why is this so hard to see the truth right in front of us ? ‹ Ils ne se sont pas revus depuis le mariage princier, depuis que les bombes ont éclaté et qu’ils ont du continuer leurs chemins séparés. Mais lorsqu’elle frappe à sa porte, il sait qu’elle est derrière. Il ouvre sans attendre et la découvre, le visage triste, les yeux teintés de colère et les mains tremblantes. « Entre. » souffle-t-il en l’invitant à s’installer avec lui. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Il est inquiet, elle le sait, mais elle ne sait pas par où commencer. Comment lui expliquer ce qu’elle n’arrive pas elle-même à comprendre totalement ? « La Ligue … Ils ont tout détruit. » Sa voix se casse, alors il attrape sa main, pour la réconforter, lui signifier qu’il est là sans avoir besoin de le dire. « Ils nous ont trahit. Pollux et ses hommes. Ils ont fait une alliance avec la Résistance … Je crois. » Elle soupire, reprend sa respiration. « Ils ont fait sauter le château. Ils ont tué tellement de … » Les larmes au bord des yeux, elle n’arrive pas à annoncer le drame qu’elle a vu. Elle n’arrive pas à délivrer le massacre de son peuple, de ses amis, sa famille. « Ils ont pris mon neveu. » Elle pose ses pupilles sur les siennes, comme pour y trouver une réponse. « Je ne sais pas quoi faire. » Sa petite main tremble sous celle du maître de la terre. « J’ai besoin de toi. » Qu’elle lâche dans un sanglot.

Il ne l’avait jamais vu comme ça. Elle qui était forte d’habitude, avec ses pointes de faiblesses que lui seul avait pu observer, n’avait jamais versé une seule larme face à Aaron. Il ne savait pas comment l’aider, mais il était près à remuer ciel et terre pour trouver une solution. Amis depuis quelques années déjà, il n’avait jamais hésité à apporter son soutien à la blonde qui se faisait alors passer pour une lambda. Malgré les mensonges qu’elle lui avait raconté jusqu’à seulement quelques mois, il n’avait pas sourcillé, pas cherché à remettre en cause leur amitié. Pas une seule fois. Et c’est avec un naturel déconcertant, comme si le mouvement avait déjà été répété à de nombreuses occasions, qu’il la soulève de ses bras pour la déposer sur son lit. Il s’assoit à ses côtés alors qu’elle s’allonge sans aucune résistance. « Repose-toi ici pour la nuit, nous trouverons une solution demain. » Exténuée, elle attrape la main du maître pour y poser sa tête. Une caresse, un réconfort, et elle s’endort.



Aaron et Khornelia se sont connus il y a environ 3 ans alors que le maitre rendait visite à Ariane Griffith. Dame de compagnie de l’héritière de la terre, Khora se fait passer pour une lambda et c’est cette demoiselle sans problème qu’Aaron va découvrir. Avec les années, ils apprennent à se faire confiance, chose compliquée pour la mêlée bleue qui a perdu confiance aux hommes après de bien lourdes déceptions. Aaron partage ses doutes avec une lambda, une femme qu’il pense esclave d’une vie qu’elle n’a pas choisi, et Khornelia ne supporte plus de devoir lui mentir jour après jour. C’est avec hésitation, qu’il y a 4 mois, elle lui dévoile tout, sa réelle identité, son appartenance à la Ligue et ce qu’ils font en secret, mais elle omet un détail : elle est la Chef. Elle lui avouera ce détail en venant lui demander de l’aide lorsque le château de la ligue a été détruit.

Il est souvent la première personne à qui elle va parler pour des conseils, du réconfort ou peu importe le motif. Il est devenu un point essentiel de son existence et elle est aussi importante pour lui. Ils sont amis, oui, mais il reste quelque chose au fond, qu’ils n’explorent pas, parce qu’ils sont trop occupés à penser à ce qu’ils pourraient faire pour le reste du monde avant de penser à eux.

titre du lien ‹ Atque, ut Tullius ait, ut etiam ferae fame monitae plerumque ad eum locum ubi aliquando pastae sunt revertuntur, ita homines instar turbinis degressi montibus impeditis et arduis loca petivere mari confinia, per quae viis latebrosis sese convallibusque occultantes cum appeterent noctes luna etiam tum cornuta ideoque nondum solido splendore fulgente nauticos observabant quos cum in somnum sentirent effusos per ancoralia, quadrupedo gradu repentes seseque suspensis passibus iniectantes in scaphas eisdem sensim nihil opinantibus adsistebant et incendente aviditate saevitiam ne cedentium quidem ulli parcendo obtruncatis omnibus merces opimas velut viles nullis repugnantibus avertebant. haecque non diu sunt perpetrata.