elle aurait dû le voir, elle la connaissait depuis qu'elles étaient môme, elle n'était qu'une ombre face à la magnificence de Diana... Une ombre, mais une amie... Avant, tout du moins. Ragnar. Tu accompagneras Hettie jusqu'au manoir, pour vérifier qu'il est bien capable de nous contenir tous et qu'il ne s'agit pas d'un piège. Les iris de la délicieuse enfant des eaux glissent sur le soldat avant d'en revenir à celle qu'elle suivra désormais, aveuglément, elle est le choix inévitable, raisonnable, le choix que ton cœur n'avait pas réussit à prendre, trop accrochée à un passé révolu. J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais tu comprendras que je me dois d'être méfiante. Un sourire vient fondre sur les lèvres de l'enfant terrible alors que d'un hochement de menton, elle lui signifie qu'elle comprend. Tu veilles sur les tiens. Cela ne fait que démontrer que tu es la Reine dont Aguarinui a besoin. Elle laisse le silence retomber, elle laisse la descendante Osanos rendre la parole, puisqu'elle a ployé le genou face à elle, lui a livré son corps et son âme au combat de cette reine légitime. Je te donnerai ce que tu veux Hettie, quand tu auras réellement compris ce qu'est ton souhait. Mais... Ne me trahie pas. La brune incline la tête. Elle ne comprend que trop bien la méfiance qu'elle inspire chez son interlocutrice... Elle même le serait à sa place, mais elle n'a plus le luxe de douter en quiqonque, elle a déjà bien trop perdu. Je n'ai qu'une seule parole, je te le promet. Sa voix est à peine audible, mais emprunte d'une sincérité sans faille. La belle n'était pas une menteuse, elle ne l'avait jamais été, malgré tout ce qu'elle avait pu faire, malgré toutes les erreurs qu'elle avait pu commettre. Maintenant que les choses sont claires, emmène Ragnar avec toi jusqu'à ton manoir, et nous arriverons durant la nuit si ton offre est juste. Elle s'éloigne la divine, forçant l'admiration de la jeune maîtresse des eaux, dont les talents n'ont toujours été qu'approximatif. Elle regrette amèrement d'avoir repousser l'enseignement de son aînée. Merci Hettie. Elle est surprise, la môme, elle la toise et se surprend à lui sourire, inclinant un nouvelle fois la tête. Elle fait quelques pas à reculons, prête à repartir, mais elle s'immobilise, son cœur usé et meurtri a besoin d'être rassuré. Avant de partir, puis-je te demande quel sort tu leur réserves? Eux. Les Osanos qui l'ont trahi. Les Osanos qui se sont joint à Merle. Eux. Mais surtout lui, Lex, ombre impétueuse, spectre désastreux qui continue de la poursuivre.

La ténébreuse ne connaît que trop bien l'expression qui voile les traits de la reine, pour les avoir elle-même ressenti, pour avoir cette même pression insoutenable qui pèse sur son cœur meurtri. Elle abaisse le regard, pas par gêne, mais par respect pour déesse qui a déjà trop perdu. la brune ne relève ses orbes que lorsqu'elle entend à nouveau la voix de l'Osanos. De la miséricorde.  Je leur donnerai le loisir de se justifier, de se faire pardonner. Et de ployer le genou devant moi. J'aime à croire que les secondes chances existent. L'espoir vient gonfler le palpitant de  l'enfant terrible sans lui apporté le moindre apaisement, non, c'est un sentiment écrasant, étouffant, assourdissant. S'il refusent, s'ils tentent de me faire du mal ou de heurter les miens, et bien... Je vais devoir citer mon père sur ça mais, blood must have blood. Un tremblement imperceptible alors que son âme se fendille. Son palpitant bat furieusement à l'intérieur de sa poitrine, il a déjà bien trop encaisser et pourtant, il encaisse encore, agonie silencieuse et perpétuelle. Elle ne sait pas Hettie, Elle ne sait plus de quoi ils sont capable. Foutue guerre, qui les a monté les uns contre les autres, faisant ressentir ce qu'il y a de pire en eux, dévoilant leur véritable visage... Elle aurait préféré être inconsciente de ces ténèbres qui rongent ceux auxquels elle tient. Puissent-ils entendre raison. Pensée saugrenue à laquelle elle s’accroche. Espérons qu'ils aient de bonnes excuses, Hettie. Elle baisse le regard, le temps de se débarrasser de cette tristesse qui lui voile le regard. Espérons-le, oui. Un murmure, à peine audible. Elle se détourne pour suivre le soldat qui lui est assigné. Elle n'arrive pas à lui parler, pas tout de suite, elle use toute ses forces pour ne pas s’effondrer. Elle est forte Hettie, terriblement forte, mais aussi terriblement brisée. Elle est plurielle.

RP Terminé.